De La Douleur Et Des Rondeurs.

Chapitre 1.

Je m’ennuyais, et c’est peu dire. Ma vie était une succession de jours mornes. A 29 ans j’avais atteint mon sommet professionnel, mes diplômes ne me permettaient plus de monter les échelons de l’entreprisse qui m’employait, au mieux je pouvais espérer une augmentation dans 5 ans, rien de plus. Quand à ma vie affective, c’était un desert depuis qu’Elise m’avait largué 3 ans plus tôt. A part quelques masturbations épisodiques, ma sexualité se limitait à de timides érections matinales. J’avais fini par me faire une raison.
Mes rares amis ne se manifestaient qu’occasionnellement pour des événements ponctuels, mariages, anniversaires, enterrements,… et plus par pitié que par réel amitié. Cela faisait 3 mois que le dernier m’avait appelé… pour un conseil en comptabilité.
Pour me donner l’impression d’avoir une vie sociale tous les jours après le bureau, entre 17H et 19H, j’allais boire 2 ou 3 cafés dans un petit bistrot bruxellois, un de ces bars un peu snob mais pas trop où se croisent tous les types de populations, des étudiants, des ouvriers, des cadres, les inévitables alcooliques mondains et bien sur des alcooliques tout court. Mais encore une fois ce n’était que l’illusion de la sociabilité, au bout de 2 ans je connaissais le nom de toutes les barmaids mais c’est à peine si elles, elles me voyaient quand je passais ma commande.
J’en étais là, quand un vendredi, comme chaque jours, je m’installais à ma table habituelle face au mur. C’est alors qu’est venu s’asseoir à la table à côté de moi une quadragénaire, blonde décolorée à la vulgarité étudiée. Elle se fit servir une Margherita. Je ne pouvais m’empêcher de l’observée à la dérobée, c’est du moins ce que je pensais. On ne pouvait pas dire qu’elle rentrait dans les canons actuels de beauté. Mais elle possédait un charme indéfinissable, austère, mais très charnel en même temps. Elle était grosse, très grosse avec, comme souvent dans ces cas-là, une voluptueuse paire de seins mise en valeur par un léger décolleté.

La blousse qui l’enserrait faisait ressortir sur ses cotés trois bourrelets sur lesquelles reposait sa généreuse poitrine. Ses fesse semblaient déborder de sa chaise, ici aussi, sa jupe, très courte, semblait vouloir mettre en valeur des rondeurs parfaitement assumées. L’observation de ses cuisses et de ses jambes gainées de nylon avec des bottes noirs jusqu’aux genoux fit d’ailleurs naitre chez moi une érection tout aussi subite qu’inattendue. Contre toute attente cette montagne de chairs et de graisses m’excitait terriblement.
Cette érection avait provoqué chez moi une gêne telle que j’eu énormément de mal à tenter de la masquer. En pure perte, tellement il était évident que ma voisine de table l’avait remarquée. Elle me regardât droit dans les yeux au moment où je relevais la tête pour échapper à l’image hypnotique de ses cuisses. Son regard n’avait rien d’aimable, loin de là, ses yeux très maquillés semblaient vouloir me griller sur place. Ce qui ne m’a pas empêché de trouver son visage d’une beauté surprenante pour son physique et son âge, malgré son triple menton et ses joues rondes. Au contraire même, le contraste de la douceur de ses rondeurs et de la dureté de son expression rendait le tableau particulièrement attirant. Elle a continué à me regarder jusqu’à ce que, rouge de confusion, je rive mes yeux sur mon café. J’eu juste le temps de voir un sourire fugace se dessiner sur ses lèvres. Comme si ma honte l’amusait.
La demi-heure suivante je n’arrivais qu’à peine à relever le nez du livre que je tentais péniblement de lire. C’est que chaque fois que je levais la tête je voyais son regard brulant fixé sur moi, et que, immanquablement, je sentais mes traits s’empourprer, comme si j’étais pris en flagrant délit d’un acte répréhensible, même fixé sur mon bouquin je savais qu’elle ne me quittait pas des yeux. Je ne savais que faire, je n’osais plus bouger. J’étais paralysé par sa présence et mon café refroidissait dans sa tasse.
Au bout d’un moment qui me semblât une éternité, elle s’est levée et a rangé ses cigarettes dans son sac à main après avoir réglé son addition.
En passant à côté de moi elle s’est arrêtée et m’a lancé d’un ton sec et autoritaire.
- Toi, viens avec moi.
J’étais abasourdi, pour qui me prenait-elle. Je n’étais pas un chien. Mais en même temps je sentais à nouveau une violente excitation me gagner. Je n’eus pas le temps de reprendre mes esprits qu’elle me dit
- c’est maintenant ou jamais, décide toi tout de suite.
Alors je me suis levé moi aussi et je l’ai suivie jusqu’au parking où elle avait garé sa voiture. Elle me fit signe de monter à l’avant. Après dix minutes de route, elle se rangeât devant une petite maison cossue d’un quartier huppé de Bruxelles.

Chapitre 2.

- Où est-on ? Lui demandais-je.
- Tu te tais; tu ne parles que quand je t’y autorise, compris !
Cette sécheresse dans le ton ! On ne m’avait jamais traité comme ça, l’idée de partir m’effleura un instant, mais un instant seulement. Pour une fois qu’il se passait quelque chose dans ma vie, je n’allais quand même pas fuir et puis l’excitation ne m’avait pas quitté, cette femme m’attirait énormément. Je rêvais de la prendre là, tout de suite, dans la rue. Je réprimais mes pulsions et me contenta d’une réponse laconique à ses propos.
- Oui.
- Oui, Madame. Me dit-elle en insistant sur le « Madame », comme si même à l’orale je devais y mettre la majuscule. Que ce soit clair, je ne tolérerais aucune familiarité.
- Oui, madame. J’ai compris balbutiais je. Je me sentais encore plus honteux que dans le bar de m’être fait remettre à ma place. Mais chacune de ses piques glacées au lieu de me refroidir attisait les feux de mon excitation et de ma curiosité.
- Bien, suis-moi.
Elle me fit alors rentrer chez elle et nous passâmes directement au salon où elle s’assit dans un des divans disposés dans la pièce.
- Reste debout, que je puisse voir à mon aise ce que j’ai ramené. Elle commença à me détailler du regard, sous toutes les coutures. Tourne toi un peu que je vois ton cul.

J’étais tellement choqué que je ne pus m’empêcher de lâcher un « mais… », Je n’eus pas le temps de finir mon premier mot qu’elle se leva, à une vitesse que son physique ne présageait pas, et me gifla si fort que je me mis à voir des étoiles. Le temps que je comprenne ce qui arrivait qu’une seconde gifle s’écrasa sur mon autre joue.
- Qu’Est-ce que je t’ai dit petite salope ? Tu as déjà oublié ? Tu ne parles que quand je t’y autorise. Elle n’avait pas haussé la voix en disant ça, mais le ton était glacé comme une brise polaire.
- Excusez-moi Madame, je ne le referais plus. M’entendis je dire sans l’avoir consciemment voulu, tétanisé par le choc et la surprise. J’en avais même mis la majuscule à son titre. Mais en même temps je sentais mon sexe durcir dans mon pantalon, pour une raison que je commençais seulement à entre voir, et mon excitation se confirmait. Cette femme me fascinait d‘une façons dont je n‘aurais pas crus être possible.
- Bien, ça ira pour cette fois, mais pour cette fois seulement. Déshabille-toi maintenant, me somma-t-elle en se rasseyant.
Cette fois si j’avais retenu la leçon et ne dit rien, mais je ne pus m’empêcher de l’interroger du regard.
- Oui tout, il me semble que j’ai été clair.
Je me retrouvais donc nu, debout dans un lieu inconnu devant une parfaite étrangère d’au moins une dizaine d’années plus âgées que moi. Avec une bite tellement raide qu’elle en était douloureuse et que Je tentais vainement de cacher avec mes mains. Dans un état psychique teinté de honte et d’excitation, ces deux sentiments tellement entremêlés que j’en avais du mal à les distingué. Je commençais à comprendre que les deux étaient liés. Que l’humiliation me plaisait.
- Mets tes mains derrières ta nuque que je te vois en entier et redresse toi.
Je m’exécutais immédiatement, mais je ne pus m’empêcher de rougir honteux d’exhiber mon organe dressé.
-Mais c’est qu’elle bande la petite cochonne, approche que je vois ça de plus prés.
Je me rapprochais alors d’elle, mon érection, de plus en plus tendue, à hauteur de son visage. Elle tendit alors le bras et enserra ma verge de sa main droite, et commença à serrer. La sensation de plaisir se transforma vite en douleur qui me vit me plier en avant et lâcher un petit cri plaintif, une goutte de liquide blanchâtre perla de mon méat. Ce qui fit sourire mon hôtesse. Elle me repoussa sèchement, et lécha le la goutte qui avait glissé sur ses doigts.
- Tu as une petite queue, mais elle a l’air bien dure, on pourra peut-être en faire quelque chose. Elle s’enfonçât plus profondément dans son fauteuil le et relevât légèrement sa courte jupe, me fessant voir qu’elle ne portait pas de culote, elle écartât ses grosses cuisses pour y glisser une main et commençât à se caresser le vagin.
- Je t’excite. Ce n’étais pas une question, elle ne fessait qu’énoncer un fait, mon état mental étais clairement écrit sur mon visage, et pas seulement, tout mon corps vibrait d’excitation contenue. Rien ne m’avait jamais autant troublé que ce que j’admirais à ce moment-là. Son plaisir me surchauffait, c’est qu’elle ne se cachait pas pour le montrer. Ses cuisses étaient parcourues de légers tremblements, qui se propageaient sur ses jambes et remontaient jusque à son ventre, dont un des bourrelets recouvrait presque son sexe. Sa graisse vibrait de partout, sa corpulence ne lui aurait pas permis de dissimuler ce qu’elle ressentait. Elle accéléra progressivement sa masturbation, elle finit par trembler de tout son corps, ses chairs vibraient avec de plus en plus d’amplitude, son triple menton allait et venait. J’avais l’impression que la vibration accentué de son corps se propageait jusqu’au mien, je sentais virtuellement son plaisir. Et dans mouvement brusque elle se rejeta avec force en arrière et s’écrasa dans le fauteuil en un soupir de jouissance communicatif. Trois gouttes de sperme tombèrent sur le parquet, je venais de jouir debout les mains derrière la nuque de la vision de cette masse en résonnance avec le plaisir de Madame.
Je n’aurais jamais imaginé qu’une femme obèse puisse à ce point être magnifique, comment après ça pourrais-je encore être attiré par une femme à la taille mannequin. Je venais d’ouvrir les yeux sur une des formes les plus enivrante qui soit, je ne comprenais pas que je sois passé à côté de quelque chose d’aussi beau, non seulement sans le voir, mais aussi en le dénigrant. A ce moment précis de mon existence je sus que ma vie ne serait plus jamais la même, que ma vision du monde venait de changer radicalement. Mon être tout entier ne rêvait plus que d’aller s’enfouir dans ces replis, de frotter mon visage à ce nouveaux monde que je venais de découvrir.
Elle resta quelque secondes enfoncée dans le canapé le regard vide, sans bouger, sa main toujours sur son sexe. Une onde semblât traverser son corps de ses pieds à ses joues et son expression se durcit en me regardant.
- Penche toi et ouvre la bouche, tu as droit à une petite récompense. J’obéi sans hésiter un instant, encore sous le choc de ma révélation. Elle m’enfonçât ses doigts couverts de cyprine dans la bouche et m’ordonna de les lécher, ce que je fis avec délectation, tant l’envie de son contact était puissant. Une fois le liquide nettoyer elle s’essuya la main sur mon visage, c’est là qu’elle vit les traces de sperme sur son parquet. Elle se figeât, tous ses traits se tendirent dans une colère sourde. Sa main encore sur ma joue plongeât sur mon sexe encore en semi érection et le tordit violement en me tirant vers le bas.
- mets-toi à genoux. Elle semblait tellement furieuse que son triple menton en vibra. Mais son ordre n’était pas nécessaire la torsion et la traction sur mon sexe étaient telles que la douleur me coupa les jambes et me fit m’écrouler, sur le sol, ma verge toujours en sa possession, elle tira rageusement avant de la lâcher. La douleur et le contre coup émotionnelle me firent me plier en deux, dans un grotesque simulacre de position fœtal,. Je ne cria même pas, j’en avais eu le souffle coupé. Mais je ne pus m’empêcher de lâcher un sanglot. Si j’avais eu une coquille je me serais refugié dedans ; à la place mon front toucha le sol et je me recroquevillais sur mon membre agressé, en le protégeant de mes deux mains.
Elle ne me laissa pas le temps de me reprendre, qu’elle m’attrapa la tête par les cheveux et me redressa sans aménité. Me tirant si fort en arrière que j’eu du mal à garder l’équilibre. Elle approcha son visage si près du mien que je pouvais sentir son souffle et elle me siffla ;
-tu joui quand, je te dis de jouir. Tu ne fais rien sans mon autorisation, tu n’as pas à prendre d’initiative, tu n’es rien. Se faisant elle resserra mon sexe de sa main libre et ponctua d’une nouvelle torsion la fin de sa phrase, tout en me maintenant immobilisé par les cheveux m’obligeant ainsi à soutenir son regard.
-Tu à compris ? et si tu ne comprends pas-tu t’en va maintenant et tu ne reviens pas , jamais. Elle lâcha mon membre qui, étonnamment, malgré ou à cause du traitement qu’il venait de subir se remettait à gonfler.
Sans me lâcher les cheveux elle se renfonça dans le divan, et dirigeas mon visage vers ses cuisses qu’elle rouvrait en même temps. À la seconde où je compris ce qui allait se passer toutes douleurs ou sentiments d’humiliation s’envolèrent pour laisser la place à un sentiment de félicité. Plus mon visage s’approchait de son entre jambes qui s’ouvrait, plus la joie me submergeait. J’allais au cœur même des replis de son corps m’enivrer des odeurs qu’ils exhalaient ; des odeurs de sueurs rances et de cyprine fraiche. Encore maintenant, avec le recul je ne comprends pas comment le bonheur ne m’a pas fait exploser quand mon visage s’enfuit entre ses cuisses.
-Sort ta langue et fait moi jouir, lança-t-elle sèchement. En resserrant l’étau de ses jambes.
Mon visage disparu complètement dans ses chairs. Coupé du reste du monde. J’étais en elle enfermé dans sa graisse, seul le haut de mon crane dépassait. J’eu toute les peines du monde à ne pas de nouveau éjaculer sur son parquet, mais je ne pus m’empêcher de jouir dès que je fus emprisonné entre ses plis. Je ne savais même pas que l’un était possible sans l’autre.
Là où j’étais, le temps s’était arrêté, je léchais, suçotais, mordillais, buvais… chacune de ses réactions physiques de plaisir provoquaient chez moi des pics de jouissance. Je ne sais pas si l’orgasme qu’elle finit par avoir était plus intense que celui qu’elle s’était procuré, mais vécu de l’intérieur je le ressenti comme un tremblement de terre, un séisme de rondeur qui faillit m’emporter, suivit d‘une marée salée qui m‘inondas les sens et la bouche, ne pas éjaculer fut un effort monumentale.
Sa réaction post orgasmique, fut un relâchement de son étreinte, qu’elle resserra aussitôt. Elle me garda contres ses lèvres, les genoux serrés. Les minutes passèrent, je commençais à avoir des irritations dû à la chaleur associée au mélange de sueur, de cyprine et de salive. Je fini par essayer de me dégager. Elle posa alors une main sur mes cheveux et me repoussa plus profondément dans ses plis. Il m’était de plus en plus difficile de respirer, je commençais à suffoquer. C’est en volant une goulée d’air dans un mouvement de désengagement très vite réprimé que je compris ce qu’il se passait. Madame fumait, elle me gardât ainsi jusqu’à ce que sa cigarette s’éteigne. Quand elle décidât que le moment était venu, elle me tira par les cheveux sans ménagement et m’éloigna d’elle d’une distance de bras. Et me maintint à genoux.
- Remet les mains derrière ta nuque.
J’essayais en passant de me frotter le visage avec mon bras, elle m’arrêta d’un seul coup d’œil; « Qu’Est-ce que je t’ai dit concernant les initiatives ? », j’essayai bien de protester, à peine avais-je entre ouvert la bouche qu’elle me coupa net; « Je ne me répéterais pas encore une fois, tu te tais ». J’acquiesçais sans dire un mot.
- Tu vois que tu fini par comprendre. Me lança-t-elle ironique. Et tourne-toi que je n’ai plus à supporter ton regard de chien battu.
Je lui tournais le donc le dos, je ne sais pas ce qu’elle fit pendant la demi-heure qui suivit. Sans doute la même chose que moi: elle réfléchit à la situation, sauf qu’elle, elle n’avait pas un mélange de liquide corporel qui lui séchait en plaque sur le visage et provoquait d’affreuses démangeaisons. J’en profitais quand même pour faire le point, c’était nécessaire. Les deux dernières heures avaient été les plus étonnantes que j’eu jamais vécu. On ne m’avait jamais autant humilié et rabaissé de toute ma vie, et jamais autant excité non plus d’ailleurs. Je pensais mon avis mitigés sur cette soirée, mais il me fallut convenir que ce n’était que de la mauvaise foi. Si je faisais le bilan, j’avais pris mon pied comme jamais jusqu’ici. Que, oui, j’avais été humilié, mais quelle jouissance cela m’avait procuré quelle joie! Je du bien admettre que j’étais prêt à tout pour continuer à vivre ça, et que rien que le fait d’y penser je me remettais à bander, aussi dur que du bois. J’en arrivai à la conclusion que j’aimais être traité comme ça. Cette femme venait de me révéler les coins obscurs de mes envies.

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