L'Étudiante (5/5)
Létudiante (5/5)
Mais le désir delle, qui ne faisait quaugmenter en moi, ne me fit pas de concession : dans un élan fougueux, je la pris par la taille et, la déséquilibrant suffisamment, je la fis tomber sur le lit tout proche où elle atterrit sur le dos sous leffet dune action combinée que de mes mains jimprimai à son corps pour la retourner.
Elle sest delle-même ajustée sur le lit en reculant pour être en travers et me présenter la fourche de ses hanches, cuisses timidement écartées en offrande de son intimité. Sa culotte de coton aux franges étroites incurvées à la manière de certains modèles de maillots de bains féminins, gardait lentrée de sa grotte dont les grandes lèvres forçaient pourtant le tissu à former un léger bourrelet.
Je vins maccroupir entre ses cuisses que jécartais un peu plus que ne lavait fait leur propriétaire et posai sans transition mes lèvres sur le tissu de sa culotte. Ne sattendant sans doute pas à ce geste ni à ce qui allait sensuivre de caresses buccales sur son intimité, ma partenaire eut un soubresaut de tout son corps en même temps quelle émit un petit cri pareil à un grognement de quelque animal en bas âge. Elle sappuya pourtant aussitôt sur la pointe des pieds au sol et sur les épaules dans le lit pour se soulever à la rencontre de ma bouche affamée. Je triturai à volonté par-dessus le tissu ses lèvres vaginales en les mordillant délicatement, lui arrachant à chaque passage le même cri de plaisir. Elle mouillant sa culotte de lintérieur, moi la mouillant de lextérieur au point quelle fut littéralement trempée, nous continuâmes à nous donner du plaisir pendant de longues minutes. Jaccélérai maintenant le mouvement de ma bouche tout en exerçant une plus forte pression sur les grandes lèvres de ma partenaire qui ne tenait plus : elle jeta un râle prolongé et se laissa retomber sur le lit en haletant. Sa poitrine se soulevait et se creusait comme si elle venait de courir un cent mètres.
Je vins mallonger à son côté, la tête à hauteur de la sienne, et me tins ainsi dans un silence prolongé, un sentiment de culpabilité mêlée de douce quiétude sétant emparé de moi. Je nosai même pas la regarder, elle qui, tout aussi silencieuse, avait lentement repris ses esprits. Cest elle qui tourna la tête vers moi pour me donner un baiser furtif en guise de remerciement. Je ne réagis que modérément, encore en proie à ce sentiment ambigu. Je finis par lenlacer tendrement, le bras passé sur son buste à hauteur du diaphragme où je sentais battre son cur en pulsations légèrement accélérées.
Je pris mon courage à deux mains pour lui dire enfin : H, je taime tu sais, je
Pour toute réponse elle vint poser sa tête sur ma poitrine et entama de suite un ballet de baisers aériens en descendant dans une progression lente vers mon bas-ventre. Ma virilité qui navait rien perdu de sa vigueur sursauta comme sous une décharge électrique. Je la laissai membrasser tant et plus jusquà ce quelle atteignît le pubis, où mon pénis avait élu domicile tout en raideur, le gland rosi par lafflux de sang qui le maintenait en érection. Elle y porta la main pour le soulever et venir poser ses lèvres sur la peau étirée de mon bas-ventre. Les yeux mi-clos, elle continua de membrasser ainsi sans oser porter les lèvres à ce phallus turgescent qui nattendait que de recevoir le cadeau dun baiser.
Je pris alors sa tête de mes deux mains et la retournai, face à ma virilité tout en lui disant : tu peux lembrasser tu sais, il est tout propre et plein denvie. Rends-moi le plaisir que je tai donné ! Hésitante, elle finit par y déposer un baiser en levant à peine la tête de mon pubis puis se laissa retomber, toute rouge de honte à ce que je pus en juger. Je me relevais alors en posant délicatement sa tête sur le lit et, me positionnant au-dessus delle, le pénis à hauteur de ses lèvres, je me laissai choir sur elle.
Elle restait pourtant inactive et je dus forcer quelque peu ma pression sur sa tête pour la faire réagir. Elle desserra enfin les lèvres au passage de mon pénis et les appliqua sur la colonne de chair. Je stoppai mes mouvements et appuyai un peu plus pour lui faire ouvrir davantage la bouche, ce quelle fit. Est-ce de ressentir le plaisir la submerger qui la fit se détendre, ou est-ce le souci de ne pas paraître rétive à mon plaisir ? Toujours est-il quelle ouvrit enfin la bouche et que je pus faire coulisser mon membre en faisant monter et descendre délicatement mon bassin sur sa frimousse. Profitant de leffet que produisait sur elle ce mouvement érotique qui lui fit ouvrir la bouche un peu plus à chaque passage de mon pénis, je me soulevai légèrement et introduisis le gland dans ce fourreau humide. Elle eut un mouvement de rejet que je calmai dun simple chut.
Je restai immobile et elle ne bougea pas. Lèvres reformées en corolle autour de mon membre, elle attendait. Je lui caressai la joue dune main, le pouce posé à la commissure des lèvres que je massai imperceptiblement comme pour lui signifier de les ouvrir davantage. Puis je me relevai de quelques centimètres et enfonçait un peu plus mon gland dans sa bouche. Sa langue vint se plaquer par-dessous contre la partie immergée de mon pénis que je pus faire coulisser tout en délicatesse. Sadaptant à ce jeu érotique elle ouvrait et refermait ses lèvres en cadence et moi denfoncer un peu plus chaque fois mon pénis entre ses lèvres. Ny tenant plus à mon tour, je sortis prestement de sa bouche et vins lâcher un long filet de semence sur sa poitrine, en inondant les parois intérieures de ses seins qui frémissaient.
Longtemps nous restâmes ainsi, sans parler, pris chacun dans ses pensées contradictoires. Finalement, profitant du moment de baisse de tension libidinale que mavait momentanément procuré lorgasme et léjaculation, je me pris à lui parler avec la tendresse dun père. Je lui dis que je ne voulais pas r delle, de sa gentillesse (terme que jemployai pour éviter celui damour). Je lui dis que jétais lhomme le plus heureux du monde davoir eu le privilège de la toucher et de lui avoir procuré le plaisir quelle a eu. Je fis valoir lirrémédiable déshonneur que je lui infligerais si je la dépucelais compte tenu de nos traditions qui veulent que la femme doive arriver vierge au mariage. Je la fis se lever et la dirigeai vers la salle de bains pour se laver. Je la forçais à se rhabiller sans trop insister, ce quelle fit dans un silence de plomb. Me recouvrant de la serviette de toilettes quelle mavait ôté tout à lheure, je la reconduisis à la porte. Elle se retourna au seuil de louverture et mi-reproche, mi-délivrance, me fit une moue de ses lèvres ourlées en guise dadieu et partit.
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