La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°954)
soumises prêtées au Château (suite de l'épisode précédent N°953) -
Je refermais la bouche aussitôt et restais assise sur mes genoux . Je ne savais pas ce qu'on attendait de moi
- attachez les là , Mélanie ici sur ce chevalet qu'elle connait déjà si bien !
- oh non l'entendis je gémir !
- mais si ma belle, mais si !.
Je l'entendais pleurer pendant qu'on l'installait encore une fois sur cet instrument du diable, j'imaginais son sexe ouvert écrasé par son poids sur l'angle la fendant en deux . Elle gémit, quand on laissa son corps reposer uniquement dessus .
- mettez lui un bâillon et ôtez lui le bandeau !
J'entendis son cri étouffé, elle gémissait si fort que j'en eu mal pour elle , je crois bien qu'elle pleurait vraiment cette fois . Je ne comprenais pas pourquoi . Elle avait déjà subit le chevalet avant, ou était ce à cause de toutes ces personnes étrangères qui cette fois la regardait dans sa souffrance ?
C'est à ce moment là qu'on me saisis par le bras, on me posa sur une espèce de table étroite à mon avis . On m'y ligota, serrée, de la tête aux pieds, couchée sur le côté, quelle drôle de position me suis-je dis . Pourquoi m'attacher comme ça, sur le coté, j'avais juste une jambes repliée et attachée si fort que e ne pouvais plus rien bouger, pas même un doigt .
Puis une main se posa sur moi, tendre, caressante, aimante, jeus peur
- est ce prêt Marquis ? demanda quelqu'un .
Mon Dieu cette voix ! NON ! ce cétait pas possible, j'étais certaine de la reconnaître, c'était celle du Comte ! Mais que faisait il là ? mon cerveau me jouait-il un tour dut à la fatigue, à la trop grande angoisse ? Ma peau se couvrit de sueur . Je me mis à trembler . Que me réservait le Marquis, quelle était donc cette farce ?
- voila Monsieur le Marquis elle est prête elle ne pourra pas bouger .
- Merci Walter, enlevez lui son bandeau , qu'elle voit ce qui l'attend !
Je fermais les yeux sous le bandeau et je n'osais pas les ouvrir quand on me l'enleva enfin .
- Ce serait mieux que tu regardes ce que je veux pour toi Marie !
J'ouvris mes yeux en grand, je me mis à pleurer comme une folle ! Quoi mon Maître ! Mon Maître était là ? Mais qu'est ce que tout cela voulait il dire ? J'avais l'impression d'être dans un autre monde ! Mon Maître ici, aux côtés du Marquis et du Comte . J'ai cru un instant que j'allais m'évanouir . Mon cur battait si fort, cognait si fort dans ma poitrine, j'étais en hyperventilation. Je ne parvenais pas à me calmer .
- mon Maître sortez moi de là, prenez moi et emmenez moi loin d'ici, je vous en prie .
- non Marie, je veux t'apposer ma marque !
- NOOOON mon Maître non, pas encore !
- pas encore ! mais ce n'est pas encore fait !
- aller ma Douce, ma chienne, c'est pour moi, je le veux . Je veux te voir nue à la maison avec ma marque sur ta cuisse !
- Maître je vous en prie , pitié !
- non Marie, j'en ai décidé ainsi, tu seras fière bientôt de la montrer , je te demande de l'accepter pour moi ma soumise, mon esclave, le veut tu ?
- oui Maître je le veux aussi, lui répondis-je d'une toute petite voix .
- Plus fort Marie, chacun doit l'entendre ici !
- oui mon Maître je veux votre marque !
Alors mon Maître se tourna vers le Marquis et lui dit :
- faîtes le maintenant Marquis !
Le Marquis s'approcha de moi, Walter le suivait avec le brasero crépitant . Ils passèrent devant moi, je gémis, impuissante devant la décision de mon Maître . Le Marquis me regarda droit dans les yeux ? Je n'y vis aucune ironie, aucune moquerie . Peut être même une certaine fierté .
- tu pourra crier Marie, tu dois crier même ! pendant que jappliquerai le fer, je me concentrerai sur toi uniquement, Walter comptera lentement jusqu'à cinq et jenlèverai le fer .
Je ne pouvais plus parler, je fis juste oui en fermant les jeux . Mon Maître s'approcha de moi, me sourit tendrement :
- je suis fier de toi Kajira, MA kajira, tu ne sera jamais ma libre compagne, je te veux esclave à mes pieds .
Il resta là tout prêt de moi, sa main sur ma tête . J'entendis le Marquis se saisir d'un fer, je ne savais même pas à quoi ressemblerait la marque, ni sa taille, et puis l'incandescence se posa sur moi . J'entendis un cri, inimaginable, un cri inhumain sortir de moi . J'aurai voulu ne pas crier, mais le feu m'envahit toute entière . Je n'entendis pas Walter compter, je n'entendais pas mon Maître . Je n'entendais que mon hurlement . Je ne sentais que cette atroce douleur qui durait trop longtemps . J'entendais, l'atroce bruit du grésillement de ma peau que l'on brulait, j'en sentis l'odeur acre aussi, et puis le Marquis se recula, mais je continuais à hurler .
Mon Maître se pencha sur moi et m'embrassa . Je m'arrêtais enfin de crier bien que ma cuisse continuait de me bruler atrocement . Les liens me serraient très fort et je ne pouvais pas bouger, je ne pouvais pas aller toucher, frotter, tenter d'adoucir cette douleur infernale .
- tu vas rester attachée jusqu'à ce que tu puisses résister au besoin d'aller toucher ta marque . Nous te détacherons quand tu souffrira moins , et que la douleur sera supportable, tu aura mal pendant quelques jours encore, mais saches que je suis, dors et déjà, très fier de toi Kajira !
- allez Walter apportez nous donc à boire que lon célèbre ça tous ensemble demanda le Marquis .
Je ne savais toujours pas qui était là ? A part mon Maître et le Comte, je n'avais vu que le Marquis et Walter . Le Maître de Mélanie était il là aussi ? Je supposais que oui puisque le mien était là . Walter servi des breuvages à tout le monde excepté Mélanie et moi . La douleur en effet refluait peu à peu .
J'étais toujours liée ne pouvant pas bouger, c'est comme ça que je vis apparaitre dans mon camp de vision et s'approcher de moi une Mélanie rayonnante . Elle me souriait, elle m'embrassait, elle pleurait tout en même temps .
- Ah Marie comme ta marque est belle, elle ressemble à un petite fleur . Il y a des initiales entrecroisées au dessus on les voit très bien en ce moment . Walter m'a dit qu'elle va gonfler qu'on la verra moins bien , mais qu'ensuite tout rentrerait dans l'ordre et que tu aura à vie une bien jolie marque .
- merci Mélanie .
Je ne pus rien dire d'autre . Une jolie marque pensais-je, comment une telle douleur, pouvait donner quelque chose de joli ? Je sentais des fourmillements venir dans mes membres trop serrés depuis trop longtemps .
Le Marquis et ces invités se décidèrent et pendant que certains quittaient le donjon, mon Maître et Walter me détachèrent enfin .
- surtout esclave tu ne touches pas à ta marque ! As tu bien compris ?
- oui Maître j'ai bien compris, je n'y toucherai pas .
Ils me massaient tout les deux, au fur et à mesure qu'ils me déliaient . Je pus enfin me lever et regarder cette marque posée là sur ma cuisse gauche . Elle n'était pas bien grande ! Pas plus de 5 cm de diamètre, en effet, cela ressemblait à une petite fleur . Je ne voyais pas bien les initiales entrelacées que m'avait décrit Mélanie . Mon Maître me tendis la main je descendis de la table et je le suivis dans l'escalier . Il me conduisait vers le salon où nous entendions un brouhaha de conversations . Tous se turent quand nous entrâmes . Un tonnerre dapplaudissement nous accueillit :
- bravo Marie, ! bravo Marie, ! tout le monde me souriait. Il y avait là bien une quinzaine de personnes, pour la plus part inconnues . Chacune d'elles s'approchait de moi , m'embrassait, me félicitait et retournait s'assoir . Le Comte s'approcha à son tour et je reculais, me blottissant dans les bras de mon Maître je lui jetais un regard noir .
- ah vraiment Tarl, quelle chance vous avez là, de posséder une telle esclave ! il riait de tout son cur .
Le Marquis vint vers nous en riant lui aussi. Donna une tape dans le dos du Comte .
- tu as vraiment été convaincant mon ami lui dit il ! Il me regarda en souriant et me dit :
- viens esclave je vais t'expliquer tout ça .
Mon Maître me poussa légèrement et j'entrais plus avant dans le salon . Mélanie me présentait un pouf près d'elle .
- viens t'assoir ici ma Douce, il est pour toi, sinon un fauteuil risquerait de frotter contre ta marque ! me dit elle en tapotant le pouf . Je m'y assis attendant la suite. Je n'osais regarder personne . Walter me donna un verre à boire . Je le regardais, il me sourit . Le marquis commença enfin son récit . Il pris le temps de regarder son auditoire .
- C'est avec l'accord de vos Maîtres respectifs, mesdemoiselles, que nous avons organisé, avec mon très cher ami le Comte, un faux enlèvement .
- quoi , tout ça était faux ?
- ce n'est pas possible ! Monsieur Le Marquis, je me suis bien évadée de chez lui , cria Mélanie en montrant le Comte !
- ne trouves tu pas étrange Mélanie, reprit le Marquis, que tu n'ai rencontrer personne dans cette grande maison d'ordinaire pleine de serviteurs ? Ne trouves tu pas étrange que tu ai pu sortir si facilement et que la seule porte ouverte fut justement celle qui t'a permit d'aller sur larrière de la maison vers les bois, où comme par "hasard" tu as rencontré e541 qui t'attendait près d'un mur effondré et n'as tu pas trouvé tout aussi étrange que ce même esclave conduise MA voiture ? ou que la grande porte du domaine fut ouverte, qu'il a eu tout son temps pour se garer et m'attendre avec Marie dans les bras .
- Mais , mais, je ne comprends pas ! ne put-elle que répondre .
Moi aussi je me posais toutes sortes de questions, tout cela était donc prévu, nous n'avions pas été vraiment enlevées, nous n'avions jamais été en danger ! Incroyable !
- mais Monsieur le Marquis, mon marquage ? la bagarre, la fuite ?....lui demandai je à mon tour .
- tout était prévu esclave , ton soi-disant enlèvement, crois tu vraiment que, qui que ce soit, aurait pu pénétrer chez moi, en ma présence et prendre, comme ça à mon nez et à ma barbe, des soumises que l'on m'avait confiées ?
- euh je ne sais pas Monsieur Le Marquis et cessez de mappeler tout le temps esclave, puisque mon Maître est là maintenant je ne suis plus à vous, je suis de nouveau à lui !
- tu as toujours été à lui esclave, même s'il t'avait confié à moi, et sache que si je t'appelle comme ça c'est parce que tu en es une maintenant , marquée, propriété de ton Maître, nous devons tous tappeler comme ça . Il en a décidé ainsi .
Le Marquis regarda mon Maître .
- en effet Marie moi seul, qui suis ton Maître, ton propriétaire j'ai le droit de tappeler par ton prénom ! Nous avons organisé tout cela avec l'aide du Marquis et du Comte . Sincèrement , maintenant que vous savez tout ça toutes les deux , n'avez vous pas palpité en vivant cette "aventure d'enlèvement" votre ventre ne frémit il pas à son souvenir ?
Je regardais Mélanie, elle me souriait et bientôt, de soulagement peut être, nous nous mîmes à rire, à rire comme des folles . Tout ça était donc faux, j'en revenais pas . Avec quelle maestria nos Maitres, le Comte et le Marquis, nous avaient organisé une semaine d'enfer . Ça, pour des souvenirs, nous en avions pour un bout de temps, de quoi raconter à nos amies à notre retour . Moi j'en avais un gravé à vie sur ma cuisse .
Le Marquis reprit la parole et levant son verre, il nous regarda et dit :
- franchement j'ai adoré vous posséder pendant une semaine petites chiennes. Le temps a vite passé . Vos Maîtres ont de la chance d'avoir une soumise et une esclave comme vous deux , puis se tournant vers nos Maîtres :
-merci à vous deux pour cette merveilleuse semaine .
Tout le monde applaudit !
- Bon le repas doit être prêt à être servit, dirigeons nous vers la grande salle et festoyons en votre honneur .
Chacun se leva et suivit le Marquis à travers le grand hall . J'en revenais toujours pas . Tout ça était faux, pourtant j'avais bien cru que c'était vrai, je l'avais vécu comme tel . Je secouais la tête, mon Maître était là près de moi, il me tenait la main et je voyais la fierté dans son regard , seulement cela comptait à mes yeux .
La cuisinière s'était surpassée comme à son habitude, le repas fut un délice . Je commençais à somnoler avant le dessert . Je senti qu'on me portait .
Je me réveillais bien plus tard . Il faisait nuit . J'étais dans une voiture que je reconnu tout de suite . J'étais sur la banquette arrière . Mélanie était là aussi , à côté de moi, elle s'était assoupie . Devant, deux hommes discutaient . Mon Maître était au volant . L'autre homme devait être le Maître de Mélanie . Le ronron de la voiture me berçait doucement . Mon Maître sentit mon réveil .
- Rendors toi esclave ! La route est encore longue ! Ne tinquiète plus, je te ramène à la maison !
Je me rendormis, un sourire sur les lèvres ! Je rentrais !
(A suivre
)
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