Le Journal Intime
(Histoire inspirée dune idée de Coralie avec qui jai eu un échange de courriels. Malheureusement, jai égaré son adresse mail. Si elle me lit, je la remercie de bien vouloir me dire ce quelle pense de ce récit)
Le train au départ de Montparnasse, arriva en gare de Chartres à 8 h 12. Quand Coralie descendit sur le quai, le ciel gris et pluvieux dÎle-de-France quelle avait quitté avait laissé place à un soleil timide. Pendant quelle passait un gilet, un courant dair frais lui souleva sa mini-robe légère, laissant apparaître ses cuisses fines, lisses et blanches et même sa petite culotte. Bienheureux celui qui avait su profiter de cet instant fugace ! À lhorizon, quelques cumulus paresseux dissimulaient parfois lastre solaire pas encore très haut. Coralie sortit sur la place Semard. Le vent napportait aucune odeur de pot déchappement comme à Paris, mais un parfum de viennoiseries qui lui excita lappétit ; le bruit des véhicules était lointain. À une heure de la capitale, Chartres sentait bon la province.
Cela faisait dix ans maintenant que Coralie, une jolie jeune femme brune dune trentaine dannées, avait quitté le foyer parental pour aller vivre à Paris. Elle y suivit des études dinfirmière puis fut engagée dans une maison de retraite dun standing correct, sans plus, dans le XIVe arrondissement. Elle-même habitait vers la porte de Vanves, mais aujourdhui, elle revenait au domicile familial pour une triste besogne. Coralie, dont le père était décédé dix-huit ans auparavant, venait de perdre sa mère dune mauvaise grippe la semaine passée. Elle devait vider le logement que ses parents occupaient pour le resti au bailleur.
Lentrée principale de limmeuble se trouvait rue du Ravin, non loin de la gare. Coralie sy rendit à pied. Lappartement, situé au premier étage, était vétuste, mais vaste. Deux fenêtres donnaient sur la rue du Ravin et deux autres sur la rue de la Couronne. Le bâtiment comptait quatre logements et le propriétaire de celui de la mère de Coralie souhaitait effec des travaux de rénovation importants avant de le relouer.
La jeune femme jeta un rapide coup dil à la boîte à lettres marquée « Anne-Marie Breton », cueillit quelques publicités qui débordaient, puis grimpa les marches de bois, la main sur la rampe polie par le temps. Lescalier craquait et, comme à chaque fois, lodeur de la cire la renvoyait à son enfance. Elle sortit le trousseau de clés que lhôpital lui avait rendu et pénétra dans le logement. Elle sinstalla dans le canapé vieux rose comme elle en avait lhabitude quand elle rendait visite à sa mère, mais aujourdhui personne ne pouvait lui préparer de café à part elle-même ; ce à quoi elle se consacra avant de revenir sassoir. Sa tasse sur la table de salon, Coralie observa en soupirant la lourde bibliothèque en noyer qui lui faisait face. « Quel boulot ! » pensa-t-elle en cessant de compter mentalement les livres. Puis elle se leva, regarda les ouvrages un à un et explora les tiroirs. Lun deux était vide hormis un carnet vert bouteille demi-format. La couverture de cuir était munie dune serrure fermée, mais une minuscule clé dorée était restée dessus. Coralie la manipula et ouvrit le calepin. La première page était blanche, mais la seconde portait un titre étonnant : « Mes péchés non avoués ». Coralie se rassit, prit une gorgée de café et tourna le feuillet avec curiosité. Une belle écriture bleue de stylo-plume remplissait la page. Les premiers mots de la première ligne étaient : « Pour toi, ma fille chérie, Coralie
». La jeune femme en eut la gorge serrée, et une larme perla à ses yeux. Elle respira un grand coup et se jeta à corps perdu dans la lecture.
*
« Tu avais onze ans lorsque ton père est mort. Cette disparition soudaine nous a beaucoup affectées toutes les deux. Tu tes rapprochée de moi et moi
de qui jai pu. Ton père était croyant, sans plus. Nous allions bien à la messe le dimanche, mais il aimait surtout le coup de blanc quil buvait avec ses copains avant de revenir à la maison pour le repas dominical.
Hélène Bourguignon était une salope. Oui, je dis bien : une salope. Tu ne mas jamais entendu dire de mots vraiment grossiers, mais cette femme mérite amplement ce qualificatif. Elle avait pensé à quelquun de ses connaissances pour ce poste et elle me faisait payer cher le fait que le père Poitevin mavait choisie pour celui-ci. Combien de fois ma-t-elle appelée pour laver un résident qui avait fait sous lui alors que ce nétait pas mon étage ? Combien de fois a-t-elle, paraît-il involontairement, renversé le seau deau dont je me servais pour laver le sol ? Combien de fois encore sest-elle moquée de mon embonpoint devant les collègues ? Jen passe, mais je persistais, parfois en pleurant, mais surtout en serrant les dents et en pensant fort à toi. »
Coralie posa le carnet ouvert sur le canapé et se mit à pleurer doucement.
« Plusieurs fois, jen ai parlé au père Poitevin, mais il éludait la question en affirmant quHélène Bourguignon était la femme à poigne dont il avait besoin et quelle gérait la maison de retraite avec brio. En bonne chrétienne, je devais pardonner ses excès, affirmait-il. Mon univers était donc gris et ne semblait pas devoir séclaircir jusquau jour où nous avons accueilli un nouveau résident.
Il sappelait NZinga, il était noir et dorigine sénégalaise. Devenu tétraplégique à la suite dune maladie évolutive et incurable, il avait aussi perdu lusage de la parole. Chauve, le blanc des yeux jauni, le teint cireux il était décharné. Seul son torse semblait encore avoir un peu de muscles. LEHPAD ne souhaitait plus le garder. Il lui restait peut-être un an à vivre et, nécoutant que sa charité chrétienne, le père Poitevin a préféré le faire transférer sous la coupe dHélène plutôt quen soins palliatifs. Je vais ouvrir ici une parenthèse qui te paraîtra saugrenue et hors sujet, voire choquante, mais dont tu comprendras la finalité plus loin dans mon récit.
Ton père et moi faisions rarement lamour et je nai jamais connu dorgasmes avec lui. Comme jétais vierge quand nous nous sommes mariés, ce que je connaissais de lamour physique était mince. Au lit, quand il en avait envie, il membrassait avec sa langue, me léchait les seins et quelquefois le sexe. Ensuite, il se relevait à genoux, plongeait son pénis dans ma bouche et remuait jusquà cracher son sperme au fond de ma gorge. De temps en temps, il enfonçait sa verge dans mon vagin et cest là quil déversait son foutre. Cest à un de ces moments que tu as été conçue, ma fille. Quand cétait fini pour lui, il me tournait le dos et sendormait.
Coralie leva les yeux du carnet et restait bouche bée. Elle se repositionna sur le canapé pour sassoir en tailleur, la robe relevée à hauteur des hanches. Sa mère se livrait ici à une description par le menu de ses nuits damour et la jeune femme ne parvenait pas à savoir si elle devait sen offusquer. Nous sommes généralement tous ignorants des pratiques sexuelles de nos parents. Quelquefois, , on a pu les surprendre à un moment délicat, mais connaître exactement les détails de ce quils pratiquaient dans lintimité, cest une autre affaire. À la lecture du journal, Coralie sentait la pointe de ses seins durcir et une légère humidité perler dans sa culotte. Le récit de sa mère lexcitait réellement, bien quelle sen défendît.
« Pour en revenir à NZinga, il restait allongé sur le dos toute la journée, sauf quand les médecins ou infirmiers le disposaient dans un fauteuil roulant pour lemmener dans le couloir ou exceptionnellement dans le parc quand le temps le permettait. La première fois que jai lavé cet homme, jai enlevé drap et couverture puis, avec bien du mal, son pyjama. Quand jai baissé son pantalon, jai eu un choc phénoménal. Phénoménal, cest le mot juste pour désigner lappareil génital dont il était doté. Je revis rapidement en pensée celui de ton père qui me sembla subitement ridiculement petit. Cétait comme comparer un concombre avec une carotte. Les poils pubiens de cet homme étaient crépus et noirs comme avaient dû lêtre ses cheveux. Sa verge au repos était presque aussi longue que son avant-bras et ses testicules gros comme des kiwis de bonne taille. Comme beaucoup de ses compatriotes, il était circoncis, ce qui me permit dévaluer facilement la base de son gland à presque la largeur de la paume de ma main. Une fraction de seconde, je ne pus mempêcher dimaginer ce membre hors normes en érection. Mon vagin, sec depuis des années, se mit à tant lubrifier que je fus obligée de messuyer dans les toilettes après que jai eu terminé mon travail. Le soir dans mon lit, je repensai à ce que javais vu le matin même. Je nai pas honte de te le dire, je me suis masturbée furieusement, me déclenchant plusieurs orgasmes en fantasmant sur son pénis, moi qui ne métais pas touchée depuis des années. Le lendemain matin, jétais pressée de faire la toilette de NZinga. À dire vrai, ma culotte était mouillée avant même de pénétrer dans sa chambre. Si la veille, il ne mavait pas observée une seule fois, cette fois-ci je vis dans son regard une certaine lueur dintérêt. Je passai léponge doucement sur son corps noueux dabord sur chaque jambe puis sur sa poitrine et son ventre. Ma main était irrésistiblement attirée vers son sexe et je passai léponge dessus plus que nécessaire. NZinga sen aperçut et, tout en me regardant intensément et, à mon plus grand étonnement compte tenu de son état de santé, se mit à bander. Phénoménal, cest le terme que jai utilisé plus haut, mais son sexe en érection était bien plus que cela, il était prodigieux, démesuré, pharaonique, en un mot : titanesque. En songeant à quelques objets dont je connaissais par cur les mesures exactes, jévaluai les dimensions de ce monstre à une trentaine de centimètres de long sur un diamètre de sept à huit selon lendroit de la hampe considéré. Je ne pus mempêcher de saisir la verge durcie à la base pour passer innocemment léponge sur le gland, jai cru prendre en main un morceau de bois. Lui me regardait intensément, semblant me dire Prends-le, il est pour toi. Mal à laise, je lâchai sa bite, terminai sa toilette et recouvris son corps avec le drap. On aurait dit un chapiteau ! Je le quittai peu après pour dautres tâches, mais son regard semblait sêtre soudain attristé.
Le lendemain, mon cur battait la chamade avant de pénétrer dans sa chambre. Quand il me vit, je crus déceler un sourire dans ses yeux et je le lui rendis en lui disant les paroles réconfortantes que lon profère habituellement aux malades. Quand jôtai le drap, il bandait déjà dans son pyjama et quand il fut nu je contemplai, admirative, son mât de cocagne. Son regard était éloquent, puis il ferma les yeux. Je pris son membre de la main droite, mes doigts ne faisaient pas le tour, et je commençai à le masturber. Ce nétait pas chose aisée du fait de sa circoncision, car il ny avait pas de prépuce pour découvrir et recouvrir le gland noir. Jeus alors lidée dutiliser léponge de la toilette pour lui caresser le frein. Son pénis était plaqué sur son torse et lextrémité arrivait à hauteur de ses seins. Je mouillai léponge régulièrement et frottai de plus en plus vite quand brusquement, une marée blanche jaillit du méat pour lui inonder le cou. Il grogna puis je sentis sapaiser la tension des muscles encore valides qui lui restaient. Je crus distinguer dans son regard comme un remerciement et un soulagement. Jessuyai le sperme avec léponge puis finis sa toilette avant de quitter la chambre. Javais une envie folle de me masturber, mais ce nétait ni le lieu ni le moment. »
Machinalement, tout en lisant, Coralie glissa une main dans sa culotte et effleura son sexe épilé qui suintait. Elle ressortit ses doigts mouillés et les plaça sous son nez. Le parfum damour lui vrilla le ventre de désir, mais elle voulut lignorer et se replongea dans sa lecture.
« Pendant ce temps, je continuais à me confesser une fois par mois, mais je navouai jamais au père Poitevin ce que jestimais au premier abord être un énorme péché. Dune part parce que je me trouvais trop honteuse de cette luxure, mais surtout et malgré le secret de la confession, je craignais quil en parlât à Hélène. Elle en aurait profité pour me licencier sur le champ. Je trouvai alors une excuse fort pratique dans le sens où cet homme, privé de ses quatre membres et incapable de bouger, ne pouvait assouvir ses besoins sexuels seul et quil lui fallait absolument laide dun tiers. Jétais donc automatiquement pardonnée, inutile den faire référence. Je me suis souvenue de certaines petites annonces de gens qui se définissaient comme assistant sexuel et finalement, massimilais à eux.
Je branlais NZinga tous les matins, quand un jour, malgré mes efforts, il ne parvint pas à lérection. Déçue, jeus soudain une idée en repensant à ce que ton père me demandait quelquefois quand nous faisions lamour. Je pris la verge molle dune main et portai le gland à mes lèvres tandis que, de lautre main, je lui malaxai les couilles fermement. Il me fallut ouvrir grand la bouche pour enfourner cette bite et jeus vite mal à la mâchoire. Quelques mouvements aller-retour et je sentis dans ma main durcir le membre extraordinaire de cet homme. Je décidai de continuer jusquau bout, enfonçant le pénis dans ma bouche, jusquà avoir des haut-le-cur. Quand je nen pus plus davoir la bouche grande ouverte, je léchai le gland et tout le long de la verge jusquaux testicules. Je remontai ensuite gober à nouveau lextrémité sensible du pénis. Je me prêtai à cette manuvre plusieurs fois de suite quand tout à coup jentendis un grognement au milieu de soupirs saccadés. Je fis plonger le sexe le plus loin possible dans ma bouche et reçus plusieurs décharges de sperme. Il y en avait tant et tant que je ne pus tout retenir. Du liquide séminal sécoulait par les commissures de mes lèvres, bien que jen avalasse un maximum. Je ne pensais dailleurs pas quun homme eût pu en éjaculer une telle quantité. Quand ce fut terminé, je me relevai et lui souris, le menton brillant et dégoulinant. Je messuyai avec sa serviette et lui fis sa toilette comme sil ne sétait rien passé. NZinga avait les yeux fermés et respirait calmement, apaisé.
Bien sûr, la fellation devint la norme entre nous, mais linstinct est tel quil me vint une autre idée. Javais lu que des femmes obtenaient lorgasme par la pénétration et les mouvements du pénis de lhomme dans leur vagin. Comme je te lai déjà dit plus haut, je nai jamais connu ça avec ton père, seul homme de ma vie jusque-là. Soit quil ne fût pas assez patient et quil éjaculât trop tôt, soit que sa bite ne fût pas assez épaisse. NZinga du fait de sa circoncision, était assez long à jouir et en ce qui concerne lépaisseur, il était largement pourvu. Un matin donc, je lexcitai de la main et de la bouche jusquà une érection en béton. Les infirmières comme les femmes de service étaient peu habillées du fait de lextrême chaleur régnant dans létablissement. Une blouse par-dessus un soutien-gorge (et encore
) et la culotte cétait tout. Je fis glisser la mienne jusquaux chevilles et la laissai à terre. Je remontai ma blouse jusquau nombril, montai sur le lit et enjamba le corps amaigri. À genoux, je pris son sexe et le posai sur ma chatte trempée, puis tout doucement, je le fis pénétrer en moi. Contrairement à ce que je craignais, mon vagin navait pas perdu lhabitude, il mouillait, sécartait et sétirait magnifiquement bien sous la poussée de ce membre délirant. Quand il parvint au col de lutérus (sa bite était trop longue dune dizaine de centimètres), je stoppai lavancée et entamai un mouvement de va-et-vient dabord lentement puis de plus en plus rapidement. NZinga paraissait serein, sa respiration était profonde et paisible ; tout comme moi, il appréciait grandement le coït que je lui offrais. Mon vagin dégoulinait de cyprine pour faire coulisser cet énorme mandrin et, à peine quelques minutes plus tard, je ressentis une légère contraction qui me fit émettre un faible cri. Cette contraction fut suivie dune deuxième puis dune troisième et enfin dune série interminable de spasmes vaginaux et jémis une plainte bestiale. Je jouissais enfin dans lacte sexuel ! Je fis durer cet orgasme tant espéré jusquà léjaculation du sexe qui me pénétrait. Quand nous nous sommes séparés, mon vagin éjecta avec un bruit mouillé un mélange de nos deux fluides corporels qui vint recouvrir le pénis et les testicules de NZinga. Ce dernier ouvrit les yeux et jy lus, sinon de lamour, au moins une véritable reconnaissance. Heureusement, javais de quoi faire la toilette de nos deux corps. Quand je suis partie, jai même failli oublier ma culotte restée à même le sol. »
Le cur de Coralie battait la chamade. Sans même sen être aperçue, elle avait à nouveau glissé la main dans sa culotte et avait fait pénétrer deux doigts dans son vagin tout en titillant son clitoris. Une tache mouillée se formait sous elle sans quelle sen rendît compte. Elle demeurait perplexe quant à ce récit, mais elle tournait tout de même les pages du carnet avec avidité.
« Tous les jours où jallais travailler, je nous faisais tous deux jouir intensément. Les orgasmes que me procurait son membre étonnant rattrapaient tous ceux que je navais pas connus avec ton père. Mais je nétais pas encore totalement satisfaite, il me restait encore une chose à expérimenter. Dans le même ouvrage où javais lu quil était possible davoir un orgasme pendant la pénétration, javais aussi découvert que ce même orgasme pouvait parfois être obtenu par la sodomie. Quoique toutes les femmes ne fussent pas ment concernées, jespérais bien en faire partie. Seulement, il y avait un hic. Si je mimaginais parfaitement la sodomie en me faisant pénétrer par un pénis de la taille de celui de ton père, je voyais mal lénormité de NZinga me colmater le fondement. Jeus alors une idée.
Le matin même de ma décision, javais pris dans les affaires de toilette de lhuile damande douce dont on se sert pour calmer les irritations cutanées bénignes de certains résidents. Ô joie ! Quand NZinga me vit arriver, il avait déjà une érection détalon en rut. Je lui fis quelques caresses, je le suçai un peu puis me mis à cheval sur lui. Cet homme pensait sans doute que nous allions faire comme dhabitude, mais au lieu de cela, je frottai son pénis avec lhuile damande ainsi que mon anus. Jen fis même pénétrer un peu au début du rectum. Je pris alors sa verge et plaquai le gland non pas sur ma nymphe, mais contre mon anus. NZinga ne saperçut pas immédiatement du changement. Quand je commençai à menfiler sur lui, il ouvrit les paupières et me lança un regard étonné. Ce fut moi qui fermai les yeux et jappuyai pour faire rentrer ce gland monstrueux dans mon rectum. Aïe ! Aïe ! Aïe ! Quelle douleur ! Le sphincter peinait à sécarter, je mempalai millimètre par millimètre. À chaque avancée, jattendais une minute en serrant les dents, puis je recommençai la manuvre. Jai souffert le martyre pendant dix minutes en respirant comme une forge quand, aidé par le lubrifiant, le pénis gonflé me pénétra enfin les entrailles sur quinze centimètres dun seul coup. Je ne pus contenir un cri de douleur et de plaisir à la fois. Quand NZinga baisait ma chatte, son membre était trop long, alors je mappliquai à ce que ce ne fût pas le cas ici. Je réussis à menfoncer la verge de lhomme dans mon rectum de dix centimètres supplémentaires avec peine, puis les cinq derniers qui furent pour moi un véritable supplice. Alors débutèrent les longs allers-retours. Je remontais les fesses jusquà la base du gland puis redescendais dun seul coup les fesses contre son ventre. Je recommençais encore et encore, les boyaux dilatés. Malheureusement, je ne sentis pas les prémices de lorgasme espéré alors je décidai de maider un peu. Pour cela, je glissai un doigt au début de mon vagin, récupérai un peu de cyprine et titillai mon clitoris. Je nétais pas experte en amour physique, loin de là, mais par chance je réussis à me déclencher un orgasme hors du commun, en même temps que NZinga éjaculait son sperme dans mes fesses. Je restai immobile sur lui pendant quelques instants nous laissant reprendre notre souffle, puis retirai la verge qui avait perdu de sa vigueur. Sentir toute la longueur de ce membre glisser doucement en dehors de mon rectum fut une sensation délicieusement inoubliable. »
Coralie nen pouvait plus. Elle posa le journal intime à côté delle, étendit les jambes et tira sur sa culotte mouillée pour la projeter à lautre bout de la pièce dun geste vif du pied. Elle sallongea sur le canapé, écarta les cuisses et ajouta un troisième doigt aux deux premiers qui lui massaient déjà le vagin. Elle fit activement aller et venir ce godemiché improvisé dans son sexe tandis que son pouce frappait son clitoris au même rythme. Lexcitation due au récit de sa mère était parvenue à son comble et peu après, Coralie poussa fort un cri de délivrance lorsque lorgasme la tétanisa. Quand elle eut repris ses esprits, elle sessuya lentrejambe avec quelques mouchoirs en papier. Elle en conserva deux ou trois contre son périnée, puis se ressaisit du carnet, soulagée.
« Ce fut la dernière fois que je fis lamour avec NZinga. Hélène mavait fait descendre dun étage pour remplacer une collègue en congé pendant une semaine. Ce qui ne lempêchait pas de venir me harceler, surtout quand je faisais le ménage à genoux en frottant par terre. Alors Nini la grosse ! (elle mappelait Nini, car elle savait que je naimais pas ça.) Frotte autant que tu es stupide ! Ou encore Tas pas le bout de tes mamelles qui touchent le sol Nini quand tu frottes comme ça ? Bref, de nombreuses amabilités comme celles-ci et elle avait beaucoup dimagination. Toutefois, rassure-toi ma fille, je finis par moucher cette salope et la faire taire définitivement dune manière à laquelle je naurais jamais pensé.
« La semaine suivante, je repris la gestion de mon étage. Le matin, je ne pus moccuper de NZinga comme je laurais souhaité faute de temps et laprès-midi, je repris le ménage du couloir. Cest alors quen passant le balai devant sa chambre, jentendis des bruits bizarres. Cela ressemblait à des plaintes. Inquiète pour son occupant, jouvris la porte doucement et ce que je vis me cloua sur place. NZinga navait pas besoin de moi, et pour cause ! Hélène Bourguignon, oui Hélène Bourguignon en personne chevauchait lénorme vit du Sénégalais la blouse remontée au nombril et la culotte entre les dents ! La salope avait précédemment écouté avec une grande attention le récit quavait fait linfirmière de létage à propos du sexe de NZinga. Une idée diabolique me vint alors et je sortis mon téléphone portable. Tout à sa lubricité, Hélène ne saperçut de rien et je réalisai une dizaine de photos avant de refermer la porte, un large sourire sur mon visage.
La suite, tu la devines. À la première tentative de déstabilisation dHélène, je lui montrai les photos et la menaçai de tout révéler au père Poitevin. Quand elle les vit, elle changea de couleur et ravala la remarque grossière quelle sapprêtait à faire. Par la suite, elle me ficha une paix royale jusquà mon départ en retraite quelques années plus tard. Quant à NZinga, il mourut à la fin de la semaine.
Voilà ma chérie quels sont mes péchés non avoués. Si tu lis ce carnet, cest que je suis déjà devant mon créateur qui menverra peut-être quelques siècles au purgatoire, mais que sont quelques siècles devant léternité ?
Jespère surtout ne pas tavoir trop froissée et surtout, ne laisse jamais personne te harceler.
Ta maman qui taime. »
Coralie ferma le carnet, rêveuse. Aurait-elle le courage davouer ce quelle venait de lire à sa fille si elle en avait une ? Rien nest moins sûr et pourtant
Si ce carnet, outre son contenu sulfureux, devait prouver une chose, cest bien lamour inconditionnel quune mère porte à son .
« Jaurai une fille Maman et jécrirai à la suite de ton histoire. Cest promis. » Murmura Coralie, la gorge encore serrée.
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