L'Étudiante Nouvelle Vie (3/3)
Je reçus un coup de téléphone deux jours après. Elle serait de passage à luniversité le lendemain. Je lui demandai de combien de temps elle disposait et si nous pouvions envisager une sortie ensemble : après avoir hésité sans doute (à en juger par le temps quelle mit pour me répondre), elle me dit quelle pourrait dégager quelques heures si elle sy prend tôt le matin pour les formalités quelle comptait accomplir à luniversité : un relevé complet de son cursus en préparation du dépôt de thèse quelle allait effec. Je lui suggérai de faire la demande le matin et de repasser dans laprès-midi pour récupérer le document (ce qui laisserait à ladministration assez de temps pour le préparer et le faire signer et à moi de me permettre de dégager la journée de mon emploi du temps). Content de ces dispositions, je pris immédiatement le téléphone pour appeler lhôtel de * afin dy réserver une chambre pleine vue sur la vallée (lhôtel est à flanc de montagne) et partis quelques heures plus tard pour visiter.
Elle vint plus tôt que je nespérais dès 8 heures alors que le personnel administratif de la faculté narrivait que vers 8h30. Jétais moi aussi déjà là et nous dûmes ressortir pour prendre un café dans les environs. Je la laissai ensuite soccuper de son dossier et la retrouvai à 9h30 à lendroit même dont nous avions convenu, sans que nous nous accordions sur lheure. Cétait bon signe me suis-je dit.
Je la laissai sortir par une porte secondaire de luniversité et sortis moi-même en voiture par la porte principale pour la retrouver au pied de lescalier de lentrée secondaire en contournant un pâté de quelques bâtiments réservés aux classes de cours. Nous avions 4 à 5 heures devant nous dont peut-être une heure trente pour le trajet aller-retour à lhôtel. Je lui klaxonnai en arrivant à sa hauteur, marrêtai quelques secondes et repartis sur les chapeaux de roue après quelle fut montée.
Pour éviter des questions du genre où allons-nous et autres interrogations, je lui mis le document de son projet de thèse entre les mains après lavoir minutieusement étudié et annoté (ce dont je me matais occupé durant les trois jours précédents mais dont je fis le plus gros la veille au soir).
Mon stratagème avait fonctionné mais comment allait-elle réagir à larrêt, devant un hôtel, et si loin des lieux quelle fréquentait ? Je restais circonspect et attendis. Elle sortit et son regard se porta tout de suite au loin, sur la vallée en contrebas qui offrait un paysage féérique aux yeux. La montagne était derrière, aussi imposante que superbement dessinée, tel le dos de lun de ces dinosaures en forme de gigantesques dents. Elle regarda des deux côtés et oh miracle ! Elle fut saisie de la beauté des lieux, oubliant lincongruité de la situation : que venait-elle donc faire ici, elle, la femme mariée ? Je lui cédai le pas et entrâmes dans lhôtel où me fut remis à la réception la clé de la chambre un superbe studio donnant justement sur les deux paysages dun côté et de lautre, encore que la montagne nous fût en partie cachée par un mur aveugle de lune des façades de lhôtel sur lequel donnait de biais la fenêtre du studio contiguë à la porte. En face, la porte-fenêtre ouvrant sur un balconnet permettait au contraire davoir toute la vallée à nos pieds. Nouvelle surprise de ma partenaire en entrant dans le studio impeccablement conçu et meublé et, sublime récompense, elle vint déposer un baiser aérien sur ma joue.
Je la saisis prestement par le poignet avant quelle nait effectué un pas en arrière et passai mon autre main derrière sa nuque pour lattirer à moi.
Je me mis à la déshabiller fébrilement, comme à une première fois. Elle maida en enlevant sa jupe tout en se débarrassant elle-même de ses chaussures par de simples contorsions du pied, tandis que je mescrimais à lui retirer le soutien-gorge après le chemisier. Nos bouches se retrouvaient par intermittence en des baisers plus frustes. Jupe, chemisier et soutien-gorge volèrent vers le fauteuil qui se trouvait au pied du lit. Elle était à présent en petite culotte, tandis que jétais encore tout habillé. Je défis la ceinture, le bouton et la fermeture-éclair du pantalon qui tomba à mes pieds et retirai les chaussures aussi vite que ce me fut possible, pour paraître moi aussi en slip et en chemise. Nous nous mîmes à deux pour défaire les boutons de la chemise qui vola elle aussi vers le fauteuil tandis que je mextirpai du pantalon entortillé sur mes chevilles. Tout comme elle, je navais plus que le slip pour tout vêtement. Je méloignais un peu delle pour ladmirer tout en lui tenant la main par le bout des doigts. Elle mexamina aussi, plus intensément que lorsque nous nous retrouvâmes à lhôtel deux ans auparavant. Quoique dâge respectable et ayant déjà perdu presque tous mes cheveux, mon corps restait musclé, servi par une taille supérieure à la moyenne, la pratique dactivités physiques régulières et un régime soft à base de légumes, de fruits, de viandes maigres et deau minérale que javais adopté depuis longtemps comme hygiène de vie.
Je lattirai de nouveau et passai mes mains sur ses joues, en descendant par les côtés, sur ses épaules, ses bras, ses hanches
jusquaux chevilles en des gestes précautionneux auxquels je madaptai en me baissant au fur et à mesure. Je remontai par derrière en palpant dabord les mollets, aussi doux que fermes au toucher. Je passai aux cuisses pour un traitement identique et plus appuyé, pour arriver aux hanches, que je triturai sans ménagement, au grand bonheur de ma partenaire si jen jugeai par ses couinements presquinaudibles. Durant tout ce temps, elle resta debout, immobile, tout au plaisir que je lui procurais et à lattente de ce qui allait suivre. Je passai derrière elle à présent et les mains posées à plat sur ses omoplates, jentamai un massage ample pour enfin venir poser mes lèvres sur sa nuque que je mordillai légèrement. Elle se retourna tout dun coup et vint poser ses lèvres sur les miennes. A elle à présent de me prodiguer caresses et palpations sur tout le corps !
Elle me prit le menton entre les dents, passa sa langue mouillée par en-dessous, la fit traîner le long de la mâchoire, remonta à loreille où elle lintroduisit pour un ballet de léchouilles qui produisirent un gargouillement comme quand on plonge la tête dans leau. Par une curieuse association didées, jimaginais mon oreille être le sexe féminin et sa langue le sexe masculin et me laissait aller aux délices de cette inversion des rôles. Elle descendit enfin le long du cou où elle enfouit sa tête une poignée de secondes, puis bifurqua vers le torse. Elle embrassa, mordilla et suça mon sein droit en se laissant aller à ce jeu érotique de produire force salive puis descendit encore pour vriller sa langue dans le nombril.
Elle sagenouilla enfin, passa sa main sur ma virilité à même le slip puis lextirpa de sa camisole de force. Baissant la tête, elle porta à ses lèvres le phallus gorgé de sang, en érection. Je la relevai de suite pour réserver à une autre position les délices de la fellation et, la retenant dune main tendue, je fis deux pas en direction du lit puis me baissai pour le défaire de lautre main.
Je mappuyai sur le rebord du lit et minclinai progressivement de façon à venir à hauteur de sa tête que je me mis à taquiner de la mienne dans un jeu in qui préludait à nos ébats. Je frottai mes joues lune après lautre aux siennes, mon crâne, mon front, mon nez aux siens avant de venir prendre entre mes dents son petit menton rondelet en serrant imperceptiblement mes mâchoires jusquà la faire légèrement trembler. Je relevai la tête pour ladmirer, mon visage à quelques centimètres du sien. Je passai ensuite ma main, paume ouverte sur sa frimousse pour une caresse aérienne en pinçant son petit nez entre deux doigts à la renverse. De nouveau ma bouche vint se coller à la sienne, ma langue cherchant la sienne quelle rencontra sans que je neus besoin de le lui demander comme la première fois où nous nous embrassâmes. Ma langue senroula sur la sienne et la sienne sur la mienne comme deux bébés serpents qui sébattent dans leau. En vain je tentai de relever la tête : elle me retenait par les épaules des deux mains en cherchant à prolonger le baiser profond que nous nous prodiguions lun à lautre.
Nos bouches se séparèrent enfin. Jen profitai pour me relever quelque peu et entamer un nouveau périple de mes mains sur tout son corps, en commençant par le haut de la tête dont je massai tendrement le cuir chevelu. Je passai la main sur son front, sur les yeux que je couvris et découvris alternativement de la paume de ma main, son nez, ses joues, ses oreilles, sa bouche, son cou
Je descendis en dinfinies précautions sur sa poitrine. Ses seins soffraient à mes mains tandis que jétais à présent à califourchon sur son ventre, mes fesses posées à la naissance de la fourche de ses cuisses. Je pris ses seins dans mes mains et tout en les palpant avec une vigueur calculée, je les faisais remonter pour leur faire prendre une forme pointue et accen ce faisant lérotisme qui sen dégageait. Lenvie irrésistible de les sucer que dis-je, de les téter me prit et jy portai la bouche grande ouverte pour les gober puis les téter alternativement à la manière non dun bébé, mais dun chevreau qui, pour reprendre en bouche le téton qui lui échappe, donne des coups dans la mamelle de sa mère.
Je descendis ensuite sur son ventre puis, me déplaçant de côté en lenjambant, je me mis en sens inverse de façon à avoir sous les yeux sa fourche et les cuisses qui la prolongeaient par-dessus, son fessier légèrement aplati par en-dessous. Je passai mes mains à plat sur ses cuisses en remontant vers la fourche à partir des genoux. Dans un mouvement dont je calculai mentalement leffet, je me reculai sur son ventre de façon à poser mes propres fesses sur sa poitrine, à la naissance de ses seins. Je caressai ses cuisses par-dessus puis me penchai pour les caresser par-dessous en me relevant imperceptiblement et en me courbant. Leffet attendu se produisit instantanément : ma jeune partenaire souleva la tête et, arcboutée à mes hanches, se mit à me lécher les testicules et à les prendre en bouche. Javançais le bassin dun doigt tout en mabaissant un peu plus de façon à ce quelle ait accès à mon anus et elle vint le lécher tout en mordant dans mon fessier offert. Je fis alors le mouvement de me relever et de poser sur sa figure tout mon arrière-train, en le faisant légèrement mouvoir dans le sens inverse du mouvement de sa bouche pour décupler leffet de loffrande réciproque. Cétait divin !
Nen pouvant plus du traitement quelle infligeait ainsi à mes parties intimes, je me relevai et, venant maccroupir entre ses cuisses, jentamai à mon tour un frénétique cunnilingus. Relevant ses jambes jusquà former un angle aigu avec son bas-ventre, je me mis à lécher son anus et à y introduire ma langue en lécartant des deux mains. Avec une appréhension sourde, je lui massai dun doigt lanus tout en revenant avec ma bouche à sa chatte dont je venais de goûter les secrétions, ce qui lui fit jeter un cri rauque dont je ne sus sil rendait son plaisir ou sil exprimait sa réprobation de cette pratique sexuelle quelle navait pas dû expérimenter. Je sus plus tard quelle navait presque rien expérimenté avec son mari de ce que je lui faisais, la fellation exceptée, laquelle le faisait venir rapidement à la jouissance pour la laisser elle sur sa faim. Elle neut pas la réaction que je redoutais, et je menhardis en y introduisant superficiellement mon doigt pour un massage de lanus de lintérieur. Longtemps je triturai ainsi sa chatte et massai son anus. En relevant enfin la tête, je la vis qui me tendait les deux bras dans un appel muet à la prendre.
Je remontai alors en tenant ses jambes toujours levées et, amenant mon sexe à hauteur de sa chatte, je la pénétrai en un coup de reins que je voulais aussi doux que viril de façon à lui faire sentir sans brutalité la puissance de mon désir delle. Elle émit un râle de plaisir et colla son bassin au mien dans une invite à accélérer. Je me mis alors à ramoner sa chatte en tous sens en la prenant par le bassin des deux mains pour la rapprocher davantage. Quelques minutes suffirent à ce rythme pour faire venir mon plaisir : jéjaculai en elle dun puissant jet. Je me laissai tomber sur elle dans une étreinte toute de tendresse puis je me retirai. Mon sexe navait que faiblement débandé et je vins le présenter à sa bouche pour la fellation que jattendais et quelle moffrit alors que mon pénis était encore tout barbouillé de nos semences mélangées. Je fis aller et venir ma verge dans sa bouche tandis quelle essayait de la retenir en fermant dessus ses lèvres. Sentant de nouveau venir ma jouissance, je me retirai et explosai sur ses seins dun jet de sperme qui semblait bien moins concentré que dhabitude mais je savais dexpérience quil en était ainsi à la deuxième éjaculation.
Je mallongeai de nouveau sur elle en me frottant à ses seins pour y coller mon torse à laide de ma semence et lembrassais tendrement. Nous restâmes ainsi plusieurs minutes puis, lentement, je la délivrai de cette étreinte collante pour mallonger à son côté. Elle sétait reculée jusquau milieu du lit et avait fermé les yeux dans ce qui ressemblait à un assoupissement. Je la laissai, tout à mon contentement davoir enfin pu réaliser un fantasme dont je ne doutais pourtant pas quil se réalisât.
Quand nous nous rhabillâmes, il était midi passé. Nous descendîmes et allâmes nous attabler au restaurant de lhôtel pour le déjeuner. Nous sortîmes du restaurant vers 14 heures et au lieu de rentrer en ville pour son rendez-vous, je lui proposai une promenade en forêt tant pour nous détendre et respirer lair pur que pour poursuivre la discussion que nous avions eue au restaurant. Celle-ci avait débuté timidement par une question elliptique de ma part sur sa vie nouvelle ; question derrière laquelle je cherchais à savoir en réalité pourquoi elle nétait pas heureuse en ménage. Elle me redit la raison principale pour laquelle elle a accepté de se marier. De fil en aiguille, on en vint à sa vie sexuelle et là, ce que je craignais se confirmait : elle navait quun simulacre de vie sexuelle. Son mari, traditionnaliste jusquau bout des ongles malgré une instruction élevée, ne connaissait du sexe que la pénétration vaginale sans préliminaires, la fellation exceptée quelle finit par lui refuser au nom du même traditionnalisme.
Son séjour à létranger lui avait permis à elle de sinstruire sur le sujet non seulement par internet (qui est une mine de renseignements), mais pour ainsi dire de visu, au contact de gens aux murs si différentes. Elle avait fini par laisser parler en elle la sensualité sans jamais pourtant aller jusquà connaître des expériences sexuelles avant son mariage, ni après, dans ladultère. A ce mot je sursautai. Elle me fit un grand sourire et me dit : toi, cest autre chose. Tu es mon premier et mon seul amour ; ce qui neut pour effet que daccroître ma gêne. Jétais moi-même au fond en accord avec cette culture traditionnelle où les valeurs familiales avaient la prééminence. Mais, me suis-je entendu dire intérieurement, au moins je ne réduisais pas la femme à lobjet du désir et cest par amour que je me suis laissé prendre. Je ne lui dis rien de ces pensées. Nous continuâmes à marcher en silence jusquà une heure tardive. Comment vas-tu expliquer ce retard à ton mari, lui dis-je. Elle me répondu par un silence que je ne voulais pas troubler et nous rentrâmes.
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