Un Cocu Heureux 9
En raison de la longueur de l'histoire, l'auteur résume les chapitres précédents. On peut ainsi aborder la suite sans avoir tout lu.
Heureux ! Oui, Comme je devrais lêtre, si mon fantasme nétait pas foutaise. Hier soir jai assisté à laccouplement de Gérard, le maître nageur du camping avec ma femme. Jen rêvais, jai été servi : ma Mylène me trompait gaillardement avec un quasi inconnu dès le premier soir de notre arrivée. au camping. Le hasard mavait mis sur la trace de mon épouse adultère. Et ce soir, avec ma bénédiction, ma chérie vient daccueillir en elle son collègue de travail venu loger dans le mobil home voisin du nôtre.
Le hasard frappe trop souvent à notre porte, pour ne pas avoir été invité . Par qui ? Tant de coïncidences mont désorienté. Quelquun, et ce ne peut-être que Mylène, a donné un sacré coup de pouce au hasard. Léa la femme de Léo a confirmé ce que je supposais. Ma femme cultivait un espoir, me trompait déjà en pensée avec Léo, avant le départ.
Ce collègue de travail collant, javais voulu le fuir pour éloigner de lui mon épouse trop familière avec lui. Ils ont déjoué mes calculs. Et après laventure précipitée de linfidèle hier, jai baissé les bras, jai poussé la femme adultère à doubler lacte : avec linévitable don Juan omniprésent prénommé Léo. Jétais tellement décontenancé que jai demandé à la malhonnête de se lâcher pendant nos vacances et de soulager toutes ses envies de sexe, de forniquer autant quil lui plairait pour se débarrasser du regret de navoir pas goûté à toutes les expériences. Je supposais y trouver mon plaisir.
Elle a fort bien compris, elle a juré de ne plus me cacher ses relations sexuelles. Voilà pourquoi, assis dans le séjour de nos voisins, Léo et Léa, je viens de voir la queue de Léo pénétrer le sexe de ma femme, couchée sur le dos, à même un matelas disposé sur le sol. Les préliminaires ont duré et Mylène a supplié son amant de la prendre enfin.
Nous sommes deux témoins de cette aventure hors du commun. Léa, la légitime de Léo, a accepté leur union. Avait-elle le choix ? Elle porte déjà des cornes, le sait et en est malheureuse. Mais cette fois elle doute de lamour de son homme. Pour elle, trop cest trop. Elle ronge son frein et a juré que sil sattache à Mylène, si leur aventure prend forme, si elle ne le ramène pas immédiatement à elle après cet « extra », elle le laissera tomber. Elle envisage de se donner à un autre pour éveiller la jalousie du mari volage. Elle est cocue, je le suis pour la deuxième fois en deux jours : selon elle tout nous rapproche. Voilà résumé en quelques lignes le contenu des chapitres précédents
Léa a changé un drap souillé durine lors de lentrée en matière des deux amants et elle sest absentée. Au retour, au lieu de s asseoir sur son coin de matelas comme avant, elle se pose sur mon genou droit et elle suit le coït en cours. Quand Léo remonte ses fesses, en dessous nous revoyons les fesses plus claires de ma femme, entre elles lil sombre de son cul et au-dessus le rose intense du bas de sa vulve agitée et de lentrée de son vagin.
Pour débuter la pine est entrée lentement, les fesses se sont durcies et contractées sous leffort de la pénétration. Le corps viril a fait marche arrière, la verge a quitté le trou, deux mains lont serrée, une de Mylène, lautre de Léo, ils se sont concertés et, guidé par ces deux aides, le gland a repris sa progression. Quelques ajustements plus tard, la mécanique sest réglée, le va et vient du piston a pris une allure régulière. Léo creuse. A chaque troisième intromission la respiration de la femme saccompagne dun bruit rythmé
Cela donne : un, deux, trois, han ! Un, deux, trois, han
On nentend en réalité que le « han»
«han»
« ha». La cadence est prise. Léo rame comme un métronome et le gros soupir féminin bat la mesure, accuse la réception des coups de bite. Une éternité plus tard sannonce lapproche dun orgasme déjà en formation, comme le grondement lointain du tonnerre avertit de larrivée de lorage.
De notre emplacement nous observons les mouvements de ses petits pieds, leur escalade progressive des mollets du monsieur, puis du pli poplité, puis des cuisses masculines. Les talons grimpent et vont se caler sur les reins. Le bas du dos décroche du matelas. Lilleton de lanus est ainsi exposé en permanence et les déplacements réduits du membre viril comme les lèvres du sexe féminin luisent sans arrêt. Un coup de reins fait sauter le verrou des jambes, Léo passe ses bras sous les genoux de Mylène, les remonte et pilonne à la verticale la fente apparente. Il accentue les coups, force lallure, essouffle la femelle sous un assaut violent et décisif. Je crois regarder un film porno dont lacteur veut impressionner les spectateurs et lactrice bourrée.
Il fait du cinéma, fait-il lamour ? Aime-t-il la malheureuse quil martèle sans égards car de sa démonstration dépend son engagement dans une future production ? Recroquevillée sous le mâle déchaîné, malmenée, secouée, pourfendue, Mylène explose en cris continus, déclame son plaisir. Léo magnanime se retire à temps, fait un bond qui le dépose sur le ventre convulsé et décharge un premier flot de liquide séminal entre les seins et sur le visage extasié, jusque dans les yeux révulsés et sur les paupières qui se ferment. Il sécroule sur le côté. Cette fois ils sont amants pour de bon. Leurs côtes se soulèvent au rythme rapide de leur respiration. Ils gisent sur le dos, en parallèles, organes sexuels offerts à notre vue, lun en détumescence pendant que lautre referme ses ailes froissées.
Je suis toujours habillé de ma chemisette à fleurs et de mon short. Le repos des combattants me détend et je remarque soudain un phénomène qui mavait échappé. Léa se balance davant en arrière sur la peau de ma jambe enfourchée à son retour avant la séquence qui sest achevée. Force est de constater lhumidité et la chaleur quelle répand sur mon épiderme : au cours de sa sortie, Léa a enlevé sa culotte et frotte son sexe à cru sur moi.
Elle sest dit que lappétit vient en mangeant. Comment un homme normalement constitué, moi en loccurrence, affronté à une exhibition sexuelle, bandant à la vue de son épouse rugissant de plaisir sous un assaillant acharné, comment cet homme, resterait-il indifférent à lattaque sournoise dune vulve baveuse en train de lui chauffer les muscles des cuisses ? Je me dis :Pourquoi me vouloir vertueux quand ma femme se fait défoncer de façon éhontée et en tire jouissance et orgueil ? Aussi, lorsque Léa se tourne pour tenir ma tête entre ses mains, quelle pose ses lèvres sur les miennes, jaccepte son baiser, jouvre la bouche et ma langue rend à la sienne chaque intrusion. Ni elle ni moi ne sommes démunis dinstinct.
Le jeu devient passionné, ardent. Nos bouches saspirent. Léa se lève, se tourne entièrement vers moi, elle savance au dessus de ma jambe, encercle mon cou de ses deux bras. Je lenlace, je sens ses seins percer létoffe de ma chemisette, fermes, pointus, chauds. Elle a su attendre, elle a vu la trahison de Léo, elle soffre à moi. Je la serre dans mes bras. Une de mes mains appuie sur sa croupe et aide au balancement de son bassin et de ses chairs intimes sur ma cuisse. Elle heurte mon durcissement. Le baiser devient fou, profond, vrai.
- Ho, vous deux, quest-ce qui vous prend ? Qui vous a permis de vous bouffer le trognon ?
Léo est debout devant nous et sindigne. Nu, le sexe maculé de sperme et de cyprine, il cache à moitié Mylène qui se mord le poing en nous regardant. Ils sont perplexes. Le programme était bâti pour eux, pas pour les cocus volontaires. Pourtant il avait été dit que je devrais être « actif ».
- Mais tu es une grosse truie ma femme, proteste le séducteur surpris de notre entente.
- Parle-moi de toi, réplique Léa. Gros porc.
Mylène a une réaction plus conforme à sa situation, se montre magnanime :
- Mon chéri, je taccorde carte blanche pendant la durée des vacances. Ce nest que justice.
Léo nest pas daccord :
- Hé, tu disposes de ton homme si tu veux. Moi je ne permets pas à ma femme de coucher avec nimporte qui. Notre couple est solide, ton mari ne le détruira pas. Jean fais la descendre !
Exaspérée Léa se rebiffe avec fermeté et le noie de paroles bien pesées, en criant:
- Termine ce que tu as commencé, mon cher mari. Ton couple solide nexiste plus. Jen ai marre de ta conduite de patachon. Va, baise Mylène, elle nattend que ça. Vous êtes faits lun pour lautre. Tu as ce que tu mérites, oublie moi.
Je nai pas réussi à placer un mot. Mylène tire sur le bras de lépoux jaloux, lentraîne au canapé, pose un genou sur un coussin, laisse son pied gauche au sol, tire des deux mains sur ses fesses et ordonne :
-Allez, prends-moi comme ça, tout de suite ou je fiche le camp. Nes-tu pas capable de terminer ce que tu as commencé.
Ce rappel à lordre a raison de lemportement du drôle. Il sastique rapidement, caresse labricot, son index attaque le haut des grandes lèvres et court jusquà la rose, puis il promène son érection retrouvée sur le fessier, dans le sillon, tâtonne sur les chairs vives, pousse, écarte les lèvres et senfonce dans le vagin. Il passe sa colère en butant contre les fesses de ma femme, en cognant fort, en défonçant avec rage. Cest un bûcheron, il cogne, cogne à grand renfort de han, han. Mylène répond par des « oui, oui, baise-moi fort, plus fort ».
Léo fatigue, elle remonte le deuxième genou. Debout derrière elle, lance à lhorizontale, il reprend des forces et la regarde sempaler sur son chibre en décrivant des cercles avec son bassin. Cest son pas du caméléon, elle se tasse contre le dossier du canapé puis recule ses fesses et son vagin engloutit le pieu. Léo requinqué se lance dans un nouvel assaut, grogne et saisit les deux hanches, les tire vers lui, pénètre à fond, simmobilise. Ses épaules tressaillent, ses fesses avancent encore. Mylène proteste vivement, colère:
- Ah ! Non, Léo. Tu es fou, retire-toi, tu nas pas de protection. Non !
Il reste collé, se déverse dans le con jusquà la dernière goutte et ricane, vengeur :
- Je donne un coup de main à Jean. Imagine le beau bébé que nous fabriquons.
- Tu mavais promis de ne pas cracher dans mon ventre.
- Cétait avant !
- Avant quoi ?
- Avant que Jean ne débauche Léa. Va sur le bidet, rince-toi bien et tout ira bien. Et vous les deux singes, séparez-vous !
Cette fois je prends la mouche. Il continue à se masturber et se prépare à recommencer à troncher Mylène, il en a encore envie.
- Si Léa se lève, je prends Mylène et nous retournons chez nous.
- Et si elle ne veut pas, hein, tu auras lair malin.
Mylène ne tient pas à arrêter déjà, elle prend la balle au bond :
- Tout ce que je fais, je le fais parce que mon mari le veut bien. Cessez de vous chamailler. Tu peux encore ? Tu me veux encore ? Tu fous la paix à ta femme. Cest un échange de bons procédés.
- Mais
- Y a pas de mais. Silence ou je pars. Allez, couche-toi sur le dos. La tête ici, les pieds en direction du canapé.
Elle se place à hauteur du sexe et entame une pipe somptueuse. Elle relève les yeux, madresse un clin dil, toute fière de dresser à sa manière cet homme vaniteux. Elle a redonné vigueur au pénis, enjambe le corps allongé, surplombe le piquet, le tient, vise et sabaisse dessus, descend et sassied sur Léo soumis. Au début elle penche son buste, ses seins sécrasent sur les poils du torse et sa croupe monte. Sa chatte coulisse le long de la tringle, laisse apparaître le gland puis de nouveau lengloutit. Le jeu se répète, encore
et encore
Je suis les reculs et les sorties des parois vaginales solidaires du bâton qui rentre ou sort. Mylène est en grande forme. Si elle ralentit, Léo la relaie. Elle reste suspendue et le manche monte et descend. Ils sont trop absorbés par leur acte pour remarquer la reprise du balancement de Léa sur ma jambe ou notre nouveau baiser.
Les amants changent de position.Pendant de longues minutes nous avons droit à une levrette endiablée. Léo fait ses gammes, veut accumuler les orgasmes de Mylène. Il la secoue comme un prunier, ralentit pour calmer la menace dune poussée de sperme et redémarre après lalerte. Le papillon, la vache, les cuillères, le poirier, la brouette japonaise
tout y passe.
Mylène adossée à lenvers contre le canapé, tête au sol, pattes en lair, tassée sur les épaules : Léo se place au-dessus et plonge son zizi vers le bas. Mylène accoudée à la table, Mylène couchée sur la table, brancards en lair, Mylène debout sur une jambe, un pied sur lépaule de Léo : elle se fait embrocher dans toutes les positions. Il rayonne, bourre, combine, utilise les murs, les accoudoirs, agit sous notre nez et étale son savoir . Quel récital ! Dommage, cest très technique, puissant. Mais où est lamour dans cette gymnastique ? Mylène se met à bâiller. Ils saccordent des pauses de plus en plus fréquentes. Rompus, brisés, épuisés, ils finissent par sendormir , emmêlés sur les matelas.
- Jen ai assez vu. Ton mari sest surpassé, tu le féliciteras. Je rentre chez moi, une nuit de sommeil me fera du bien. Bonsoir Léa.
-Tu me plaques comme ça ? Emmène-moi, je ne veux pas dormir à côté deux. Je serai sage, promis.
Elle se couche à la place de Mylène et se montre sage. Mais moi, je nai rien promis. Premier réveillé je suis ému par la douceur des traits de son visage. Je repousse le drap pour admirer sa poitrine au repos, à peine animée par une respiration calme. Cest une belle femme. Je lai vue nue hier. Toutes les jeunes femmes de son âge ne sont-elles pas belles ? Chacune a son charme. Sous lapparence dun caractère doux, Léa possède une autorité surprenante, elle na pas fléchi devant Léo. Japprécie lintérêt quelle me montre. Je navais rien calculé, elle est venue spontanément à moi. Cest flatteur.
Elle ouvre les yeux, me sourit. En égoïstes nous allons prendre un petit déjeuner au restaurant du camping : les deux autres dorment encore à la place où nous les avons abandonnés. Des jeunes hommes nous saluent, lun demande à Léa si le rendez-vous du soir est maintenu.
- A condition toutefois que vous soyez au moins quatre hommes.
Rétorque Léa et elle indique le numéro de son mobil-home. Que mijote-t-elle? Veut-elle mettre Léo à la diète, le voir succomber sous le nombre et le réduire à la portion congrue avec ma femme?
- Quatre ? Pas de problème, Gérard est rétabli. Mesdames préparez-vous à vivre lune des plus belles soirées de votre vie.
Ils sont jeunes et ne connaissent pas le doute .Elle mexplique :
- Linstallation est faite, inutile de tout déranger chez toi.
Nous déambulons dans les allées. Il y fait bon à lombre pour discuter et faire connaissance. Léa change soudain ditinéraire et explique :
- Léo et Mylène viennent de monter en voiture. Ils vont au ravitaillement; laissons-les se débrouiller. Un peu de fatigue les assagira.
La voiture séloigne.
- Mon cher Jean, pour moi les vacances sont gâchées. Je nai pas lintention de rester ici. Et toi ?
- Je perds mon temps : Mylène se berce dillusions si elle croit redevenir pour moi une épouse estimée. Ma confiance en elle, quand je lai vue avec Gérard a vacillé. Elle a confirmé avec Léo le désordre sentimental où elle se débat. Si ce soir elle recommence et se livre au quatuor dinvités, demain je saute dans ma voiture.
- Partons ensemble, voyageons dans ta voiture. Léo naura quà se débrouiller avec sa maîtresse. Où iras-tu ?
- Les terrains de camping ne manquent pas dans la région. Nous pourrions aussi remonter au nord ou retourner à la maison. Tu me suivrais ?
- Je cuisinerai pour toi.
- Cest tout ?
Elle sarrête, me fixe, lair coquin :
- Tu nauras quà demander. Comment dit-on : « Lhomme propose, la femme dispose», alors propose.
Lattaque directe est compensée par la proposition suivante de Léa:
-Si on allait déjeuner à deux au restaurant ce midi? Oui ? Alors je vais faire ma valise deffets personnels. Tu la mettras dans ton coffre ?
Nous nous séparons. Déjà elle me manque. Cest mon nouveau fantasme : avoir une femme fidèle. Léa en serait limage la plus proche. Je rejoins le troupeau des mâles moyens. Lautre, Mylène, ce soir va se dévergonder, me perdre définitivement. Pourvu quelle succombe aux charmes de Gérard et de ses acolytes. Je lui laisse la responsabilité de couper le lien. Cest son choix, elle a commencé, elle a persévéré, elle senfoncera : une femme, qui utilise sans vergogne lautorisation maritale de coucher avec dautres hommes, peut-elle prétendre quelle aime encore celui quelle avait choisi? Que serait une vie de couple sans amour ? Admettons que faire lacte damour avec Gérard ait été une faiblesse, quavec Léo elle ait réalisé un fantasme, quelle explication invoquer si une orgie se déroule ce soir ?
Lerreur est humaine, persévérer est diabolique. Quinze jours de ce régime seraient insupportables. Or Mylène paraît décidée à se disperser, à samuser sans être gênée par ma présence : elle se moque ouvertement de moi, ne le cache plus. Je suis venu, jai vu, cela me suffit. Mon espoir est vaincu.
Ma valise est faite et rejoint celle de Léa dans le coffre de ma voiture. Où irons-nous ? Demain matin nous aviserons, nous voulons fuir ces lieux, cette dépravation puante, partir vers autre chose, vers une vie plus simple. Une vie meilleure, ça doit bien exister. Que deviendrons-nous ? Nous nous entendons bien, mais après la soirée, nous ne nous sommes plus embrassés. Léo avait rugi de jalousie, en vain; Mylène mavait libéré de mon serment de fidélité : je nai pas pour autant sauté sur Léa.
Pourtant ... ce nest pas faute denvie ! Patience, prudence est mère de sûreté. Léa, cest possible, ce serait apaisant, plus calme, plus tendre , plus
plus.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!