Se Découvrir (11)
« Claire, jai découvert avec toi, grâce à toi dirais-je, le plaisir entre femmes et javoue que ça me trouble beaucoup. Tu mas fait merveilleusement jouir et même si je me suis un peu calmée en te donnant ta douche, jai conscience que ça peut revenir très vite.
Même si jentends ta déclaration damour, il y deux choses que je sais maintenant avoir besoin de te dire :
- Depuis que je tai rencontrée, et même si ça peut paraître paradoxal, jai redécouvert lenvie dune queue dhomme. Je ne sais pas comment tu peux vraiment ten passer, même avec tes jouets. Ne serait-ce que la sentir palpiter sous tes doigts ou dans ta bouche ne te manque-t-il pas ?
- Ensuite, jai vu tes réactions quand jai été directive. Il y a une part de formation dans tout ça, de mon côté, et une part dacceptation de ton côté qui tranche avec tes manières extérieures où tu donnes limpression dêtre très sure de toi. Dans lintimité, ce nest manifestement pas le cas.
Aussi, et cest là lessentiel de mon propos, si tu veux vivre quelque chose avec moi, ça ne doit pas être déséquilibré.
« Je crois, Stéphanie, que tu as compris une partie de ma personnalité. Je te remercie de ta franchise. Je vais lêtre à mon tour : tu peux mavoir comme tu veux, soumise ou égale. Je veux te donner du plaisir à tout moment. Tu veux un homme ? Ca fait tellement longtemps que je nai pas eu une queue en main ou en bouche que jai oublié. Mais pour toi, je veux bien redécouvrir si tu ne me demandes pas de le draguer. »
Nous étions toutes les deux au bout de notre charge émotionnelle visiblement et même lidée de diner semblait sans objet. Elle sest glissée sous sa couette, je nen menais pas large non plus mais les vieux dictions ont la vie dure « mange et dors quand tu peux, tu ne sais pas quand tu en auras loccasion ».
Donc jai été dans sa cuisine faire le tour du frigo et des placards, de quoi trouver du jambon, du pain de mie et des ufs que jai pris le temps de faire durcir en me battant avec sa plaque de cuisson beaucoup plus compliquée que la mienne.
Sandwich uf/jambon/ mayo, pas terrible mais ça tient au ventre. En retournant dans la chambre de Claire, elle dormait.
Jai avalé mon sandwich avec des sentiments partagés : je pouvais partir ou rester, dans les 2 cas, sans savoir comment gérer laprès.
Une fois mon en-cas avalé, je lui ai fait un bisou sur la joue pour la réveiller et lui dire « il faut quand même que tu avales ça, je vais prendre une douche. Si je peux encore te piquer des fringues, je dors là. »
En sortant de ma douche, jai trouvé un T-shirt et une culotte sur le porte-serviette et un mot, « ta chambre est prête ». Je me suis dirigée vers la chambre dans laquelle javais dormi la fois dernière, la lumière était allumée et les volets fermés.
La chambre de Claire était fermée. Un petit tour à la cuisine mindiqua que Claire avait débarrassé son assiette et fait la vaisselle.
Je suis retournée dans la chambre pour éteindre la lumière et nai même pas pris la peine de frapper avant dentrer dans sa chambre. Bien sûr, elle ne dormait pas, juste roulée sous sa couette. Je suis passée de lautre côté du lit, me suis blottie contre elle avec ce simple mot « dors » et jai fait pareil en 2 mn.
Ma nuit a été super, dune traite, un sommeil sans rêve et le réveil naturel. Claire nétait plus là à mon réveil et jai repensé à mon propre départ du lit la veille et toutes les interrogations qui mavaient fait me coucher sur le canapé. Allais-je trouver un même mot ?
Avec une petite anxiété, jai quitté les draps et la chaleur du lit, sans arrière-pensée tout était dit et, de mon côté, assumé.
Jai trouvé Claire dans la cuisine, habillée, une tasse de café à la main et jai entamé une conversation banale, pas tout à fait réveillée : « Bonjour Claire, bien dormi ? »
« Très bonne nuit, juste une petite insomnie entre 3 et 4 h, je tai regardé dormir. Cest bon que tu sois restée. »
« Jai aimé aussi, tu as des croissants ? » Cétait taquin, je le reconnais.
« Oui, je suis passée à la boulangerie ce matin, juste au cas où tu serais dune humeur agressive. »
« Tu blagues là ? »
« A Peine, allez prends un croissant, je te sers un café ».
Incroyable, cette nana a été chercher des croissants ! Là, jétais touchée.
Jai mangé mon croissant en silence, bu mon café. Un silence de mort régnait dans la cuisine. Je lai brisé bêtement en demandant à Claire si elle avait une brosse à dents davance.
« Je vais te trouver ça, viens dans la salle de bain. »
Jétais en train de me laver les dents devant la glace pendant quelle regardait mon T-shirt que dévoilait ma culotte, enfin la sienne. Sans réduire mon brossage, jai un peu tortillé des fesses juste pour voir. Elle a appuyé la main sur son pantalon.
Je me suis retournée, essuyée la bouche et ai pris sa main : « bon, si tu tes levée si tôt pour aller chercher des croissants, tu ne crois pas que tu peux faire une petite grasse matinée avec moi? »
Nous avons filé dans la chambre et le temps quelle se mette nue, jétais sous la couette. Nous nous sommes enlacées, embrassées et caressées comme si nous découvrions nos corps, doucement, tendrement. Claire ma avoué que cela faisait très longtemps quelle navait pas pris le temps de parcourir un corps.
Nous étions toutes les deux excitées comme des folles, touchant nos seins, nos sexes, nos fesses, embrassant nos lobes, nos bouches, nos épaules. Dans lardeur de linstant, je pense quelle comme moi voulions exploser de plaisir.
Mais jai eu une autre idée : « Claire, nous sommes trempées. Cela va aller trop vite. Que dirais-tu de prolonger lexcitation un peu plus longtemps ? »
« Heu, cest que
dautant que toi, tu nas pas eu dorgasme hier soir ».
« Coquine, te veux me tenter. Mais ça ne marche pas. Jai vu ta bibliothèque, je vais te prendre un livre. » Et je me suis mise à lire un polar sans grand intérêt. Elle a attrapé son smartphone et sest connectée au site dhistoires érotiques dont elle mavait fait la lecture quelques semaines plus tôt.
La coquine avait compris et elle a lu en silence. Jétais excitée par la situation, elle aussi sans doute car de temps en temps, sa main se dirigeait vers son sexe. La mienne le rejoignait et jaccompagnais ses petits gestes.
Ensuite, elle venait également rejoindre ma chatte et appuyer sur mon clito, entretenant ainsi mon excitation que je feignais dignorer en lisant mon livre.
A sa 3ème ou 4ème visite sur mon sexe, jai craqué et me suis mise en 69, résultat : nous avions crié notre plaisir ensemble en quelques minutes.
Résultat : nous avions passé presque toute la matinée au lit à nous exciter comme des gamines du haut de nos 40 ans passés.
Je lui ai dit quil fallait absolument que je rentre pour me changer. Elle a acquiescé me proposant de revenir avec une tenue pour le lendemain si jacceptais une surprise.
Je lui ai promis de revenir avec des habits propres, aussi pour le lendemain.
Un petit ¼ dheure de marche et jétais chez moi, à enlever mes fringues de la veille et me lançant encore sous la douche. Une fois propre et sèche, jai fait le tour de mon placard pour trouver des trucs un peu sexy. La garde-robe militaire offre peu de fantaisies et la dernière lingerie que javais achetée datait de mon époux.
Jai ressorti une guêpière, quelques strings, un soutien-gorge en dentelles, une jupe courte, un top en coton et une petite robe noire.
Jai mis tout cela dans un sac de voyage, ai enfilé mon jean et un polo et suis repartie chez Claire.
Elle aussi était lavée et habillée, ça nous changeait. Elle me proposa un verre de vin et avait préparé une salade. Pas de mot de trop, ni delle ni de moi, autre verre de vin avec un morceau de fromage.
Je me suis surprise à avoir envie de fromage, de fruits secs et dune tranche de foie gras avec un vin liquoreux. Complètement débile ou chemin vers le plaisir gustatif qui en appellera dautres.
Vers 21h30, le repas et la vaisselle terminés, elle me propose daller au lit, nous pourrions voir un film ou bouquiner.
Mauvaise idée : elle a mis en DVD acheté dans le magasin où nous étions rencontrées.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!