Accueil De Déshérités 2
Lili est bénévole dans une association qui vient en aide aux célibataires privés de vie sexuelle. Un de ses collègues, à la fin de son service a tenté de la séduire et de l'emmener à l'hôtel. André, compagnon de Lili est intervenu. En cours de route il explose quand Lili lui reproche un manque de confiance.
- Alors, comme ça, tu me suis et tu mespionnes. Tu nas donc pas confiance en moi ?
- Reproche-moi davoir empêché, par ma présence, ce Robert de te pousser dans un coin sombre où tu serais en train pour le moins de lui tailler une pipe et de le branler avant de laccompagner à lhôtel. Si tu regrettes davoir raté une bonne partie de jambes en lair, je comprends que tu maccuses de manquer de confiance.
- Robert naurait pas pu mobliger à le sucer, ni à lui branler le sexe.
- Jai vu comment il temmenait de force vers ma cachette; je ne te vois pas toi, une petite femme, résister à un grand costaud qui te tend sa quéquette en érection. Il lui aurait suffi dune main pour tagenouiller devant sa queue. Reconnais que tu allais y passer.
- Sil avait essayé de violer ma bouche, il aurait eu affaire à mes dents et tu laurais entendu hurler de douleur à des kilomètres à la ronde.
- Cest facile à dire après. Jai bien vu comme il te tripotait. Las-tu bousculé ou mordu quand il ta massé les seins, quand il a caressé ton ventre à pleine main ou quand il est allé vérifier le degré dhumidité de ta culotte ? Non, tu lembrassais et, si jai bien entendu ses paroles, tu fondais dans ta culotte. En dehors de quelques mots, tu ne las pas rejeté puisquil a suffisamment trempé son doigt entre tes cuisses pour senivrer ensuite de lodeur de ton sexe. Une défense héroïque ce nest pas ça.
- Je reste certaine dêtre capable de ne pas subir ses attaques. Cest une grande gueule, il promet plus quil ne tient !
- Peut-être voulais-tu savoir où il sarrêterait ou à partir de quel point dexcitation il ne serait plus capable de se contrôler et ne tiendrait plus compte de ton refus.
- De quelles intentions malsaines veux-tu maccuser ? Cest insultant !
- En résumé, si je te comprends bien, je tespionne, je te soupçonne de te laisser entraîner à une relation adultère, je tinsulte et je tai privée dune partie de plaisir. Donc jai eu tort de me trouver dans le trou dombre où tu allais consommer. Et tu oses me demander de te faire confiance. Lili tu te paies ma tête !
Sur le chemin du retour la discussion tourne à la dispute, nous courons à la rupture. Arrivés à la maison, Lili veut mapaiser, elle ne fait quentretenir mes doutes.
- Bon, André, écoute-moi. Tu as été choqué par lattitude équivoque de Robert, je le conçois
- Non, jai été choqué par ta soumission physique. Il nest pas normal de se laisser mettre la main au panier dans la rue, ça en dit long sur ce qui peut se passer dans vos locaux.
- Il ne sy passe rien entre Robert et moi ! Arrête tes suppositions.
- Il nest pas plus normal de laisser un exhibitionniste étaler ses parties génitales dans la rue devant une femme et de lui permettre de réclamer des gâteries à lombre. Une honnête femme aurait appelé au secours, toi tu écoutais gentiment ses propos obscènes. Toi tu allais avec lui vers le coin isolé en protestant mollement, il tirait et tu suivais
déjà physiquement soumise. Et moi, ça me révulse
- Tu es de mauvaise foi. Finalement, sil ne sest rien passé de ce que ton imagination invente, cest grâce à toi, je te remercie. Mais de grâce calme-toi. Dis-moi plutôt ce que tu faisais à cet endroit.
- Ce que jaurais dû faire tous les soirs au lieu dattendre à la maison en cocu heureux pendant que tu tencanaillais et tenvoyais en lair avec ton complice à la sortie de ton bordel.
- Là tu dépasses toutes les bornes. Tu es jaloux, maladivement jaloux et tu mériterais que jaccomplisse ce dont tu maccuses sans preuve.
- Jai vu ce que jai vu ! Je mériterais ?
Tu cherches une excuse pour ce qui arrivera ?
- Et tu brodes un roman en partant de quelques gestes déplacés certes, mais pas si graves que tu veux le penser! Si de ton côté tu cherches un prétexte pour rompre, tu las trouvé.
- Et tu attends que je te quitte ! Les obstacles entre toi et Robert tomberaient. Demain tu pourrais
enfin te détendre et te laisser aller, comme il dit. Toi aussi tu lâches la bride à ton imagination.
- Parce que je ne comprends pas ton comportement. Parce que je taime et parce que je ne tai jamais trompé. Faisons la paix. Avant mon départ je tavais promis
- Je me souviens. Avant tu voulais aller téchauffer dans les locaux de lassociation, faire monter ta température avec Robert et arriver ici lubrifiée, chaude bouillante pour le couronnement de ton plaisir.Dans le fond, cest toute une stratégie !
- Stop. Tu es arrivé en retard, je devais arriver à lheure et jai naturellement reporté notre plaisir à plus tard. Je navais rien planifié dautre. Mais, dis-moi, pourquoi traites-tu notre local de bordel, pourquoi penses-tu que je méchauffe sexuellement à lintérieur ? Que sais-tu de mon activité ?
- Jai entendu les propos de Robert. Veux-tu que je les cite ?
« Avoue que ça texcite de voir ces malheureux se défouler. Ces queues qui passent par le trou, ces femmes qui les masturbent ou les prennent en bouche et celles qui collent leur cul ou leur sexe au mur pour trouver du plaisir, ça te fait mouiller. »
Alors cest clair ou tu veux un dessin ? Et ta réponse était claire, elle aussi, je te cite :
« Je suis heureuse de participer à cette distribution gratuite de chaleur humaine à ces malheureux. Javoue que cela me fait chaud au cur. »
A quoi ton admirable collègue a répliqué :
« Ce nest pas ton cur qui trempe ta culotte. Et cette odeur sur mon doigt, cest celle de ton cur ? Tu te moques ? »
Peut-on être plus explicite? Lorsquil ta invitée à lhôtel parce quil avait envie de toi, où las-tu envoyé ? Tu lui as rétorqué :
- Va au « baisoir, » Georgette te soulagera.
- Tu vois bien que je lenvoyais au diable.
- Donc ce généreux et admirable homme use de Georgette les autres soirs, dans létablissement ? C(est bien un bordel sous couvert duvre de bienfaisance. Qui me dit que tu ne fais pas comme lui avec un chouchou dans ce sublime établissement de débauche? Jai bien compris ce que tu appelles habituellement le « don de soi » ou la « chaleur humaine » et Robert ma éclairé sur tes activités « dorganisatrice des plaisirs sexuels »
- Je reconnais que tu as louïe fine. Ne serais-tu pas ce nouveau qui a fui ce lieu de perdition? Si tu mas suivie, tu as pu entrer pour y passer le temps en attendant ma sortie ? Naurais-tu pas expérimenté notre service aux déshérités ? Tu serais un malheureux en manque damour ou de chaleur humaine ? Tu voles plus malheureux que toi
- Javoue, ma curiosité ma poussé dans un box, mais je me suis sauvé.
- Ah ! Voilà. La soupe était bonne ? La bouche de la fille accueillante ? Avais-tu besoin daller te faire sucer et masturber à travers un trou? Je ne te suffis plus ? Jaurais dû te pomper le sperme avant de quitter la maison ? Et tu oses venir me faire la morale ? Tu ne manques pas de toupet. Moi jorganise, oui, mais je ne participe pas ! Je rends service, je ne cherche pas mon plaisir. Alors, piano mon ami.
- Ce qui ne passe pas pour moi, ce nest pas ça. Ma découverte la plus décevante, cest ta conduite ambiguë.
- Quoi donc ? En quoi ma conduite pose-t-elle un problème pour toi ?
- Tu nes pas claire avec toi-même. Robert, sous le lampadaire ta embrassée. Vous avez échangé un long baiser. Jinsiste sur léchange, la réciprocité du baiser.
- Il ny a pas eu de réciprocité.
- Jaurais mal vu ! Pourtant vous mavez laissé largement le temps de regarder. Cest ce baiser long, interminable qui ma blessé. Tout le reste en a été la conséquence, cest pendant que tu tabandonnais et que tu participais à ce baiser, que ton séducteur a pris avec ses mains possession de tes seins gentiment offerts pour les mouler dans ses paumes, de ton ventre longuement caressé et de ton sexe fouillé à loisir au point den extraire ton jus intime.
- Il ma surprise et pliée
Mais ça na pas duré aussi longtemps que tu le dis. Je nai pas perdu la notion de la durée.
- Reste à savoir si cétait la première fois ou si cest devenu une habitude ? Car tu nas pas détourné ta bouche, tu ne las pas mordu. En as-tu seulement eu envie ? Tu vis dans lincertitude, tu nes plus sûre de tes sentiments, tu hésites entre lui et moi. Reconnais que tu gamberges
- Ce nest pas vrai. Dès que je tai vu, je me suis réfugiée dans tes bras.
- Mais tu tes sentie coupable. Tu craignais que je finisse par découvrir vos manigances : Pourquoi as-tu dit, comme si cétait un avertissement plusieurs fois répété :
« Adieu, Robert, je tavais prévenu. »
- Parce que jai décidé de ne plus participer à son association. Dailleurs, cest la preuve que je taime : pour te faire plaisir je nirai plus là-bas. Ça doit te rassurer.
- Au contraire ! Tu fuis devant le danger parce que tu te sens vulnérable. Ce que tu as déjà concédé te laisse entrevoir ce qui va se produire. Après ce baiser et les autres abandons, Robert te fait peur, tu crains de succomber à sa tentation, tu nes pas absolument sure de ne pas être amoureuse de lui. Arrêter de le fréquenter et renoncer à une tâche à laquelle tu tenais, parce quil a ébranlé ta confiance en toi ou bousculé tes sentiments pour moi, cest te condamner à regretter un jour ton abandon de poste et, pourquoi pas; à voir renaître le désir de tunir à Robert. A cause de cette renonciation tu auras un motif supplémentaire de me détester.
- Jamais de la vie. Tu me reproches un baiser, mais tu me dépeins comme une lâche qui abandonne son poste : explique-toi. Que veux-tu à la fin ? Que je continue à uvrer à lassociation ?
- Oui. Tu dois affronter les difficultés. Tu dois avoir le courage de tout remettre à plat. Tu dois te mettre à lépreuve et tinterroger calmement sur ton amour. Tu as cru maimer, je ne doute pas de ta sincérité. La vie passe, le vent tourne, tu as rencontré un type qui a des idées généreuses pour les malheureux, tu adhères à ses idées, tu ladmires et tu laccompagnes dans ses uvres. Il est normal que tu veuilles savoir si ton estime et ton admiration pour lui ne sapparentent pas à de lamour. Tu dois savoir sil représente un danger pour notre couple ou si je gêne ton bonheur avec lui.
- Puisque je te dis que je taime. Viens, cesse tes élucubrations et embrasse-moi.
- Pour le moment,devant mes yeux, danse limage de votre baiser, je ne peux pas embrasser la bouche qui sest donnée à lui. Ne mélangeons pas trois salives.
- Tu veux me punir, te venger. Tu es cruel.
- Simplement je veux te donner loccasion de mettre de lordre dans tes idées et dans tes sentiments. Je ne veux pas prendre dans ton cur la place dun autre. Jai une exigence, je veux toute la place ou rien.
- Tu as toute la place. Que faire pour te le prouver ?
- Je te propose de faire un break ou si tu préfères une pause. Nous vivons ensemble, sans être mariés, nous avons des réflexes de couple, comme celui qui ta jetée dans mes bras devant Robert. Séparons-nous pendant un certain temps. Nous apprendrons ainsi si nous pouvons nous passer lun de lautre, dans la vie de tous les jours ou au lit, nous verrons si lun manque à lautre ou pas, ou si nous pouvons profiter de ce temps de liberté pour approfondir une autre relation, sans sentiment de culpabilité.
- Avoue, tu veux me quitter ! Tu connais une autre fille.
- Non. Si tu le souhaites, mais uniquement si tu le veux vraiment, je te reviendrai. pPendant notre séparation tu jouiras dune absolue liberté, tu rencontreras qui tu voudras, comme tu voudras, tu auras des aventures, si tu souhaites établir des comparaisons, si tu veux être sûre de tes décisions. Quand nous nous retrouverons à la date fixée, à la lumière de ton expérience, si tu as su profiter de ce temps, tu choisiras de vivre avec moi ou avec un autre ou seule.
- Je te vois venir. Tu vas te distraire avec dautres filles et tu reviendras comme un innocent ! Cest inadmissible si tu maimes. Trouve autre chose.
- Hélas ! Aussi longtemps que tu nauras pas chassé de mon esprit ce baiser avec Robert, je ne pourrai plus te faire lamour. Jai besoin de certitude pour te prendre dans mes bras. Mais quand tu auras de ton côté la certitude de maimer, tu devras encore me prouver ta confiance en moi: tu membaucheras dans ton organisation humanitaire.
- Je savais bien que tu apprécierais notre travail. Merci. Eh bien, daccord faisons une pause. Où dois-je aller ?
- Tu restes ici. Demain je me trouverai une chambre.
- Ça me fend le cur, mais puisquil le faut, jaccepte. Cela durera combien de temps ?
- Mettons un mois.
- Ce sera trop long. Ne pas te voir pendant un mois sera insupportable.
- Ne préjuge pas du résultat. Dans un mois tu seras peut-être heureuse de têtre débarrassée de moi.
- Oh ! Ce que tu peux être vilain. Je taime. Il est tard, viens au lit maintenant. Fais-moi lamour avant de tenvoler.
- Tu dois avoir compris; je ne me sens plus lenvie ni le droit de faire comme sil ne sétait rien passé sur le trottoir.
- Quoi, André, que tarrive-t-il? Mon corps est le même quhier. Je ne tinspire plus, tu restes mou, ta verge ne veut plus lever la tête lorsque je parais nue devant toi ? Serre-moi dans tes bras.
Lili debout contre moi prend mon sexe pendouillant en main , elle fixe sa main, me masturbe gentiment. Le résultat la déçoit. Le regard incrédule, elle sagenouille à mes pieds, observe avec désolation ma nouille honteuse, elle souffle sur le gland, approche ses lèvres, embrasse ma chair. Dans mon cerveau limage de Robert la tirant à lombre pour obtenir les mêmes soins brouille mes sens. Même dans sa bouche mon pénis est presque insensible à la chaleur et aux caresses de sa langue. En désespoir de cause, Lili lève vers moi un visage couvert de larmes:
- Ce nest pas possible, tu me crois coupable ! Je ne tai pas trompé, je ne te tromperai jamais. Je jure
Un miracle se produit. Ma bite se charge de sang, grandit, grossit, durcit dans les mains bienveillantes. Je vois ma belle désespérée retrouver le sourire, bondir et jeter sur ma bouche ses lèvres chargées de l odeur du sexe gâté. Jéchange le baiser le plus fou de notre vie amoureuse, joublie la soirée affreuse. Je la plie, je la renverse sur le bord de notre matelas.
Déjà je suis agenouillé entre ses cuisses. Ma langue tout doucement parcourt le tour de la vulve. Je hume lodeur. Mon doigt a provoqué une humidité, avec cette odeur si particulière propre à ma femme : je prends mon temps, mes petits lapements surprennent de façon irrégulière, légers ou appuyés. Tantôt je pique de la pointe, tantôt la surface de la langue court, lèche une ligne et dépose un peu de salive. Des gémissements à peine audibles me révèlent que Lili reçoit le message. Quelques soubresauts des hanches confirment. Je mapplique à me freiner.
. Quand ma langue aborde le centre, mes lèvres se posent sur lextérieur. Cette fois cest le bassin qui se soulève un peu, retombe pour mieux rebondir, colle les grandes lèvres à ma bouche dévorante, aspire toujours davantage ma langue mobile et fouineuse. Je happe tout ce qui se présente, en douceur ou fermement, je bois à sa fontaine énervée. Enfin jatteins ce bouton délicat perché dans la partie supérieure, je le débusque, rejette son capuchon protecteur. Là aussi la tendresse, leffleurement délicat éveillent plus sûrement la volupté.
Cette avance lente accélère le souffle de Lili, transforme ses gémissements en petits cris, des cris lents, dont la fréquence augmente, semballe. Je suce le clitoris tendu, raide mais minuscule, si suave au bout chatouilleur de ma langue expérimentée et canaille, petit bouton si réactif, perle ultra sensible. Enfin le bassin de Lili sarque, fesses et reins soulevées par la violence de la tempête qui la secoue, pieds en appui sur le bord du matelas à une extrémité, arc ne reposant que sur les épaules de lautre. Je me redresse et présente ma verge dure dans sa meilleure forme, je lappuie tout doucement, je la fais vibrer, aller et venir du clitoris au bas de la vulve, je lagite de petites secousses et Lili me supplie, mappelle dune voix grelottante.:
- Viens, prends-moi!
Elle tend à lextrême la courbe de son corps pour mengloutir. La pénétration à cet instant précis, au paroxysme du désir, a un effet immédiat, me bouleverse. Lorgasme, irrépressible, incontrôlable submerge Lili, elle seffondre, yeux hagards, bouche grande ouverte. A la recherche de son souffle, elle ahane, ses expirations sont irrégulières, mettent longtemps avant de revenir à un rythme régulier et apaisé. Je me retire avant davoir éjaculé, volontairement.
- Mais toi, tu nas pas joui ? Dis, tu as plaisanté, ton break, cétait pour me faire peur ?
Ce rappel à la réalité me fait mal. Non ce nétait pas quune mise en garde. Quand je disparaîtrai elle saura pourquoi. Il est inutile dinsister ce soir
- Dors mon amour.
Elle sest offerte, elle est heureuse, elle sendort, sens au repos. Je retrouve mes tourments. Demain
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