Collection Les Chiennes. À Bicyclette (2/2)

« Quand on s’en va de bon matin, à bicyclette.
Y avait Ferdinand et puis Suzette. »

C’est ce que nous chantions avec Suzette sur nos bicyclettes après avoir quitté la ferme ou nos parents préparaient notre mariage demain onze heures à la mairie puis devant monsieur le curé.
Ma fiancée m’emmène sur la rive d’un petit lac de sa connaissance après dix bons kilomètres.
Nous étions dans l’eau quand un pick-up rouge est arrivé et ou trois jeunes manouches en sont descendus.
Deux garçons et une fille.
Nous étions nus dans l’eau, sans s’occuper de nous, il commence à charger nos vélos.
Suzette, ma fiancée les a apostrophés et est sortie pour paquetiser avec eux.
Je l’ai vu faire deux choses, les sucer et finir par se faire prendre en double pénétration par les deux frères.
J’ai profité de ce qu’elle les amusait en parfaite salope.
Ce qu’au début on pouvait prendre pour un sacrifice, au fure et à mesure de ce qu’elle leur demandait de faire, je voyais bien que c’était une salope que j’allais épouser demain.
J’arrive à m’arracher en récupérant mon vélo.
Je pédale comme un fou et je retrouve nos parents.
Je décide pour une fois de prendre une décision.

• Mon chéri, te voilà, tout est prêt pour que tu épouses la divine Suzette.
• Maman, épouser une pute et une salope, très peu pour moi.
• Qu’est-ce que ma fille a encore fait ?
• Nous étions partis à un petit lac à une dizaine de kilomètres, pour nous baigner.
• Jean, tu te souviens, c’est là que nous avons conçu Suzette !
C’est beau, un jour je lui ai dit et à la veille de son mariage elle a voulu y retourner, comme pour y faire un pèlerinage.
• Ferme ta gueule Lucette, tu vois bien qu’il s’est passé quelque chose pour que Ferdinand revienne torse nu et en nage seul.
• Vous avez raison Gabriel, un pick-up est arrivé nous étions dans l’eau.
• Un pick-up rouge ?
• Oui !
• Ils sont passés ici, la jeune gitane a essayé de m’aguicher pour que j’accepte de leur laisser nettoyer notre toit pour 2 000 €.


Je les ai envoyés promener, ce sont des arnaqueurs.
• Ils ont voulu nous voler nos vélos.
Susette est sortie nue et a proposé de sucer les garçons pour qu’ils nous laissent nos montures.
• La salope.
• Non, maman tout du moins au début, j’ai cru qu’elle se sacrifiait pour nous.
Hélas, quand elle a attiré les garçons et qu’elle m’a insulté en me traitant comme une merde, j’ai compris bien des choses.
J’ai réussi à m’échapper et à revenir pour que nous retournions à la maison.
• Mon fils, es-tu sûr qu’elle se soit volontairement donnée à ces garçons, ils ont dû la forcer, tu devrais aller à la gendarmerie pour porter plainte pour viol ?
• Adrienne, c’est à mon tour de te demander de fermer ta grande gueule.
Hier au soir, vous vous souvenez, vous étiez tous allés vous coucher.

Je suis suspendu aux lèvres de mon père, comme moi, il a toujours été le toutou de sa femme, ce qui s’est passé doit être grave pour qu’il interpelle ma mère avec autant de véhémence.

• J’étais sur le pas de la porte de votre maison à fumer une clope, mes amis.

Maman ouvre sa bouche, mon père la prend de court.

• Je t’ai dit, ta gueule Adrienne, je sais que tu m’interdis de fumer.
J’étais devant la porte et Suzette m’a rejointe.
Elle était en peignoir et avait les cheveux mouillés.

La salope, je vois la suite, nous venions de baiser et elle est allée prendre une douche, je me suis endormi, qu’a-t-elle fait ?

• J’ai commencé à discuter, la pleine lune nous éclairait.
• Sans qu’elle semble s’en apercevoir, sa ceinture s’est détachée et son corps m’est apparu.
Je peux vous confirmer que votre fille est naturellement blonde et qu’elle a un piercing à hauteur du clito.
• Tu savais ça Gabriel, notre fille avec un machin sur sa chatte.
• Crois-tu que je suis allé voir le vagin de ma fille Adrienne ?
Pour qui me prends-tu, un père ueux !
• Pardon tu as raison.

Ferdinand, confirmes-tu ?

C’est vrai, dans ma narration, ce détail m’avait échappé.

• Belle-maman, votre fille est majeure et fait ce qu’elle veut avec son corps, le problème est ailleurs, papa qu’a-t-elle fait ?
• Elle m’a mis sa main sur mon sexe et m’a demandé si j’en avais une plus grosse que toi mon fils.
• Vous affabulez, Simon, ma fille est incapable d’une telle chose.
• Lucette, Simon a raison, ta fille est comme toi lorsque je t’ai connu.
Tu parlais du lac où les choses se sont produites et où tu m’as entraîné persuader que c’est là que tu avais conçu Suzette.
Veux-tu que je demande un test de paternité ?
• Pourquoi je peux te garantir que ta fille est de toi ?
• Es-tu bien sûr, un après-midi, ayant fini le travail que mon père m’avait confié je savais que tu allais à cet endroit te baigner et bronzer ?
J’ai pris la voiture et je t’ai rejointe.
La route menant au lac était impraticable dans ces années-là, alors que maintenant, des voitures y passent pour gagner du temps et aller vers le village.
Je me suis garé et j’ai fini à pied.
J’ai entendu parler Lucette, ta fille, ils étaient deux, toi tu te faisais baiser par quatre de mes copains, si l’on peut dire.
Tu étais couché sur ta serviette nue comme notre fille semblait l’être.
L’un te suçait les seins, un autre ta fente et un troisième tu l’avais dans ta bouche.
Celui qui te léchait la fente s’est relevé et t’a pénétré.
J’ai bien vu qu’il entrait comme dans du beurre, c’était le combien ?
• Pas beaucoup.
• Je me fiche du nombre, je m’interrogeais comme Ferdinand doit s’interroger sur le nombre de mecs qui ont été avec ta fille, elle est aussi chaude du cul que toi.
• Si tu crois ce que tu penses, pourquoi m’as-tu marié ?
• Ton père, quand il a su que tu étais enceinte a voulu le scandale, c’est le petit Gabriel qu’il savait amoureux de toi qu’il a contacté.
Il t’a vendu avec quelques gros billets, qui nous ont permis de monter notre ferme.


Ma belle-mère tombe en larmes, mes parents sont médusés.

• Viens, Ferdinand a raison, allons faire nos valises.

Je les suis, mais la porte de la grange passée, je m’arrête, car la discussion entre les époux se poursuit.

• J’avais dit à ta fille de se tenir tranquille, elle avait trouvé le toutou comme moi je l’ai été.
Que va-t-on faire avec une fille enceinte de trois mois ?
Je t’avais dit lorsqu’elle est venue pour le remariage de ton frère seule, Ferdinand étant dans l’impossibilité de venir de faire attention à elle quand j’ai vu ce queutard de Raoult la frotter de prêt.
Toi, c’est ton propre cul qui t’intéressait comme depuis que nous sommes mariés et que tu me cocufies régulièrement.
Tu as préféré aller te faire sauter par Paul le maire que de faire attention à elle.
Lorsqu’elle est revenue un autre week-end pleurer dans tes jupons, car elle est enceinte de Raoult refusant de l’épouser, c’est moi qui lui ai suggéré de piéger ce con de Ferdinand avec qui elle couchait à Paris.

Quelle famille de merde, la mère est une fêlée du cul et la fille semble suivre son chemin.
Le coup était bien monté, quand allait-elle m’avouée que j’allais être père, demain au moment de couper notre gâteau.
Tient, c’est vrai, Raoult, je le connais, c’est le fils du maire et demain il est un de leurs invités avec le père.
Le monde est petit, la mère pour le maire, la fille pour le fils.
Je suis à deux doigts de rejoindre notre chambre faire mon sac, mais celui qui aurait pu être mon beau-père et que j’ai toujours bien aimé, continu.
Je comprends pourquoi il me ressemble ayant accepté l’inacceptable contre monnaie trébuchante.
Je retourne vers ma chambre et je fais mon sac.
On frappe, la porte s’ouvre avant que je dise d’entrer.

• Ferdinand, je voudrais te proposer un marché.
J’ai vu ton ombre quand tu nous écoutais.
Tu sais que Suzette est enceinte du fils du maire.

C’est bientôt les élections et je vais me présenter contre lui, car il en a tellement fait que la population en a assez.
Ça me vengerait de tous ce que j’ai subi depuis que j’ai accepté de me faire acheter par mon beau-père.
Si les gens apprennent que ma fille est enceinte et fille-mère, je suis sûr que ces salopards, père et fils, auront gagné sur tous les plans.
Je vais te faire une proposition que j’espère tu vas accepter comme moi je l’ai fait.
J’ai bien fait fructifier l’argent que j’avais reçu, j’ai de grosses économies, je te propose un million d’euros pour demain épouser ma fille.

Pour qui me prend-il, je prends mon sac et je me dirige vers la porte.

• Deux millions !

Je touche la clanche.

• Deux et demi, après ça m’est impossible.

Je pose mon sac et je réfléchis.
La vision de Suzette prise en double alors qu’elle sait être enceinte défile devant moi.
Je suis prêt à me retourner.
« Piéger ce con de Ferdinand. »
Ces mots me reviennent en mémoire.
Je reprends mon sac et je claque la porte.
Je rejoins mes parents qui sont déjà dans la voiture.

Pour repartir, il faut que nous reprenions la route faite en vélo pour rejoindre le lac.
À l’entrée du village, un camp de gitan avec une voiture pick-up rouge qui vient d’arriver et où je vois Mado avec Suzette suivie des deux frères.
Le vélo est dans la malle de la voiture rouge, mais nous roulons et rapidement la scène disparaît de ma vue.

Nous passons devant la mairie pour finir par me retrouver chez nous.
Je suis fière de moi, je pourrais être un cocu riche, mais j’ai choisi de rester pauvre.
Une question pour moi, mais qui restera à jamais sans réponse.
Pourquoi Suzette était-elle dans le campement de gitan avec la sœur et les garçons alors qu’elle aurait dû repartir vers sa ferme ?
Un jour, je croiserais peut-être un camp de ces gens du voyage où une femme ressemblera à la salope que j’ai failli épouser sera suivie dans ses jupes par une chier de mômes.
Parmi eux, celui de Raoult, sera-t-il roux comme son père ?

Pour ma part, fière d’avoir enfin résisté à une sollicitation risquant de me rendre malheureux comme doit l’être Gabriel, je me tourne vers mon avenir en regardant la route devant nous.
Nul doute qu’il existe quelque part dans notre belle France, une petite qui saura m’aimer sans pour autant chercher ailleurs ce que je suis capable de lui offrir.

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