Panique Dans Le Bus Partie 1/2
Un bruit de musique étouffé mextirpa avec force de mon sommeil, je tendis la main et tentai non sans de grande difficultés de retrouver mes lunettes. Je me redressai sur mon lit et regardais autour de moi, lair hébété. Des rayons de soleil filtraient à travers les volets, éclairant mes draps blancs qui glissaient de mon torse nu. Je tendais loreille et compris doù venait le vacarme qui mavait réveillé. Mon voisin avait encore eu la brillante idée de mettre de la musique à fond sur sa chaîne hi-fi, je grommelai en regardant mon réveil et fit un bond dans mon lit, Jétais en retard ! Je manquai de tomber en sautant par terre et commençais à rassembler des vêtements pour mhabiller. T-shirt, chaussettes, pantalon...Il me manquait un boxer. Je tournai en rond, soulevant mes livres qui traînaient un peu partout, fouillant dans tous les recoins. Javais oublié de faire une lessive cette semaine mais jétais persuadé quil me restait des sous-vêtements propres. Un dernier coup doeil à lheure me décida, jenfilai mon jean par-dessus mon sexe nu et sorti en courant après avoir attrapé mon sac.
Je navais jamais porté de pantalon sans sous-vêtements et la sensation de liberté que cela me procurait était étrangement agréable. Javais cependant limpression dêtre déshabillé du regard par le moindre passant, comme sils savaient ce que javais fait.
Jarrivais à mon arrêt de bus et attendis impatiemment, je ne pouvais pas mempêcher de jeter des coups dil sur mon téléphone pour vérifier lheure. Je détestais arriver en retard et le bus aurait déjà dû être là depuis plusieurs minutes. Dautres étudiants se pressaient à larrêt autour de moi,mon regard allait de mon téléphone à la route.
Le véhicule tant attendu arriva enfin, il se gara en face de nous et les portes souvrirent sur un amas détudiants tassés tant bien que mal dans lhabitacle. Nous nous faufilâmes les uns après les autres jusquau centre du véhicule et je magrippai à une barre en face de moi.
Nous démarrâmes et je me retrouvais ballotté entre plusieurs inconnu, nos corps se touchaient au gré de la conduite du chauffeur. Il ne fallut que quelques minutes pour que nous nous retrouvions totalement collés les uns aux autres, sans possibilité de distinguer les passagers entre eux. Je prenais cette ligne tous les matins javais donc lhabitude de me retrouver dans ce genre de situation mais aujourdhui était un jour un peu particulier. Labsence de mon boxer rendait mes fesses très sensibles, je ressentais plus que jamais les frottements des autres passagers contre moi.
Gêné, je tentais de mécarter de mon mieux lorsque quun bras passa sur mon ventre et me plaqua contre lhomme derrière moi. Je voulu me dégager mais lemprise se raffermie. Je compris à ce moment que ce geste était conscient. Une main attrapa fermement mes fesses et se mit à les caresser avec ardeur, Je voulais crier, me débattre mais la honte me submergeait. Linconnu se fit de plus en plus insistant se faufilant sous mon t-shirt et se dirigea droit vers mes tétons tandis que le seconde massait toujours mon postérieur. Mon regard parcouru la foule, cherchant silencieusement de laide. Je nosais pas ouvrir la bouche, je ne voulais pas être surpris dans cette situation. Ses doigts frôlèrent mon torse, il attaqua mes points sensibles que je sentis durcir sous ses mains. Paniqué, je me débattis mollement, pourquoi est-ce que mon corps réagissait ainsi ? Se pourrait-il que je commence à aimer cela ? Il les prit entre ses doigts et les pinça doucement, je me mis à frissonner et je commençai à mabandonner à ses bras. Limage de mon copain apparu dans mon esprit, que penserait-il en me voyant dans cette situation ?
Son corps était collé au mien, mes joues me brûlaient et je sentais le regard des autres passagers sur moi. Je commençai à haleter et remuer lentement sous ses assauts.
Il explora toute la longueur de mon pénis qui durci sous ses doigts. Jétais totalement à sa merci. Mes hanches remuaient contre lui, réclamant plus dattention. De son autre main, il défit ma ceinture et entreprit de lenlever de mon jean. Le bruit de la boucle en métal me sembla assourdissant mais personne autour de nous ne semblait lavoir entendu. Mon pantalon se desserra dun coup et linconnu empoigna mon sexe, au même moment je le sentis fourrer ma ceinture dans sa poche et approcher sa seconde main de mes fesses. Jattendais de sentir de nouveau ses caresses mais il préféra la longer à son tour dans mon pantalon. Ses doigts écartèrent ma raie et se dirigèrent rapidement vers mon anus. Je poussai un cri de plaisir que jétouffai avec difficulté alors quil enfonçait un doigt en moi. Jaimais énormément être pris pas derrière et me faire doigter en public par un inconnu était de loin bien meilleur quavec nimporte lequel de mes partenaires sexuels. Je remuais de plus en plus, suppliant sans voix quil me prenne là, devant tout ces gens. Jarrivais au bord de lorgasme et mordis ma lèvre en me cambrant. Plus que quelques coups de son doigt et ma semence allait jaillir sur sa main. Le bus sarrêta et son étreinte disparue soudainement.
« Non, pas maintenant, pensais-je. »
Les passagers me bousculaient pour descendre mais je ne pouvais pas les imiter, je tremblais comme une feuille et mes mains refusaient de lâcher la barre de fer.
Je descendis lentement et pénétra sur le campus, je me dirigeais directement vers les wc et mengouffrai dans une cabine avant de me laissai tomber par terre. Je déboutonnai fébrilement mon jean, magenouillai et enfonça deux doigts dans mon anus.
Je me pénétrai ainsi avec violence pendant plusieurs minutes, jouissant sur le sol de nombreuses fois sans même toucher à mon sexe. Ma vision se troubla au fil de mes multiples orgasmes et je finis par me laisser tomber, le visage dans la flaque de semence qui sétait formée sur le sol.
Je repris mes esprits et pu finalement aller en cours quelques minutes après, mon cur battait toujours très fort et les sensations dans mes fesses navaient pas disparu. Je passai ma journée à fantasmer sur cet inconnu et sur mes futurs trajets en bus. Jespérais pouvoir le recroiser et jouir de sa main.
Le lendemain, jétais réveillé de bonne heure, je me préparais et au moment de sortir, je jetais un regard sur le boxer et la ceinture posé sur mon lit, je nen avais plus besoin.
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