Philippe
Je suis routier depuis vingt cinq ans, j'ai commencé à rouler à dix huit ans, pas compliqué donc de connaître mon âge et le quadra que je suis aujourd'hui n'a jamais eu d'autre maîtresse que la route. Parti parfois deux ou trois semaines de rang, pas de place pour une fille dans mon histoire, même si bien sûr j'en ai baisé quelques unes friandes d'aventure et de gros bras, histoire de faire comme tout le monde...
Pourquoi avoir choisi ce métier alors que rien ne m'y prédestinait? J'avais un peu tout raté à l'école, pas de formation en poche et à tout juste dix huit ans, maintenant que j'avais passé mon permis de conduire, cadeau de ma maman pour ma majorité, mes parents ont décrété qu'il était temps pour moi de commencer à faire quelque chose de ma vie en commençant par chercher du boulot mais rien ne me motivait vraiment.
Dans ces années là, quand on avait pas d'argent, il n'y avait pas grand chose à faire pour occuper son temps libre et à ce moment là, j'en avais à revendre, mais comme j'ai toujours beaucoup aimé l'eau, je passais le plus clair de mon temps à la piscine. Ma nage de prédilection est le dos crawlé, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours trouvé cette nage d'une extrême sensualité, allez savoir... Cette piscine, d'un aspect assez futuriste pour l'époque était dotée d'un bassin de nage de 50m, d'un bassin de plongeon et d'une pataugeoire pour les s. Attenant au bâtiment principal, une immense terrasse extérieure avec un bassin de nage de 25m et une autre pataugeoire pour les s. Cette terrasse n'était accessible que de juin à septembre durant la belle saison et permettait à tout ceux qui n'avaient pas les moyens de partir en vacances, de pouvoir tout de même s'évader un peu de cette grande ville l'été. Vous allez me dire que tout ça n'allait sûrement pas m'aider à trouver du travail et pourtant en quelque sorte si.
Par ce beau matin de juillet ensoleillé, j'étais comme d'habitude passé par l'agence pour consulter les annonces d'emploi dans l'espoir qu'un miracle ferait que l'une d'entre elles me conviendrait enfin et soulagerait l'angoisse de mes parents qui commençaient sérieusement à douter de ma réelle motivation dans cette quête.
- Ben dis-donc! Tu arrives de bonne heure et tu as l'air en forme! Au fait la terrasse est fermée pour l'instant. Nous avons un problème technique avec le grand bassin que les gars de la ville sont en train de solutionner. On préviendra tout le monde dès qu'elle sera à nouveau disponible.
Qu'à cela ne tienne. Même si on est un peu moins tranquilles dans le bassin intérieur avec tous ces élèves qui barbotent et s'agitent dans tous les sens en essayant d'appliquer au mieux les consignes de leurs moniteurs, je me place au centre du bassin et commence à aligner mes longueurs. Depuis plus d'un mois maintenant je ne nage qu'à l'extérieur dans le bassin de 25m. Une sorte de routine automatique s'est donc mise en place d'elle même pour moi et le fait d'enchaîner des 50m d'un seul coup est bien plus difficile ce matin. Après une dizaine de longueurs à rythme assez soutenu, j'ai l'impression que mes bras et mes cuisses ne vont pas tarder à prendre feu. Je décide donc de faire un break afin de reprendre mon souffle sous le regard amusé de Sonia qui sait très bien que je n'aurais pas dû présumer ainsi de mes forces. Je sors de l'eau, récupère ma serviette et vais m'installer sur la tribune du fond qui peut accueillir une centaine de personnes lors des compétitions.
- Bonjour, je ne viens pas souvent ici, mais il semble que l'extérieur ne soit pas accessible. Seriez-vous au courant de quelque chose à ce sujet?
Je lui réponds poliment:
- Bonjour à vous et oui il y a un problème avec le grand bassin qui devrait être réglé rapidement. Ce serait d'ailleurs une bonne chose, parce que moi qui suis réglé su 25m, je viens de souffrir le martyre pour ne même pas faire la moitié de ce que je fais habituellement.
Il continue:
- Oui je viens de vous observer pendant que vous faisiez ces longueurs. Vous avez un très bon style qui semble de plus assez efficace. Nagez-vous en club?
- Non. Je nage uniquement pour mon plaisir. J'aime ce type d'effort et quand je suis dans l'eau j'oublie tout le reste.
Il paraît intrigué par ma réponse:
- Ah bon? Je me disais qu'un beau nageur comme vous dans l'eau à une heure si matinale était plutôt là pour préparer une compétition ou quelque chose comme ça.
Il vient de dire quoi là? "Un beau nageur comme vous"... J'hallucine, nageur je veux bien, mais beau faut pas exagérer non plus. D'une part, s'il m'a regardé nager, mon endurance laisse à désirer et je ne crois pas avoir donné un spectacle digne d'un beau champion et d'autre part, je ne pense pas avoir le physique d'une gravure de mode. Ne serait-il pas en train de commencer à me draguer sous ses airs de ne pas y toucher? Du coup je le regarde un peu mieux. Il ne doit pas avoir plus de la trentaine, des épaules larges, un corps plutôt musclé mais sans excès, un visage sympathique, les cheveux courts coupés en brosse, des yeux noisettes qui me dévisagent avec une certaine désinvolture mais pas tant que ça, Une jolie bouche qui me sourit et un menton assez carré. Maillot de bain et serviette de marque, le garçon a certainement un peu d'argent. Si tout en lui jusque là inspire confiance, je ne vois pas bien en quoi un mec comme moi pourrait bien l'intéresser.
Même si j'ai des tas de copines, j'ai toujours été attiré par les hommes, bien que je n'ai encore jamais eu l'occasion de vivre une telle expérience. On est en 1978 et c'est un sujet tellement tabou... Mais peut-être qu'avec lui, dont je ne connais même pas le prénom en fait... J'allais lui répondre quand Ben, un des moniteurs arrivent et interrompt cette conversation:
- Messieurs, je voulais juste vous dire que le problème du bassin est réparé et que vous pouvez utiliser la terrasse dès maintenant si vous le souhaitez. Bonne journée!
Je remercie Ben et me tournant vers mon nouvel ami:
- Viens avec moi, allons nager au soleil! Au fait c'est quoi ton prénom? Moi je m'appelle Yann.
Il me répond gentiment:
- Moi le soleil j'adore ça! Et mon prénom est Philippe.
Il est encore assez tôt et les habitués n'arriveront pas avant le début d'après-midi. Le matin est toujours plus dédié aux cours, si bien que nous nous retrouvons juste tous les deux dans le bassin extérieur. Nager au soleil dans une eau à 27° est un vrai régal et sur 25m je suis chez moi. A près deux ou trois longueurs, mon corps retrouve ses automatismes de lui-même. Je vais donc pouvoir montrer à Philippe ce dont je suis vraiment capable dans l'eau. Il nage à côté de moi un crawl assez correct mais au bout d'un vingtaine de minutes il demande de faire une pause car visiblement il manque un peu de rythme. Nous nous dirigeons donc de concert vers une des échelles de sortie et au moment de sortir le premier, je glisse sur la première marche et commence à tomber à la renverse sous l'effet de la surprise. dans un bon réflexe, Philippe qui est juste derrière moi, me ratt par les hanches, m'évitant ainsi de boire une bien désagréable tasse. A partir de cet instant, le temps paraît comme suspendu. Nous restons comme ça pendant un long moment, mon dos appuyé contre son torse et ses mains toujours sur mes hanches. C'est la première fois que les mains d'un homme me touchent de cette façon et je dois dire que j'aime plutôt ça.
- Merci de m'avoir sauvé de la noyade!
Ce à quoi il répond du tac au tac:
- Tout le plaisir est pour moi. Est-ce qu'il y autre chose que je puisse faire pour te faire plaisir?
Je n'arrive alors même pas à croire que je suis en train de lui répondre ça:
- Je ne sais pas... Etonne-moi!
Nous sommes toujours seuls dans le bassin, je suis agrippé aux barres de l'échelle et seules nos têtes émergent de la surface. Ses mains abandonnent alors mes hanches, et commencent à caresser doucement mon dos et mes flancs pour finir par remonter jusqu'à mes tétons avec lesquels il s'amuse maintenant en les faisant rouler sous ses doigts. C'est une zone particulièrement sensible chez moi et mon maillot de bain a déjà le plus grand mal à contenir le début d'érection qui s'annonce. Cela ne doit pas le laisser indifférent non plus, si j'en juge par la bosse qui vient frotter maintenant contre mon cul. Il me souffle alors à l'oreille:
- Avant de nous retrouver dans une situation inextricable, il serait peut-être bon de sortir d'ici et d'aller faire un tour ailleurs...
Je réponds par l'affirmative et nous sortons de l'eau pour nous diriger maintenant vers les douches individuelles et pouvoir nous rincer. Nous prenons chacun possession de l'une d'elles. A peine suis-je enfermé et que mon maillot de bain est tombé à mes pieds, que je m'aperçois que toutes ces nouvelles sensations n'ont pas provoqué un début mais plutôt une érection de folie comme je n'en avais jamais encore ressentie. J'espère néanmoins que cette douche arrivera à me calmer quelque peu. Après quelque minutes passées à essayer de retrouver mon calme, j'entends soudain un porte qui s'ouvre, puis qu'on frappe à la mienne. A la fois excité et curieux de savoir ce qui va bien pouvoir se passer, J'enlève le loquet et ouvre la porte. Philipe se tient là toujours habillé de son maillot de bain grande classe et visiblement calmé lui, alors que ma bite reste désespérément tendue à l'extrême. Il demande:
- C'est ta première fois, n'est-ce-pas?
Je ne peux que répondre par un hochement de tête affirmatif. Il continue:
- Alors laisse-moi te soulager.
Et il entre dans la cabine, ferme la porte et remet le loquet. Il me demande ensuite de faire demi tour pour lui faire face. Ses yeux s'illuminent en voyant ma hampe dressée fièrement vers lui et il s'accroupit pour avoir la tête à la hauteur de mon sexe. Il commence alors à me branler délicatement tout en jouant avec mon gland au moyen de sa langue experte qui s'enroule autour, puis s'attarde sur le frein pour de nouveau s'enrouler autour de ce fruit violacé dont pas un mm² de chair ne semble pouvoir être épargné. Il ralentit encore la cadence à laquelle il me branle, il ne lui faudra pas bien longtemps en effet, pour pouvoir goûter à la mouille qui s'écoule déjà de mon méat, signe que l'explosion finale est de plus en plus proche. Il me prend alors à pleine bouche et entreprend des mouvements de va et vient tantôt rapides qui font que ma bite heurte à chaque fois violemment son palais, tantôt lents où il prend tout son temps pour m'aspirer jusqu'au fond de sa gorge. Quelques minutes encore de ce traitement infernal et je n'y tiens plus. Philippe le sens très bien et tout en me gardant en bouche il agrippe mes fesses et arrête son mouvement d'un seul coup, juste au moment ou je décharge dans sa bouche de puissants jets de foutre chaud. Le plaisir est foudroyant, j'en ai presque le souffle coupé. J'ai besoin de m'adosser au mur de la cabine pour recouvrer mes esprits. Philippe se redresse et vient vers moi. Nos lèvres se rencontrent alors pour la première fois dans un baiser d'une sensualité infinie. Nos langues se mêlent puis s'abandonnent quelques instants pour partir à la découverte de la cavité offerte pour ensuite se retrouver et s'entremêler de nouveau en tournant et virevoltant dans une danse imprimée par Philippe. Il n'y a pas à dire, c'est un expert et cette langue là va certainement finir par me rendre dingue. A tel point que je m'oublie complètement et que je voudrais lui rendre la pareille. Je laisse donc une de mes mains descendre en direction de son maillot, pour lui offrir à mon tour le plaisir qu'il mérite. Mais au moment où ma main allait passer sous l'élastique et s'emparer de ce membre avec lequel j'aimerais aussi faire connaissance, il m'att le bras et m'arrête:
- Non. C'est ta première fois et une première fois se doit d'être exceptionnelle. Ce que je viens de faire était seulement pour te soulager et te rassurer. En ce qui concerne le reste, laisse-moi faire, tu peux me faire confiance. Maintenant, habillons-nous et partons nous promener.
Je m'exécute donc et nous sortons du bâtiment sous ce chaud soleil d'été qui promet une suite de journée bien torride...
(à suivre...)
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