La Vendeuse De Culottes
Ma copine et moi on faisait les boutiques.
On aime bien ça, nous, deux filles, aller en ville et traîner de vitrine en vitrine sans vraie volonté d'acheter mais juste pour le plaisir des yeux et aussi la convivialité la complicité avec les vendeuses des magasins. Et aussi avec les autres clientes.
On rentre, on dit qu'on est intéressées par un truc qu'on a aperçu du dehors, qu'on voudrait voir de près, toucher, essayer.
On dialogue
On dit notre avis chacune, on discute.
La vendeuse est la troisième et pas la dernière à causer.
C'est interminable et on se régale à toucher, palper, sentir, regarder de loin, et tout et tout.
Ma copine et moi, on s'est fait plein de connaissances à ce petit jeu-là.
Faut reconnaître que c'est surtout dans les magasins de culottes que le jeu vaut vraiment la chandelle. Nous on les connaît tous, les magasins de culottes d'ici. Je dirais même qu'on y est, aussi, bien connues. On est des stars dans ces boutiques-là, quoi...
Quand elles nous voient entrer, un samedi après-midi par exemple, les filles au comptoir se regardent et puis l'une d'entre elles, accorte, vient vers nous et nous salue. On comprend qu'elles avaient prévu le coup et décidé, quelques jours auparavant, qui s'y collerait si d'aventure on venait s'y pointer.
C'est ça la classe, c'est ça la renommée.
Ce jour-là, la fille qui nous accueillait était une nouvelle, une qui avait été désignée volontaire. Une sorte de bizutage de la part des collègues plus anciennes.
Elle nous a immédiatement fait bon effet. Avec ses cheveux courts, Jean Seberg Herald Tribune A Bout de Souffle, ça changeait de la vendeuse ordinaire bimbette harnachée de push-up fushia et du string coordonné à l'élastique apparent dessus la ceinture dessous le teeshirt en invite à la raie du cul.
C'était, elle, une jolie fille aux traits fins et son sourire était bien plus de bienvenue bienveillante que d'approche mercantile.
Nous étions obnubilées par le rose des tétons mous et minuscules qui jaillissaient en transparences à ses mouvements à travers le fin tissu de son devant.
On voyait d'évidence que nous étions chalandes conquises séduites et que nous ne pourrions dorénavant quitter le magasin sans avoir acheté un ou plusieurs articles. Chacune.
La seule question qui restait en attente était la nature du dit-article, soutien-gorge bralette carako ou bien slip tanga boxer string ?
Et bien, l'affaire qui nous tint tout l'après-midi durant dans cette boutique du centre-ville en compagnie de cette très jolie vendeuse, a tourné autour de cette problématique. Qui plus est, nous étions deux acheteuses, combinaisons arrangements doublés, au carré, probabilités sacrément multiples.
Surtout que nous, ma copine et moi, sommes jumelles dans nos têtes mais pas du tout dans nos mensurations.
Elle porte fièrement son 95D de fille menue bien pourvue tandis que je suis toute modeste avec mes bonnets B à peine emplis. Côté fesses, a contrario, c'est moi qui suis bien fournie, quasi callipyge, avec deux rebondis relevant la jupette en invite. Je vous dis pas les mains au cul que je collectionne depuis toute gamine. Un véritable palmarès de Miss.
Mais en sentiments, elle et moi on est bien pareilles. On n'a qu'une idée, ferrer ramener vider. On est toutes deux comme des pêcheurs de rivière qui envoient la mouche et chassent au gros gibier de flots tourbillonnants..
Quel bonheur néanmoins que le plaisir partagé des essayages dans des cabines pas très étanches au milieu des autres clientes en appétence de nos nudités. Et d'exhibition des leurs, en réciprocité de bon aloi.
Turpitudes troubles de bourgeoisie de province un tantinet perverse les samedis après-midi en promiscuité d'arrière-boutiques de culottes en centre-ville.
Et ça se montre, ça fait parade. Et chacune de son petit mot de compliment en séduction ou d'acerbité jalouse.
Les vendeuses sont à leur affaire, les bras croulant de dentelles noires, bleues, rouges, blanches surtout. Papillonnant de cabine d'essayage en cabine d'essayage, ne tirant pas les rideaux pour soi-disant ne pas perdre de temps. Enfin plutôt surtout pour qu'aucune d'entre-nous n'en perde des cuisses levées des touffes exhibées des tissus glissant bas sur les cuisses jusqu'aux chevilles des clientes.
Notre petite vendeuse à nous, en sus, était toucheuse. Probablement était-ce là le critère sur lequel on lavait embauchée. La chalandise pour ce genre darticles aime à être effleurée encore plus que matée. Les femmes sont plus sensibles aux caresses que véritablement exhibitionnistes.
Elle nous avait confinée dans un recoin assez grand que nous partagions à deux en intimité. Le rideau n'était pas plus large que ceux des cabines standard. Résultat, il ne fermait rien et l'on voyait tout, de part et d'autre, de nos nudités en essayage des tangas et autre strings.
Et elle touchait touchait. Elle passait les mains dessus, pour lisser un slip sur le pubis malgré la touffe luxuriante, tendre la dentelle à épouser le rond d'un sein sur une bralette noire toute légère de bretelles multiples fines, chercher discrétion d'un gousset sur le dindon en repoussant au creux de la fente les chairs plissées en déferlement.
Elle touchait la taille, elle posait sa paume sur la hanche et c'était bon.
Elle touchait.
Présentement, elle avait sa main à mon cou et m'attirait à elle comme en confidence. Mais de confidence point. Juste elle touchait ma joue de sa joue. J'ai tourné ma tête vers elle, elle a tourné sa tête vers moi et nos lèvres se sont trouvées
Ses muqueuses étaient trempées les miennes aussi. Nos langues étaient deux surs en farandole.
Ma copine observait.
Elle a posé sa main sur la cuisse de la fille, au dessus du genou, côté intérieur de cuisse.
Moi et elle étions en connivence bouches scellées de lèvres palpitantes, corps emmêlés jambes croisées pubis collés et regards perdus en horizons lointains.
Ma copine remontait vers les intérieurs de la vendeuse lentement sûrement avec autorité.
La vendeuse se liquéfiait sous la caresse. Ses intimités s'étaient ouvertes en bon accueil et ses chairs plissées dégoulinaient hors les parenthèses.
On ne le savait pas encore mais je puis vous le dire, quand on s'est aperçue que la vendeuse ne portait pas du tout de culotte, on a, ma copine et moi, incontinemment mouillé nos goussets en tendresse partagée.
On a ri pouffant toutes les trois complices. La vendeuse a dit, va vous falloir les acheter ces culottes dessai vu létat dans lequel vous les avez mises ! Seront plus présentables ... aux autres clientes.
Elle a ajouté, moi je ne risque rien vu que je suis toujours à lair libre. Un paradoxe pour ce job, non ?
On était deux, à quatre mains, sous ses jupes à palper ses fesses ses cuisses et surtout sa chatte finement velue de poils longs et lisses comme pelage de cheveux fins de nuque.
Elle aussi était trempée et ma main empaumait sa toison, annulaire et majeur plongés en elle tandis quauriculaire et index parcouraient son entrejambe encadrant ses grandes lèvres en pressant fort sur les chairs sensibles.
Phalanges recourbées je frottais du charnu des deux doigts, par lintérieur, en haut de son vagin, le fameux point G.
Arroseur arrosé, la toucheuse était touchée et sapprêtait à prendre son pied. Jaccelérais le mouvement et la fille dans nos bras cessa brusquement de frétiller, son corps se raidit ses reins se cambrèrent et son visage se figea en un rictus dorgasme terrassant.
Les cuisses serrées elle emprisonnait ma main tandis que son intimité avait avalé aspiré mes deux doigts jusquau plus profond delle et les serrait comme en un étau.
Brusquement létreinte cessa pour faire place à des convulsions au rythme de plus en plus lent, de moins en moins fortes.
Le calme et lapaisement mont enfin permis de retirer ma main. Ma copine, yeux fermés, a attrapé mon poignet pour enfourner majeur et annulaire et les sucer avec délectation.
La toucheuse était encore dans nos quatre bras, flappie et troublée. Elle nous a dit, voyez moi, ça jaime beaucoup. Et elle sest suspendue à mon cou en prenant mes lèvres et sest tue. Elle nous tenait chacune par la taille et nous serrait fort. On comprenait que nous étions ses vestales, ses nouvelles copines.
Dans copine nentend-on point le son pine ? Bien sûr que si.
Nous, on était venues là, dans cette boutique, pour prendre bonheurs de tripotage. Pas pour en donner.
Mais cette jeunette toute fraîche nous avait sidérées.
Déjà de bosser dans cette boutique de culottes sans même en porter une elle-même ... comme un boucher qui aurait été végétarien ou un coiffeur chauve !
Ensuite davoir pris ce fabuleux orgasme de jeune mariée dans cette cabine dessayage spartiate avec deux clientes de passage.
Nous étions sidérées mais conquises et bien déterminées à faire de cette petite à cheveux courts une partenaire à part entière de nos futures turpitudes.
Ma copine a dit, évitons les malentendus et mettons les choses au point tout de suite. Nous ce quon aime cest les garçons. Les mecs solides qui vous serrent, leur odeur de mâle de buste daisselles, leur voix forte et basse, leur pine et cette détermination à la mettre. De partout. Et à gicler leur semence sans retenue. Et à peser lourd aprés.
Si tu rejoins notre équipe, sache que les gouineries ne sont pour nous quamuse-bouche. Que nous on aime le lourd le raide lendurant le généreux. Et de ce côté-là, on a de lourdes data sur notre appli « contacts » avec pour chacun les étoiles de 1 à 5 sur plein de critères.
La gamine nous matait, lune aprés lautre, avec des yeux de petite adoubée reçue à son exam de louvette promue éclaireuse.
Tout en continuant ses activités de touchage sur mon sein, sur le cou de ma copine. Et elle se frottait à mes fesses et moi je pensais, elle se frotte et elle na même pas de culotte. Elle est déjà reprise, elle na pas eu longue période réfractaire. Ce sera une mitrailleuse lourde avec les garçons. Une bonne recrue pour notre équipe.
Je pensais, faudra donner un nom à notre trio de lutineuses dévergondées. Peut être même déposer la marque à lINPI.
Jétais bien contente.
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