Julie 6
Laurent,
tu viens de lire les textes que jai publié. Tu as aimé ces confessions. Les détails sur les lieux, sur les prénoms, tu mas demandé de les omettre de peur de nous compromettre. Ils y sont bien enfouis. Ecrire ces textes me procure une douce excitation. En règle général, je les écris tard le soir vêtue dun débardeur court et entièrement nue au dessous de la taille. Jai posé une serviette sur mon fauteuil pour que lhumidité de mon sexe ne vienne pas y laisser de trace.
Le fait de ne plus me faire jouir avec les doigts malgré mes masturbations me laisse dans un état dexcitation permanente. Au début, javais du mal à sentir le point de non retour et je me laissais aller malgré linterdiction. Malgré mes efforts mes doigts continuaient à tourner autour de mon bouton et les spasmes me surprenaient même si, à leur annonce, je cessais toute activité. A chaque orgasme ruiné, javais un sentiment de culpabilité vis à vis de toi. Cest en modifiant les règles du jeu que nous avons atteint une meilleure maîtrise. Cest maintenant toi qui décide du moment de début et de fin de ces séances en menvoyant un texto. « Maintenant » pour le signal de départ « stop » pour mannoncer la fin de séance. Jattends maintenant ces signes de toi avec impatience. Parfois, il me surprennent alors que suis en sortie. Il faut alors que trouve un endroit pour misoler.Je positionne mon collier de chienne. Je me déshabille alors entièrement et assise sur les toilettes ou sur le sol je me caresse lentrejambe en me pinçant un sein pour mempêcher de jouir. Je me souviens quune fois dans la salle de bain dune amie, jai failli me faire surprendre. Je navais pas verrouillé la porte et il a fallu que je la bloque avec le pied en toute urgence alors que jétais haletante, excitée et béante. Les mots que jai relu dans tous ces épisodes donnent de moi limage dune fille désinhibée, ce que je suis sans doute devenue. Pourtant mon rapport à la sexualité a été un long chemin que jai construit à force de volonté et de porte quon enfonce.
Longtemps je suis restée une petite fille sage avec mes jeux ds un peu solitaire. Il est vrai que lindifférence à mon égard de mon frère et ma sur de 5 et 7 ans plus âgés et le fait que notre famille soit en partie recomposée na pas aidé à mon épanouissement.
- Quest quelle nous veut la naine?
Cétait le refrain que mon demi-frère entonnait à chaque fois que jessayais de me mêler à eux. Entre eux la complicité était patente. Quand ils parlaient de maman le terme quils employaient était immanquablement « lautre Salope ». Mais pas en ma présence. Visiblement, le remariage de papa navait pas été digéré. Mais, je lai compris plus tard, leur confort de vie détudiant, ils le devait principalement à la générosité de maman qui était le principal moteur économique du foyer, ce qui attisait leur acrimonie.
Au collège, en quelques semaines, le cul et la séduction étaient devenus le principal sujet de préoccupation. Les garçons devenaient lourds et collants. Les copines pouffaient bêtement et moi je ny comprenais rien. Jétais toujours dans mon et ma tête une petite fille. Le terme sortir avec métait mystérieux. Sagissait-il de sortie entre copains, de baiser sur la bouche, de baiser avec langue, de pelotage, de plus? Je nen avais aucune idée et surtout aucune envie.
-Et toi, Julie, tes déjà sortie avec un garçon?
Que répondre à cela? Se faire passer pour une gourdasse? Inventer une histoire de vacance? Se faire larguer par les copines si on navait rien à raconter
Jobservais ce nouveau ballet avec une certaine incompréhension avec limpression nette que jétais complètement larguée.
-Tu sais, Linda, elle la déjà fait deux fois avec des mec
Linda cétait une fille de la classe, une redoublante, de type méditerranéen, espagnole sans doute. Plus grande, plus formée que nous, mystérieuse et taiseuse, Linda évoluait dans un milieu de gens plus âgés, ses frères ; des durs de la cité.
Tout sest emballé avec larrivée des correspondants allemands. Nettement plus avancés et délurés que les garçons de la classe. Les sorties scolaires, les sorties en ville étaient loccasion de sen faire un. Ma copine Noémie a même réussie à sen faire trois pendant le séjour. Quand je dis « sen faire », cest roulage de pelle en public. Le seul juge de paix cétait le témoignage des copines.
- Tu sais, jai vu Noémie avec Gunter à larrêt de bus. Elle était sur ses genoux et il lui caressait les seins sous son pull.
Je métais renseignée sur le net. Javais vu des scènes de boules, des teuchs, des teubs, des scènes où les filles gémissaient en se faisant prendre sauvagement. Ca ne mavait rien fait. Pas repoussé, pas attiré, ça mavait seulement renseigné sur le comment ça se passait. Mais rien sur le pourquoi. Pourquoi les gens faisaient ça? Pourquoi on se sentait attiré à faire ces trucs là ? Comment attirer lattention dun mec ? Quest-ce ça faisait vraiment dedans? Plein de chose qui restaient à létat de question. Le seul truc qui me plaisait vraiment, cétait la peur me de faire chopper à regarder ces cochonneries. Alors jy revenais souvent. Dans ma tête, jimaginais les réponses que je ferais à mes parents si cétait le cas.
Et puis, un jour linfirmerie du collège ma renvoyée à la maison, jétais malade et fiévreuse. Il fallait que je rentre me reposer. On mavait donné quelques médicaments pour faire tomber la température et maman avait pris au téléphone un rendez-dans la soirée. Jétais seule à la maison jusquau soir. En tout cas cest ce que croyais.
Vers 11h30 jai en tendu la clé de la porte dentrée tourner. Jétais sur le point de sortir de ma chambre pour voir qui cétait, quand jai entendu la voix de ma sur.
Ils étaient dans la chambre et je les entendais rire et plaisanter. Visiblement il étaient enjoués. A un moment, je nai plus rien entendu. Jai collé mon oreille contre la paroi pour comprendre ce qui se passait. Apparemment plus rien. Je me suis concentrée pour bien saisir ce qui se passait. Jentendais de temps en temps un bruit dans la pièce et à chaque fois mon coeur se mettait à battre plus fort, même si ce nétait que des sons anodins. Enfin jai perçu des gémissements. Ma frangine était en train de faire lamour à quelques mètres de moi. Jentendais clairement sa respiration forte. A quel stade en était-elle ? A des préliminaires ou bien était-elle en train de prendre une queue ? Je métais moi-même déshabillée, loreille collée à la cloison, mes seins se collaient contre le mur froid et mes doigts touchaient ma fente devenue soudainement visqueuse. Les grincements de la literie ne me laissaient plus doute, pas plus que les soupirs damour puis les cris. Jétais folle et excitée dans ma tête et je me suis enfoncée un doigt dans le cul pour accompagner ce qui se passait. Enfin subitement, alors que je croyais que ça allait continuer, jai entendu la porte souvrir. Allais-je me faire surprendre à poil dans ma chambre par Anne-Lise qui avait perçu un bruit suspect de ce côté du mur? Leau de la douche ma rassurée.
Dans laprès-midi ils ont remis ça trois ou quatre fois.
Dans Les mois qui ont suivi, jai appris que le petit copain de ma sur sappelait Damien que cétait un grand garçon sportif dune vingtaine dannée. Ensemble il allaient faire de la planche à voile et se retrouvaient le week-end à la maison et je suivais leurs ébats à travers la cloison. Je fantasmais un max sur ce garçon qui, au contraire de ceux de mon âge, me plaisait un max. Je vivais ma sexualité par procuration et dans mes rêves et à travers ma sur.
Je me comportais aussi comme une petite salope oubliant de fermer la porte de la salle de bain à clé lorsque jallais prendre la douche avec le secret espoir quil ouvrirait la porte. Ce qui na pas manqué darriver. Il sest confondu en excuses. Néanmoins, il ma rendu la pareille lorsque je suis rentrée sous prétexte de prendre une brosse à cheveux dans la salle de bain alors quil se séchait. Je voyais pour la première le sexe dun homme, long doigt au milieu dune forêt de poils. Ce petit jeu sest produit plusieurs fois. Une fois, il ma coincé contre le mur de la salle de bain.
-Tu crois que je nai pas compris ton petit jeu?
Sa main sest aventuré directement dans ma petite culotte, il a écarté mes lèvres intimes et les a fait venir ses doigts dans ma fente.
-Tu mouilles déjà comme une petite salope.
- Arrête-où je vais le dire à ma sur!
Il a retiré ses doigts puis les a passé sous son nez.
-Ta petite chatte à lodeur de femelle en chaleur. Tu crois que ta frangine ne voit pas clair dans ton petit jeu de traînée.
Là dessus il ma laissée en pleurs la petite culotte baissée, le visage rougi et je me suis réfugiée dans ma chambre pour chialer. Ensuite, au cours des repas, lorsque je le regardais, il me fixait en passant ses doigts au dessous son nez ce qui me faisait rougir de honte.
Si je parle de ma première fois, cest le souvenir du premier baiser qui compte. Pas la première fois où jai écarté les jambes pour accueillir un garçon.
-Tu sais, Julie, Arnaud voudrait bien sortir avec toi. Tes libre ou tas déjà quelquun?
Cest comme cela que je me retrouvée dans un coin de la cour avec causer avec ce mec à qui on avait dit :
-Tu sais Julie, là bas, elle te kiffe un max! Vas-y . Tes pédé ou quoi?
On est donc sorti ensemble pour donner le change aux copains. Aussi manche lun que lautre et pas vraiment motivés. Mais au moins, ça donnait limpression que ça le faisait. Il me faisait vraiment chier quand il me parlait des jeux vidéos de voitures et des dessins animés japonais. Lavantage, cétait que cétait pas un gros con de sportif qui en rajoute dans la virilité et la sueur sous les bras.
Cest lui le premier qui ma roulé une pelle. Une de ses pelles interminables et baveuses que lon se fait à cet âge là. Cest trucs où on finit la mâchoire douloureuse en fin daprès midi. Avoir sa langue au fond de ma bouche, le goût de tabac de son haleine, même si jai trouvé cela un peu dégueulasse sur le coup, jai vraiment senti que jentrais dans un nouveau monde. La pénétration de nos langues, ce goût défendu de tabac que je faisais de mon mieux pour cacher quand je rentrais à la maison. Ces marques honteuses au fond de ma culotte qui témoignaient de mon excitation mais que je ne ne pouvais mempêcher de renifler le soir venu, tout cela ma fait plus avancer que quand je me suis débarrassée de ce pucelage encombrant. On est resté ensemble jusquau vacances, et la seule chose que je lui ai faite cest de lui caresser les boules pendant quil se branlait. Ca se passait dans sa chambre il était torse nu et moi habillée. Ce qui ma marquée cest de voir gicler le sperme soudainement par petit jets jusquau milieu de sa poitrine. Je ne lai jamais autoriser à toucher mes seins au dessous du pull. Jétais hyper pudique surtout motivée par le goût de linterdit. Je voulais apprendre, assouvir ma curiosité, le fait de braver linterdit était ma seule préoccupation
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