Un Cocu Heureux 11
Faut-il en rire ou en pleurer ? Mylène hèle Léo. Le brave toutou court dans son sillage et sextasie sur son déhanchement, sur le mouvement de ses fesses qui débordent du mini maillot de bain. Elle a un peu compris mon message : elle voulait arrêter sa réunion,mais elle va se préparer, il le faut par respect pour ses invités. Pour moi son dernier argument est tout sauf convaincant : elle veut préserver sa réputation! Non, ce nest pas une blonde, elle est brune!
Sa réputation ! Voilà son souci actuel. Cest fou, burlesque ! Quelle réputation ? Pas sa réputation dhonnête épouse. En a-t-elle une autre à défendre dans ce camping? Dautre part, elle pleurniche : Pauvre Gérard ! Elle aurait pu et dû dire : « Pauvre Jean ». Car des deux qui est le plus atteint ? Celui auquel elle veut se donner ?Elle plaint le play-boy, tabassé paraît-il, à cause de sa propension à faire éclater les couples. Le voilà devenu son héros. Mais lorigine des coups devrait, à elle seule, faire réfléchir une femme raisonnable. Le héros est en fait un papillon qui vole dune fleur à lautre, il ne sarrête à aucune.
Croit-elle pouvoir lui couper les ailes et le fixer, ne serait-ce que deux petites semaines ? Elle ne le gardera pas huit jours, selon moi. Est-ce pour cette raison quelle prévoit de revenir au mari cocu quand elle aura terminée la sauterie organisée pour le séducteur et ses amis du même âge? Revenir à labri du mari refuge, peut-elle lespérer ? Pourtant jai fourni un avis de tempête assez clair. Le refuge va être balayé par lavalanche ce soir et cette nuit ou par le torrent de sperme qui va se déverser sur elle et tout renverser de notre foyer en passant.
Elle envisage possible son retour à la raison et à la maison dans ces conditions ? Elle se met le doigt dans lil. Dautant plus que je lui ai retiré la possibilité de sabriter derrière mon fantasme,déclaré mort. Laddition à payer suivra la consommation de ladultère en réunion cette addition sera dautant plus salée que Mylène aura soigné sa prétendue bonne réputation en forniquant à tout va.
Je ne lai pas piégée. Elle a pris sa douche, a revêtu les plus belles pièces de ses sous-vêtements et vêtements. Elle projette une séance de striptease excitante pour commencer la soirée. Elle pousse linconscience jusquà me demander mon avis :
- Jean, tu crois que ça ira ? Je peux plaire comme ça ?
Je hausse les épaules. Elle na que faire de ma réponse mais minvite à laccompagner
- Allez, ne fais pas ta sale tête, donne-moi le bras et emmène moi chez Léa et Léo.
Je tente une dernière dissuasion :
- Cest à côté, tu nas pas besoin de mon bras pour traverser lallée. Je ne donnerai à personne limpression de toffrir à ces hommes. Ton truc me déplaît, je le redis. Je crois que tes invités arrivent, va les accueillir mais sans moi. Je suis persuadé quils se passeront de ma bénédiction. Ma présence les gênerait ou me rendrait ridicule
- Mais non, Gérard te trouve formidable.
- Parce que tu lui a fourni un portrait qui ne correspond plus à ce que je suis devenu en trois jours. Désormais, grâce à ta nouvelle réputation, je suis cocu et un cocu est toujours ridicule.
- Cest faux. Bien, jy vais, mais ça tu me le paieras. Franchement, tu nes pas correct avec mes hôtes. Viens donc.
Je ne bouge pas. Elle sen va en marmonnant une menace et une insulte et je nentends que deux mots , prononcés volontairement plus haut que ceux qui les entourent: « con
.
Voilà son chéquier. Elle a payé tout ou partie des courses du matin. Cest parfait, le réfrigérateur est chargé. Derrière, un deuxième chèque est établi au nom dun certain Gérard Cavalier. Japprends ainsi le patronyme du maître nageur. Ce Gérard est bien le gigolo que je pressentais et ma femme paie ses faveurs par chèque. Voilà sa raison de le rejoindre dans le mobil-home voisin. Elle ne pouvait pas manquer le retour sur investissement. Elle a payé, elle doit consommer. Elle ma menti quand elle déclarait« Les garçons paient les boissons ». Oui, ils paient avec largent de ma femme.
, Mylène voudra encore se les payer en argent après mon départ, elle sera capable de se ruiner pour quelques coups de bite. Par précaution je laisse un seul chèque pré rempli, destiné à payer le ménage en fin de séjour, je déchire les autres formulaires et je rends inutilisable sa carte bancaire en la découpant. Sans moyens de paiement elle dépendra de Léo ou de ses autres amants. Ensuite elle ira sexpliquer chez son banquier pour puiser sur le compte que je protège de sa folle générosité. Léo subviendra aux besoins éventuels de sa maîtresse sil veut la conserver. Cela me semble juste. Cest du donnant donnant :jentretiendrai Léa si elle est fidèle à sa parole. Enfin je subtilise le double des clés de notre maison. Léo pourra la loger chez lui, après les vacances.
Il est vingt-et-une heure. . Un petit groupe sest dirigé vers le mobil-home de Léo et Léa.
Que devient Léa ? Est-elle frappée du même mal que Mylène, son clitoris a-t-il eu raison de sa raison ? Veut-elle s »amuser comme ma femme avec ces jeunes gens ? Ou Léo la séquestre-t-il comme Mylène la prétendu ? Servira-t-elle de monnaie déchange à son mari, dans le style : « Prenez ma femme et laissez-moi Mylène, au moins un peu. » Le jaloux veut-il se venger ce soir de lintérêt de Léa pour moi ou de notre escapade de la mi-journée ? Je traverse discrètement lallée pour me renseigner, je reste à lextérieur et jobserve .
A lintérieur, ils sont cinq hommes et deux femmes, respectent la discrétion imposée dans un camping à cette heure. Là-bas il y a bal, dans un camping voisin aussi. Les musiques dominent les autres bruits. Léo est sort, scrute les alentours sans mapercevoir , il fait quelques pas sur sa terrasse puis rentre. Plus tard Gérard sort avec Mylène, ils examinent les environs. Elle a dit :
- Jean ne viendra pas. Il est devenu bizarre. Mais il maime. Nous navons rien à craindre.
- Toi tu laimes ?
- Et comment ! Tu veux rire : cest mon mari. Oui, jaime mon homme. Dommage quil ne soit pas là.
-Viens, on se passera de lui. Les autres vont simpatienter.
Il l enlace longuement et lembrasse passionnément. Ils rejoignent la troupe à lintérieur. Je monte sur la terrasse, je mapproche dune fenêtre. . La fraîcheur du soir contraste avec la chaleur du jour. Ils ferment portes et fenêtres par souci de discrétion. Moi, je suis indiscret, je me poste derrière une vitre et je déplace le parasol fermé pour me mettre à labri dune éventuelle sortie.
Qui sur la chaise, qui sur le canapé, qui sur la table ou sur un matelas, ils attendent que Léa et Mylène servent à boire. Tous sont en maillot de bain, Léa dans un deux pièces fort seyant, Mylène topless déjà et suivie comme son ombre par son premier amant : Gérard colle à ses fesses et fait tourner comme une hélice le soutien-gorge décroché. Les déplacements cahotants sur les matelas seffectuent à genoux. Léo, le maître des lieux, seul est debout, observe tout, la mine peu réjouie. Les verres sont vidés, Léa les porte en cuisine. Sous la surveillance de Léo un cercle se forme autour de ma femme.
Des mains ségarent, vérifient lélasticité dun sein, de lautre, caressent les épaules, chatouillent sous les bras. Mylène rit de bon cur, apprécie toutes ces attentions, fait signe à Léo. Léa revenue se réfugie dans le coin de la table et voit le cercle se resserrer. De Mylène je devine les tibias et les pieds entre les mollets et les pieds des hommes debout. Elle est à genoux au centre du cercle. Apparemment les hommes lui imposent les mains. Pas ment sur la tête puisque certains se baissent pour toucher sa croupe ou son entrejambe.
Tout à coup, avec un ensemble parfait, les mains reviennent sur les hanches des gaillards et Mylène lâche un cri de joie en voyant descendre simultanément cinq caleçons de bain. Léa se dirige vers la porte. Léo bondit, saisit son bras et la pousse au centre du cercle., contre Mylène Ils font tous « AAAH, bravo ». Léo a son tour brandit un soutien-gorge, danse autour de lattroupement, laisse un trou dans le dispositif et je vois !
Mylène tient dans chaque main une verge et, entre les deux engins, attaque à coups de langue un pénis tenu et présenté par Gérard. Évidemment il est le roi de la fête, à lui les premiers honneurs. Le quatrième frotte son gland sur les joues de Mylène, mais elle détourne la tête et ne consent pas à lâcher le premier.
- Oh ! Léo, ça ne va pas. On va aller chercher une copine si ta femme résiste., crie lun deux.
Léo les écarte, tire sa femme des mains baladeuses, la pousse vers la table. Au centre Mylène vient denfourner une autre bite et ses mains masturbent deux engins. Un seul homme est en attente. Les quatre serrent leur proie de près, le frustré sagenouille, crée une fenêtre dans le dispositif, envoie une main vers le corps qui occupe laxe.
- Doucement, crie Mylène avant de se jeter sur sa troisième dague.
Elle sera muette pendant quelques minutes. Dans la lucarne je vois son dos. La main chercheuse caresse les fesses ou les cuisses. Tantôt elle tourne sur elle-même, tantôt le manège se déplace autour delle. Dans le coin Léo sermonne Léa, lève le bras pour frapper mais se retient. Il la secoue, tente de lui retirer le maillot, profère des menaces. Elle fait enfin « oui » de la tête. Léo va vers Gérard, ouvre sa main en direction de sa femme, loffre en quelque sorte, espère éloigner le chouchou de Mylène. Gérard saisit le bras de celui qui est dans la bouche de ma femme et lenvoie au coin vers Léa. La mission est évidente. Léo intègre le cercle et on lui cède enfin les lèvres de Mylène. .
Lexpulsé sapproche de Léa, lui parle, caresse gentiment ses bras, baise sa main. Elle est effrayée, mais un regard de Léo suffit à la rendre moins rétive. Le type, avec lequel elle a dansé hier, sait lenfermer dans ses bras, amener à lui la taille. Sur ses seins en retrait, il pose ses lèvres, avec douceur. Des yeux, la malheureuse cherche en vain du secours. Elle est prisonnière des bras puis de la bouche, ne résiste plus, sursaute quand une main sintroduit dans le haut du maillot et se fraie un passage vers son entrejambe. Soudain elle collabore, rend les baisers, att la queue menaçante et parle à loreille de son compagnon. Il sourit, fier de son succès, lâche le corps et la main, va parler à loreille de Gérard, obtient son accord, revient à Léa, la pousse vers la porte et ils sortent.
Les femmes sont bien toutes pareilles. Léa ne vaut pas mieux que Mylène. Moins exhibitionniste elle sisole avec son partenaire, mais le résultat sera équivalent. Elle va y passer, se faire prendre et jouir. Par chance pour moi, de lautre côté sur la terrasse, il y a des chaises et une table. Lhomme et sa conquête marchent, il plie Léa sur la table. Déjà ses mains tirent sur le maillot, le font descendre sur les genoux.
- Lève la jambe, lève lautre. Te voilà à poil. Tu me plais
Il se plaque létoffe sur le nez puis la tend pour partager les odeurs du bas.
. Tu sens bon..
- Oui, je me parfume.
- Tiens ton maillot, pose-le sur la table. Ne crains rien, je serai doux. Creuse ton dos, ouvre tes jambes. Oh ! La belle moule. Tu permets que je te suce ? Oui ? Il vaudrait mieux tasseoir sur la table et poser tes talons de chaque côté sur une chaise. Tourne-toi. Tu es belle. Si tu es sage je serai ton seul cavalier, Gérard me la promis. Cest bien davoir changé davis. Des deux tu étais ma préférée. Jaime ta pudeur. Ton mari ta menacée ou tu es amoureuse de moi ?
- Les deux. Ou plutôt il a brandi une menace terrible. Si je refusais vous deviez tous menculer pendant que lui me baiserait par-dessous. Cest dégoûtant. Mais je ne suis pas amoureuse de toi, excuse ma franchise. Je nai pas le choix, cest tout.
- Ton mari est un gros con. Moi je te gâterais, je ferais tout pour toi. Tu es si belle. Je te désire comme un fou. Si tu nétais pas mariée, je demanderais ta main.
Jouez violons, la rengaine na pas changé. Il ne court aucun risque dêtre pris au mot. Il promet la lune, ça ne lui coûte rien mais ça lui rapporte la soumission de la femme à ses envies. Je sors de lombre, me mets dans la lumière de la fenêtre. Je me montre à Léa, lui ne peut pas me voir. Elle maperçoit, comprend, mappelle dun geste dune main et en même temps appuie sur la tête de son « cavalier attitré » de lautre main. Il va à la source sabreuver de cyprine, heureux élu dune si belle coquine. Japproche sans bruit. Je lui att les couilles et je serre. Léa lui plaque la gueule sur la table pour son cri. Je le menace :
- Ferme-la ou je serre plus fort.
La douleur aiguë le convainc, suffit à lui clouer le bec. Je le pousse vers les marches.
- Allez avance. Si tu déconnes, je testropie à vie.
Je marche derrière lui, courbé, ses affaires toujours coincées entre mes doigts et à intervalles régulier je presse ses testicules afin de lui rappeler le danger couru. Nous lemmenons dans mon mobil-home, nous le couchons dans la chambre d sur un lit étroit. Les sangles de ma galerie de toit limmobilisent, du scotch de réparation de tuyauterie laveugle et lui ferme la bouche. Quelques menaces bien senties le font trembler de peur. Il ne sait pas qui, pourquoi, mais il comprend quil doit se soumettre, sil ne veut pas être transformé en eunuque. Un de moins, nous retournons sur la terrasse voisine. Léo discute avec Gérard, trouve trop longue labsence de sa femme. Léa entrouvre la porte et déclare clairement :
- Hé,Léo, Merci, mon amour. Il me rend si heureuse. Laisse moi continuer, sil te plaît. Ne sois pas jaloux, je pense à toi quand il me baise.
Léo lève les bras. Le sort laccable, mais il fait bonne figure pour récupérer Mylène. Gérard linterpelle :
- Alors, tu es rassuré ? Nest-ce pas ce que tu voulais ? Ne tinquiète pas. Quand Bruno sera fatigué, je prendrai la relève, ta femme est désirable elle aussi. Nous lui passerons tous dessus. Ta femme le mérite. Il fait trop chaud, la pauvre Mylène transpire; jouvre une fenêtre.
Léa tend loreille et se mord les doigts : Léo revendique assez fort.
- Mon Dieu, Léo a demandé ma punition, ils vont tous me baiser et à la fin ils menculeront en double pénétration . Cest horrible, je ne veux pas. Léo devient fou. Sauvons-nous !
Je la calme. Je reprends ma planque et je lui donne une consigne.
-Si quelquun vient, dit que Bruno est amoureux de toi, mais quil na pas tenu le coup et quil est parti te chercher un cadeau. Il a promis de revenir. Ne taffole pas, je te protège.
Alignés sur le canapé, Gérard au centre, Léo dun coté et un grand moustachu de lautre, trois compagnons reçoivent les bons soins de Mylène à genoux sur un matelas, à leurs pieds. Elle va de lun à lautre, pour une fellation ou pour une masturbation travaille de la bouche et des mains. Elle est en partie cachée par le dernier homme. Celui-ci est aussi agenouillé derrière elle et cherche à placer son dard dans la vulve par derrière. Cest un maladroit, le con est ramolli mais bée. Ah ! Il a trouvé et donne des coups de cul pour pénétrer plus avant. Mylène glisse vers Léo, lautre perd le contact, se relève et fait signe au moustachu.
Celui-là prend sa place, donne un coup de rein. Mylène gémit, voudrait voir qui la pourfend ainsi. Mais Léo dune main ferme la maintient à son poste, narines dans les poils de son pubis. Le membre de Léo étouffe ses plaintes. Le moustachu est solide, régulier. Il pompe, pousse, plonge, ramone, puise des forces dans les plaintes de ma femme. Cest un endurant. Il met un temps incroyable avant de simmobiliser et déclare, fier de lexploit :
-Tiens, prends ça, prends ça, encore. A qui le tour ?
Gérard le remplace , développe longuement ses élans, la fait crier et cède la place à Léo. Elle a ensuite la chance de pouvoir sétendre pour recevoir entre ses cuisses les trois mêmes successivement. Les positions changent, les gémissements sous lun ressemblent aux plaintes amoureuses émises sous le précédent . Cest une course inégale, Mylène est seule contre trois mâles vigoureux. De plus ils rivalisent, Léo voudrait lemporter, la marquer et simposer définitivement à sa collègue, Gérard veut conserver lavantage du premier amant et le grand moustachu, Serge je crois, ne veut pas sen laisser conter en matière de baise. Cest une compétition entre des mâles qui se servent dune femelle pour saffronter. Entre deux assauts elle sest assise pour reprendre son souffle.
De face elle est méconnaissable : son maquillage fond et coule, la sueur délaie les produits de beauté, des coulées noires de rimmel descendent des yeux au menton. De la main elle dégage des traces de sperme des ailes de son nez. Sa coiffure, soignée au début, part en mèches sauvages dans toutes les directions. Le sperme agglutine les cheveux en paquets poisseux. Si elle se voyait. La beauté est fragile ! Elle se bâtit une sérieuse réputation de salope. Eux sen foutent, reprennent le concours, vont de la bouche au vagin, se partagent les deux ouvertures.
A loccasion dune pause, Mylène est conduite à la salle de bain. Le maître des lieux veille devant les sanitaires. Quand débarbouillée et repeignée à la va vite Mylène reparaît, elle entend, comme nous, la déclaration très poétique de Serge :
- La salope, elle a un con brûlant, cquelle est bonne. Il faudrait lui assouplir lanus. Dis,toi le fainéant à petite queue, tu devrais lenculer. Paie ta place, pédale.
Il sadresse à Ludovic, le dernier larron plutôt témoin quacteur jusquà présent.
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