Aline 1

Aline câline 1


Un collègue de travail m’avait invité à passer une journée et une nuit chez lui. Autant j’étais réservé, autant il était exubérant. Espérait-il me voir intéressé par sa sœur? C’était une fumeuse corpulente à laquelle je dus paraître trop frêle, heureusement. La double bise sur les joues suffit à me faire connaître une haleine chargée de tabac, propre à faire renoncer au moindre bouche à bouche. Dès l’abord nous savions que nous n’étions pas compatibles. Plus âgée que moi, elle devait espérer un mari de gros gabarit, une sorte de rouleau compresseur hardi. J’avais vingt deux ans, je n’étais pas pressé, je n’avais pas envie d’opposer mes soixante kilos aux quatre-vingt de cette femme forte, je ne souhaitais pas aller m’inscrire à l’association des maris battus si nous avions un désaccord. Nous venions de nous saluer, elle alluma une gitane et quitta la maison.
-Alors, que penses-tu de ma sœur? Elle est intimidée, je crois qu'elle est sortie pour ne pas laisser paraître immédiatement son intérêt. Méfie-toi, quand elle reviendra, elle va peut-être t’accaparer. Elle n’a pas été désagréable, c’est un bon signe. Et si tu lui plais, elle ne tardera pas à te faire des avances.
-Cela m’embarrasserait, je ne pense pas être le type d’homme qu’il lui faut.
-Qu’en sais-tu? Elle a déjà fréquenté des types très différents, des grands, des gros, des minces, des petits, des blonds, des roux, des bruns: elle n’est pas fermée aux différences!
-C’est très heureux pour elle. Mais, pardonne ma franchise, je ne souhaite pas m’inscrire à la suite de cette longue énumération. Son ouverture d’esprit débouchera avec bonheur sur le choix de l’homme idéal, si elle souhaite le rencontrer, ce qui ne semble pas prouvé.

Pour mon bonheur, avant son retour, arrive un couple de fiancés amis de Norbert. Lui Bruno, beau garçon, vendeur de voitures au verbe haut, plein d’assurance. Elle, Aline, jolie brune très gaie.

Norbert et Bruno parlent auto, la fille les écoute émerveillée. Je me tasse dans mon coin, heureux d’être oublié: les grosses cylindrées ne sont pas plus à portée de mon salaire que de celui de Norbert. J’ai appris à me contenter de ce que je peux atteindre avec mes moyens. Une grosse Audi n’est pas pour moi, mon idéal féminin ne fait pas la première des magazines. Je manque d’ambition? Peut-être!

Pourquoi Norbert, interrompant sa discussion passionnée sur les Mercedes, se tourne-t-il soudain vers Aline pour déclarer:
-Ma chérie, tu devrais t’occuper de Paul. Ca fait une éternité qu’il n’a pas embrassé une fille. Tu devrais lui apprendre comment il doit s’y prendre.
Je n’étais pas emballé par sa sœur, est-ce une raison pour raconter que je ne sais pas embrasser? Aline, oubliant son fiancé se dirige vers moi, s’assied à mon côté sur le canapé.
-Alors, c’est vrai, tu veux apprendre? Je suis à ton service. Tourne-toi. Non, je serai mieux sur tes genoux. On commence?
Je n’ai pas eu le temps de réagir. La brunette est physiquement un canon, soignée, habillée avec recherche, seins bien galbés, petit popotin frondeur, jambes sans défaut sous une mini jupe de rigueur. Elle sort de chez sa coiffeuse, a fait dessiner ses sourcils à l’égyptienne au-dessus de faux cils longs et papillotants: une nature généreuse mise en valeur par quelques artifices. Tout pour plaire dans un nuage savamment parfumé, enivrant. Devant ce genre de filles Norbert disait: une Cadillac! Ma modestie prend le dessus, je ne veux pas être goujat et me réfugie derrière un
-Pas devant votre fiancé.
Le fiancé sort de la pièce sans s’inquiéter, lancé dans ses comparaisons savantes entre les marques…il s’en fout. Aline a carte blanche.
-Si tu crois qu’il se gêne pour embrasser d’autres filles devant moi. Nous sommes fiancés, cela ne nous interdit pas de goûter à ce qui est bon. Je m’appelle Aline. Tu es Paul. Dis-moi-tu. Allez on y va.

Elle se lève, debout face à moi, envoie un genou d’un côté, l’autre de l’autre côté de mes jambes, en appui sur le canapé.
La mini jupe remonte sur les cuisses nerveuses, découvre la tache blanche d’une petite culotte de dentelle à la jonction des jambes, l’intérieur de ses cuisses pose sur mon pantalon, je suis pris en tenaille et sous mon nez, son décolleté projette les douces rondeurs des seins d’albâtre dont les tétons passent une pointe effrontée au-dessus du bonnet de fine dentelle. Elle a posé une main sur chaque épaule, se tient à genoux au-dessus de moi, à distance de bras, me regarde d’un air enjôleur et murmure en un souffle à la menthe:
-Comment me trouves-tu? Je te plais?
A qui ne plairait-elle pas la diablesse ainsi offerte? Et arrive l’inattendu: elle vérifie d’une promenade du genou l’effet qu’elle me produit à hauteur de braguette. Elle a sa réponse, sourit, sûre de son charme ravageur, mais sa main quitte mon épaule pour confirmer la première impression en enveloppant mon érection spontanée. Elle a les yeux effrontément plantés dans les miens, son sourire s’illumine, son regard pétille, elle est satisfaite de m’avoir ému.
-Alors, Paul, qu’attends-tu?
Ca m’énerve de m’être laissé influencer, de bander comme un idiot. Bien sûr qu’elle est belle, qu’elle est appétissante, désirable. Bien sûr qu’elle me donne envie d’embrasser, de tripoter, de fouiller, cette allumeuse. Mais elle n’est pas pour moi, elle est à un autre déjà. Si je mords à l’appât, ne va-t-elle pas éclater de rire et se sauver? Et si elle reste, à quoi rimera un baiser, à quoi bon des caresses, des regards langoureux, des attouchements audacieux? Elle s’offre, elle m’offre un amuse gueule, un apéritif, mais je n’aurai pas le repas complet. C’est bien beau de m’ouvrir l’appétit, si cela n’est pas suivi du plat de résistance. Je veux tout ou rien!
-Eh! Bien. C’est tout? Tu es songeur. Dépêche-toi, ne me fais pas languir, le temps nous est compté!
C’est ce que je pensais. Je refuse de tomber dans le panneau:
-Excuse-moi, je ne peux pas embrasser amoureusement une fille dont je ne suis pas amoureux.

Son sourire se fige, son regard de glace me foudroie, je suis tout à coup l’homme des cavernes, l’imbécile qui ne se jette ni à ses pieds, ni à ses genoux, ni à son cou, ni sur sa bouche: le premier à refuser le baiser. Elle me scrute et déclare
-Ce n’est pas vrai. Quel attardé.
Son poids libère mes genoux, elle lisse sa jupe, me tourne le dos et m’abandonne à mon triste sort
-Ah! Le con. Murmure-t-elle pour elle-même, mais j’ai l’ouïe fine.

Au repas du soir, autour de la table ronde, je suis assis entre Aline et Bernadette, l’imposante sœur. Norbert siège à gauche d’Aline. Bruno est entre Norbert et Bernadette. Aline a oublié sa déconvenue, se fait lait et miel, ne regarde que moi, me parle comme à un vieil ami, veut savoir quels chanteurs j’aime, quel film j’ai vu dernièrement. Elle est délicieuse, attentionnée, ne laisse pas la parole à Bernadette. La grande sœur se tourne donc plus vers Bruno. De la main droite Bruno se gratte l’oreille gauche, mais où est la main gauche? Sur le genou rond de Bernadette sous la table! Où suis-je tombé? De l’autre côté la main droite de Norbert a disparu. Je fais semblant de ne pas voir qu’elle tâte le genou gauche d’Aline! La conversation s’essouffle et moi, au milieu, comme un couillon, je laisse passer le temps, j’attends et je sens tout à coup une main sur chacun de mes genoux. Oh! C’est prudent, léger, mais mouvant: la petite bête monte à droite, monte à gauche: collision! Aline furieuse fixe Bernadette: leurs mains se sont rencontrées sur mon point sensible et aussitôt retirées brusquement.
D’un regard oblique Bernadette constate le retour de la main d’Aline sous la table et sur ma cuisse. Elle abandonne la compétition et accepte les allers retours de la main du fiancé sous sa robe. Bruno sans complexe entretient un long massage des cuisses massives de la fumeuse rubiconde. J’apprends tout de l’activité de secrétaire de mon autre voisine. Sa main reste discrète, mais insistante. Norbert fait le service, s’absente parfois et s’amuse des progrès d’Aline sur ma jambe.
Cette fois, devant témoins, je ne peux pas la repousser. Elle s’enhardit; puisque je laisse faire, je suis certainement d’accord. La pression augmente, elle cherche mon approbation, attribue à ma réserve mon manque d’enthousiasme. Je dois trinquer avec elle. Bernadette et Bruno lèvent leurs verres à la santé des présents, Norbert lance un disque, on repousse table et chaises.
Aline curieusement retourne à Bruno, Bernadette me prend d’autorité dans ses bras. Norbert sort? Bernadette mène, je suis, baladé sur sa bedaine, évitant son souffle enfumé, mais chauffé par le corps qui m’étreint. Que ses seins vus de près sont imposants. Bruno l’a excitée, elle transpire, front moite et main poisseuse. Aline s’était bien moquée de moi: elle est renversée sous les baisers affamés de Bruno, montre à tous ce qu’elle m’aurait accordé, veut me faire regretter ma conduite. Norbert revient accompagné de Janine, jolie voisine mariée qu'il convoite. Le mari est conducteur routier à l’international. Quand le chat roule, sa souris danse avec Norbert et il faut voir comme ces deux là s’apprécient maintenant que le petit Henri dort dans son berceau. Henri, vous l’avez compris, est le fils de Janine et de… allez donc savoir! Je répète stupidement la rumeur. Le disque suivant est une invitation au frotte-frotte.
Il fait chaud, des boutons s’ouvrent. Aline tombe dans mes bras, Bruno embrasse toujours, avec avidité sa cavalière, ce n’est plus la même, il l’embrasse avec plus de fougue encore. Des deux mains collées aux fesses de Janine Norbert la serre sur son paf, et lui dévore la chair du cou.
Et moi? Il a fallu que j’enlace cette belle Aline, sortie bouillante des bras de son fiancée, maintenant collée des genoux au buste à mon corps qui ne veut plus se défendre. Ses seins piquent ma poitrine, son ventre colle au mien, entre ses cuisses elle emprisonne l’une des miennes: je suis trop troublé pour me demander si c’est la droite ou la gauche, et puis dans le mouvement ça peut changer. Une seule certitude, mon dau n’est pas en berne. Elle l’a constaté avec un sourire malicieux. Advienne que pourra, je me laisse guider, je me laisse chauffer, je subis avec un plaisir dissimulé ce corps à corps envoûtant. Elle s’impose, me fait du rentre dedans, ne demande plus que je l’embrasse mais m’attaque, viole ma bouche qui finit par consentir. Une nouvelle fois je l’étonne: mon apprentissage n’est plus à faire. Puisqu’il faut y aller, j’y fonce. Mon refus l’avait intrigué. Ma riposte la surprend:
-Ô, toi. Et tu ne voulais pas. Mais alors, tu m’aimes et comment. Encore, c’est merveilleux!
Qui de plus orgueilleux qu’un timide ou un modeste? Elle me flatte, je lui montre, je réplique. Lèvres, langues, mains, tout s’en mêle, tout s’emmêle. Elle adore ma main sur son sein. Bruno est trop occupé à lutiner la voluptueuse fumeuse de gitanes, à lui caresser la croupe, à lui sucer la nuque. Aline d’ailleurs n’en a que pour moi, me tient par en haut et par en bas, main sur ma tumescence provoquée. Elle pointe sa langue dans ma bouche étourdie, je force le passage de ses dents, je la plie en arrière et vais chatouiller sa glotte. Bruno voulait-il me montrer comment faire? J’ai incontestablement un don d’imitateur. Nos yeux sont prisonniers. La folie nous gagne. La folie gagne les trois couples. La musique s’arrête. Bruno a déballé les deux melons roses de Bernadette. Janine a défait la ceinture du pantalon de Norbert écrasé sur ses mollets. Aline, yeux fermés n’a heureusement rien vu: elle savoure notre baiser et ne s’interrompt que pour dire:
-C’est bon, encore.
Sans musique je continue à bouger, je continue surtout cette becquée où l’on se nourrit de la salive de l’autre. Ce qui est pris n’est plus à prendre. Je ne suis pas amoureux de cette créature, et pourtant il est si voluptueux de l’embrasser. Elle n’est pas à moi, j’agis comme un voleur, à la minute j’ai pris possession de sa bouche, je suis collé à elle. Sa main dans ma nuque m’impose le contact et c’est si bon! Pourvu que ça dure. Bruno a culbuté Bernadette sur le canapé, Janine est assise à côté d’elle. La robe de Janine cache la tête de Bruno. En parallèle la tête de Norbert a disparu sous le tissu de la jupe de Janine. Chacune a posé ses deux mains sur la bosse de ces deux têtes agitées au creux des cuisses. Bernadette a poussé un cri de surprise, Bruno a atteint probablement un point sensible. Le cri a détaché Aline de ma bouche, elle a inspecté les lieux.
-On va près d’eux? Non, tu ne veux pas? Viens avec moi.
Elle me tire vers un escalier, me fait monter à l’étage, ouvre une porte de chambre à coucher où trône un lit circulaire avec un surprenant miroir collé au plafond. La lumière indirecte de lampes colorées aux reflets doux vient d’appliques disposées tout autour de la pièce. Aline me pousse, ferme la porte à clé, me regarde en souriant de ce sourire irrésistible après ses baisers. Elle se tait, mais en quelques mouvements rapides et précis se retrouve debout en petite culotte et soutien-gorge blancs.
-Qu’est-ce que tu attends. Je ne te plais pas? Vite, déshabille-toi. Viens, je vais t’aider.
Une fois de plus je n’offre pas de résistance, la situation est si nouvelle pour moi, si curieuse. Je suis un mannequin qu’elle dévêt, je suis plongé dans la contemplation de ce corps de femme, j’admire les courbes, le dessin d’amphore des hanches, les jours entre les jambes. Je suis fasciné par la bosse de la touffe brune qui déborde de la dentelle, par la grâce légère de ses déplacements félins autour de moi.
-Aline, pourquoi? Pourquoi moi?
-Parce que tu me plais: c’est aussi simple. Parce que j’ai envie de toi. Serre-moi dans tes bras et embrasse-moi. Dis-moi que cela te déplaît.
Elle sait la tentatrice à quel point elle me tente. Son baiser me fait tourner la tête, ses yeux troublent les miens. Sur son ordre je trouve en l’enlaçant, les agrafes du soutien-gorge dans son dos. Ses seins agacent ma poitrine, elle s’amuse à m’imposer leur contact et à les faire glisser d’un côté à l’autre. Elle épie mes réactions, se réjouit de ma réceptivité et m’embrasse longuement. Elle se retire, se penche, mains sur la ceinture élastique, elle baisse la culotte sur ses cuisses. Immobile, je regarde tomber le tissu. Il est resté un instant retenu au niveau du sexe, mais la dentelle chute sur les pieds, Aline en dégage un et de l’autre envoie l’objet sur une chaise.
Debout, main sur les hanches elle m’offre le spectacle de sa splendide nudité, sourit, lève les mains au-dessus se la tête, exécute une lente rotation sur elle-même et attend mon commentaire. Je regarde partagé entre un peu de gêne, un peu plus de curiosité et beaucoup d’admiration. Sur les plages j’ai vu des centaines de femmes en maillot de bain, ou topless, j’ai aimé voir des corps bien faits, d’allures variées, de face mais aussi de dos, j’ai trouvé du charme au balancement des hanches et au mouvement harmonieux des fesses enveloppées de tissus bariolés. J’imaginais ce qui pouvait être caché, j’en rêvais. Alors cette Vénus nue, dévoilée pour moi, cette sublime fleur à peine épanouie, c’est une révélation stupéfiante, c’est une découverte splendide: j’en reste pétrifié, muet, en adoration. Je regarde, je vois ce nombril en creux au-dessus du délicat bombé du ventre, sous la mousse de poils du pubis se dessine le début de la vulve qui fuit vers l’arrière, le renflement des cuisses se dégage en colonnes coniques vers le nœud des genoux. Mon regard remonte vers les seins aux aréoles plus sombres où pointent les tétons érigés, j’admire le délié du cou et m’arrête au visage d’ange auréolé des fins cheveux bruns ordonnés avec grâce. J’ai fait le tour. Tout est beau, tout est admirable et je reviens au plus touchant, aux yeux qui découvrent avec joie ma curiosité non dissimulée.
-Mon Dieu, on dirait que tu n’as jamais vu de femme nue.
L’avouerai-je? Je tente une pirouette
-Je n’ai jamais vu de femme nue aussi belle que toi.
La flatterie ne la trompe pas. Elle s’avance, att mon slip, me l’enlève et au passage chatouille de ses cheveux les poils de mes jambes
-Voilà, nous sommes à égalité. Hum, tu es beau garçon, tout à fait à mon goût. Et je vois là en bas un outil d’apparence plus que désirable. Approche, je me couche et je vais te montrer ce que tu n’as jamais vu.
Tête au milieu du grand lit circulaire, rayon de soleil de chair, elle appuie ses talons éloignés sur le bord du matelas, ouvre le compas de ses jambes et présente à mes yeux éblouis le secret de sa féminité.
-Regarde.
Elle ferme les yeux, recueillie sur l’offrande qu’elle me fait. Entre les jambes, au bas du ventre, entre deux bourrelets à la peau fine apparaît la fente fermée, comme un trait qui fuit vers les fesses. Elle ose ce que ma pudeur m’interdit encore. Ses doigts se posent sur les lèvres, les désunissent, les ouvrent et découvrent l’intérieur rose humide marqué de deux crêtes parallèles, palpitantes. Ces deux petites lèvres à leur tour, écartées par les doigts, dévoilent une ouverture vers le bas. Au-dessus c’est le méat urinaire et tout en haut se cache le clitoris. Aline expose et commente d’une voix chevrotante. Je lui saurai gré de la simplicité émue avec laquelle elle vient de mettre fin à mon ignorance de l’aspect extérieur de son sexe de femme.
Elle retire ses mains sous ses seins, s’appuie sur ses coudes pour me voir et déclare un peu hésitante.
-Tu peux l’embrasser si tu veux.
C’est si beau, si neuf, si troublant. Je m’agenouille sur le satin du couvre-lit, me penche et dépose un baiser d’adoration sur la vulve refermée. Sur ma tête une main posée me maintient au contact
-N’aie pas peur. Donne un vrai baiser. C’est à toi, ce soir je t'appartiens. C’est comme une bouche, tu peux tout embrasser, tu peux y introduire la langue, fouiller comme pour embrasser une bouche. Mon clitoris adore qu’on le chatouille ou qu’on le suce. Fais-moi ce plaisir.
Eh! Bien, c’est mon jour de chance. J’ai vu, je visite. Comme elle j’utilise mes doigts pour ouvrir l’accès, je pose mes lèvres, enveloppe le fruit, pousse la langue et fais le chat. Le fin liquide qui lubrifie l’entrée a une saveur à peine aigrelette, citronnée, très agréable même. Je m’en barbouille le visage du menton au nez. Ma langue débusque le bouton du clitoris, en fait le tour, mes lèvres s’en saisissent, commencent à le sucer comme un bonbon gomme et je sens un mouvement brusque du bassin qui se soulève et retombe.
-Oh! Oui, continue.
Il ne faut pas me le dire deux fois. Je lèche, je lape, je mâche, je suce, je fouille, je m’étonne de soulever d’une pique de langue le ventre d’Aline, de la voir se tordre comme sous la quand j’avale ses lèvres. Tous les frémissements de son corps encouragent mes essais. Ma bouche a un pouvoir insoupçonné qui la bouge, la remue, la soulève et lui arrache des petits cris de satisfaction, parfois des sortes de supplications, des exigences, des prières. Au bout de ma langue elle est comme un ressort. Je me sens puissant, capable de la dominer, d’agir sur ses réflexes, de lui donner le mouvement et de créer son plaisir. Un jet de liquide tiède me remplit la bouche et Aline se contorsionne sous mon baiser. Sa main tire sur mes cheveux, relève ma tête. Avec un gros soupir elle me remercie.

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