Le Souffle Du Dragon - Partie 4
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite
Partie 4
Franck
A quatre heures du matin, il quitta la maison et retrouva son unité à bord du bus qui les conduisit à laéroport militaire de Villacoublay. La petite troupe embarqua à sept heures trente dans lAirbus A310 spécialement affrété pour la mission. Outre les douze militaires incluant Franck et son adjoint Lionel, il transportait la flotte de drones ainsi que toute la logistique de la mission, le matériel du campement, les moyens de communication, la nourriture et même deux jeeps. Franck sinquiéta auprès du pilote quant à lheure du décollage quand celui-ci lui indiqua quils attendaient encore un colis avant de partir. Il se rassit pour faire le point sur son couple et ce quil sétait passé la veille au soir. Dans le bus, Lionel lui avait rapporté que Stef et Claire avaient fait les boutiques tout laprès-midi et sétaient acheté une robe et des chaussures assorties et que Claire semblait joyeuse, comme délivrée dun poids ! il ne comprenait pas cette soi-disant intoxication alimentaire et cette mine contrite au lit au moment de se coucher. De quelle chose sétait-elle délivrée ? Que lui cachait-elle ? Ils auraient une conversation franche à son retour et il saurait lui tirer les vers du nez.
Dix minutes plus tard, il vit apparaître Maëlle, tout sourire, en haut de la passerelle.
« Maëlle !?! Mais que fais-tu là ? Je te croyais rentrée à létat-major. »
« Le général menvoie superviser ta mission et, en quelques sortes, prendre soin de toi et de tes hommes. Mais, je suis ici dans le plus grand secret, personne ne doit le savoir. »
« Quelle bonne surprise, je suis ravi que tu nous accompagnes. Je brieferai lunité pour que ta présence ne soit en aucune façon révélée. Le colonel est-il dans le secret ? »
« Surtout pas.
« Je suis content que nous puissions échanger à ce sujet car quelque chose me tracasse depuis hier. Le colonel ma donné lordre de surveiller Abdoul Amar El Karchaoui, de le renseigner sur le parcours choisi et la composition du convoi, mais rien de plus. »
« Oui, nous le savons. »
« Mais alors, pourquoi mavoir fait travailler sur la commande collective de ma flotte de drones ? Pourquoi les avoir armés et mavoir préparé à un assaut ? »
« Nous allons le découvrir là-bas. Mais ce que je peux te dire, cest que le général va te donner des ordres tout à fait différents de ceux du colonel et que tu devras faire un choix. »
« Mais, tu plaisantes ? Mon choix est vite fait. Mon chef suprême est le général de Preschère, le colonel de la Franchette nest que mon chef immédiat. Jajouterai, en plus, que ses ordres ne sont pas cohérents. »
« Bien, nous sommes sur la même longueur donde toi et moi, et cest lessentiel pour la réussite de ta mission. »
Comme prévu, lavion les déposa sur une piste militaire près du village de Kilis. Un campement en bivouac de plusieurs tentes était aménagé. Franck avait prévu un militaire du rang cuisinier qui fit installer les cantines de nourriture quil avait emmenées. Comme dans la forêt de Frileuse, Maëlle et Franck partagèrent la même tente. Lionel dEntregent et le sergent-chef Tellus partageait également la même tente et le reste de lunité un grand marabout. Franck et Maëlle sy rendirent pour le premier débriefing en situation. Franck les réunit autour de la seule table.
« Soldats, demain à laube nous partirons pour le lieu dinstallation de la plateforme des drones, près de Saqlaya. Nous aurons un trajet denviron une heure trente. Sitôt la plateforme construite, nous installerons la flotte de drones et la couvrirons de bâches de camouflage.
Silence respectueux de la troupe.
« Bien, nous allons prendre notre repas, puis quartier libre jusquà lextinction des feux. Ne vous éloignez pas du campement, la zone doit rester secrète. Bonne soirée soldats. »
« Bonne soirée mon capitaine » répondirent tous les hommes.
Franck prit Maëlle à part.
« Il va être lheure du débriefing avec le colonel sur notre réseau de liaison secrète. Fais-toi discrète, il est très soupçonneux. »
Claire
A dix-huit heures quarante-cinq, on frappa à la porte. Elle ouvrit et le colonel entra la bousculant au passage.
« Je viens pour le débriefing avec ton mari. Tu auras ainsi des nouvelles de sa mission et seras aux premières loges pour entendre notre conversation. »
« Je vous avais dit ne plus vouloir vous voir en tête à tête. »
Il se leva et la domina du haut de sa stature. Son regard se fit sévère et il la fixa droit dans les yeux.
« A situation exceptionnelle, action exceptionnelle ma chère. Vien tasseoir près de moi, nous avons un peu de temps. »
Elle se sentit de nouveau mal à laise et ne put quobéir à ce qui lui semblait être un ordre indiscutable. Sitôt assise, les mains du colonel se firent caressantes, prenant position sur sa poitrine.
« Je vous en prie, nous allons joindre mon mari, je ne veux pas quil se doute de quoi que ce soit. »
« Allons, ne fais pas l.
Il passa ses mains sous son tee-shirt et empoigna ses seins libres de tout soutien.
« Hum, tu mattendais, je vois que tu commence à connaître mes goûts. »
« Laissez-moi, je vous en prie. »
Sa main droite se faufila sous sa jupe et passa sous sa culotte, se posant sur son sexe. Un doigt la pénétra.
« Tu es déjà mouillée ma chère, je savais que tu avais envie de moi. »
« Non, laissez-moi. »
Il fit quelques aller-retours avec son majeur puis introduisit un second doigt. Avec sa main gauche, il se défit et sortit son sexe déjà bandé.
« Regarde leffet que tu me fais. »
Il lui prit la nuque et la pencha sur son bâton dressé. Il le colla à sa bouche fermée.
« Ne résiste pas, je ne veux pas te faire mal. »
Elle ouvrit la bouche et englobas le gland qui lui heurta son palais. Il poussa sur sa nuque tout en se soulevant à sa rencontre, enfonçant une partie de son membre dans sa gorge.
« Humpf, beurq. »
Il poussa encore un peu et fit entrer la moitié de son membre. Il relâcha un peu son étreinte et elle recula libérant une partie du pénis, toute mouillée de salive. Il la fit se lever et se pencher sur la table basse. Il relava sa jupe et baissa sa culotte. Il se leva, prit appui sur son dos et se ficha dun coup au fond de son ventre.
« Ah, vous me faites mal. »
Il simmobilisa en elle et savoura la pression de son vagin sur son membre agité de soubresauts.
« Là, reste immobile et resserre-toi autour de mon sexe. Tu sens comme je te remplis ? Tu sens comme nos sexes sont à lunisson ? Je vais te faire jouir comme une folle. Mais avant, je vais joindre ton cocu de mari.
« Ne parlez-pas de lui comme ça ou je hurle quand il sera à lécoute. »
« Alors il saura. Pauvre gourde, jamais tu noseras le faire. Tais-toi, je lappelle. »
Il posa sa tablette sur son dos et cliqua sur la mise en connexion. Tout en le faisant, il bougeait son membre, le retirant légèrement et le repositionnant au fond du vagin, restant quelques secondes fiché en elle, amenant Claire à gémir doucement.
« Bonjour capitaine. »
« Bonjour mon colonel. »
Son sexe était parcouru de soubresauts, le laissant en permanence au contact avec les parois du vagin.
« Mmmm. »
« Comment se passe votre installation ? »
« Tout se passe bien, nous sommes en place. »
Il se recula un peu puis ré-avança à fond.
« Mmmm. »
Franck haussa les sourcils. Il lui semblait avoir entendu un faible gémissement.
« Demain, vous vous posterez au premier point dobservation. Quels soldats vous accompagneront ? »
« Jai choisi le lieutenant dEntregent et les caporaux Magne et Lecointre. Le chef Tellus restera en retrait pour assurer la liaison technique. »
Le colonel bougea de nouveau et claire ne put réprimer un léger gémissement.
« Mmmm. »
Maëlle coupa le son du micro de la tablette et regarda Franck lair totalement étonné.
« Ma parole, mais il est en train de baiser ! »
« Tu as entendu les gémissements toi aussi ? »
« Mais il nest tout de même pas en train de faire ça dans son bureau, pendant quil te parle !?! »
Franck posa son index sur sa bouche en signe de silence. »
« Mon colonel, pourriez-vous consulter le dossier El Karchaoui et me rappeler le détail des véhicules qui composent son détachement sil vous plait, je ne me souviens plus dans lequel il se déplace ? »
« Je ne peux vous donner cette information capitaine, je ne suis pas dans mon bureau. »
Le colonel bougea encore un peu davant en arrière et Claire émit de nouveau un léger gémissement.
« Mmmm. »
« Je suis chez-vous ! »
Franck sentit son sang se glacer. Maëlle posa sa main sur le dos de la sienne et lui posa son index sur la bouche, tout en coupant le son du micro.
« Chut Franck. Laissons-le croire que nous navons pas compris ce quil se passe. Je suis désolée pour ton épouse, mais ce salaud se paye ta tête et te provoque. Nous en reparlerons après lappel. Essaie de garder ton calme et ton sang-froid, je ten prie. »
Il acquiesça en fronçant de nouveau les sourcils.
« Je vous donnerai linformation demain. Nous aurons un appel pendant votre observation quand vous verrez lescouade déclaireurs en position. Là, je vous indiquerai le signe que vous fera le soldat infiltré pour vous indiquer sil y a risque dattaque ou pas. Cest entendu capitaine ? »
En prononçant cette question, le colonel entama un va et vient lent, faisant de nouveau gémir Claire qui se mordit la main pour ses gémissements.
« Mmmm, mmmm, mmmm. »
« Cest entendu mon colonel. »
« A demain capitaine. »
« Mmmm, mmmm, mmmm. »
« A demain mon colonel. »
Claire
Sitôt lappel terminé, le colonel se lâcha et amena Claire, par son rythme, à augmenter le volume de ses gémissements.
« Ah, doucement, vous me faites mal. »
Il nen tint pas compte et se déchaina sur sa partenaire, lui arrachant quelques cris.
« Tiens, prends, cnest pas ton mari qui te fera jouir comme ça. »
« Ah, oui, je jouis. »
Il se déchaina et se mit à taper fort contre ses fesses.
« Ah, vas-y, jouis, jouis. »
Il se ficha au fond delle et lâcha sa semence par jets saccadés.
Claire sentit les à-coups de son sexe en train de se vider et tomba à genou, éjectant du même coup le pénis qui termina de sépancher sur le sol.
Franck
Il sentit les larmes couler sur ses joues. Claire, sa Claire, comment avait-elle pu lui faire ça ? Bien sûr, il y avait cette peur de luniforme dont ils avaient si souvent parlé, mais ça nexpliquait pas tout. Comment avait-elle pu savilir de la sorte ? Chez-elle, pendant que son mari était en ligne. Il était atterré, détruit. Maëlle lui passa le bras autour des épaules et lembrassa sur la joue.
« Je ne ten avais pas parlé, mais nous le savions. Je vais te dire des choses qui vont te faire très mal, mais il est temps que tu connaisses la vérité. »
Elle lui parla longuement, calmement et froidement. Elle le mit au courant de toute la situation connue depuis létat-major et il fondit en larme la tête sur son épaule.
« Mon dieu, quelle trahison ! »
Claire
Elle alla chez sa voisine et amie Stéphanie, mais personne ne vint lui ouvrir. Elle lappela avec son mobile, mais elle ne répondit pas. Elle lui laissa un message lui demandant de la rappeler.
Franck
Toute lunité était en place. Maëlle et huit soldats étaient en poste près de la plateforme des drones. Franck, Lionel, et les deux caporaux étaient en poste à Az-Zahabijja, au premier point de surveillance. Le chef Tellus à quelques mètres deux, réglait tout lappareillage de communication. Franck reçu un contact de Maëlle.
« Écoute-moi attentivement Franck. Quand de la Franchette va te contacter, quoi quil fasse et quoi quil dise, ne le contrarie pas. Tu fais enregistrer la conversation comme nous en avons parlé. Je peux compter sur ton calme ? »
« Oui Maëlle, je serai calme quoi quil arrive, je te le promets. »
Claire
A quinze heures, on frappa à la porte. Elle ouvrit et le colonel entra, lair sévère et le pas décidé.
« Aujourdhui ma chère, ton mari va connaître lennemi et la promiscuité du combat. »
« Oh mon dieu, vous me faites peur. »
« Rassure-toi, il ne sera quen position dobservateur. Je vais tout dabord prendre les informations nécessaires pour quil soit en mesure de faire tout ce que jattends de lui. »
Il appela son état-major qui lui donna les éléments à transmettre. Il fit asseoir Claire à côté de lui, reposa son mobile, puis lui mit le bras autour des épaules.
« Si tout se passe bien, ton époux sera rentré dici deux jours. »
Il lui prit la nuque, la pencha vers lui et écrasa ses lèvres contre les siennes. Elle garda les yeux ouverts et il la fixa de son regard dominateur. Elle capitula et ouvrit sa bouche laissant passer sa langue qui entama un ballet endiablé autour de la sienne. Il lui défit les premiers boutons de son corsage et vint lui caresser le sein par dessous le soutien-gorge. Il pinça le bout et lui arracha un petit cri de surprise. De son autre main, il ouvrit sa braguette et sortit son dard quil enveloppa de ses doigts. Mettant fin au baiser, il la força à se pencher sur lui jusquà ce que son nez touche son sexe dressé. Il la manuvra jusquà ce sa bouche soit au contact, puis appuya plus fort sur sa nuque. Résignée, elle ouvrit la bouche et laissa entrer le gland et une partie de la tige.
Il lâcha son sexe et reprit son mobile. Il composa le numéro du contact et mit sur haut-parleur.
Lappel aboutit et un murmure se fit entendre.
« Bonjour mon colonel »
« Vous êtes en position capitaine ? »
« Oui, nous sommes en poste. Lescouade vient darriver. Je distingue nettement cinq hommes dont notre soldat infiltré. »
« Il vous fera le geste prévu à quinze heures quinze très précise. Sil abaisse son bras la main ouverte et les doigts serrés, il ny a aucun risque dattaque. Sil croise les doigts, il y a risque imminent. »
Claire avait de plus en plus de mal à contenir la pénétration de la colonne de chair qui tentait de pénétrer sa gorge et commençait à l.
« Humph, humph. »
Franck entendit distinctement les bruits ambiants, mais ne fit aucune remarque. Il continua à murmurer.
« Bien reçu mon colonel. Jattends le signal. »
A lheure précise, un des hommes de lescouade abaissa son bras droit et garda la main ouverte les doigts serrés. Franck repéra le signal et fit signe à ses hommes de ne pas bouger. Lescouade resta encore quelques minutes en place, puis tous remontèrent dans une jeep et levèrent le camp.
« Mon colonel, lescouade a quitté la position, je pense que nous naurons rien de plus aujourdhui. »
« Bien reçu. Retournez au camp capitaine. Bonne soirée. »
« Bonne soirée mon colonel, terminé. »
Le colonel appuya plus fortement sur la nuque de Claire qui sentit le gland passer la barrière de lentrée de sa gorge. Le gros bâton entrait inexorablement et elle avait de plus en plus de mal à respirer. Arrivé presque au fond de sa gorge, il cessa dappuyer et se délivra en longs jets continus. Elle ne put que déglutir et avaler la semence.
« Bravo ma chère, rare sont les femmes qui ont réussi à prendre mon sabre en entier. Je te félicite. »
Claire se releva et le fusilla du regard. Elle se leva et se précipita dans la salle de bain. Le colonel se dirigea vers la porte.
« Je reviendrai demain à la même heure pour le dernier contact avec ton mari. Je te souhaite une bonne soirée. »
Franck
Sitôt de retour au campement, il fit le point avec Maëlle qui lattendait sagement installée dans son lit de camp.
« Nous avons eu le contact avec le colonel. Il ma donné exactement les éléments que tu mavais communiqués. Rien de particulier, lescouade a levé le camp après être resté en position environs quinze minutes. »
« Bien. Prend un peu de repos avant de débriefer avec tes hommes. Nous ne dinerons pas trop tard pour pouvoir profiter dune bonne nuit de sommeil. Jai le sentiment que tu ne mas pas tout dit sur ce quil sest passé pendant lentretien. »
« Jai entendu les mouvements de ma femme près de lui. Je suis presque sûr quil sest passé quelque chose. Je me demande si elle ne la pas sucé pendant la conversation. Jai nettement entendu des bruits de sucions étouffés. «
« Quel queutard ce type ! Excuse-moi pour cette remarque, car il sagit de ton épouse, mais ce mec est une vraie ordure. «
« Je narrive pas à croire quelle en soit arrivée là. Elle a toujours eu une peur bleue des hommes autoritaires en uniforme. Elle les identifie à son père qui était un vrai tyran et la terrorisait. Je pensais que le mariage, la vie avec moi et surtout notre amour lavaient petit à petit guérie de cette névrose. Je ne peux que constater que, non seulement elle a toujours cette phobie, mais que ce salopard la compris et en a profité pour la réduire en victime expiatrice et, finalement, consentante. »
« Que vas-tu faire en rentrant, vis à vis delle ? »
« Franchement, je nen sais rien. Je ne suis pas prêt à lui pardonner, et pourtant, je laime encore. »
« Cest tout à fait normal. Il ne faut pas que tu agisses sous le coup de la colère. Ce que vous avez vécu et construit mérite que tu sois pondéré et magnanime. »
« Tu as sans doute raison. Je verrai comment nous allons nous retrouver et réagirai en conséquence. »
« Allons, repose-toi un peu avant de souper. Il faut que tu sois en forme demain, une grande journée nous attend. »
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