L'Accord

Notre accord est simple : ma petite sœur et moi restons prisonnières à bord du navire mais personne ne lève la main sur elle ou ne la blesse en aucune façon. En retour le capitaine Aspar peut faire de moi ce qu’il veut, je n’ai pas mon mot à dire sur quoi que ce soit, juste lui obéir.
Ce marché me fait peur mais depuis que le navire du roi, celui de mon père, a coulé, je dois tout faire pour protéger ma sœur. Elle et moi avons dérivée sur une barque pendant trois jours avant d’être récupérées par un bateau. Nous nous étions crues sauvée, mais il s’agissait seulement d’une nouvelle prison : une remplie de pirates.
Pour sauver notre peau, j’ai donc passée un accord avec le capitaine du « Slice of Life » qui, même s’il ne sait pas qui nous sommes, n’était pas décidé à nous laisser partir facilement. Ma priorité étant de protéger ma sœur, l’accord s’est vite mis en place : elle est en sécurité, je lui appartiens.

La Capitaine est un homme d’une trentaine d’années, les traits marqués d’une vie passée sur les flots, robuste avec une gueule un peu cassée mais pleine de charme. Les cheveux bruns coupés courts, une barbe de quelques jours sur le visage et les yeux aussi noirs que son pavillon.
Ses yeux me déshabillent dans sa cabine, il sait qu’il a gagné et que je suis à sa merci. Je le détaille moi aussi, cherchant à trouver de la beauté dans ce physique dont j’ai si peur. Grand, impressionnant, il n’a pas l’air violent. Mais on ne devient pas Capitaine d’une bande de pirates en étant aussi doux qu’un agneau.
Il se lève, se dirige vers la chaise où je suis installée et me contourne. J’essaye d’imaginer ce qu’il voit, pour essayer de me détendre. Une jeune fille de vingt ans, blonde, déshydraté et la robe dorée assortie à mes cheveux ; je suis trempée et glacée. A cette pensée je frisonne et je sens sa main se glisser dans mes cheveux. Il les caresse doucement et avec son autre main il me lève, mon dos se retrouvant contre son torse.

Je discerne un torse fort et musclé et son cœur légèrement affolé par notre proximité.
Je sais ce qu’il va se passer et j’assume totalement ma part du marché. Mais je ne peux empêcher mon cœur de battre la chamade et ma peau de trembler légèrement. Aspar glisse sa main dans mon cou et sur mes épaules dans un geste rassurant mais je sens son autre main défaire les lacets de mon corset. Je reste immobile, ne sachant pas comment réagir puis je goûte la chaleur de sa main entrer et toucher mon dos. Cette fois c’est un frisson de plaisir qui déferle en moi, et mon Capitaine le ressent.
Il fait glisser ma robe le long de mon corps et fait parcourir ses lèvres dans mon cou. Je décide alors de tirer bon partie de la situation. Quitte à protéger ma famille en étant prisonnière, autant prendre un maximum de plaisir en le faisant.

Je glisse ma main gauche entre nos deux corps et me dirige vers son membre, déjà dur sous les caresses qu’il me donne. Par-dessus son pantalon je ne cesse les allers-retours avec la main. Le pirate, ravi de cet enthousiasme, descend sa main droite jusqu’à mon entre-jambe où il ne rencontre aucune résistance. Il teste la température avec un doigt et sent mon vagin chaud et déjà mouillé. Il fait quelques allés puis s’attarde sur mon bouton de plaisir. Mon corps se freeze et ma main se crispe si fort sur son membre que j’entends un râle de plaisir à mes oreilles. Il joue avec moi et alterne la rapidité de mouvement avec un léger attardement sur les points sensibles. Ne pouvant résister, mes haches commencent à basculer pour emmagasiner le plus bien-être possible. Ses doigts ne prennent alors aucune hésitation et caressent sans relâche mon clitoris. Très vite je ne peux retenir les petits cris de plaisir qui jaillissent de ma bouche. Ses doigts me massent encore et encore jusqu’à ressentir des spasmes dans mes jambes. Je sens montée quelque chose en moi, quelque chose que j’ai envie de crier, quelque chose qui fait couler un liquide le long de mes jambes. Ses doigts sont sans relâche, ça monte, encore et encore et… mon corps se contracte et un orgasme délicieux me pénêtre.
Mon cri brise le calme de mon partenaire. Mon orgasme est si intense, si fort, qu’il excite cet homme aussi fortement que si je lui avais fait une fellation. Mais ces intentions sont plus claires que jamais à présent : maintenant c’est sur tour.
La main qui était dans mon cou me dirige alors vers le lit d’Aspar et j’entends un son m’indiquant que son pantalon se trouve sur ses chevilles. Je veux me retourner pour le voir nu, mais une main me pousse sur le lit et je me retrouve à quatre pattes. J’ouvre la bouche d’étonnement, mais pas le temps de parler, je sens son membre dont j’avais sous-estimé la taille, me transpercer la chatte. Mon corps se tend sous ce premier assaut puissant mais je sens que mon partenaire sait où il va. Ses coups de reins me frottent au bon endroit et je me sens partir une deuxième fois. Ce plaisir est différent mais tout aussi intense. Ces testicules claquent contre mon clitoris tout gonflé et son membre réveille en moi une jouissance insoupçonnée. J’entends son plaisir monter comme le mien et j’essaye de me retenir pour me lâcher au bon moment.
Et cette fois je l’entends crier avec moi pendant que son sexe se décharge en moi.

J’ai l’impression que ce bonheur physique dure des heures, je suis sûr que tout l’équipage nous entends nous envoyer en l’air comme jamais.

Après le moment d’effort, je sens mon amant se glisser hors de moi pendant que je m’écroule sur le lit. Mon cœur tambourine en moi et je garde les yeux fermés pour profiter de cette instant.

- Ceci est un bon avant-goût de ta nouvelle vie, dit mon nouvel amant avant de remettre ses vêtements et de me laisser seule, épuisée et extatique dans sa cabine.