La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°953)
soumises prêtées au Château (suite de l'épisode précédent N°952) -
Les voix entrèrent et se turent en même temps que les visiteurs découvraient le spectacle que nous leur offrions toutes les deux . Combien étaient-ils ? Je ne pouvais pas le savoir . J'entendais vraiment trop mal et maintenant qu'ils étaient là, ils ne parlaient plus, savourant en silence le tableau plein de sensualité, d'érotisme, d'offrande, de soumission et de vulnérabilité qu'ils avaient sous les yeux . Nous étions deux femmes liées, incapables de les voir, de savoir qui ils étaient, combien ils étaient . Nous étions là offertes et livrées sans défense à leur lubricité perverse .
Je les sentis, plus que je ne les entendis, s'approcher de nous . Ils tournèrent autour de nous en silence, ne nous touchèrent pas . Je compris qu'ils prenaient place dans le coin salon du donjon . Le Marquis demanda à Walter de commencer le service . Je perçus les bruits de verres, de bouteilles que l'on déplaçait, du liquide que l'on versait dans les verres, le bruit du toast qu'ils portèrent tous ensembles .
Les conversations reprirent . J'entendais plusieurs voix, mais lépaisseur de la cagoule me gênait vraiment . Pas moyen de savoir combien ils étaient, pas moyen de reconnaître une voix parmi tout ce brouhaha .
Puis soudain le silence ! Pire que le bruit, il annonçait que la punition allait commencer . Je m'attendais au fouet, à la badine, au martinet, que sais je encore ! Quelque chose que le Marquis avait trouver pour son plaisir et notre malheur . J'attendais, tendue, le premier coup . Je tressaillis quand des mains me frôlèrent, me caressèrent . Il y en avait trop pour nappartenir qu'à un seul homme . Ils me caressaient, me frôlaient, s'insinuaient en moi, jouaient avec mon clitoris, palpaient mes seins tendus . Je me tordais, je gémissais, incapable de résister au plaisir qui montait, qui montait . Je sentais mon sexe s'ouvrir, couler au fur et à mesure que les doigts impérieux, et conquérants me pénétraient, jouaient, pinçaient, tiraient sur mes lèvres gonflées de désir, de plaisir .
- celle la est prête, nous allons pouvoir commencer .
Et pendant que des mains continuaient leur danse infernale sur moi, j'entendis clairement le sifflement du fouet ... Je me tendis dans l'attente de limpact à venir .... Mais ne me parvînt rien que le bruit de la lanière sur le dos de Mélanie, Je l'entendis gémir sous la surprise et la douleur . Je percevais les coups qui tombaient sur elle à rythme soutenu . Au bout d'un moment elle se mit à crier et à crier de plus en fort . Suppliant qu'ils arrêtent . Mais ils continuaient inlassablement à la fouetter .
Pendant ce temps les mains continuaient de me caresser , essayant de me porter vers la jouissance . Ce qui n'aurait su tarder mais au moment précis ou j'allais jouir enfin :
- c'est bon aussi pour celle là, dit une voix juste à côté de moi , elle est si près de la jouissance qu'il faut modérer son ardeur ! Ha ! Ha !
"Cette fois c'est mon tour" pensai-je . Je me demandais juste si je serai aussi courageuse que Mélanie . Le premier coup arriva sans que j'entende le chant du fouet . La lanière me surpris, elle glissa sur mon dos sitôt arrivée . Une langue de feu ! Mon cri mourut dans le bâillon de soie . Mes larmes coulèrent tout de suite . J'ouvrais grand les yeux comme pour voir au travers du bandeau et de la cagoule . Une autre brulure me les fis refermer aussitôt . Je me tendais , je secouais la tête dans tous les sens , en faisant "non" vigoureusement . Mes bourreaux ne m'entendant pas crier, redoublèrent d'ardeur dans leurs coups et dans leur puissance . J'étais certaine de ne pas pouvoir tenir longtemps à ce rythme là . J'entendais Mélanie qui criait toujours .
- quelles femmes ! quelles femelles ! elles sont splendides ! Et même si celle-ci crie, elle a le sexe qui dégouline ! regardez moi ça ! mes doigts luisent de sa mouille !
- elles sont femelles dans le vrai sens du terme, femelles soumises aux mâles que nous sommes ! regardez-les se tendre, se tortiller, ne trouvez vous pas ça érotique, sensuel ? Elles sont aussi belles dans la jouissance que sous la douleur .
Je reçu le fouet juste à la fin de sa phrase, c'était donc un de mes fouetteurs . Je savais qu'ils étaient au moins deux . Les coups tombaient alternativement d'un côté et de l'autre et n'avaient pas la même puissance . Mon dos était en feu, mes seins et mon ventre aussi . Je me tournais à chaque coup, essayant inutilement d'échapper au prochain coup et ce faisant, j'offrais tour à tour mon ventre , mes seins ou mon dos . Étrangement je me fis la remarque que les coups ne touchaient ni mes cuisses ni mes jambes, juste mon corps .
Je me demandais si Mélanie avait le même traitement que moi . Et puis les coups s'arrêtèrent enfin . Un homme vint près de moi, je sentis son souffle chaud sur mon cou, il ne me toucha pas :
- Hoche la tête pour me dire si tu souhaites que l'on s'arrête là ! Mais saches que si tu le fais, c'est ta copine qui continuera à recevoir le reste de la punition !
Je reconnu cette voix, c'était celle du Marquis, j'en été sûre et certaine ! Avais-je vraiment mérité tout ça juste parce que le Comte m'avait enlevée . Mélanie ne criait plus, attendaient-ils tous ma réponse ? Ou bien était elle évanouie ? Pouvais je lui faire subir tout cela plus longtemps . Ce n'était pas de sa faute, je pensais que ce n'était pas non plus de la mienne . Mais c'est moi que le Comte voulait et le Marquis m'en tenant pour responsable . Je lui fis donc le signe le signe qu'il attendait .
- tu veux donc que je continue esclave ? demanda t-il plus fort . J'acquiesçais de la tête, ne pouvant pas lui répondre .
Quelqu'un siffla dans la salle ! Je frémis . Combien de temps encore durerait cette punition, au bout de combien de coups encore, le Marquis jugerait-il nécessaires que je reçoive, pour qu'il mestime quitte envers lui ?
- bien nous ferons comme tu le souhaites esclave .
NON je ne voulais pas, je ne voulais plus ...
Le fouet siffla et sa morsure, que j'attendais pourtant, me prit par surprise . La lanière ne s'était pas juste aplatit sur moi . Elle m'avait enveloppée, elle s'était enroulée autour de mon corps, elle m'enveloppa dans un manteau de douleur . Ce n'était pas le même homme qui le maniait . Il jouait une nouvelle partition avec moi . Tournait autour de moi . Cherchait à m'atteindre là où il l'avait décidé , je lui étais offerte, impuissante à me soustraire à la morsure qui me faisait pleurer, et qui pourtant, faisait naître un plaisir incandescent au plus profond de moi. J'étais comme un arc, tendue de la pointe des pieds à mes doigts crispés sur mes liens .
Je respirais de plus en plus mal . Le bâillon m'empêchait, non seulement, de crier mais il me gênait aussi pour reprendre mon souffle à chacun des cris muets que je poussais, impuissante à dire ma douleur, à crier mon plaisir, à supplier, à demander pardon pour ce que j'avais fait, pourvu que l'on arrêta de me fouetter, non pourvu que l'on continua, je ne savais plus en fait . Je ne savais plus si ce n'était que de la douleur, ou que du plaisir . Je pensais, un peu des deux à la fois .
Au bout d'un temps qui me paru une éternité, enfin le fouet arrêta sa danse du feu sur moi . Quand tout cessa subitement . Je m'effondrais, juste retenue par les poignets . Je sentis que l'on me détachait . Mes jambes ne purent pas me porter et je serais tombée si l'on ne m'avait pas soutenue .
Les hommes me déposèrent par terre, mais ne détachèrent pas mes liens . Ils me caressaient .
Non ... ils me passaient un baume ou quelque chose comme ça . Leurs mains apaisaient mes brulures . Ils me retournèrent sur le dos et firent pareil sur tout mon corps, n'oubliant aucun endroit, aucune marque . Quel soulagement cela m'apportait . J'en gémis de bien être . La tête me tournait , j'étais comme étourdie . Je sentis qu'on me redressait , je me laissais faire .
- mets toi à genoux esclave, passe tes mains derrière tes jambes et écartes tes fesses !
Je m'exécutais aussitôt ! Je me retrouvais dans une position des plus indécentes que je n'ai jamais prise devant des étrangers que je ne voyais pas et que j'entendais à peine .
J'entrais dans un monde étrange, fait uniquement de sensations exacerbées . Le fait de ne pas voir et de mal entendre faisait que mon corps était beaucoup plus réceptif, je sentais même un léger courant d'air sur ma peau . Mes sensations étaient vraiment à fleur de peau . Je n'étais plus qu'un corps frémissant .
Une main se posa sur ma raie écartée, je lâchais mes fesses, aussitôt une calque retentissante s'abattit sur moi . Je repris la pose immédiatement . Un doigts s'insinua dans mon petit trou, insista et entra . Il fut vite rejoins par un deuxième . Je gémis dans mon bâillon . Jarrondissais mon dos, puis me cambrais au rythme que les doigts m'imposaient .
D'abord lent, le mouvement se fit plus ample, plus profond, plus rapide . J' haletais, impuissante à me soustraire . Je ne me demandais même plus à qui ils étaient, je voulais juste jouir de cette caresse . Je sentais mon ventre palpiter de plus en plus fort . La jouissance approchait, libératrice de toutes mes tentions ...
Mais la caresse s'arrêta au moment où les premières contractions de la jouissance arrivaient . La main s'enleva, je criais de rage et de frustration . J' haletais, mon bassin faisait des vas et vient comme pour appeler un sexe qui ne venait pas . Mon sexe était grand ouvert je le sentais , je coulais comme une fontaine . Je voulais jouir, j'avais besoin de jouir . Alors je sentis une bouche venir me lécher, sous la surprise je m'avançais, me soustrayant à la caresse . Des jambes se placèrent au niveau de mes épaules et me firent me reculer un peu . La bouche reprit sa caresse . La langue entrait et sortait, tournait tout autour de mon anus qui s'ouvrait sous ses assauts répétés . Je recommençais à gémir, à onduler, que c'était doux, chaud et humide ! La bouche se retira remplacée tout de suite par un sexe qui se posa sur mon petit trou et, lentement, doucement mais s'en s'arrêter une seule fois, me pénétra jusqu'au bout.
Les jambes m'empêchaient de mavancer . Le sexe commença alors un mouvement lent, je le sentais énorme, jétais pleine, remplie au maximum de mes capacités et malgré les caresses humides, mon anus me brulait . J'avais saisis les jambes devant moi et je m'y cramponnais autant que je le pouvais . J'étais en apnée . Je ne respirais plus . J'attendais que la brulure s'estompe, que japprivoise la douleur . Le sexe continuait son lent va et viens , petit à petit je me détendis . La douleur diminua et fut remplacé par le plaisir qui commençait à monter, à monter du fond de mes entrailles . La tête me tournait, je manquais d'air . On m'enleva la cagoule . J'entendais de nouveau . Et bien qu'étant toujours dans le noir, je pouvais mieux respirer, l'air libre me fit du bien . On me refus encore une fois la jouissance .
- tien pourquoi est -elle bâillonnée celle la ? demanda quelqu'un .
- c'est à cause d'elle que tout est arrivé, elle devait être plus punie que l'autre , répondis le Marquis, j'entendais son sourire pendant qu'il parlait .
- ah oui ? et maintenant peut on lui enlever ce bâillon qui l'enlaidie à ce point, j'aimerai bien l'entendre hurler comme l'autre, voir si elle crie aussi fort ! ha ha !
- c'est comme vous voulez Monsieur !
On ouvrit le lien de cuir derrière ma tête et je crachais comme je pus le foulard de soie détrempé . Je refermais et ouvris ma bouche à plusieurs reprises, passa ma langue sur mes lèvres asséchées .
- non mais regardez moi ça comme elle sort sa langue ! peut être a t'elle soif ? allez Messieurs donnez lui donc à boire !
J'entendis des mouvements on me fis m'assoir sur mes talons, on me lia les mains dans le dos !
- sans les mains ce sera plus beau, plus jouissif ma belle ! aller ouvre ta bouche maintenant, toute grande !
Ce que je fis . Je savais quelle boisson on allait me servir . J'ouvris la bouche en grand et sortis la langue . Un sexe vînt se poser dessus . Je commençai à le sucer du mieux que je le pus, avec tout mon savoir faire , comme si c'était mon Maître à qui je pensais en le faisant , c'était plus facile pour moi de m'imaginer que c'était sa queue que j'avais dans la bouche . Je m'appliquais à faire tourner ma langue autour du gland, à le prendre , à le sucer, à l'aspirer, à le titiller comme je l'aurai fait avec mon Maître . Mais mes mains liées me manquait pour parfaire cette caresse en prenant les boules pendantes , les pressant doucement, les caressant .
L'homme ne tarda pas à entamer un mouvement du bassin, allant et venant dans ma bouche comme dans un sexe offert . Je l'entendais haleter de plus en plus fort . Puis il pris ma tête entre ses mains et poussant son sexe au plus profond explosa dans ma gorge . Je dégluti, avalant le sperme que l'on m'offrait en guise de boisson . Il desserra ses mains , me lâcha et se déplaça . Je ne fut pas tranquille bien longtemps un autre pris sa place tout de suite .
J'ouvris la bouche de nouveau sur son sexe tendu et prêt à me prendre . Il ne mit pas longtemps à éjaculer . J'avalais tout le sperme, et un autre pris sa place encore . Je les imaginais se caressant, chacun attendant son tour de se vider dans ma gorge . Je ne sais pas combien le firent, ni s'ils le firent tous . Je commençais vraiment à avoir mal aux mâchoires . Le bâillon m'avait gardé la bouche ouverte un bon moment et là , ce traitement en plus .
Je léchais , aspirais, suçais, buvais, tour à tour sans trop réfléchir, me concentrant juste sur ce que je faisais . J'entendais Mélanie gémir . Elle subissait le même traitement que moi . Mais combien étaient 'ils donc ? Combien de personnes le Marquis avaient il invité d'amis à cette petite fête très particulière, ou alors allaient ils de l'une à l'autre, jusqu'à jouir dans l'une ou l'autre .
Et puis tout s'arrêta si brusquement que j'en fut surprise gardant un instant la bouche ouverte, attendant un autre sexe qui ne vînt pas
- non mais quelles bonnes petites esclaves avons nous là, qui gardent la bouche ouverte, en voulez vous encore mes petites chiennes ?
Je refermais la bouche aussitôt et restais assise sur mes genoux . Je ne savais pas ce qu'on attendait de moi
(A suivre
)
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