Françoise (4)
Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à son bureau Françoise portait l'un de ces tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Laurence ne lui impose des tenues provocantes, celui-ci, bleu-marine était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert mettant en valeur un collier de perles fines, sous ce chemisier elle portait un soutien-gorge en dentelles blanches envellopant une poitrine refaite de manière généreuse mettant ainsi en valeur sa taille mince, Françoise faisait très attention à son image pratiquant la gymnastique quotidiennement, à 45 ans c'était une femme au physique flamboyant à la fois stricte et féminime, ses lunettes fines lui donnaient un air sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons, ce jour-là elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Laurence qui était assise à l'accueil elle la salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea vers son bureau. Celui-ci était spacieux, meublé en style Louis-Philippe, un canapé cuir capitonné devant une bibliothèque occupant tout un pan de mur, seul son fauteuil moderne noir aux pieds chromés contrastait avec cet environnement bourgeois. Au bout d'un moment, après s'être concentrée, elle prit l'interphone et demanda à Laurence de venir. Quelques instant plus tard elle tapa à la porte.
Entrez.
Laurence s'assit sans dire un mot.
Voilà... J'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre un terme à tout ça. Nos relations resteront cordiales j'espère mais compte tenu de ce qu'il s'est passé entre nous il est préférable de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat en cdi avec un salaire d'ailleurs plus élevé que celui que vous percevez ici.
Laurence eut un nud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Françoise, le fait de la voir dans cette tenue qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase déterminerait la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles s'observèrent un long moment, puis Laurence décida d'entrer dans la bataille.
C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé.
Euh oui je sais... Mais j'y ai été contrainte par Katia.
Oui mais Katia ne t'a rien imposée elle non plus, je connais toute votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre votre relation ou non, c'est toi qui a accepté.
.
Tu as accepté oui ou non ?
Oui...
Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je ne crois pas, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ?
Mais vous non plus vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit.
Moi c'est différent, je suis libertine, je prend le plaisir là ou il est sans me poser de question, me faire lécher par ma patronne c'est une jouissance autant cérébrale que physique et pour toi de lécher ta secrétaire c'est un plaisir aussi, le plaisir de l'interdit sans doute.
Laurence je vous en prie ne rendez pas ma tache plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre différence d'age, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la même culture, tout nous sépare.
Ce faisant, Laurence avait senti le changement de ton de sa patronne, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à le cacher elle commencait à paniquer, Laurence profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et s'approcha, elle lui pinca le nez pour l'obliger à la regarder.
C'est justement pour ça que tu m'intéresse, parce que tout nous sépare.
Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes.
Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire.
Françoise retira sa main énergiquement et baissa le tête, Laurence lui pinça à nouveau le nez en appuyant plus fort, puis d'un ton autoritaire.
Vas-y je te dis !
Alors Françoise, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa.
.
Ecoute ma chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu mènes depuis toujours de femme d'affaires bourrée de pognon qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle ou tu es exactement l'inverse, tu es mon inférieure, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec moi au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterais plus de rebellion dans nos relations personnelles. Tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix tu m'appartiens.
J'ai compris.
Tu vas être sage et obéissante ?
Oui...
Alors dis-le.
Je vais être sage et obéissante...
Laurence se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Françoise lui lécha le cul... Laurence jouissait de la situation, celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher le trou du cul, à elle.
Puis, au bout d'un moment, Laurence se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus tard un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffona quelque chose dessus.
Voilà c'est mon adresse et mes clés, ça fait trois jours que j'ai pas fais le ménage, ça commence à craindre. Alors tu annules ce que tu avais à faire aujourd'hui tu vas chez moi et tu nettoies l'appartement, je veux que tout soit impeccable, tu verras il y a de quoi faire... Ensuite tu préparera le diner. Tout est clair ?? Je reviendrai vers 20h, tu resteras habillé comme tu es mais tu auras retiré ton soutien-gorge et dégraffé deux boutons de ton beau chemisier..
Françoise pâle comme la neige acquiesça sans dire un mot.
Lorsque Laurence rentra chez elle il était 21 heures passé, elle s'approcha de Françoise, la prit affectueusement dans les bras et l'embrassa, ce faisant elle ouvrit une boite qu'elle avait à la main et en sortit une petite chaine ras le cou en or avec un médaillon gravé.
J'ai cassé ma tirelire pour toi, tu peux pas dire que je te gâte pas,
A bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil.
Avant de dire que c'est gentil lit ce qui est gravé sur le médaillon.
Elle prit ses lunette et lu « Françoise » en gros, puis en petit « Propriété de Laurence Vergas » suivit de son tél.
Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question, tu vas trop loin maintenant.,
Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ?
Non...
Comme un robot elle approcha, Laurence lui mit la chaîne autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa le fermoir pour qu'on ne puisse plus l'ouvrir.
Attention, si tu l'enlèves je te fais tatouer.
Une larme aux yeux Françoise murmura: « Tu peux pas faire ça, tu peux pas faire ça.
Voilà voilà ma chérie calme toi... C'est rien, ta réaction est normale, tu as tes habitudes et tes codes de vie, alors quand il y a un changement ça te choque mais entre nous ce n'est qu'une complicité, dès que tu sortiras tu redeviendras Françoise la patronne, tout ce qui se passe ici c'est notre secret, je t'ai déjà dis que ton argent ne m'intéresse pas, c'est seulement toi qui m'intéresse.
Vraiment... chuchota t'elle.
Oui vraiment. Alors, tu veux encore me contrarier ?
Françoise qui mouillait se vit répondre répondit « Non... ». Très bien dit t'elle en lui tapotant la nuque.
Mais par contre à la maison tu seras ma petite chienne !
Le regard dirigé vers le sol elle approuva de la tête.
Une vraie chienne obéissante.
Alors Françoise souffla un « oui » presque inaudible, puis Laurence souriante :
Montre moi comment tu as fais le ménage.
Tout était rangé et la table mise, elle fit le tour de l'appartement en silence, puis :
Ouais c'est pas mal mais on voit que tu n'as pas l'habitude de travailler de tes mains, c'est pas grave tu t'amélioreras. Tu as préparé une salade composée je vois, je suppose que tu ne sais pas cuisiner non plus, toute une éducation à refaire...
Progressivement Françoise senfonçait dans la soumission totale, Laurence avait l'intelligence de la faire progresser par paliers, jusqu'ou l'aménerait-elle ? Françoise qui était une bourgeoise déjà mure avait une honte infinie, d'abord de se retrouver à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de 19 ans qui non seulement aurait pu être sa fille mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait bien admettre que cette situation l'excitait...
Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée Laurence s'assit sur le canapé, baissa sa culotte et écarta les jambes, puis l'oeil narquois.
J'ai une petite envie, viens ici !
Sans dire un mot Françoise qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama un cunnilingus, elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les lèvres avec le plat de sa langue comme puis se concentrant sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, pendant ce temps elle pénétrait un doigt dans son cul en faisait des petits cercles, la jouissance vint rapidement, une fois satisfaite dans un râle étouffé Laurence lui tapota la joue.
Ce soir tu viens chez moi à 20 heures.
A l'heure dite Françoise se présenta à sa porte, Laurence était assise la toisant d'un regard amusé.
Fous toi à poil.
Elle se déshabilla en silence.
Bon, je suis satisfaite de toi dans l'ensemble mais je vais poursuivre ton éducation, je t'ai fais faire un nouveau collier que tu ne mettras qu'ici, il y a gravé Duchess dessus, ça sera ton nom désormais quand nous serons ensemble, je l'ai pris bleu foncé avec des petits clous ça fait plus joli, tu trouves pas ?
Sans attendre de réponse elle se dirigea vers elle et le lui attacha autour du cou puis y accrocha une laisse.
Met toi à quatre pattes.
Françoise ou plutôt Duchess mettant du temps à réagir, Laurence prit l'autre bout de la laisse et lui en mit un coup sur les fesses.
A quatre pattes !! Duchess !!
Lentement elle se mit dans cette position, puis Laurence affectueusement en lui caressant la tête lui souffla.
C'est bien ma fille... Allez donne la patte maintenant.
Elle le fit !!!
Enfin Laurence se déshabilla complètement elle aussi puis s'allongea sur le lit.
Duchess ! Lèche moi partout.
Ainsi pendant un long quart d'heure elle s'appliqua à satisfaire sa maîtresse lui léchant le visage, la poitrine, les doigts de la main, les doigts de pied, la chatte, le cul... Enfin, Laurence se leva, alla chercher un bol d'eau qu'elle posa par terre puis étala une couverture au pied du lit.
Bon, je suis fatiguée, on va dormir, il faut que je sois en forme demain matin, ma patronne est exigeante.
Laurence s'endormit dans son lit et Duchess sur la couverture.
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