Le Jour Pas Sage
Cétait un jour « pas sage ». Comme le carnaval qui dédommage de l'abstinence imposée pendant le Carême, un jour « pas sage », était un jour où tout pouvait sentreprendre, aller là où le désir porte, réaliser les fantasmes.
Décidé en commun, souvent en fonction de lhumeur et des opportunités qui pouvaient se présenter, le jour «pas sage » concernait lun ou lautre.
Cette fois-ci, le jour « pas sage » était consacré à ma compagne. Dhumeur coquine depuis quelques temps, son ventre réclamait une jouissance sauvage, presquanimale. Bien sûr, je lui apportais tellement de satisfaction ! Mais elle avait besoin de conjuguer lexcitation de linconnu et le plaisir de se donner comme la dernière des trainées.
Depuis quelque temps, la box présentait des signes de fonctionnement erratiques. Il était venu une première fois, mais la réparation navait pu se faire. Une deuxième intervention était nécessaire. Ce jour était venu.
Il faut dire que lors de sa première visite, il avait impressionné. Large dépaule, son T-shirt laissait deviner un torse musclé. De grands yeux bleus soulignaient un crâne lisse et un teint ambré. Il avait tout pour plaire, mais ce qui avait retenu lattention de Eve, lors de sa première visite, cétait cette bosse qui révélait sûrement un puissant objet de jouissance.
Eve avait longuement hésité sur ta tenue pour le recevoir. Finalement la jupe couronnée dun chemisier en dentelle lavait emporté sur le look « sortie de douche ».
« - Comment trouves-tu ma tenue ? » Me demanda- Eve avec ce regard espiègle qui en dit long sur ses visées.
« - Tu es très belle, mais je pense que tu as une choses en trop.
- Ah oui je vois
»
Elle retira sa culotte.
«- Et là ?
- Cest parfait. Te voila sans défense, accessible, prête à loffrande, prête à livrer ton corps à ce mâle si prometteur. Non ? »
Pour seule réponse, Eve pris ma main, la porta sous sa jupe, minvitant à vérifier son sexe déjà gorgé de désir.
Je lembrassais, je devais rejoindre mon bureau. Eve pouvait lire dans mon regard un mélange dexcitation et dimpatience. Je savais quelle profiterait pleinement de ce « jour pas sage ». Tout en descendant les escaliers, je limaginais rugissante de plaisir dans les bras de cet homme, vision qui éveilla tout de suite une raideur qui a eu un certain mal à sassouplir
Jattendais avec impatience, son sms
Vers 11heures 30, mon téléphone sonna de ce coup de sifflet si familier. Cétait son texto. Mon cur palpitait à sa lecture.
« Mon chéri, je nai pas été sage, je suis encore pleine de lui, je tattends ».
Prétextant un rendez-vous extérieur, je me précipitais à ma voiture et fonçais vers la maison. Maudit soit ce temps qui sétire à nen plus finir.
Enfin jouvre la porte, jentre dans le salon, je vois Eve allongée sur le canapé, nue avec simplement son chemisier défait. Elle accueille avec un grand sourire. Je massoie à côté delle.
« - Vas-y, raconte !
- Quand il sonna à la porte, mon cur ne fit quun tour. Jai ouvert la porte. Il était là, devant moi, son regard était intrusif, comme sil savait déjà. Mon regard discrètement se porta vers cette bosse moulée par son bleu de travail. Tout était bien là.
- Quas-tu ressenti ?
- Tu vas être content, jai senti aussitôt perler entre mes lèvres une douce humidité accueillante. Je pensais, toi je te veux fouiller le plus profond de mes entrailles.
- Alors ?
- Il est entré, nous avons échange quelques mots. Il sest mis au travail. Sa tête sest engagée derrière le meuble où se cache la prise téléphonique. Je me suis placée contre le mur où je pouvais observer ses fesses.
- Laisse-moi deviner. Tu évaluais son potentiel de coup de rein !
- Ben, oui ! Il me demanda si je pouvais lui faire passer le tournevis cruciforme qui se trouvait dans sa boîte outil derrière lui.
- Ce nétait pas encore gagné !
- Oh que si ! Jai posé ma main sur sa cuisse, et jai remonté vers lobjet de mes convoitises.
- Il na pas réagi ?
- Pas un mot ! Jai caressé son sexe à travers la toile, Il a laissé tomber ses outils de ses mains. Jai baissé la fermeture éclair de sa braguette et devant mes yeux sest déployé une longue hampe, pas encore totalement raidît mais si prometteuse ! Jai commencé à activer ma main. Une manière de faire connaissance avec ce dard qui allait me pourfendre.
- Petite salope ! ».
Je bandais comme un taureau. Je dégrafais mon pantalon, pour libérer mon sexe turgescent.
« - Tu mexcites ! ».
- Attends la suite chéri. Ca va te plaire ! Il sest relevé. Javais son dard tendu sous les yeux, à portée de bouche. Mais il ma pris par les épaules et ma commandé de métendre en relevant ma jupe. Il saccroupit, caressa ma cheville et remonta sans détours. Je me suis senti offerte comme une pute. Son doigt rustre glissa entre mes lèvres gonflées et embrumées de mon nectar onctueux et suave que tu aimes tant. Il sest relevé, a descendu sur ses cuisses son bleu de travail, dévoilant son torse taurin et velu. Javais devant moi, tendu, volumineux, engorgé, son membre aux dimensions hors normes. Je navais quune envie, quun désir, être pénétrée, écartelée, enfoncée. Je lui tendis le préservatif que javais placé dans mon soutien gorge. Il la enfilé avec dextérité. Il se pencha tout entier sur moi. Je nouais mes jambes autour de sa taille, ma croupe lappelait, je le veux. Je nétais plus quune vulve. Il sest enfoncé en moi. Toutes mes parois le sentaient.
- Caresse-toi, je veux te voir jouir ! Continue !
- A chaque coup de rein, je me sentais pourfendu, comme si son pieu me remplissait totalement.
- Prends-moi dans ta bouche, je vais la remplir »
Jai eu limpression de lui donner des litres de mon breuvage
Quelques minutes passèrent pour reprendre nos esprits.
« - Et puis ?
- Il sest relevé, et en se rhabillant, il ma dit : tu es une belle salope toi !
- Quas-tu répondu ?
- Toi, tu es bien monté ! Jen ai bien profité. Cest la première et dernière fois que tu me baises. Daccord ? Il a acquiescé dun sourire et a repris son travail. Je me suis mise sur le canapé en attendant quil finisse son intervention. Quand il a terminé, jai réglé la facture, je ne lai pas raccompagné vers la porte. Je nattendais quune chose, quil la claque pour tenvoyer le texto.
- Ca fait du bien de se sentir femme libre dêtre salope et complice. Non ?
- Oh oui mon chéri. Vivement le prochain jour pas sage ! ».
Mon regard se portait sur la table basse du salon, où gisait un préservatif remplit dun liquide blanchâtre, preuve irréfutable du forfait commis. De quoi enflammer nos prochaines soirées
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