La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°969)
Marion au Château (devenue soumise Aphrodite MDE) (suite de l'épisode précédent N°968) -
Et là, ainsi installée, je me sentais pleinement heureuse et sereine
Le spa devait être bien agréable, car le Maître y resta longtemps, et je commençais sérieusement à m'engourdir, sentant même une crampe me prendre le pied droit. Quand Il revint, Il ne pouvait visiblement pas cacher l'air de bien-être qui s'était emparé de Lui. Malgré mon état de chienne soumise complètement dévoué à Sa satisfaction du corps aussi bien que de l'esprit, je ne pouvais m'empêcher de l'envier un peu.
- Bien, je vois que tu m'as obéi. Je n'en attendais pas moins de toi, petite chienne. Normalement, on ne devrait plus tarder à nous amener le dîner.
Et au moment où Il finissait sa phrase, on frappa à la porte de la suite. Sur l'invitation du Maître, un domestique entra, poussant un chariot bien garni. Nous étions dans une région essentiellement végétarienne, même si on pouvait trouver facilement de la viande de poulet et de mouton. Encore une fois, visiblement, je n'étais rien. Il n'y avait que de quoi mettre le couvert pour une personne, même pas une gamelle ou une assiette qu'on aurait pu me déposer au sol. Sous les cloches disposées sur le chariot se trouvait un assortiment de toutes les spécialités du Rajasthan
Le domestique déposa les plats sur la table de la salle à manger et proposa de servir le Maître, qui refusa et le renvoya avec un message de remerciement à adresser au Maharadjah Man Singh. Il exigea que je fasse le service. Je Lui versais à boire et chaque plat qu'Il me désignait, et entre chacun d'eux, je restais prosternée à Ses pieds. Les plats étaient copieux et Il n'en finissait aucun. Il mangeait en silence et mis à part les gestes qu'Il faisait pour me montrer ce qu'Il voulait, Il ne se préoccupait pas du tout de moi. Quand Il eut fini, Il regagna Sa chambre et j'entendis le bruit d'une baie vitrée souvrir.
- Regarde la couverture de ce livre : Il est marqué en titre et en langue hindi : महल पर इवांस के नोबल के दासों की गाथा. Comme tu ne dois pas connaître cette langue, je vais te le traduire mais peut-être que je naurais pas besoin de le faire car tu reconnaitras aisément limage sous le titre !
Regarde, Ma petite chienne
En effet, quelle ne fut pas ma grande stupéfaction quand je reconnus tout de suite limage du Château du Maître
- Oui tu as tout compris ! Tu as devant toi un exemplaire dont la traduction du titre est tout simplement : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans mais un exemplaire en langue hindi !
Je réalise à linstant que je ne tai jamais dit que mes uvres étaient publiées dans le monde entier et traduites en de très nombreuses langues
Je suis très honoré dapprendre que mon livre est dans une des bibliothèques royales du Maharadjah Man Singh
Celui-ci a, sans aucun doute, fait mettre en évidence ce livre sur cette table afin que je le découvre
Agréable attention et belle surprise pour Moi
Il faudra que je pense à vraiment le remercier
(il réfléchit) Ho, je sais, je vais commencer par lui dédicacer son livre et je demanderai à un serviteur de faire le parvenir à Sa Majesté Man Singh
Puis il reposa le livre sur la table, ouvrit la page blanche de garde, sortit un luxueux stylo en or et à plume de sa poche poitrine et apposa sa dédicace :
Au Grand Maharadjah Man Singh, avec Ma profonde considération et Mes sincères remerciements
Monsieur le Marquis dEvans
Puis sans un mot de plus, Il se retourna vers moi et Il sortit Son noble sexe déjà bandé de Son pantalon et attendit.
Walter avait le déplacement jusqu'à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulles, afin dattendre pour réceptionner les nouveaux soumis et soumises qui allaient vivre au Château.
Si Walter et Marie parlaient parfaitement anglais, pour pouvoir recevoir n'importe quel invité du Marquis, les nouveaux soumis ne parlant pas tous le français allaient devoir apprendre à le parler. Ils commencèrent les cours dès leur arrivée. Ils avaient pour professeur une femme, grande brune, habillée d'un tailleur en cuir rouge, très proche du corps avec un très profond décolleté. Et elle portait des escarpins montés sur des talons pointus d'une hauteur vertigineuse. Des deux mâles et des deux femelles qui étaient assis à même le sol pour lécouter et apprendre, trois étaient réellement ravis et honorés davoir été choisis et ils avaient librement accepté de quitter le Tibet pour la France. Et il y avait Zaō
Zaō sétait sincèrement repentie quand le Marquis et Wangdak lui avaient annoncé quelle partait. Mais elle avait en elle un sentiment quasi-permanent de jalousie. Elle avait mal pris le fait que le Maître qui la soumettait décide de prendre comme compagne Sangmo, qui était plus jeune quelle et arrivée plus tard. Elle se pensait amoureuse du Dominant Tibétain. Mais pas dun amour pur, dun amour possessif et jaloux, qui lui laissait penser quil devrait soccuper plus delle. Elle avait un tel égo, quelle pensait mériter plus. Ce qui avait fait quelle sétait repentie était quelle ne voulait pas quitter celui quelle considérait comme étant « son » Maître. Mais maintenant elle ressentait une sorte dabandon et navait quune envie sétait de se révolter contre ce quelle considérait comme une injustice.
Pendant la première heure de cours, elle refusa de parler anglais, faisant mine de ne pas comprendre ce que la femme présente pour leur enseigner le français disait. La professeure, qui se nommait Miss Teachclaw, qui était plus jeune que Zaō, voulut dabord être sûre que ce nétait que de la mauvaise volonté et non pas réellement quelles ne pouvaient pas communiquer ensemble. Elle fit donc appeler Walter, et ils discutèrent quelques minutes dans le couloir, à labri des oreilles soumises présentes. Quand elle revint, on aurait dit quon lavait changé. De la jeune femme souriante et chaleureuse qui faisait son âge, voir plus jeune, presque timide dapparence, qui était sortie, les soumis se retrouvèrent devant une femme sûre delle, un regard froid, un visage impassible et plus du tout avenant. Car en réalité, Miss Teachclaw était une Dominante anglaise, grande amie de la fille de Monsieur le Marquis dEvans. Elle continua son cours comme si de rien nétait, tournant autour de ses élèves comme un vautour. Le regard sévère, la tête haute, ses talons claquaient et résonnaient sur le sol, lambiance avait alors un côté de plus en plus pesant où on devinait aisément que plus rien ne serait toléré. Les mains sur ses hanches, Miss Teachclaw évoluait doucement dans une démarche des plus hautaine laissant la lourde atmosphère imprégner les soumis qui visiblement avaient ressenti ce changement de comportement de la professeure. Celle-ci attrapa alors une cravache accrochée au mur et dans un absolu silence elle la fit siffler dans lair plusieurs fois pour rajouter de la sévérité à lambiance. Elle sapprocha ensuite de Zao et lui tapota le bout de ladite cravache sur une épaule comme pour la jauger. La soumise ne bougeait pas et baissait la tête, visiblement impressionnée par la situation, à moins quelle ne feignait de lêtre ? Doutant de cela, Miss Teachclaw voulait en avoir le cur net, alors elle positionna le même bout de cravache sous le menton de la soumise pour lui faire relever les yeux et fixer son regard. Alors Zao découvrir un regard rude, froid, profond, nautorisant aucune concession, un regard fixe et Dominant. Un regard qui noscille pas, un regard où les paupières restent immobiles, un regard si puissant quil parlait de lui-même... Jusquà ce que la Domina attrapa brutalement lancienne cuisinière Zao par ses cheveux lobligeant à se relever et à se mettre sur la pointe des pieds
(A suivre
)
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