La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°950)

soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°949) -

Marie, nous fit signe de la suivre . Nous nous levâmes et la suivirent avec un peu d’appréhension, mais son regard était bien veillant, nous la découvrions sous un autre jour . Un bain chaud et odorant nous attendait . La baignoire, suffisamment grande, nous accueillit toutes les deux .Nous nous glissions voluptueusement dedans, une à chaque bout de la baignoire, quand la porte s'ouvrit lentement . Une femme entra, nous regarda toutes les deux dans le même bain, sourit et presque timidement nous dit :

- Bonjour , je suis e46 que vous connaissez aussi sous le nom de Lætitia .
- Lætitia ! le nom fut dit en même temps, d'une même voix , celle du château ?
- oui bien sûr, je ne suis que de passage, car je ne viens que rarement ici. Je voulais vous souhaiter la bienvenue , mais je n'en ai pas eu le temps ! Je suis désolée de ce qui vous est arrivé !
- mais vous n'y êtes pour rien e46, Lætitia . Ne vous en faites pas, et puis Monsieur le Marquis nous a sauvée . Nous sommes là maintenant ! tout ira bien !
- oui je le sais, je vous laisse, des obligations de vie vanille m'appellent, je voulais juste vous saluer avant mon départ . Au revoir à vous deux .
- au revoir Lætitia à bientôt peut être ?
- au revoir e46, oui à bientôt sur le site . lui dis-je avec un clin d’œil .
Elle nous sourit et sortit comme elle était entrée, discrètement .

Mélanie, me regarda, me sourit et me chatouilla le sexe avec ses orteils . Je ris et essayais de m'insinuer dans le sien mais elle m'en bloquait l'entrée avec son autre pied . Alors je levais la jambe et la fit remonter doucement, sous l'eau, sur ses cuisses jusqu'à son ventre et, m'allongeant, jusqu'à ses seins . Elle ne bougea pas et me laissa faire . Elle me titillait le clitoris et moi ses mamelons qui se mirent à bander aussitôt .

Soudain, emportée par mon geste et ma position, mes fesses glissèrent sur le fond de la baignoire et je me retrouvais complètement allongée, les jambes en l'air, la tête sous l'eau et mon sexe contre le sien .

J’essayais de saisir les rebords pour me redresser mais ce fut Mélanie qui m'attrapa et me fit remonter à la surface . Je ne voyais plus rien . De la mousse avait coulé sur mes yeux et je ne voyais plus rien . Mélanie se mit à rire tout ce qu'elle savait, ronchonnant un peu de ma maladresse je finis toutefois par l'imiter tant elle riait de bon cœur .

Nous riions plus que de raison . Ne pouvant plus nous arrêter . Il y avait de l'eau partout, et chaque fois que nous disions quelque chose, même de banal, le fou rire nous reprenait de plus belle . J'avais mal aux cotes et aux joues . Je sortit de la baignoire toujours avec ce rire incoercible rivé aux tripes . Mélanie me suivit et nous nous sommes jetées sur lit, sans même nous essuyer . Des larmes roulaient sur nos joues . Cela nous faisait du bien de rire comme ça, de rire à en perdre haleine .

Nous nous sommes enlacées, nous étreignant, nous regardant comme pour nous redécouvrir, nos langues se mêlèrent dans des baisers de tendresse. Je ne sais pas laquelle des deux s'est endormie la première . Ce fut la cuisinière qui nous réveilla pour descendre dîner .

- déjà ! nous exclamèrent nous en même temps .

Elle nous donna des vêtements choisis par le Marquis, ainsi qu'une paire d'escarpin .

- c'est tout ? demanda Mélanie en regardant ce qu'elle nous avait apporté . Je regardais aussi le vêtement en question et me rendis compte qu'en fait de vêtement, c'était juste une tunique . Une tunique, certes dans un magnifique tissus chamarré, mais une tunique tout de même .

- Monsieur le Marquis veut que vous portiez ça ! c'est tout !

Nous enfilâmes donc les tuniques, elles nous arrivaient à peine plus bas que les fesses, étaient fendues sur les cotés, avaient un décolleté qui descendait jusqu'au nombril . Un lien doré servait de ceinture . Plus offertes que nous dans ce vêtement, il n'y avait pas .

- aller, aller, nous pressait Marie, enfilez vos chaussures et suivez moi .


Nous arrivions dans la grande salle en même temps que le Marquis . Il nous regarda, nous demanda de nous tourner, de nous baisser . Ce que nous fîmes, sachant bien que nous fesses étaient ainsi exposées, découvertes par la position .

- bien, bien, parfait ! A table lança-t-il d'un air joyeux .

Le repas fut le bien venu , cela faisait du bien au corps et au cœur, Walter nous servit plus que de raison d'un des meilleurs vins du château et au fur et à mesure qu'avançait le repas nous rigolions de plus en plus . Le Marquis lançait des plaisanteries qui nous faisaient partir dans des éclats de rires sûrement exagérés . La tête commençait à me tourner, j'avais chaud aux oreilles .

Le Marquis soudain nous ordonna de nous lever et d'aller l'attendre au salon . Je me levais avec milles précautions, j'avais l'impression que mes jambes étaient toutes molles . Walter m'aida et m'offrit son bras pour me lever et me conduisit devant la cheminée du salon . Il me laissa glisser sur le tapis . Je levais les yeux vers lui :

- restes là , me dit-il, je reviens .

En effet il revint avec une Mélanie dans le même état que moi qui souriait encore de la dernière blague et du dernier verre . Elle me vit sur le tapis et Walter la fit s’assoir, elle aussi, à mes côtés .Nous nous regardâmes et pouffâmes de nous voir là . Monsieur le Marquis s'assit dans le fauteuil le plus proche de nous et attendit. Le vin aidant, je me sentais très bien, les sens exacerbés, les buches dans la cheminé, crépitaient, les lumières douces de la pièce offraient une ambiance velouté, raffinée . Nous étions là toutes les deux assises aux pieds du Marquis, lui même assis dans son fauteuil . Walter arriva enfin avec les cigares et le digestif qu'il tendit à son maitre . Le Marquis sirotait, silencieux, le nectar . Il tirait de temps à autre sur son cigare et j'en regardais la fumé s'enrouler et monter vers le plafond en volutes gracieuses .

Je souriais toujours, j'étais bien .
Je n'étais pas marquée, le Marquis m'avait sauvée à temps . J'avais retrouvé Mélanie . Je tournais le regard vers elle . Elle me regardait . Je posais ma main sur sa cuisse repliée . Sa peau était tiède et douce . Je la caressais lentement, elle ne bougea pas, me laissant faire . Je la sentis frémir . Elle baissa les yeux vers ma main qui remontait lentement vers le plis que faisait sa cuisse et sa hanche . Elle ne dépliait pas la jambe mais s'allongea sur le tapis et resta sur le flanc . Elle me regardait avec un léger sourire sur les lèvres . Je ne la quittais pas des yeux, m'approchais lentement, très lentement de sa bouche . Je n'osais aller plus loin . J'avais envie, j'avais besoin de sentir la douceur de ses lèvres sur les miennes . Je baissais le regard vers elles . Elles étaient belles, pleines, souples, sensuelles, légèrement entrouvertes comme pour m'inviter à poursuivre ma descente .

Je me penchais, m'appuyais sur un bras . Ma main quitta sa cuisse pour suivre la courbe gracieuse de sa hanche, la suivre jusqu’au creux de sa taille, remonter le long de ses côtes. Je m'arrêtais un instant sous son sein, en apprécia la douceur et le velouté . D'un doigt je tournais autour du mamelon qui gonfla . Je la regardais, hésitante . Elle me prit la main et la plaqua elle même sur son sein . C'était doux, chaud tendre . Les flammes de feu dansaient et crépitaient dans l'âtre, faisant naître sur nos corps, des ondes d'ombres et de lumières changeantes . Le tapis moelleux dessous nous, nous servait de couche .

J'avais oublié la présence du Marquis . Seule Mélanie, seul le corps de Mélanie avait du sens, avait de l'importance pour moi en ce moment précis . Elle m'encourageait du regard et de sa main sur la mienne . Je me penchais doucement vers elle et posais délicatement ma bouche sur ses lèvres . Elle entrouvrit la bouche, sa langue força la mienne . Je la laissais faire et nous nous embrassâmes en un long, un très long baiser . C'était mon premier baiser de femme .
Mon ventre frémit, un millier de papillons voletaient dedans et me caressaient de l'intérieur . Le baiser de Mélanie, était tendre, doux, langoureux . Je descendis le long de son menton, me glissa sous son cou . J’aimais l'odeur de Mélanie, j’aimais cette odeur de femme .

Quand je pris son téton tendre dans ma bouche, elle se cabra un peu . Je fis descendre ma main sur son ventre, sur son pubis lisse . Elle me facilita l’accès à son sexe en écartant les jambes . Je sentis sa chaleur, j'écartais ses lèvres doucement, cherchais et trouvais son clitoris qui bandait déjà . Je le pris entre deux doigts, m'amusa avec lui, tourna autour . Je plongeais dans son antre humide pour mouiller mon doigt et recommençais à titiller son bouton d'amour .

Je tremblais de mal faire, je voulais lui donner du plaisir . Je descendais lentement ma tête, m'approchais, et sans la moindre hésitation, déposais un baiser sur son pubis . Elle posa sa main sur ma tête et d'une légère pression, me fit descendre encore plus bas . Je ne résistais pas, descendis et posais mes lèvres sur son sexe . C'était la première fois que ma bouche embrassait un sexe de femme .

L'odeur me plut, la texture de ses lèvres me plut, la petite bosse que faisait son clitoris me plut , je dardais ma langue entre ses lèvres, et la gouta . Cela me plut aussi .

Alors sans plus d’inhibition, je la pris à pleine bouche . J'enfonçais ma langue aussi loin que je pouvais, la remontais pour partir à l'assaut de son clitoris, elle gémissait, se tordait, ondulait . Elle me plaquait la tête contre elle de ses deux mains . Elle me guidait pour faire grandir et éclore son plaisir . Mon nez se repaissait de son odeur, ma langue tour à tour narguait, titillait, lâchait, reprenait .J'aspirais son clitoris maintenant turgescent . Je passais une main sous ses fesses pour la plaquer encore plus fort contre moi .

Je buvais sa sève à la source même, je buvais son plaisir . J'étais tout aussi excitée qu'elle, je sentais mon sexe s'ouvrir tout seul et je mouillais autant que si j'avais été caressée moi même . La tête me tournait, ivre que j'étais de ce sexe offert à ma bouche .Je sentais Mélanie se tendre . Ses mains se crispèrent sur moi . Son corps se tendait tel un arc et sa jouissance arriva dans un cri long et puissant . Je continuais de la caresser, je sentais les contractions de son vagin autour de ma langue, appuyant ma tête contre elle, la serrant de ma main pour ses soubresauts ne me décollent pas d'elle .

Petit à petit elle se calma, je ralentis mes caresses . Je me fis tendresse, je me fis amour . Elle sursautait encore à chaque fois que ma langue passait sur son bouton, électrisé par sa jouissance . Elle ôta ses mains de ma tête, me pris le visage et me força à remonter vers elle . Elle me regardait, me souriait . Elle m'embrassa fougueusement, cette fois, je lui rendis son baiser .

Je m'allongeais contre elle . Elle frémissait encore, elle avait la chair de poule et j'en ris en lui passant une main sur son ventre . Le feu dansait toujours . Le feu chantait toujours près de nous . Le Marquis nous regardait en souriant . Doucement le vin faisait son œuvre .

Nous nous endormîmes dans les bras l'une de l'autre, aux pieds du Marquis qui n'avait rien dit, qui n'avait rien fait . Je sentais qu'on déposait sur nos corps enlacés une couverture . Je remerciais dans un demi sommeil, embrassais Mélanie dans le cou et m'endormis pour de bon, là, au creux d'elle ...

(A suivre ...)

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