Un Cocu Heureux 8
Mylène ne veut plus attendre. Depuis ce matin elle attend, bout dimpatience, mais chaque fois quelle croit atteindre le but, un incident indépendant de sa volonté vient contrarier le projet. Elle est chaude maintenant. Lenquête sest terminée et nous navons pas été inquiétés. Nous suivons Léa et Léo.
Devant Léa, prise à partie par son époux, se défend :
- Je nai cherché aucun deux. Jean ma laissée seule, ils sont venus minviter. Je ne suis pas une sauvage. Je nai pas plus serré ces trois cavaliers que nécessaire. Alors ça va. Par contre peux-tu en dire autant de toi et de Mylène ? Cétait trop. Des fiancés ou des époux se tiennent si près. Une honnête femme se comporte mieux. en public. Vous pourriez attendre dêtre à labri des regards pour vous exciter comme des singes en rut.
Elle sarrête, clôt le débat pour me livrer les renseignements obtenus de ses danseurs.
- Gérard va très bien. Dès demain il sera à son poste. Mylène réjouis-toi, tu le reverras.
- Mais je suis là. Elle na pas besoin de lui, réplique Léo.
Il fait comme si je nexistais pas. Il se sent investi de la mission de protéger Mylène qui a la gentillesse de préciser :
- Et jai aussi un mari.
Léa ne se démonte pas et annonce avec joie :
- Mais oui, ma chérie. Pourtant jai cru bon dinviter trois garçons en renfort pour le cas où Léo et Jean ne réussiraient pas à calmer ta fringale de sexe cette nuit.
- Tu es folle Léa. Mylène naura besoin ni de son mari ni de tes zigotos. Tu minsultes ! De laide ? Depuis quand ai-je besoin daide pour faire le bonheur dune femme ? Mylène sera comblée comme jamais, foi de Léo.
Je ne relève pas, cherche-t-il à me dénigrer ou se laisse-t-il emporter par son envie déblouir celle qui va se livrer ? Les comparaisons viendront plus tard, jai bonne opinion de moi. Il lui reste à produire ses preuves.
- Ils viennent quand tes renforts inutiles ?
- Regarde derrière nous. Ils arrivent au fond de lallée.
Nous pénétrons dans le sanctuaire. Léo prétend fumer une cigarette parce que Léa la énervé. Jentends des voix, une discussion animée. Je sors.
- Ils navaient pas de préservatifs. Je leur ai expliqué que chez nous on ne baise pas sans protection. Ils ont râlé et reviendront demain soir. Dici là nous aurons le temps de voir venir. Jai bien fait, non ? Mais dans quel monde vivons-nous ?
Je me pose la même question pour une autre raison. Ce con va baiser ma femme incessamment ! Devant moi, et ça lui semble normal. Par ma faute ! Il vient de se conduire en maître et a chassé la concurrence.
Chaque participant a déposé ses chaussures à lentrée. Léa reste debout au milieu des matelas. Je méclipse dans mon coin, sur ma chaise. Encore vêtus les deux amoureux se font face. Mylène me fait un signe amical de la main puis tend ses lèvres à Léo. Cette fois cest parti. Le sort en est jeté.
- Léa, je ten prie, laisse-nous, cest notre nuit. Toi aussi va tasseoir. Je nai pas besoin de toi pour déshabiller ma partenaire.
Léo cherche la meilleure façon de désigner ma femme sans froisser, sans être trop précis : ce nest pas le moment de froisser les susceptibilités. Cette fois il espère mener à bien son opération de séduction et ce quil considère comme sa mission : me montrer mon épouse baisée sciemment par lui sous mes yeux. Pourtant il vient denfoncer une épine dans le cur de sa propre femme. Elle espérait prendre part à laction. Léo lui désigne le canapé, elle hésite puis décide de venir se poser sur un coin de matelas, à mes pieds.
Au milieu de la pièce le couple occasionnel sest rapproché. Je vois surtout le dos de lhomme. Derrière sa nuque apparaissent les deux mains aux ongles rouges qui le tirent vers le baiser. Un escarpin droit dépasse du pied gauche, entre les chaussures de Léo sest glissé lautre escarpin.
Presque aussitôt Mylène fait tomber le pantalon sur les pieds. Léo lève lun puis lautre et le pantalon va sétaler sur les coussins du siège. Dévêtu par ma femme, son compagnon reste en slip Éminence à rayures bleues et blanches. Il opère lentement un quart de tour. Ils sont de profil, se bécotent, la langue de Mylène attaque par coups répétés celle de son vis-à-vis. Ce jeu est bien visible sous cet angle, comme la prise dune main poilue sur le sein gauche à travers la blouse. Ma femme prend linitiative, déboutonne sa blouse. Lui repousse le tissu en bas des épaules et découvre larrondi des seins à peine soutenus par un minuscule soutien-gorge dont débordent deux tétons au pointes dressées sur de magnifiques aréoles dun brun foncé relevé au fond de teint. La blouse rejoint le pantalon, bientôt suivie par la jupe légère.
- Oh ! Le joli string, murmure Léa. Mylène a mis tous les atouts de son côté.
Donc lui est en slip et se déchausse en se baissant. Au passage il admire la dentelle du string. Il accomplit un nouveau quart de tour et dans le mouvement cache la bosse qui déforme son slip derrière les fesses si joliment rondes de ma chérie. Ainsi, toujours montée sur ses talons, elle nous fait face, dos collé au torse de son héros. Sous ses bras se glissent les deux mains de Léo, elles montent sous les deux coupes du soutien-gorge et vont flatter les tétons émotifs. Mylène sourit, est secouée par un frisson mais rejette ses mains dans son dos, entre les deux corps accolés à la recherche de la proéminence de la verge remarquée.
- Vous voyez bien ?
Il nous provoque, reprend en main un bonnet de soutien-gorge, le masse et tout à coup fait disparaître ce tissu plus décoratif que fonctionnel tant la poitrine est ferme et bien attachée. Il est tout fier dexhiber entre ses doigts la devanture de ma femme. Je crois lire dans ses yeux un plaisir sadique. Mylène se montre avec plaisir, me sourit, défie Léa du regard et remue doucement son arrière-train sur la bosse qui pousse dans le bas de sa colonne vertébrale. Une main quitte un sein, caresse les côtes, passe sur le nombril, épouse le léger arrondi de lestomac. Lauriculaire se glisse sous létroite lanière du string. Lannulaire, le majeur, lindex et le pouce utilisent le passage, déforment le tissu. Larrivée des doigts sur le haut de la vulve et lattouchement du clitoris sont salués par un sursaut et un « hoo ! ».
Mylène roule les yeux sous cette première attaque sérieuse puis me fixe pour sassurer que la fête peut continuer. Elle ne peut pas apercevoir lénervement de mon sexe caché par les cheveux de Léa. Des cheveux agités entre mes cuisses depuis que Léa a reculé en forçant gentiment un passage entre mes genoux. Mon érection a deux origines : le spectacle des deux amants tout disposés à montrer leur progression et la chaleur de la nuque de la blonde réfugiée contre moi pour mieux supporter linfidélité admise de son mari.
La main dans le string travaille, progresse. Elle est cachée, mais on lit facilement le tournoiement de lindex sur lextrémité dun clitoris dont, en mari attentif à la jouissance de son épouse, je connais lhypersensibilité. La danse de la croupe sur le pénis saccélère et le souffle échappe plus saccadé aux lèvres entrouvertes peintes avec soin.
Les cheveux bruns de Mylène balaient dun côté à lautre le front où perle la sueur. Les gouttes deau commencent à glisser sur les joues toutes rouges du plaisir de cette masturbation en station debout face à moi son mari et face à lépouse de son tourmenteur. Léo se dresse heureux du résultat immédiat affiché par sa conquête, comme sil était le premier et le seul capable dun tel exploit. Les gémissements de volupté ne me procurent pas la joie attendue. Le fantasme, à lheure du passage à lacte, est décevant. Je regarde et au lieu de me réjouir je suis infiniment triste. Le sourire béat de la jouisseuse, ses petits râles me serrent le cur, sa danse lascive au bout des doigts enfouis dans la chaleur de son ventre, ses sursauts me désolent. Cétait sympathique dans mes rêves. Cest navrant vu de près Il ny a plus leffet de surprise vécu hier quand Gérard la possédait. Léo partage, il suce son majeur et offre son index à la bouche ravie de sa complice. Il est trop soucieux de démontrer. . La main quitte le bas-ventre.
Mylène profite de cet instant de relâchement, fait une volte-face et se retrouve à genoux entre les pieds de Léo. Un léger déplacement nous permet de voir le nouveau centre dintérêt. Je devrais les remercier dêtre aussi appliqués à ne rien nous cacher, si javais toujours le même intérêt à contempler mon cocufiage. Prise dun zèle irrésistible, ma femme baisse la ceinture du slip, la rabat sur les cuisses et sempare du vit raide, convenable, assez long et épais. Voilà lobjet de son désir. A deux mains elle soupèse le paquet, boules et hampe et sans tarder accorde un bisou dadoration au gland sorti de son prépuce.
Un bisou, deux, trois donnés dans des éclats de rire puis elle avale la pointe, la recrache huilée de salive et de ses propres sécrétions avant de se lancer dans une interminable fellation. Léo subit avec orgueil, me toise et attend en vain des applaudissements. Léa piaffe. A petits pas en marche arrière il se dirige vers le canapé. Au bout de son pieu la sangsue avance un genou puis lautre, suit le mouvement, cul tourné vers nous, abricot gonflé dans la niche du haut des cuisses.
Bientôt la lance frappera au milieu de cette fente, écartera les deux hémisphères de chair si douce et pourfendra ce sexe qui sétait jadis donné en exclusivité à moi. Ce sexe était mien. Hélas Gérard sen est emparé, la visité en long et en large, la possédé et béni de son sperme. Le sacrilège ma plu sur le moment. Cette seconde rencontre avec un autre va me déposséder davantage de cette femme. Elle se ment en croyant excuser sa libido déchaînée par lillusion de la satisfaction de mon fantasme. Cest tellement commode de trouver pareil prétexte pour tranquilliser sa conscience.
Tromper pour faire plaisir au mari, cest un comble ! Cette idée la porte, excuse tout, lenchante et elle en profite au maximum. Cela se voit chaque fois quelle lâche sa « sucette » pour me sourire dun air entendu. Comme une gamine heureuse de sucer un cône de glace en été remercie dun sourire le parent qui la payée, ma femme me témoigne sa reconnaissance. La salope ! Jai envie de hurler, mais contre moi, contre cette carte blanche accordée dans un élan stupide, dans un instant de désordre mental. Cest devenu notre fantasme après une trahison qui nen relevait pas de mon fantasme tu : elle ignorait mon fantasme alors quelle se faisait enfiler par son premier amant et me supposait au bord de la mer. Son premier amant ? Je suis en droit de douter si je considère la rapidité de leur rencontre et leur détermination à se faire du bien aussitôt, de mettre à profit mon éloignement momentané.
Hier, pour la première fois je lai surprise et aujourdhui elle a été obligée davouer. Combien dautres fois a-t-elle échappé à mon regard. Je navais pas de soupçons, pas de raison particulière dêtre vigilant, je la croyais fidèle. Létait-elle ? Je ne donnerais plus ma main à couper : elle sest conduite hier comme une fieffée cochonne, comme une femme habituée à se donner au premier bel homme. Je la revois encore, pattes en lair, cul nu posé sur la table en train de se faire joyeusement tringler par ce type quelle ne connaissait pas une ou deux heures plus tôt. Ce nest plus que son rêve désormais. Je regarde parce que jai permis, parce que jespère encore pouvoir contrôler une situation qui fout le camp.
En réalité je ne contrôle plus rien depuis hier. Protester me ridiculiserait et me rendrait détestable parce quelle a fait ses plans pour la durée des vacances, au moins ! Elle pardonnerait difficilement une intervention, me reprocherait de ne pas respecter mes engagements. Léo sest assis, nous fait face, elle, de profil sest penchée sur sa jambe droite pour continuer à emboucher avec zèle et à masturber hardiment le pieu qui la remplira. Elle le fourbit, le rend dur et brillant de salive, propre à pénétrer, en glissant, le conduit auquel elle le destine. Ce dard passera, entrera sans résistance, dur comme une épée et ne sarrêtera pas avant que les couilles ne heurtent sa vulve béante.
Elle le veut dacier lisse, long et le plus épais possible. Autorisée à jouir par moi, elle veut obtenir une jouissance absolue, le plaisir extrême, doù son application à forger un pieu parfait. Elle lèche les bourses, remonte le long de la hampe, reprend cent fois le même chemin puis couronne la pointe. Par le côté le bras de Léo a parcouru le dos, dessiné la taille, rebondi sur la hanche de femme et est allé caresser la croupe. Il a écarté le string logé sur une fesse et dans le creux de laine, a reconnu le sillon creusé entre les fesses, a taquiné durant une bonne minute un point précis, sans doute les plis du trou du cul charmant et il reprend actuellement possession dune cramouille de plus en plus accueillante aux doigts qui la fouillent.
Elle reçoit la bite contre son palais, lavale jusquà la gorge et à lautre bout elle tourne autour de doigts furieux, en transe, dans sa mouille. Et elle soupire daise et elle lève des yeux débordants de reconnaissance vers moi. Elle ne se contrôle plus, je ne contrôle plus rien.
Le galant la fait lever, la dispose sur le canapé, jambes en grand écart et se prosterne à son tour devant le sanctuaire. Sa tête bouge, nous ne voyons pas sa bouche. Il suffit dexaminer les mimiques de ma femme pour comprendre à quelle activité il se livre : il lui bouffe la chatte et elle jette sa tête contre les coussins, ouvre la bouche pour respirer, lâche des onomatopées, dit oui, dit non, bat des bras, les accroche au dossier et se contorsionne. Cette fois elle nous oublie, ne vit plus que pour ce fourmillement qui bouleverse ses sens, nest plus quune boule de plaisir remuée par une langue, des lèvres, des doigts. Léo remonte à son côté, replonge deux doigts dans le conduit lubrifié et se met à les agiter à vitesse folle dans un bruit effrayant de clapotis sans fin.
Mylène se mord les lèvres mais ses plaintes lui échappent. Léa se précipite pour fermer les fenêtres. Le voisinage na pas besoin de prendre feu parce quelle connaît un premier orgasme fulgurant. Lhomme, aux accents de détresse et dabandon, se trouve formidable. Il trouve dans le chant de lorgasme un encouragement à faire mieux. Il ferme sa bouche, ses yeux silluminent, ses doigts deviennent encore plus sauvages, les secousses sont plus appuyées, plus énervées. Mylène râle, feule et pousse un cri aigu. Des jets de liquide jaillissent de sa vulve, noient les doigts vainqueurs, débordent et vont éclabousser le drap du matelas qui se teinte de taches humides et sombres. Elle ne contrôle même plus sa vessie. Léo lui accorde un repos, me regarde lair de dire:
- Apprends comment il faut traiter une femme.
Il a raison, je nai jamais fait pisser de plaisir ma femme en lui faisant lamour. Peut-être ai-je eu tort découter ses supplications lorsquelle atteignait certaines rives. Léo na montré aucune pitié, il a et il obtient ce résultat. Mylène est étonnée de sêtre laissée aller à cet excès. Léa grogne de mécontentement :
- Vous salopez les draps et les matelas. Va pisser avant de te faire sauter si tu ne sais pas te retenir.
Elle arrache le drap, sort, revient avec un drap propre. Elle enrage.
- Allez, donne ton string avant de souiller les coussins du canapé et va te rincer sous la douche.
Toujours en ronchonnant Léa envoie des jets de déodorant à travers la pièce. Au retour de sa rivale, elle sen prend à son mari:
- Dis, tu pourrais te laver les mains. Tu ne vas pas passer ton temps à lécher tes doigts pleins durine. Un peu dhygiène contribuera à votre bien être.
Javoue mêtre attendu à plus de douceur, plus de tendresse. La démonstration a été chaude, trop brutale à mon goût. Mais quoi que jen pense, elle doit convenir à Mylène dabord . Dans ses yeux brouillés de larmes de plaisir, sur sa face rougie, je lis la réussite de la méthode. Ai-je péché par excès damour, de respect ? Jaurais dû la traiter sans précaution pour lui arracher son plaisir. Cette force sans frein, la rudesse des caresses lui ont peut-être manqué avec moi. Elle a manifestement besoin ou envie dêtre rudoyée, conduite à la limite de la souffrance pour jouir vraiment.
Jusquà présent sa jouissance plus discrète avait paru la satisfaire lors de nos rapports. Mais la montée en intensité de ces préliminaires avec Léo lui donne un visage rayonnant. Elle se redresse, tend les mains à son « révélateur », lui dit deux mots à loreille. Enfin, retenue à bout de bras elle se laisse aller en arrière, aboutit sur le matelas, pieds tendus dans ma direction. Ses jambes souvrent, sous les poils du pubis la vulve encore gonflée de sang bâille légèrement dans sa partie inférieure, une tache noire marque lentrée qui a du mal à se refermer après la première épreuve. Dessous le point noir de lanus sélargit quand les genoux écartés se relèvent. Les jambes dessinent un M majuscule et la voix déformée par la volupté réclame :
-Viens, prends moi, je te veux.
La douche na pas refroidi ses sens. Dans la fourche des membres Léo sapproche, vaillante en main, avance avec lenteur pour faire monter le désir.
- Mais viens donc, je brûle. Baise-moi ! Vite je ten supplie. Baise !
Ma femme ! Elle soublie, perd toute dignité, supplie quon la saute, trouve lattente trop longue. Il sincline sur elle, prend appui dune main sur la couche à côté de son flanc et présente sa verge à lentrée du sexe. Il samuse à attiser encore la flamme en décrivant sur la fente des mouvements de haut en bas et de bas en haut. Les fesses de Mylène quittent le contact du matelas, son ventre se tend vers la raideur de lamant
-Viens, viens, pénètre-moi, défonce-moi enfin.
Il rit de contentement, sabaisse, la chatte disparaît sous lui, il sécrase sur elle, il la pénètre lentement. Elle émet un long râle de satisfaction, referme ses bras autour de son cou, attire son baiser, pousse sur les talons et va à la rencontre de lenvahisseur. Tout est consommé. Que la fête, pour eux, continue.
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