Aline 2
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Aline 2
Dans le grand miroir du plafond je vois nos deux corps allongés côte à côte. Aline tient ma main. Je suis étonné et ému de ce geste de tendresse. Jai compris depuis le repas, avec mon retour en grâce, que la jeune fille est en service commandé. Norbert lui avait demandé de membrasser, elle mavait quitté en me traitant darriéré et était revenue pleine dattention: ça sentait la consigne à plein nez, l'ordre plus que le conseil amical.Une évolution aussi rapide du comportement ne peut pas être naturelle. Elle vient doffrir à ma bouche son sexe, jai mis mes lectures en pratique avec un zèle qui lui a donné son plaisir. Nous nen sommes quau début dune relation sexuelle, sauf si la consigne a posé la limite à ce stade. Nous nous cherchons des yeux dans le miroir. Aline sourit, je réponds par un sourire. Je nous trouve bien assortis, nous formons un beau couple sur le grand cercle du lit.
- Norbert, qui se dit ton ami, te connaît mal. Pourquoi veut-il que je tapprenne à embrasser ou à faire lamour? Tu embrasses à merveille et jamais personne ne ma fait jouir aussi fort avec sa bouche. Tu caches bien ton jeu à ton copain: dire quil ma fait venir pour te déniaiser!
- Je commençais à men douter. Cest dommage, tu es réellement une révélation formidable et si jai réussi à te donner un peu de plaisir, je le dois au bonheur davoir été inspiré par ta beauté et ta gentillesse. Merci.
Je me lève et saisis mes vêtements. Aline me regarde et mapostrophe :
- Où vas-tu?
- Tu es une initiatrice merveilleuse, mais tu comprendras que je cherche plus que lapprentissage dun mécanisme. Adam et Eve nont pas eu besoin de cours déducation sexuelle, je dois pouvoir men passer. Merci encore pour ton dévouement, je ne souhaite pas en r.
- Tu es le garçon que jaurais dû rencontrer. Je regrette ma conduite, je vais te regretter si tu ten vas.
- Et après? Avec qui vivras-tu demain; après-demain, qui aimeras-tu? Norbert, Bruno, un autre?
- Je suis malheureuse, tu arrives trop tard, je te regretterai toujours. Laisse-moi le souvenir dune nuit damour.
- On ne construit pas sa vie sur des regrets, cest malsain. Je te plais, tu me plais, on baise et on se quitte! Très peu pour moi. Excuse-moi, jattends mieux. A toi de savoir ce que tu veux, à toi de prendre en main ton avenir, de le construire de façon positive, sans regrets. Pour moi, te faire lamour serait mengager avec toi. Pour toi, cest une passade ou cest un rôle à jouer?
- Tu es sérieux? Que connais-tu de mon passé, demain tu me le reprocherais?
- Ce qui mimporte ce nest pas ton passé, cest lavenir, cest ton projet de vie, cest ta détermination à construire ton bonheur et celui de ceux que tu aimes. Quittons-nous bons amis.
- Regarde-moi. Ai-je l'air d'une actrice, ne me crois-tu pas sincère ? Tu nes pas mon premier homme, je traîne avec Bruno. Mais si je renonce à lui, si je te dis que je suis amoureuse de toi, voudras-tu de moi? Allez, sois franc!
Je ne réponds pas, trop surpris par cette déclaration nuancée par des « si ».
- Alors, viens. Rejoins-moi sur ce lit. Je te le dis: je taime, cest toi que je cherchais. Cesse de poser des questions, sois mon homme.
Couché contre elle, appuyé sur un coude, je me penche au-dessus delle et je vais chercher dans ses yeux la confirmation de cet amour tout neuf, comme tombé du ciel par miracle.
Soudain en bas on pousse des cris, des hourras pour accueillir de nouveaux arrivants. Un aboiement de gros chien couvre le brouhaha, les cris aigus des filles et les rires gras des hommes.
- Salut Roland, crie Norbert, tu nous amènes ta troupe. Comment va Le Porc, toujours aussi cochon? Et toi la grosse, tu as arrêté ton régime? Et Coralie belle comme jamais avec un cul à faire bander. Allez, buvez une bière.
- Dis, Bruno tu as oublié damener Aline, Médor va être déçu, il adore la renifler, respirer sous sa jupe. Médor couché, tu renifleras sous les jupes plus tard. Norbert donne lui un peu deau. Brave mon chien.
Aline me glisse:
- Ca cest Jules, dit le Porc. Habillons-nous sans bruit, remettons tout en ordre et enfermons-nous dans la salle de bain. Aline saisit un flacon de déodorant, en asperge la couverture, la moquette autour du lit et nos traces en direction de la salle de bain, elle arrose la porte du côté chambre quelle pousse et ferme à clé. Une dernière giclée sur le seuil devrait effacer nos odeurs.
-Il ne manquait plus que ce débile de Jules. Cest lhorreur! Roland exploite ce demeuré pour en rire et en faire rire. Et le simplet marche dans toutes ses combines.
- Pour quelle raison?
- Oh! De mauvaises blagues. Par exemple Roland lui souffle :
- Tes pas cap de te promener à poil sous ton imperméable et de louvrir devant une femme.
Et le pauvre diable accoste les femmes dans la rue jusquà larrivée du panier à salade. La fois suivante on larrête à larrêt du bus en train de prouver quil est « cap » de se branler en public. Une autre fois un passant alerte le commissariat parce que Jules suit, bite au vent, une jeune femme qui ne la pas remarqué. Ses compagnons de cellule lont baptisé « Le Porc » et désormais le surnom lui colle à la peau, en prison et dans son patelin.
- Ca ne mexplique pas pourquoi nous sommes enfermés dans cette salle de bain.
- Ce type est dérangé, il passe du rêve à lacte sans sen rendre compte. De plus il est dune force herculéenne et quand il se déchaîne, il est intenable. Mieux vaut éviter de le rencontrer lui et son âme damnée Roland. Le Porc se nourrit intellectuellement de lectures quil appelle érotiques. En réalité ce maniaque napprécie que les histoires de cul gratinées, de pornographie obscène: il lui faut un récit de ou de la zoophilie. A ses yeux de gros porc, ce qui nest pas contre nature est nul à chier, comme il dit. Ah! On nest un auteur, selon ce connaisseur, que si un âne force une pucelle avec brutalité, lui déchire les entrailles ou lui éclate le vagin ou quand une salope suce une bite de cheval avant de se la mettre. Ces récits le mettent en transes et dans son match de cinq contre un, cest le moyen pour lui de se faire cracher son trop plein dhumeurs. C'est un singlé à éviter quand on est femme.
- Il ny a ni âne, ni cheval, que craignons-nous?
- Roland vient de lui offrir un berger allemand. Il vient daboyer. Ce nest pas innocent. Ils sont en train de le dresser. En compagnie de Bruno, je les ai rencontrés en ville plusieurs fois. Roland a dit à Jules que jétais la plus belle du monde et quil serait normal que Jules me fasse lamour. Paroles de Roland, paroles dévangile pour Jules. Depuis le simplet sest entiché de moi et répète la leçon apprise de Roland:
-« Quand tu veux, où tu veux, comme tu veux » à chaque occasion. Je ne veux ni de « Le Porc », ni des léchouilles de son Médor. Tu las entendu brailler ses prétentions. Jespère juste que Bruno et Norbert ne diront pas que je suis là. Maintenant regarde autour de toi.
- Oui, cest une salle de bain spacieuse et en même temps un débarras. Si javais un caméscope je ne lexposerais pas à lhumidité de ma salle de bain.
Elle écarte un rideau et me montre du doigt une vitre. Je mapproche.
-Tu découvres un miroir sans tain. Si par précaution, je navais pas éteint les lumières dans la pièce voisine tu distinguerais tous les meubles. D'ici, Norbert filme les ébats de ses invités en secret avec ce caméscope. A lavenir, sil tinvite, méfie-toi. Il possède une collection de films de ses amis et connaissances. C'est un terrible moyen de pression.
Aline figure sur ces dvd avec Bruno. Il la tient. Voilà pourquoi elle sest pliée à lordre de me séduire. Le caméscope est heureusement vide. En bas on rit, on crie pour se faire entendre. Une porte sest ouverte:
-Allez les gonzesses, on monte, passez devant quon admire vos culs.
Bousculade, rires chatouillés, la troupe sengage dans lescalier, pénètre dans la chambre au miroir. A la lumière je reconnais en tête Bernadette. Ses gros seins dénudés se balancent au-dessus dun estomac proéminent, son tour de cuisse est imposant et je me demande où est passée à larrière la ficelle dun string dont japerçois un tout petit triangle sur son bas ventre. Derrière elle arrive Janine dans une tenue semblable: ses seins de nourrice sont marqués de larges aréoles brunes. La silhouette légèrement alourdie à hauteur du bassin par sa maternité récente reste plaisante. La suivante surprend, elle a gardé son soutien-gorge mais perdu sa culotte, ce doit être celle qui a cessé son régime, grasse de toute part.
-Cest Nadine, me souffle Aline.
Un grand gaillard à lair stupide la suit en agitant un chiffon rose, string ou culotte, sous la truffe dun berger allemand. Lanimal tire sur sa laisse pour renifler les fesses lourdes de Nadine: le chiffon rose doit être imprégné des odeurs du cul nu en mouvement devant le chien excité. Je devine au faciès le nom du voleur de culotte, cest Jules, surnommé Le Porc. Il précède un couple étonnant. Elle est une superbe femme noire, sans doute jeune daprès la fermeté de ses seins en pommes portés comme deux entonnoirs renversés. La finesse de la taille et la cambrure du dos la rendent désirable. Elle a une croupe saillante magnifique accentuée par les talons hauts qui constituent son seul habillement. Elle a fait lisser ses cheveux mais promène fièrement une toison crépue sur le fin bombé de son pubis.
Lhomme, plutôt quelconque qui lui tient le coude porte costume clair et cravate. Il a oublié de refermer sa braguette et cela gâche limpression délégance quil voudrait laisser. Je devine : cest Roland le dresseur du porc et du chien. La porte se referme sur Bruno et Norbert, très à laise dans leur nudité intégrale, qui avancent torse bombé et samusent à balancer ou à faire tourner leur biroute en semi érection. Discrètement Norbert vient se regarder dans le miroir et nous adresse un clin dil. On commence par une sorte de rite: la salutation au miroir. Après le maître des lieux, Bruno envoie de la main une bise au miroir, puis Bernadette y appuie ses lèvres, Nadine limite elle aussi nous sourit dun air complice. Alors les deux autres couples se croient obligés de se regarder dans ce miroir sous lil étonné de Médor, bien plus intéressé par les effluves des ventres des femmes que par la brillance du miroir vénéré.
Chaque fois que son museau humide sapplique sur la chair dune cuisse ou dune fesse, la fille saute et pousse un cri strident qui déclenche dinterminables fous-rires. Ca amuse follement Jules. Médor affiche une préférence marquée pour la foufoune noire sans cache de Coralie. La nudité du sexe de Nadine nobtient pas les mêmes hommages. Tout dépend en réalité du comportement de Jules. Selon la longueur de la laisse, il dirige la bête vers un minou poilu ou une minette rasée. C'est écoeurant. Afin déchapper aux coups de langue de Médor, les filles tournent autour du lit, seins au vent, fesses à lair, en poussant des gloussements.
Lasse de courir en protégeant dune main son abricot et de lautre ses fesses, Nadine se jette sur le lit, aussitôt suivie par Bernadette essoufflée. Elles sont rejointes au centre par Janine. Coralie, en marche arrière, trépigne en reculant, penchée en avant et repousse des deux mains le gros chien dont on voit poindre sous le ventre le cylindre rose dun sexe en voie de développement. Elle trouve son salut en bondissant sur le matelas. Norbert intervient pour interdire au berger allemand de les poursuivre.
-Jules, ça va mon vieux, on a bien rigolé, mais on veut se passer de ton ami. Pour linstant tu lattaches court à un pied du lit et nous allons nous occuper de nos belles.
- Oui, je veux bien, mais promets-moi dinviter Aline la prochaine fois.
Aline serre ma main, se tourne vers moi:
- Jai bien fait de me cacher. Sil te plaît embrasse-moi.
Nous sommes debout, rhabillés, elle se serre contre moi et me tend sa bouche. Ca ne se refuse pas. Tout son corps tremble tant elle a redouté de servir de jouet à lanimal.
Norbert, dans la chambre reprend linitiative :
- Maintenant, tout le monde à poil. Roland aussi. Nous ne nous moquerons pas de ta quéquette. Ma sur adore sucer les petites bites. Je vais présenter mon gourdin à Coralie, Bruno tu te fais sucer par ma Janine et Jules offre la sienne à Nadine. Les hommes restent debout au bord du lit, les femmes viennent à quatre pattes vers leur sucette. Au signal, mesdames vous vous emparerez de votre pipeau et vous nous jouerez un air du répertoire. Au signal suivant, les hommes exécuteront un quart de tour vers la gauche et présenteront leur gaule à une nouvelle machine à traire. A chaque signal, nous opérerons un changement de partenaire. Cest notre premier jeu. Pour gagner il faut avoir en bouche une portion de jus de couille avant les autres. Chaque victoire permet de donner un gage à lun dentre nous. Attention, prêtes, sucez.
Devant nous, il y a Roland de dos, fesses et hanches portées vers Bernadette qui doit fignoler sa petite musique. A sa droite Norbert glisse son instrument dans la bouche rose de la noire. Diamètralement à l'opposé le fessier majestueux de Nadine cache sa tête en activité fiévreuse sur le chibre de Jules tout rouge. A gauche de Roland, Janine sest jetée sur lengin de Bruno. Nous nentendons rien, nous voyons les cheveux longs agités avec frénésie. Norbert annonce le premier changement
-Aline, tu vois ce que je vois? Bernadette a englouti la verge fraternelle sans hésitation. Ils sont fêlés. Quelle famille ! Si j'avais su, je ne serais pas venu.
-Ce nest pas la première fois. Tu nas pas tout vu: ces deux là font nimporte quoi. Ne tavait-il pas prévenu? mais si tu n'étais pas venu, je ne t'aurais pas connu.
- Jai gagné crie Coralie.
Jules le premier sest laissé partir dans sa gorge, son sperme coule de chaque côté de la bouche de la première gagnante en traînées blanchâtres sur la peau noire du menton puis dégouline sur les seins magnifiques. Labondante liqueur sécrase enfin sur le satin du couvre-lit. Jules avait une réserve incroyable!
- La vache! Quest-ce quil ma mis. Le dégoûtant sest calé au fond de ma bouche et ma e à avaler presque toute sa charge. Cest vraiment épais. Vous nen voyez quune petite partie. Qui me passe une serviette ? Ah, le porc !
Tournée vers le miroir elle cligne de l'oeil et adresse un message à Aline:
- Aline aurait aimé cette décharge. Dommage qu'elle ne soit pas venue.
- Ouf, ils savent où nous sommes. Ils paraissent nous protéger. Mais combien de temps ? Nous avons tout à craindre, ils changent facilement d'avis et de comportement.
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