53.1 Une Présence De Mec.
Je suis allongé sur le dos, en plein milieu du lit
Thibault vient contre moi et membrasse fougueusement, longuement
ses mains caressent mon visage, senfoncent dans mes cheveux
ça me donne des frissons géants
lui, au moins, il sait comment sy prendre pour montrer que ça lui fait plaisir de me revoir
on dirait quil attendait ces retrouvailles sensuelles avec impatience
Ça fait drôle de le voir si à laise, si fougueux, si entreprenant
lui, si réticent la première fois
à croire quil a vraiment du bien aimer
sa douceur me met à laise, me rassure, me fait sentir bien
Jérém, quant à lui, est allongé juste à côté
il a déjà sorti sa queue et il se branle
Les deux jeunes étalons sont plutôt en forme ce soir
je sens que leurs corps musclés sont chauds, impatients de retrouver le plaisir intense de la première fois
Et moi, impatient de leur apporter
le plaisir dun beau mec est quelque chose de tellement précieux à mes yeux que je suis fier et heureux d'en être l'auteur, l'objet, le moyen
Je sens le bras de Thibault glisser par-dessus mon ventre
sa main enserre le biceps de son pote, son coude se plie lentement
Jérém se laisse faire, pivote sur le flanc et se retrouve à son tour calé contre moi, face à son pote
je sens sa respiration, son souffle chaud dans mon cou
je sens son excitation
pendant un instant, jai limpression que lui aussi va me faire des bisous
Ça fait du bien de se retrouver à nouveau enserré entre les deux jeunes mâles, bien au chaud, ça sent à la fois la peau fraîchement douchée, le muscle chaud, la puissance sexuelle, la testostérone
Enserré entre deux jeunes bomâles sexy, puissants, fougueux, plein de testostérone et de sève ne demandant quà couler, je me sens une toute petite chose fragile, à leur merci
je me sens débordé par la puissance des corps, par leurs sexes raides qui trépignent dimpatience contre mes cuisses
Bien sûr, pour les bisous de Jérém on repassera
le bobrun mate nos accolades tout en restant un peu en retrait, refusant de se joindre à nous
tant pis
Enfin
tant pis pour moi
il y en a un qui ne savoue pas aussi facilement vaincu que le Nico
Les lèvres de Thibault quittent les miennes
son visage se relève, fixe celui de son pote, accroche son regard
son torse glisse sur le mien, ses pecs caressent mes tétons, sensation de fou qui me fait sursauter
son cou et ses épaules sactivent, son visage sapproche de celui de Jérém
Cest bien ça, le bomécano tente dembrasser Jérém
les lèvres se rencontrent
mais elles ne font que seffleurer
avec un mouvement précipité, brusque, Jérém recule son cou et interrompt le contact avec son pote
Thibault ninsiste pas
il retourne chercher des bisous là où il est certain den trouver
et mes lèvres sont heureuses daccueillir à nouveau les siennes dont Jérém na pas voulu
Il ne sait pas ce quil rate ce petit con
la sensualité dun baiser
dun baiser de Thibault, qui plus est
Nos corps se remélangent, ils sont comme redistribués tels des cartes dans un nouveau jeu
un jeu sensuel
du strip poker
du bogoss poker
je crois quavec ces deux atouts, « le bel étalon » et « le puissant petit taureau », je tiens le jackpot
Les deux potes sont allongés sur le lit.
Devant la plastique, la sensualité, la virilité de ces deux rugbymen, je suis dans le même état desprit que lorsque je rentre dans un de ces magasins de confiseries en vrac
envie de tout goûter, tout à la fois
comme on dit, avoir lembarras du choix
Quand tout fait autant envie, choisir, cest renoncer
Jérém et son torse élancé, interminable alignement de muscles parfaitement sculptés, sublime plastique de petit con à gifler et à la peau mate
ou bien
Thibault et son torse charpenté
avec cette carrure impressionnante, cette plastique si « rugbyman », si solide, si rassurante
lun ou lautre, le faire jouir, ce nest pas quune envie
cest une nécessité
Si, tout comme la dernière fois, je décide de commencer par le bomécano
cest que jai trop envie de retrouver notre complicité, le contact de ses mains, de ses lèvres, de sa douceur
et aussi
jai envie de faire attendre un peu ce petit con de Jérém
car, je le sais, le Jérém est un plat qui se déguste mieux lorsquil est un peu échauffé
plat à la cuisson délicate, à surveiller et à servir « à point »
Je commence à moccuper de cette belle queue massive de bomécano
tandis que mes lèvres et ma langue semploient au bonheur de son gland, mes doigts enserrent doucement la base de la belle tige, caressent ses bourses
mon autre main parcourt lentement la ligne médiane de son torse, elle explore les reliefs et les creux de sa musculature très développée, elle se frotte à ce pelage brun et doux
Je ne sais pas décrire à quel point cest agréable de laisser la main se perdre dans cet univers de douceur masculine
caresser un torse velu, cest tout simplement
le pied
En caressant la douce pilosité du bomécano, je ne peux mempêcher de la comparer à la peau douce et rasé de Jérém dont je ne vais pas tarder à moccuper
Cest là que je réalise que les deux potes nont pas la même relation avec leurs corps
dune part, il y en a un qui assume la délicieuse pilosité de son torse
de lautre, il y en a un qui semble chercher, par le rasage, à faire oublier cet attribut masculin majeur
Jaime les deux approches, expressions différentes, presque opposées, de deux virilités par ailleurs tout aussi bouillantes
Pourtant
quelque chose me dit que les différences physiques sont parfois le reflet assez fidèle de différences tout aussi marquées dans la façon dêtre
Allongé juste à côté, Jérém se branle toujours
soucieux de ne pas le laisser complètement en reste, dans lattente de moccuper de son cas comme il se doit, jallonge ma main et, tout en continuant à faire plaisir au bomécano avec ma langue et mes lèvres, jentreprends de branler mon bobrun
Bonheur double
celui de sentir la douce puissance de la queue de Thibault dans ma bouche, sentir ses frissons sous les assauts de ma langue gourmande
et celui de sentir la queue puissante et chaude de Jérém remplir ma main, frémir au creux de ma paume, sentir quelle a envie quon soccupe delle
Je sens Jérém simpatienter à côté
sa main se pose sur mon épaule, sa prise est ferme, son geste très explicite
il veut ma bouche
Je ne peux le faire attendre davantage
je quitte la queue de Thibault à contrecur mais jatterris sur le manche de Jérém avec bonheur
Le bonheur de retrouver cette queue de fou qui me rend dingue
cette queue que je connais si bien
que jai fait jouir tant de fois
qui ma fait jouir tant de fois
Mes mains caressent la peau de son torse rasé de près, je mattarde à agacer ses deux beaux boutons de mec, sombres et pulpeux, posés sur le relief vallonné de ses pecs
Pendant que je maffaire à sucer mon Jérém, je sens le regard de Thibault sur moi
Ma main tente de prendre le relais de ma bouche sur son manche
mais avant que jaie commencé le moindre va-et-vient, Thibault se redresse
Nos corps se remélangent, une fois de plus, nouveau jeu
un jeu de plus en plus chaud
Je suis demi-allongé sur le lit, mon cou et ma tête appuyés à un oreiller écrasé contre la tête de lit
à cheval sur mon torse, en appui sur ses genoux, les fesses à hauteur de mes pectoraux, les mains appuyées au mur, Jérém est en train de faire glisser sa queue entre mes lèvres
pour une fois, ce nest pas trop brutal
jadore
ça doit être encore une fois la présence de son pote qui le retient dy aller comme un malade
Ses va-et-vient sont lents, ce qui me laisse tout le loisir et le plaisir de goûter à la chaude douceur de son gland gonflé à bloc
je peux sentir chaque veine de sa bonne tige chaude, sentir ma bouche remplie, mais pas ma gorge étouffée
sentir lodeur de ses poils pubiens, une légère odeur de jeune mâle qui se dégage de son entrejambe et qui arrive à se faire sentir pas dessus les effluves du gel douche et de son deo de mec
Bonheur exquis
me sentir débordé par sa puissance de mec, mais sans brutalité
Cest tellement bon que jai envie de lui faire encore plus plaisir
jenvoie à nouveau mes mains caresser ses pecs rasés de près, sublime contact avec son corps
je ne peux résister à la tentation de caresser ses épaules, de serrer ses biceps, de remonter vers son cou, de tâter ses muscles un à un
je reviens à ses pecs, je titille ses beaux tétons saillants, je my prends de cette façon à la fois douce et ferme qui, je sais, le rend dingue
Sentir mon bobrun vibrer sous mes caresses, voilà un plaisir inouï
son plaisir est quelque chose que je connais bien mais dont je ne me laisse jamais
Mais, bientôt, un autre plaisir vient sajouter à celui-là
un plaisir inattendu, vraiment inattendu
Ma queue, raide comme un piquet, se retrouve enserrée dans une paume chaude et douce
Délicieuse sensation que de me faire branler par le bomécano tout en suçant mon bobrun
Délicieuse sensation qui est très vite supplantée par une autre, encore plus intense
une sensation que ma queue na pas connue souvent jusque-là
le contact serré de deux lèvres
la caresse humide dune langue
Sacré Thibault
il ose retenter ça
il revient à la charge alors que, la dernière fois, je lui en avais empêché
Je nai pas lhabitude de me faire sucer, et je nen ressens pas vraiment le besoin
ce que jaime, cest me sentir objet du plaisir dun mâle on ne peut plus « mâle » dans ses envies
Pourtant, passée la première surprise, alors que Thibault senhardit de plus en plus sur ma queue, je me dis que finalement, le bonheur de coucher avec un mec, cest quil soit en phase avec ses envies
quil ne sinterdise rien, quil soit juste, lui-même
quil prenne son plaisir comme il le sent, tant que cela convient à tous les deux
pourquoi donc un mec actif naurait pas lenvie et le droit de savoir ce que ressens le passif qui le suce ?
Privilège de lamour homosexuel, que celui de pouvoir expérimenter sur soi, si lenvie se manifeste un jour, le plaisir quon offre le plus souvent à lautre
oui, entre garçons, il suffit de peu, pour savoir ce que ressent lautre
ce nest quune question douverture, desprit avant tout
Je men suis voulu de ne pas avoir permis à Thibault de me sucer la dernière fois, alors quil mavait bien fait sentir quil en avait envie
javais tellement envie de lui en tant que bon mâle alpha, le bonheur de sa queue mintéressant bien plus que celui de la mienne
et puis, il faut dire que javais peur aussi du regard de Jérém
peur de quoi, je ne sais pas
mais je ne me sentais pas à laise de laisser faire ça à Thibault devant son pote
Mais là, cette pipe venue par surprise, cest un intense bonheur
et je réalise que, au final, jaime ça aussi
quon soccupe de ma queue
surtout de cette façon
en caressent mes bourses, en coulissant doucement sur ma tige, en sattardant sur mon gland
Il en avait envie, le bomécano
il avait envie de goûter à ma queue
faute, peut-être, den goûter une autre
Mon état dexcitation est extrême
la queue de Jérém qui coulisse dans ma bouche, ses couilles qui caressent mon menton, ses fesses qui agacent mes tétons
la proximité de ses abdos sculptés
les lèvres et la main de Thibault qui caressent ma queue de façon de plus en plus avisée
Très vite, je sens monter dans mon entrejambe et dans mon bas ventre, ce frisson et cette chaleur qui ne trompent pas
mon orgasme sannonce
Il faut que je prévienne le bomécano, tant que ce frisson et cette chaleur narrivent encore que par intermittence, en teasing du grand final qui approche à grand pas
je ne veux pas quil soit surpris, je ne veux pas quil soit dégouté
je ne veux pas quil pense que je ne songe quà mon propre plaisir
« Attends
doucement
je vais jouir
» je lâche sur un ton monocorde, tout en essayant de me retenir.
Malgré mon avertissement, Thibault continue ses caresses, et il semble même augmenter le rythme.
« Thibault
» je lâche, de façon plus ferme, tout en portant ma main sur ma queue pour lui empêcher de continuer
mes doigts effleurent ses lèvres au passage.
Mes mots, ainsi que la précipitation de mon geste, attirent lattention de Jérém
le bobrun se retourne, il voit, il comprend, il recule le bassin, il lève un genou
je regarde sa queue lourde, tendue et trempée de ma salive, je mate ses couilles bien rebondies, bien remplies
je regarde son service trois pièces se balader pendant que son bassin quitte la position à cheval sur mon torse
Les corps se remélangent à nouveau, comme des cartes redistribuées dans un tout nouveau jeu qui prévoit une stratégie tout à fait différente
Je suis allongé dans le sens de la longueur du lit, calé sur le flanc
Thibault est sur le flanc aussi
ma bouche gourmande saffaire sur son sexe, son bassin seconde mon mouvement par des coups de reins doux et très plaisants
ses mains se baladent dans mes cheveux, caressent mon cou, mes épaules, titillent mes tétons
Naaaaan mais putaaaaaaaaaaaaaaaain, cest trop trop bon
faire jouir ce mec est une nécessité absolue... envie de me perdre dans ses bras, ses pecs, ses muscles, me laisser envahir et posséder par sa virilité puissante...
Je suis délicieusement partagé entre l'envie d'être totalement soumis à ses envies, ses désirs, sa force, ses coups de reins, et l'envie de contrôler moi-même son plaisir, de suspendre jusqu'à l'insoutenable pour lui son orgasme au bon vouloir de ma langue, de l'amener au bord du précipice pour mieux le retenir, pour mieux l'entendre supplier de le laisser jouir, pour mieux voir son corps se tendre comme la corde d'un arc sous l'effet fulgurant de sa jouissance et le voir, le sentir déverser ses longs jets de jus brûlant...
Je suis aussi délicieusement partagé entre l'envie d'être acteur de ces scènes, ou bien d'assister en spectateur à celle qu'il pourrait faire avec Jérém
je me prends à les imaginer tous les deux, dans un corps à corps sensuel
un truc qui commencerait avec beaucoup de douceur, de caresses, la barbe du bomécano glissant sur la peau de Jérém, leurs mains puissantes caressant le moindre centimètre carré de leurs corps, les langues se battant en duel, puis léchant les torses, les abdos
avant dentamer un corps à corps sauvage, féroce, torride, un truc de fou
Mais pour linstant, la « carte » Jérém est disposée en travers du lit, au-dessus de nos têtes, sur le flanc également, fesses contre les oreillers
je sais quil nous regarde faire, tout en se branlant
Je suis tellement accaparé par le bonheur de faire plaisir au bomécano que je ne réalise pas de suite ce qui est en train de se passer
Jentends dabord des gémissements bien connus
ce sont des gémissements de bobrun qui prend son pied, mais un pied autre que celui que sa main sait lui apporter
Je me demande si ce ne serait pas
des gémissements de bobrun qui se fait
non, je ne peux pas le croire
je réalise que les coups de reins de Thibault dans ma bouche ont cessé, comme sil était accaparé ailleurs
Je dégage ma bouche de la queue du bomécano pour en avoir le cur net
le lève le visage et ce que je vois est à peine croyable
La queue de Jérém entre les lèvres de son pote
oui, ce sont bien des gémissements de bobrun qui se fait sucer
encore incrédule, secoué, bouleversé, je trouve pourtant cette image excitante à mourir
Je devrais être jaloux, mais je trouve ça beau à couper le souffle
Jérém qui prend son pied à se faire sucer par son pote
Thibault qui prend son pied à sucer son pote, la bouche avide, la main impatiente, le geste plein dentrain, de passion, denvie
Je comprends alors les gémissements de Jérém
le bomécano apprend vite
sa bouche sait très bien faire
Je me sens ivre de tant de sensualité
jai encore plus envie de sucer Thibault
jai envie de le faire jouir pendant quil suce son pote
cest ce que je mattèle à faire
En même temps, jai envie de contribuer également au plaisir de mon bobrun
je lève mon bras je porte ma main sur ses cuisses musclées
je remonte lentement vers ses fesses, je my attarde un peu
je remonte encore, je suis à hauteur de ses reins
Cest là que je sens sa main attr la mienne et le faire glisser direct dans son entrecuisse
Je comprends vite ce dont il a envie
il ny a quune chose plus excitante que lenvie dun mec
cest lorsque cette envie est clairement exprimée
Je ne me fais pas prier
je rappelle ma main un court instant, tout juste le temps pour enduire copieusement les doigts de ma salive
et je les renvoie aussitôt se faufiler dans son entrée du bonheur
Immédiatement, je sens son corps réagir
on touche une corde, ça produit une note
cest la mélodie du plaisir de mon Jérém
je sens que le bout de mon doigt, titillant sa rondelle, lui apporte ce complément de plaisir qui rend la pipe de son pote vraiment divine
Mon excitation est de plus en plus brûlante
je sens mon corps bouillir, je suis en nage
mais je suis bien
Thibault a recommencé à envoyer de bons petits coups de reins, sa queue recommence à coulisser doucement dans ma bouche
Ma langue saffaire à donner au bomécano tout le plaisir dont elle est capable
mon medium saffaire à offrir à mon bobrun toutes les petites caresses qui font du bien
Bonheur absolu que dentendre les respirations excitées des deux potes se mélanger
Le corps de Jérém est parcouru, secoué par des frissons de plus en plus puissants
par moments, cest assez violent, que ça ressemble presque à des spasmes
Je sais ce que cela annonce
mais
où est ce quil va gicler mon bobrun ?
La cadence des coups de bassin du bomécano se fait de plus en plus intense
ma bouche est affamée de son orgasme à venir
celui-là aussi, je le sens approcher
mais où est-ce quil va jouir mon bobrun ?
Il ne men faudra pas longtemps pour que le bomécano se lâche dans ma bouche
ses jets sont copieux, denses, chauds
la puissance de ses décharges me parle de toute sa vigueur de jeune mec
Jadore sentir que sa jouissance a été tout particulièrement bouleversante grâce à laction combinée de ma bouche sur sa queue et de celle de sa propre bouche sur la queue de son pote
.
Les jets du bomécano viennent tout juste de se tarir, mon bonheur davoir eu sa jouissance dans ma bouche retentit encore dans ma gorge et dans mon esprit
Et déjà, une question revient marteler dans ma tête
mais où est-ce quil va jouir mon bobrun ?
Très vite je quitte la queue du bomécano pour en avoir le cur net
Thibault est toujours en train de sucer Jérém
Et Jérém
il est si beau à voir
complètement en nage, la respiration très excitée, des petits gémissements séchappent de sa bouche
La suite, ça se passe très vite
je vois cette grimace caractéristique safficher sur son visage, contracter, déformer ses traits
comme si le plaisir était si intense à en devenir douloureux
ses muscles se raidissent, son corps tout entier semble faire un petit bond involontaire sur le matelas
Cest lorgasme qui déferle
mais où est-ce quil va jouir mon bobrun ?
Pendant un instant, jai cru que Jérém oserait ça
et que son pote lui permettrait ça
Je pense que Jérém, complètement emporté par son plaisir de mec, se laisserait bien aller à ce plaisir qui fait résonner tant de choses dans lego masculin
mais Thibault est plus lucide
et aussi
Thibault a déjà joui
ce qui le rend dun coup, beaucoup plus raisonnable que sil était encore en pleine excitation
Le bomécano se dégage de sa bouche, tout en continuant à le branler
cest juste un instant avant que le bobrun lâche une première, lourde, copieuse giclée
un jet puissant qui, après avoir fendu lair, vient sécraser sur ma joue, se révélant chaud comme la braise
un premier jet suivi par plein dautres, atterrissant tour à tour sur mes lèvres, mon nez, mon torse, apportant à mes narines l'odeur si caractéristiques du jus de mon Jérém
Oui, le plaisir dun beau mec est quelque chose de tellement précieux à mes yeux
jadore sentir son jus sur moi
et jadore sentir que sa jouissance a été tout particulièrement bouleversante grâce à laction combinée de la bouche de son pote et de mon doigt se baladant dans son entrecuisse
.
Je ne sais pas depuis combien de temps je dors, certainement pas longtemps. Je suis réveillé par une présence masculine contre mon corps. Cest avant tout une présence tactile, une présence aux muscles fermes, aux biceps ronds, à la peau chaude. A la queue raide. Une présence de mec avec des envies.
Cest une présence olfactive, les fragrances du gel douche se mélangeant à cette odeur que dégagent souvent les garçons lorsquils ont joui une première fois
une forte odeur de transpiration
une typique, intense, très reconnaissable odeur de mâle.
Je nai pas le courage douvrir les yeux
ou, plutôt, pas lenvie
je ne sais pas encore qui, des deux potes, est en train de chercher son plaisir auprès de moi
jai envie de le découvrir rien que par des sensations de peau
Quil sagisse de lun ou de lautre, je ne saurais leur refuser leur bonheur de mec
et surtout, je ne veux pas me refuser ce bonheur
mais jai envie de garder ce mystère, dignorer le plus longtemps possible avec qui je vais prendre mon prochain plaisir
Des doigts humides de salive se faufilent dans mon entrecuisse, cherchent mon entrée de bonheur, la trouvent, la pénètrent, la préparent
Je sens une queue glisser entre mes fesses
le bassin exerce une pression, pas trop forte, mais constante
il suffit de peu
mes muscles cèdent devant la présence du mâle
lengin est bien raide, le geste est précis, guidé par sa main
je le sens glisser en moi
Je sens que cette nuit je ne vais pas trop dormir
je devine que les assauts des deux jeunes mâles vont être nombreux
tout comme ils lont été lautre nuit, cette folle nuit où, par un heureux hasard, Thibault nous a rejoint pour la première fois
Cette première incroyable nuit à laquelle je naurai jamais cru quil puisse y avoir une suite
une suite dont, dailleurs, je nétais même pas certain davoir envie
Bien sûr, le désir de frotter à nouveau ma peau contre celles des deux potes était bien là, il remontait régulièrement à mon esprit et embrasait mes sens
pourtant, après les avoir vu se désirer si intensément pendant notre première nuit, jétais persuadé que les deux potes nauraient plus besoin de moi pour prendre leur pied
jétais certain quils se débrouilleraient très bien entre eux
je me souviens mêtre dit que ce feu dartifice sensuel était le bouquet final à la fois de la relation sensuelle débridée avec mon bobrun et de lamitié nouvelle avec le bomécano
ainsi que le début dune puissante sensualité entre eux
Oui, je me souviens mêtre dit, quaprès cette nuit, je ne les reverrai plus jamais
Pourtant, contre toute attente, suite il y a eu
Nous nous sommes retrouvés quelques temps après dans lappart de la rue de la Colombette
un appart en vrac, car Jérém a commencé à faire ses cartons
Finalement son départ sest précisé et il va déménager dans quelques jours, à Lyon
voilà où son nouveau taf lamène
loin de moi
loin de nous
On le sait tous les trois
cette soirée cest une notre soirée dadieu
alors, on a décidé de la fêter de la meilleure des façons
au menu : bières, tarpé et sexe
surtout, beaucoup de sexe
Oui, je suis réveillé par des abdos et des pecs, par des cuisses brûlantes collés contre moi
par des bras qui enserrent mon torse, qui me plaquent, par des mains qui chauffent ma peau
par une queue qui cherche son plaisir entre mes fesses
Et là, dès que le mec commence à coulisser en moi
immédiatement, je reconnais ces va-et-vient
je reconnais cette main qui glisse sur ma queue et qui commence à la branler
je reconnais la douce puissance de ces bras
Jouvre les yeux
je balaie lespace devant moi
je me rends compte que je suis pratiquement sur le bord du lit
où est-ce quest donc parti, le troisième mec ?
Je retrouve la silhouette familière de mon bobrun dans la pénombre, un peu plus loin, dans le contrejour de la porte fenêtre, lépaule appuyée contre le mur
En regardant un peu mieux, je me rends compte que Jérém est en train de mater son pote en train de me tringler, tout en fumant un bout de joint
il fume, il mate
et il semble se satisfaire de cela pendant un bon moment
Les coups de reins de son pote sont délicieux
tout comme le sont ses baisers dans mon cou, sur mon épaule
ses bras qui mattirent, qui me plaquent contre son torse velu et chaud
ses doigts qui agacent sciemment mes tétons
son souffle qui caresse ma peau
une fois encore, je suis en nage
et je nage en plein bonheur
étonnant que Jérém nait pas envie de remettre ça
Je viens tout juste de me faire la réflexion, que je le vois tirer une dernière fois sur son joint, lécraser ensuite, le jeter par terre.
Il approche du lit, il monte sur le matelas en prenant appui sur ses genoux. Il avance vers moi, la queue toujours aussi fabuleusement raide
il avance jusquà placer son gland pile devant mon nez
je mempresse de humer ce pieu de chair tout proche
ça sent la queue qui a giclé depuis pas très longtemps
jadore cette odeur
cest lodeur du plaisir quon a pris, et cest aussi lodeur du plaisir quon va prendre
Oui, lodeur du plaisir quon va prendre
et tout de suite ! Le bobrun a comme une envie, et il nest pas du genre à attendre
une bonne bifle sur le coin du nez sera son rappel à lordre
Quand on me prend par les sentiments
Je dégage mon bras, je plie mon coude contre loreiller pour pouvoir relever le haut de mon buste et porter ma bouche à la bonne hauteur pour faire plaisir à mon bobrun
Je suis comme hypnotisé par ce manche (im)posé devant mon nez, tendu, palpitant, magnifique, qui ne demande quà être cajolé pour cracher à nouveau son nectar chaud
Je suis fou
et en même temps jai envie de retarder le plus possible une mise en bouche qui, je le sais, va me rendre dingue une fois de plus
car, je le devine, la présence de la queue de mon bobrun entre mes lèvres va décupler le plaisir que le bomécano est en train de moffrir avec ses bons coups de reins
Mais le bogoss simpatiente sérieusement
une nouvelle bifle sera son dernier rappel, le rappel à lurgence de son plaisir de mec, immédiatement suivi par sa main se posant sur ma nuque comme une claque, envoyant direct mes lèvres contre son gland
putain de mec
Javance ma main, jatt sa queue, je la saisis fermement, vigoureusement, je commence à la branler
Mon envie dy aller petit à petit, cette envie de faire durer cet instant précieux avant de moffrir le bonheur absolu de le prendre en bouche
cette petite attente très excitante à mes yeux, mais que Jérém a dû ressentir comme une tergiversation sans intérêt
tout cela dû bien trop duré à son goût, puisque je sens sa main se poser lourdement sur mon cou, le saisir, limmobiliser, pendant que son bassin avance et quil menfonce sa bite dans la bouche, jusquà la gorge, jusquà la garde
Soyons honnêtes
peut-être que « cette envie de faire durer cet instant précieux avant de moffrir le bonheur absolu de le prendre en bouche
»
peut-être quelle tenait un petit peu de cette autre envie
lenvie de le pousser à me prendre la bouche de cette façon, par la force, la force du mec qui réclame son dû
Sans relâcher la prise de ses mains sur ma tête, le bobrun entreprend de mettre de grands coups de bassin, à me pilonner la bouche sans répit
il est vraiment déchaîné, comme jamais auparavant
Très vite, je narrive presque plus à respirer
je suis obligé de repousser son bassin de temps à autre pour reprendre mon souffle
mais chaque fois le bobrun revient très vite à la charge, en forçant avec sa main sur ma nuque, obligeant mes lèvres à laisser glisser sa tige épaisse et puissante, à en supporter les assauts
Je tente de prendre sur moi, mais ça devient vraiment douloureux
je métouffe
je le repousse
il revient encore et encore
je le repousse de plus en plus violemment
et il revient de plus en plus brutalement
jusquà ce que
Jusquà ce que
Thibault se dégage de moi
et alors que Jérém sélance pour revenir une fois de plus à la charge, il se retrouve soudainement plaqué contre la tête du lit, les mains de son pote très solidement agrippées à ses épaules
« Lâche-moi ! » fait le bobrun, le regard noir, les sourcils froncés, son visage exprimant une colère noire
cette colère qui fait un drôle de contraste avec sa queue tendue
« Il faut que tu te calmes
» lui retorque le bomécano, lui aussi la queue bien raide.
Ça fait bizarre de voir deux mecs à poil, se disputer tout en bandant comme des ânes.
« Lâche moi, je te dis ! » insiste le bobrun, de plus en plus excédé.
Sa voix est désormais un rugissement menaçant
jai limpression que le fauve est à deux doigts de bondir
mais son pote ne se laisse pas intimider
« Je te laisserai quand tu te seras calmé
» répète le bomécano, fermement, mais calmement.
« Je le baise comme je veux
» rugit Jérém « si ça te plait pas, tas quà te casser
».
« Tu peux être vraiment très con, Jérém, quand tu ty mets
» fait Thibault, sans se démonter.
« Mais putain !!!!!!!!!!!!!! » jentends Jérém rugir, pendant que sa masse musculaire se met en branle dans la tentative de se dégager de la prise de son pote
Le bobrun se débat dans tous les sens, mais son pote semble le maîtriser sans trop de problèmes
Mais on ne peut jamais présager de la force dun mec en colère
Jérém se débat de plus en plus
je me redresse juste avant que ses muscles chauffés par la rage naient raison de la prise de son pote
je le vois bondir sur Thibault avec la puissance et la véhémence dun fauve lancé, non pas sur une proie, mais sur un mâle concurrent qui vient le déranger en plein rut
« Ne vous battez pas, sil vous plaît, arrêtez
» je mentends balancer, la voix étouffée par le choc de voir les deux potes se bousculer, à cause de moi
Je déteste la violence, jai peur de la violence
lorsque jy suis confronté, je suis tétanisé
je me sens dépassé, je perds tous mes moyens
mon cur se serre, jai juste envie que cela cesse
Belle façon de se dire adieu
Thibault a été surpris par la réaction de son pote, et il sest retrouvé renversé sur le matelas, la tête au pied du lit, dans le vide
Jérém est sur lui, les mains sur ses pecs, les doigts crispés comme sils voulaient senfoncer dans sa chair
« Putain
jai pas besoin de toi pour me dire ce que jai à faire
» jentends Jérém lui crier dessus, alors que ses mains tapent violemment sur le torse velu
Jai peur quil le cogne
Le joint, lexcitation sexuelle, sa propre colère montante, amorcée par celle de son pote
jai limpression que, devant tant dagressivité, Thibault est en train lui aussi de perdre les pédales
Jai peur de sa riposte
je nai jamais vu Thibault en colère
je ne croyais même pas que cela serait possible
pourtant, le comportement à la con de Jérém a réussi l« exploit »
Jai peur
peur que si la réaction de Thibault est aussi emportée que celle de Jérém, il puisse y avoir des dégâts
jai peur quils se fassent mal
je nai pas tant peur des coups quils pourraient se porter, mais des gestes brusques et imprévisibles quils pourraient avoir pour se dégager lun de lautre
jai peur de la bousculade dont on ne peut pas maitriser les conséquences, peur dune chute accidentelle, la tête qui cogne quelque part, sur une surface dure ou coupante dans ce petit séjour encombré de meubles et de cartons en vrac
sans compter sur les dangers encourus par ces deux services trois pièces qui se baladent au travers de la bagarre, sans aucune protection
un coup, même involontaire, ça peut vite faire très mal
Je regarde ces deux potes, tous muscles bandés pour se bagarrer
cest tellement plus beau quand ces corps se donnent à fond dans des efforts bien plus plaisants
quand je pense quun peu plus tôt ces deux corps étaient en train de soffrir un plaisir intense
quel gâchis
Les bras de Thibault attnt les bras de Jérém
je vois la grimace de leffort extrême safficher sur son visage, les veines se gonfler sur ses biceps, dans son cou
il force comme un petit taureau énervé
son torse puissant se relève petit à petit, ses genoux se plient
Jérém tente de lui résister
en vain
il se retrouve à nouveau projeté contre la tête du lit
le bobrun fait tout pour revenir à la charge, mais son pote est plus rapide, il latt par les épaules avec ses grandes paluches et, avec toute la force de ses biceps qui semblent avoir doublé de volume, il le balance en travers du lit
Jérém atterrit à plat ventre sur le matelas
et avant quil ait le temps de se rattr, le bomécano en colère se jette sur lui, le plaque dune façon tellement serrée et musclée qui ne lui laisse aucune chance de se dégager
Je vois Jérém bouillir sous le poids et la domination du corps de son pote
pendant un petit moment, il gigote, il essaie de cogner, de se dégager
Puis, visiblement épuisé, la respiration haletante par leffet combiné de leffort musculaire et de la colère, il semble se résigner à son sort
non pas comme une proie qui se rend compte quelle est prise au piège, mais comme un mâle qui a perdu son statut de dominant
Je transpire à grosses gouttes
cet affrontement ma vraiment secoué
jen suis malade
car je sais que Thibault en est tout aussi malade
Pourtant, Thibault na fait que me défendre dabord et se défendre ensuite
cependant, je sais que Thibault a mal davoir du réagir de façon aussi musclée
davoir humilié son pote
il a mal parce quil se demande comment il va pouvoir réparer ça
Et jai mal pour Jérém
son ego de mâle a dû en prendre un sacré coup
de plus, le fait que ce soit son pote à lui mettre une raclée, ça doit lui brûler tout particulièrement
il doit se sentir trahi
il doit être dans une colère noire
il doit men vouloir
sacré petit con, va
Thibault maîtrise son pote de tout son poids, de tous des muscles
il le maîtrise avec son corps un brin plus charpenté, massif, aux épaules larges, aux fesses rebondies, aux cuisses et aux mollets de sportif
La nudité du bomécano habille presque entièrement la nudité mate de mon bobrun
Je suis vraiment en nage
jétouffe dans cette pièce où la moiteur des transpirations se mélange à un malaise insistant
Rapidement, mon regard est happé par le point de contact entre les deux bassins
la position des corps minspire des images torrides, bien que surréalistes
quoi que
Je viens de remarquer que le bassin de Thibault est en train dimprimer de petits frottements sur celui de Jérém
La réaction de ce dernier ne se fait pas attendre
dans un dernier sursaut, en faisant appel à ses dernières ressources physiques, il essaie de se débattre, de se soustraire à celle quil doit ressentir comme lhumiliation ultime
Les mains du bomécano se portent alors lourdement sur ses épaules, entravant sérieusement ses mouvements
les glissements du bassin du bomécano prennent de lampleur
et Jérém...
Eh bien, très vite, Jérém semble se calmer, se détendre
je le vois à son visage, qui se décrispe
je le vois à sa musculature, qui se relâche
à sa respiration, qui ralentit petit à petit, sapaise
Le bassin de Thibault se relève, recule un peu, comme pour trouver une position plus confortable
cest très rapide, mais jai quand même loccasion de voir que sa queue affiche toujours une forme olympique
La simple image de la queue tendue de Thibault glissant entre les fesses de Jérém, de son gland cherchant à caresser le petit trou si sensible de mon bobrun me donne très chaud
très très chaud
Je sens une violente excitation parcourir ma peau, mes muscles, traverser mes entrailles, être relayée par mes tétons, mon nombril, mon bas ventre, mon entrecuisse, ma queue
Jai envie davoir Thibault en moi
jai envie davoir Jérém en moi
mais jai très envie de voir jusquoù ce petit jeu entre potes pour aller
Jai le cur qui bat à mille, de plus en plus chaud, le souffle coupé
Les glissements du bassin de Thibault se font de plus en plus appuyés
et Jérém
Oui, mon Jérém semble de plus en phase avec les désirs de son pote
ses paupières tombent lentement, lourdement, sa bouche souvre comme pour rechercher de lair, sa respiration se fait ample, profonde, excitée, son corps semble parcouru par un frémissement interminable
un frémissement dont les variations traduisent le bonheur procuré par les frottements de la queue de son pote dans son entrecuisse
Cest beau ce contact des corps musclés, ce contraste des teints de peau
celui plus clair de Thibault dominant celui bien plus mat de mon bobrun
Je suis en surchauffe
zone rouge
je bande comme un âne
je mouille à tremper les draps
Ma main a tout naturellement rejoint ma queue
je me branle machinalement, sans quitter la scène qui se déroule devant mes yeux
Je vois les mains de ce Thibault quitter les épaules de son pote, ce dernier ne donnant désormais plus aucun signe de vouloir se débattre
le bel étalon à la peau mate semble apprivoisé
il semble avoir trouvé son maître
Thibault relève le buste, prend appui sur ses genoux
sa queue est magnifique, tendue, moite
ses mains écartent les fesses de son pote
je le vois approcher le visage de son entrecuisse, cracher un bon coup
Puis, avec un geste rapide, le bomécano avance encore son visage vers les cuisses de son pote tenues bien écartées par ses grosses paluches
il avance dun bond, jusquà ce que son nez senfonce dans la raie de son pote
Le bomécano se lâche alors avec une énergie et une fougue chargées dun désir certain
il est comme fou
son visage senfonce de plus en plus profondément entre les fesses de Jérém
sa langue se déchaîne
Jérém en est dingue, il ahane comme un fou
il ne peut se retenir :
« Encore
encore, vas-y mon pote, oh oui, comme ça, cest bon, putain, encore
».
Les mots de Jérém chauffent son pote qui y va de plus en plus franco, insatiable doffrir ces caresses si intimes et si excitantes à son meilleur pote, insatiable de sentir Jérém prendre son pied comme un fou, insatiable de ce plaisir partagé avec son pote
Je me branle désormais comme un malade
je sens que je vais très vite jouir
je ne veux pas encore jouir
mais je ne peux pas arrêter de me branler
Puis Thibault se relève, avance le bassin
son gland glisse lentement, disparaît entre les globes musclés et désormais bien préparés de son pote
Putain quest-ce quil fait chaud dans cette pièce
les draps se collent à ma peau
Jérém relève ses épaules, prend appui sur ses coudes, plie son cou vers larrière
son visage vise presque le plafond
Et sur ses traits, je lis, comme dans un livre ouvert, cette expression typique où se mélangent lexcitation, lespoir dun plaisir fantasmé qui commence pourtant par une douleur réelle
lenvie et le doute
linquiétude, la peur davoir encore plus mal, tout autant au corps quà lesprit
toute cette gamme complexe de sensations quon éprouve la première fois quon se donne à un autre garçon
Putain de draps qui me tiennent chaud
je les att, je les jette loin de moi
Je me retourne vers les deux potes
mais les deux potes, ont disparu
Je réalise que je me suis réveillé en nage
seul dans mon lit
le torse trempe de mon propre jus
7 : 07 indique mon radio réveil
cette nuit non plus, je naurai pas dormi longtemps
Il me faut un petit moment pour réaliser que je suis dans mon lit, chez moi, et non pas dans le lit de Jérém, rue de la Colombette
que ce que je viens de vivre, ce nest quun rêve, mais que ma branlette a été bien réelle
que la nuit davant jai bien couché avec Jérém et Thibault mais quils nen sont jamais venus aux mains (même si ça aurait pu, si Thibault nétait pas le garçon formidable quil est)
quil y a eu un moment de grande proximité sensuelle entre les deux potes, mais que Jérém na jamais envisagé de se faire prendre par Thibault (mis à part, bien évidemment, dans ce putain de rêve
image que je trouve quand même furieusement excitante, preuve en est quelle a entrainé une bonne branlette et une intense jouissance)
Je réalise que cest lundi matin, mais que cest toujours les vacances
et que le départ de Jérém nest pas encore dactualité, du moins à ma connaissance
Décidemment, la nuit avec les deux potes ma bien chamboulé
Jai passé une grande partie de la nuit de dimanche à lundi à me retourner dans le lit
Et lorsque je me suis enfin endormi, à une heure indéterminée du petit matin, cest ce rêve de dingue qui ma brusquement réveillé
histoire den rajouter une bonne couche, si besoin était, aux images bien réelles qui sagitent dans ma tête depuis la nuit de samedi à dimanche
Au final, je nai pas dormi plus que 2-3 heures cette nuit
Alors, en ce lundi, le surlendemain de ce feu dartifice sexuel et sensuel avec les deux potes, je me sens comme si javais fait un vol de 12 heures, avec le jetlag et la sensation de planer
même pas besoin du tarpé pour me sentir en orbite
jai la tête comme une pastèque, le corps courbaturé
bref, je suis dans un état ou je nai envie de rien
ni de lire, ni de regarder la télé, ni même découter de la musique
je suis en mode zombie
et la matinée passe, se traîne sans que je trouve comment lui donner un sens
je finirais par massoupir un peu avant le déjeuner
Non, en ce début de semaine, je ne me sens pas vraiment bien dans mes baskets
Alors, dès laprès-midi, une seule solution, aller marcher le long du canal
me fondre dans ce décor naturel au milieu de la ville qui me fait sentir ailleurs, tout en étant chez moi
Dès que mes baskets quittent le goudron pour fouler la terre au bord de leau, dès que je me retrouve à lombre des platanes, dès que mes narines sont envahies par les petite odeurs de sous-bois de cet écosystème miniature, jai limpression de respirer autrement, de réfléchir autrement
Je marche, tout en repensant sans cesse à cette folle nuit
et la première question qui se présente à mon esprit cest : quelle opinion vont désormais avoir de moi les deux potes ?
Enfin, lopinion de Jérém, je la connais
il me considère comme sa salope à la demande
ou du moins, il sobstine à vouloir me traiter en tant que tel
et maintenant, après mavoir vu prendre mon pied avec son pote, il ny a pas de raison pour que cela change
La question est plutôt au sujet de Thibault
où est-ce que je me situe dans lestime du bomécano après cette nuit ? Est-ce que, au-delà de la tendresse quil ma apportée, en plus dun plaisir intense, il a été déçu par mon manque de caractère vis-à-vis de Jérém ?
Pourtant, il est dans ma tête est une question en amont de toute autre
celle de savoir où est-ce que je me situe dans ma propre estime, après cette nuit où jai dit « oui » à tout et à tout le monde
cette nuit où jai accepté, sans transition, la douceur de lun et la brutalité de lautre
cette nuit où jai accepté avant tout ce plan avec les deux potes, et particulièrement avec Thibault, à laube de mon amitié naissante avec lui
Le fait est que, avant dessayer dimaginer la déception de Thibault, je me sens déjà déçu par moi-même
déçu de ne pas avoir su réagir avec davantage de fermeté aux excès de Jérém
déçu de ne pas avoir suffisamment su le remettre à sa place lorsquil avait dépassé les bornes
davoir accepté son comportement
Oui, je me sens déçu
et, à fortiori, à cause de la présence du bomécano
Je pourrais trouver mille excuses au fait de ne pas savoir maffirmer face à Jérém
pourtant, la véritable et unique raison est toujours cette peur panique du clash
peur de le perdre
car, même si je sais que notre histoire mest comptée, jai envie de repousser le dernier chapitre le plus loin possible
De plus, même si le regard de Thibault semblait critique vis-à-vis du comportement de Jérém, je me disais que ce nétait pas vraiment le moment de chercher le clash
justement à cause de la présence de Thibault
Thibault que jai vu frémir, et plus quune fois, sinterdisant dintervenir davantage
lui aussi, pour ne pas aller au clash avec son pote
Le fait est que le comportement à la con de Jérém, nous mettait tous les deux dans une situation délicate
mais, à bien regarder, la position de Thibault était peut-être encore plus compliquée que moi
Pourtant, à bien regarder, je me dis que, malgré sa position déquilibriste entre lamitié pour son pote, lamitié envers moi et sa désapprobation vis-à-vis du comportement de Jérém, Thibault a été juste parfait
le bomécano a calmé le jeu à plusieurs reprises, il a repris son pote en évitant de lui rentrer dedans trop frontalement
Cest délicat de simmiscer dans une relation à deux
même lorsquelle nous paraît aussi déséquilibrée, aussi mal engagée que celle entre Jérém et moi
on voudrait le faire, parfois
remettre les pendules à lheure, en prenant parti pour lun ou pour lautre
on se dit « ce nest pas possible que ça se passe ainsi, que lun pousse le bouchon aussi loin, et que lautre laccepte
il faut faire quelque chose »
Mais comment sy prendre ? Avec quelle autorité, de quel droit ? Comment intervenir dans une relation dont on ne connaît pas les mécanismes, les équilibres, lhistoire ?
Jérém et moi nétions pas un couple, certes
mais comment Thibault aurait pu reprocher à son pote de mal se comporter avec moi, son amant ? Une remarque de ce genre, à fortiori en ma présence, aurait été plutôt vexante, limite humiliante
Déjà que Jérém était déjà bien chauffé par le fait que cette nuit soit partie bien au-delà du plan Q quil lavait imaginé
Thibault aussi devait sentir la tension de son pote
il devait sentir quun mot de trop aurait pu tout gâcher
un mot de trop et Jérém aurait pu se braquer, tout en lui opposant largument ultime « ce ne sont pas tes oignons ! »
un mot de trop et ça aurait pu créer un malaise capable de mettre un point darrêt immédiat à cette nuit
un mot de trop et ça aurait pu causer un accrochage entre les deux potes, à cause de moi
javais tellement peur de cet accrochage entre les deux potes, que jai fini par en rêver la nuit dernière
Alors, comment prendre parti pour moi, au risque de créer de nouveaux problèmes, au lieu de résoudre ceux existants ?
Et même si Thibault avait eu envie de prendre plus ouvertement ma défense
comment pouvait-il être sûr que jen avais vraiment envie ?
Car, dans les faits, je ne suis pas sûr que javais vraiment envie de sentir quil prenait parti pour moi et ce, pour la simple et bonne raison que je suis trop con pour le faire par moi-même
Délicat, très délicat tout ça
Non, ce nétait pas à Thibault de remettre Jérém à sa place
www.tipeee.com/jerem-nico-s1 : 1 tip, à partir de 1 euro, une fois par mois (sans engagement de durée) ou une fois seulement, par Carte Bleue ou Paypal.
Un geste simple et rapide. Une contribution qui peut faire toute la différence pour la suite de Jérém et Nico. Merci davance. Fabien.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!