Castor 7

CASTOR Fin

L’avocat s’adresse à Colette. Il s’agit de définir les responsabilités des parties lors du divorce

- En premier, veuillez lire cette déclaration. Le vendredi de la semaine passée vous avez fait et emporté vos valises et vous avez quitté le domicile conjugal en compagnie de monsieur Émile Lerout, 26 ans, domicilié 9 rue des Roses dans la ville.

Ces précisions font pâlir l’infidèle, elle a une réaction spontanée:

- Mais comment savez-vous tout ça ?

- Vous avez juste auparavant licencié verbalement votre servante, ce qui est contraire à la loi, sans lui verser l'indemnité obligatoire. Vous deviez lui signifier son licenciement par écrit. Cette demoiselle est témoin de votre départ. n’en soyez pas étonnée. Par la suite j'ai engagé, à la demande de votre mari, un détective privé. La photo que voici, vous montre en train d'embrasser votre amant devant son domicile. J’en ai d’autres pour le tribunal.

- Vous vous êtes acharnés ! Comment ce détective m'a-t-il retrouvée aussi vite ?

- C'est un professionnel ! J'ai vu votre contrat de mariage et les actes par lesquels votre époux a hérité de la propriété que vous partagiez. Il en ressort que vous n'avez aucun droit sur ladite maison, son parc et ses dépendances. Il en résulte que votre mari n'est plus tenu de vous y recevoir. Monsieur, confirmez-vous votre volonté de ne plus héberger madame ?

- Oui; maître. Mon domicile lui est définitivement fermé.

- Ce n'est pas possible ! Tu me rejettes ? Sais-tu qu'Émile m'a mise à la porte il y a 48 heures et que son jumeau ne veut plus de moi parce que je n'ai plus d'argent. Que vais-je devenir, où dormirai-je ce soir?

- Madame, il aurait fallu y penser avant de partir à l'aventure. Je note votre appartenance à deux hommes, deux frères ! Comme le demandeur, ici présent, est généreux, je suis en mesure de vous proposer plusieurs solutions.

Avant de continuer, j'ai l'obligation de vous conseiller de confier votre défense à un avocat et de contester les preuves accumulées. Pour limiter les frais, je peux représenter les deux parties.

- Vous seriez mon avocat également ?

- Si vous le déclarez et si nous tombons d'accord. Au préalable vous signerez une reconnaissance de faute grave commise par l'abandon du domicile et par votre fuite chez votre amant. Ensuite vous accepterez le divorce et attendrez la décision du juge. Moins vous dresserez d'obstacles plus vite l'affaire avancera, plus facilement vous règlerez vos problèmes.

- Mais si je résiste, si je ne veux pas divorcer, hein ?

- L'affaire traînera. Le divorce interviendra plus tard. Vous aurez peut-être droit à une indemnité en raison et au prorata de vos années de mariage. Comme vous n'avez pas élevé d's, auxquels vous auriez consacré votre temps, ne comptez pas sur une somme importante.

- Que je toucherai quand ?

- Quand le divorce sera prononcé, pas avant. En signant la reconnaissance et l’acceptation du divorce, vous écourterez les délais

- Et de quoi vivrai-je en attendant ?

- Comme tout un chacun, de votre travail. Ah ! Vous ne travaillez pas ? Il faudra vous y mettre. Non, votre mari ne peut pas vous employer, ne le sollicitez pas. Revenons à votre question. Où loger ? Il y a des sans domiciles fixes qui vivent dans la rue, des plus chanceux, plongés dans la détresse trouvent refuge au 115 un certain temps quand une place s’y libère, y sont logés et reçoivent une soupe, d'autres sont recueillis par des membres de leur famille pendant un temps. Si vous refusez le divorce vous choisirez entre ces solutions.

- Ah! Que mon mari est généreux après autant d'années de vie commune ! Le 115 ou la rue. Comme j’ai bien fait de partir.

- Et ne l'oubliez pas, vous êtes partie après une liaison coupable, constatée à votre domicile, puis après un abandon de domicile.
N'ironisez pas madame, votre mari n'est pas le coupable. A moins que vous puissiez prouver le contraire.

- Justement, il entretient ma bonne à son domicile !

- Détrompez-vous ? Voici le contrat de travail, signé devant notaire, qui fait d'Yvonne sa gouvernante depuis votre départ avec un jeune homme très connu des services de police pour ses tentatives d'enlèvement d'épouses qu'il abandonnent après avoir vidé leur compte en banque. Le notaire et le banquiers témoigneront, s'il le faut de votre légèreté en affaires. Seule la prévoyance de votre époux et, disons-le, un incroyable concours de circonstances ont déjoué les plans machiavéliques de votre amant.

- Il n'est plus mon amant. Il n’était pas écrit sur son front qu’il était un voyou.

- C'est une chance pour vous. Réjouissez-vous de lui avoir échappé, à lui et à sa bande de violeurs!

- Comment, vous savez ça aussi. Oh ! Que j'ai honte

Les larmes de Colette ne sont pas feintes. L'avocat est pressé.

- La meilleure solution consiste à reconnaître les faits principaux en taisant des actes crapuleux déshonorants, que nous tairons pour protéger votre réputation et de me confier la défense de vos intérêts, afin de permettre au dossier d'avancer rapidement, en environ six mois, donc de signer le compte rendu de cette entrevue que je vous présenterai lundi et vous pourrez mesurer combien votre époux vous aimait. Il a supporté un temps l'adultère, il ne pardonne pas la fuite et cependant voici sa proposition. Veuillez l’écouter attentivement :

Pendant six mois, vous serez logée dans un studio meublé où vous trouverez vos affaires dès ce soir et dont il paiera le loyer pendant six mois seulement, soit 475 euros par mois. Durant ces six mois, il fera verser, de son compte sur le vôtre 250 euros par semaine. Vous aurez l'obligation de rechercher une formation ou un emploi. Ses aides cesseront si vous hébergez un colocataire ou si vous passez votre temps dans l'oisiveté.
Vous pouvez pleurer, c'est la première fois que je rencontre un mari aussi compatissant et généreux. Que décidez-vous ?

Colette a signé, est montée dans le taxi munie de son deuxième trousseau de clés. L'avocat m'a félicité. Je rentre chez moi, bien soulagé d'avoir dominé mes nerfs.

Ma journée n’est pas terminée! Les volets ne sont pas fermés, toutes les fenêtres sont éclairées, c’est Versailles ! Mais à quoi pense donc ma gouvernante? Sans être avare, je suis partisan des économies d’énergie. Yvonne m’a vu embarquer Colette. Célèbre-t-elle l’événement comme une victoire ? J’entre dans le vaste séjour, personne. Mais quel spectacle: on s’est battu ici. Deux chaises sont renversées, la lourde table a été déplacée, des tessons de verres et de bouteilles jonchent le sol. A l’étage résonnent des cris mêlant voix de femmes et d’hommes, des interjections et des plaintes.. J’avale l’escalier. On dirait des gémissements de femme qui jouit, des ordres ou des menaces. Quel sabbat Yvonne a-t-elle organisé en mon absence ?

J’entre dans mon bureau, je saisis mon revolver: on n’est jamais trop prudent. Les bruits viennent de la chambre de la gouvernante. La demoiselle m’avait caché qu’elle avait un amant. J’avais pourtant précisé l’interdiction de recevoir un homme à l’étage. Tant pis pour elle ! Je vais mettre fin à l’orgie et à l’emploi de cette fille irrespectueuse qui se fiche de mes consignes. Je viens d’expédier ma femme en raison de sa conduite scandaleuse je ne vais pas tolérer que la bonne fasse la loi chez moi.

Je veux profiter de l’effet de surprise pour prendre les coupables sur le fait. Il n’y a pas de doute, on fait l’amour de l’autre côté de cette porte. L’oreille collée au bois, je crois distinguer deux voix masculines, des plaintes de femme possédée vigoureusement et qui réclame son plaisir. Un homme incite une autre personne à profiter d’un spectacle:
- Regarde bien Flora. Tout de qu’Édouard lui fait, il te le fera.
Mais ce n’est qu’un début. Ton patron te lèche-t-il aussi bien le con ? Tu ne peux pas répondre. Jure moi de ne plus crier et je t’enlève le bâillon . Oui. C’est bien, tu te mets enfin à coopérer. Tu comprendras vite qu’il vaut mieux participer, c’est plus agréable que d’être e.

- Au secours, crie Yvonne

Le bruit sec d’une claque précède l’insulte

- Salope, ferme ta gueule. Attends, tu seras moins hardie quand tu passeras à la casserole. Il n’y a personne dans la maison et ton patron est en train de reconquérir sa putain. C’est pas la peine d’appeler au secours, idiote. Regarde plutôt comment Édouard vient d’embrocher ma salope de Flora.

Je ne connais pas cette voix d’homme. Je viens d’apprendre qu’un dénommé Édouard, devant Yvonne. lèche la chatte d’une deuxième femme, Flora si j’ai bien compris l’inconnu brutal qui fait taire ma gouvernante et lui promet des rapports sexuels. Le type encourage le complice:

- Allez, Édouard, bourre la bien par devant.

- Oh, Roger, tu devrais toi aussi, apprendre de mon baiseur. S’il est libre, je me le ferai aussi souvent qu’il voudra. Ah! Quelle bite ! Et il sait s’en servir. Hé, Édouard, c’est vrai que c’est ton jumeau qui a embrouillé la bourgeoise ? Dis, tu me le présenteras. S’il est aussi bon que toi, il m’aura aussi. Si on changeait de position, Yvonne a besoin de se dégourdir, pour bien soigner son maître. Ah ! Oui, encore, au fond, ah. Installe-toi sur le dos, je te grimpe dessus.

Donc, outre ma gouvernante, derrière cette pote se trouvent Flora, son compagnon Roger et le fameux Édouard, jumeau d’Émile qui a déjà usé de Colette et qui donne du plaisir à Flora. C’est certainement la jeune femme qui convoitait la place de gouvernante. Je peux me féliciter d’avoir repoussé sa candidature. Ils exercent une pression sur Yvonne, ne sont pas aussi rassurés qu’ils veulent le laisser paraître et ressentent le besoin de parler pour s’assurer que tout va bien se dérouler. Ces oiseaux là vont déchanter quand ils verront mon arme. Un revolver ça fait peur, même s’il n’est pas chargé.

Doucement j’entrebâille la porte. Contre le mur de gauche, liée sur une chaise, bras ficelés derrière le dossier, pieds fixés par du fil électrique vert et jaune aux barreaux latéraux, de la chaise, genoux bloqués sur les coins avant du siège, Yvonne nue, secoue sa tête pour faire tomber la serviette de vaisselle qui la bâillonne. Je revois ses jolis seins, je découvre ses hanches, ses cuisses, mais son sexe reste caché. Elle ne me voit pas entrer, parce qu’elle est tournée vers son lit, situé à droite et au fond de sa chambre.

Le dos d’un homme, tout aussi nu, me cache en partie ce qui se passe sur le lit. Ce doit être Roger. Penché vers le couple, il est occupé à diriger le sexe d’Édouard vers celui de Flora. Celle-ci s’enfonce sur le pieu avec un gros soupir d’aise. Roger invite encore Yvonne à s’instruire, tourné vers elle. Il s’écarte. Le visage en sueur du mâle, aux yeux fermés sur son bonheur confirme que cet individu est celui auquel j’avais remis les clés de l’appartement de Colette. Roger impulse le mouvement de Flora, pousse sur le dos de sa belle pour la planter à fond sur l’autre homme, accompagne le mouvement quand elle remonte le long de la tige qui la perce. Roger n’est pas jaloux, il n’est pas étonnant que Flora ait parlé de lui avec mépris l’autre jour.

L’accouplement est engagé, on n’a plus besoin de Roger, il recule, recommande à Yvonne d’être attentive, se prend en main et se masturbe sans quitter des yeux la joyeuse copulation de l’homme et de sa femme. Quand Yvonne tourne la tête à droite pour ne plus assister au spectacle, elle m’aperçoit, rougit un peu plus. Je pose mon index sur la bouche, montre mon arme pour la rassurer.

Roger revient vers Yvonne, lui applique quelques coups de verge sur le haut des joues, place sa trique à hauteur de narines et nargue la gouvernante immobilisée:

- Tu vois ce qui t’attend? Je veux bien t’enlever le bâillon si tu me promets de ne plus crier et si tu veux bien me prendre en bouche. Alors?

Yvonne fait « non » de la tête.

- Très bien. Il ne faudra pas t’étonner si nous ajoutons aux festivités ce qui va suivre.

Il repart d’un pas décidé vers le couple, bondit sur le matelas, derrière Flora, plie les genoux, mouille des doigts à la jonction des sexes, reporte le liquide recueilli sur l’anus de Flora, pointe son gland sur l’anus, pousse et pénètre les entrailles . Flora beugle puis rit. Elle est doublement possédée et remercie:

-Depuis le temps que j’espérais une double pénétration ! Allez-y, c’est formidable. Roger force l’allure. Oh…;Mais gardez en un peu pour madame la gouvernante. Qu’elle aussi bénéficie de votre présence et apprenne que les trous sont faits pour être bouchés.

J’en ai assez entendu, j’entre, je vais m’installer à la tête du lit, je tousse pour rirai les regards, je brandis mon arme et je déclare clairement aux trois exécutants:

- Surtout ne vous retenez pas, allez au bout de votre plaisir ou d’une seule balle je transpercer vos trois corps. Soignez Flora car je ne vous laisserai pas souiller Yvonne. Allez, baisez c’est peut-être vos derniers orgasmes. Hop!
En reculant je vais délier la malheureuse otage. Je les encourage par quelques cris , lorsque le rythme ralentit, à profiter pleinement de ces instants, jusqu’à l’épuisement . Yvonne se saisit de vêtements et nous quitte. Flora salue les giclées de sperme, me remercie d’un sourire enjôleur chargé de promesses. J’ordonne la fin des accouplements. Chacun se rhabille. Sous la menace du revolver ils prennent l’escalier. Je m’écrie:

- Non Yvonne, ne nettoyez pas. Voici les volontaires qui vont ramasser les débris et tout remettre en place, montrez leur pelles et balais et commandez la manœuvre.

Édouard se manifeste

- Pourquoi moi? Je rapportais la clé. Eux étaient en train de trousser la bonne. J’ai voulu la défendre et ça a donné de la casse. Ensuite la rousse m’a promis une tournée gratuite si j’arrêtais la bagarre. Vous avez vu la dame à l’œuvre, c’est une putain de garce. Un coup comme ça , ça ne se refuse pas. On est monté pour s’amuser à quatre et comme l’autre refusait de rester tranquille, ils l’ont attachée dans l’attente de son tour. Mais moi, je ne lui rien fait. Pourtant je me serai bien farci cette caille si chouette. Il suffit de voir son suc et ses nibards pour crever d’envie. Cela n’a pas pu vous laisser indifférent.

- Bon, donne la clé. Tu as tout livré?

- Oui et j’attends le pourboire promis.

-Estime-toi heureux de ne pas être payé avec du plomb dans les fesses, gredin. Prends ça et déguerpis. Ah! Tiens-toi à distance de Colette si tu veux éviter les ennuis. Allez, dégage

Je ne savais pas que la brave Yvonne avait le pied aussi leste pour botter le cul aux deux autres. J’en rirai longtemps. Ils ont tout remis en place et comprennent qu’ils ne seront ^mus jamais les bienvenus. Une main courante suffira à leur faire craindre une plainte pour tentative de viol en réunion. Yvonne reste rouge

- J’ai eu chaud, Monsieur est arrivé à temps, sinon j(y passais. Merci. Je demande pardon à monsieur d’avoir parue toute nue devant lui. Ça ne se reproduira plus, je le promets.

- Ah ! Vraiment ? En raison du contexte je n’ai pas bien vu et il serait regrettable de me cacher une aussi belle nature.

- Oh, monsieur ! Vous ?

- Yvonne, je vous attends dans ma chambre. C’est un ordre

- Oh ! Monsieur ! Vous pensez que ‘est raisonnable?

- Soyons fous, si vous en êtes d’accord. FIN

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