La Vaisselle
La vaisselle
Chiara et Martin logeaient dans un petit immeuble nancéien. Leurs voisins étaient plutôt âgés, à lexception dun autre jeune couple, sympathique bien quun peu coincé, Élise et Alban.
Un vendredi soir, Chiara sétait retrouvée dans létroit ascenseur avec Alban. La coquine avait bien remarqué que le regard de son voisin était attiré par son tee-shirt, sous lequel pointaient ses seins, pleins, mais fermes et libres de tout soutien-gorge. En papotant de choses et dautres, Alban Sam révéla quÉlise était allée passer le week-end chez ses parents.
Chiara retint linfo et rentra chez elle, pensive
Martin était allé voir un match de lASLN avec ses potes, et Annie savait que la troisième mi-temps allait durer un bon bout de la nuit
Cela lui laissait quelques libertés pour détourner le timide, mais mignon, Alban dune sexualité strictement domestique
Vers dix-neuf heures, Annie se présenta chez Alban, une bouteille de champagne à la main, pour un apéritif de célibataires. Agréablement surpris, il déboucha la bouteille et leur servit deux verres au salon. Tout en discutant de leurs recettes de cuisine préférées, Chiara vit bien que sa poitrine intéressait toujours Alban, qui ne savait plus comment détourner son regard et qui ne parvenait plus à contrôler une érection manifeste.
Une demi-heure plus tard, le portable dAlban sonna et il se réfugia dans le bureau pour répondre. Cétait Élise qui lui réaffirmait son amour et sinquiétait de sa solitude. Il lui assura que tout allait bien, mais ne lui parla pas de sa visiteuse
À son retour, il ne trouva pas Chiara dans le salon. Avait-elle profité de ce coup de fil pour aller aux toilettes ? Non, aucune lumière ne filtrait sous la porte des toilettes. Intrigué, il parcourut lappartement jusquà arriver à la chambre conjugale, plongée dans lobscurité. Dans la pénombre, il vit que la couette présentait un relief qui bougeait.
Un coup de fouet sabattit sur Sam : Chiara était dans son lit
Une telle invasion ne pouvait rester « impunie » !
Innocent, mais pas trop, il se déshabilla et se glissa sous la couette.
Tout cela était trop excitant
La tête de Chiara se pencha vers la sienne, des lèvres gourmandes couvrirent les siennes, une langue avide senfonça dans sa bouche, un corps brûlant grimpa au-dessus du sien, une main exigeante guida sa queue vers une chatte accueillante et bien lubrifiée. Chiara le chevaucha, le baisa effrontément, ses seins dans les mains, dans la bouche de son nouvel amant, qui ne savait plus à quel démone se vouer, pris, possédé, avalé par le con dune diablesse déchaînée. Dans lobscurité de la chambre, il savourait les seins quil pelotait avec avidité, sa queue bien ancrée, imaginant des yeux qui cherchaient les siens pour éprouver son désir
Dans un souffle rauque, Annie lembrassa et cria son plaisir pendant que le mâle crachait le sien dans le ventre dune femelle enfin assouvie. Puis Alban, repu, sendormit et Chiara, après un bref repos, se rhabilla et se retira pour rejoindre lappartement conjugal
À son retour, Martin, excité par la victoire de son équipe préférée, manifesta son désir de jouir du privilège du guerrier vainqueur. Quand, après quelques baisers et de rapides caresses, il enfonça son sexe dans le vagin de Chiara, il fut surpris de la douceur et de la lubrification de celle-ci. Interrompant ses mouvements de nutation, il la regarda dun il curieux. En souriant, Annie Sam raconta son « apéritif », ce qui le fit sourire à son tour et augmenta son plaisir lorsquil jouit en Annie.
Alban, gêné, navait rien dit rien à Élise.
Une quinzaine de jours plus tard, en allant chercher le courrier, Martin rencontra Élise et invita le couple à déjeuner le dimanche suivant.
Le dimanche vint et le repas se déroula de belle manière, les deux amants feignant nêtre que de simples voisins (quoique Alban, en regardant Chiara, devait camoufler son excitation), et les deux époux trompés papotaient sans gêne. Après le dessert et le café, Chiara proposa (perfidement ?) de faire la vaisselle et proposa à Alban de laccompagner dans la cuisine.
Martin était assis à gauche dÉlise et ils bavardaient, de tout et de rien. Puis Martin en vint à parler du plaisir que Chiara et Sam éprouvaient à faire lamour, et pas ment lun avec lui. Élise rosit, admit son goût du sexe, reconnut quelques aventures pré-Alban, mais depuis, vraiment, Annie jurait quelle navait jamais trompé son mari.
Martin écoutait Élise, observait son émotion. Il se pencha vers elle et, lui posant sa main droite sur le genou, il lui murmura à loreille : « Regarde-les, ces deux-là ; nas-tu pas limpression que nous sommes cocus ? ». Élise ne sut que répondre et observa le couple debout qui échangeait un sourire avec chaque assiette. « Oui, cest possible » dit-elle, choquée par la crudité du mot « cocu », mais troublée par la main chaude qui, lentement, remontait maintenant sur sa cuisse. Elle imaginait son chéri et cette femme, nus dans un lit
et se laissait envahir par la main de Martin
Martin poursuivait son avantage, sa main atteignit délicatement le slip dÉlise, puis se glissa négligemment sous la toile légère, franchissant le buisson pubien pour arriver au clitoris, puis au con qui commençait à être mouillé. Sortie de sa rêverie, Annie voulut retenir cette main envahissante, mais fort émouvante. Martin, de son doigt, lui caressa le bouton damour, arrachant, en retour (en remerciement ?), un profond soupir à dÉlise, crispée par la caresse impudique.
Martin et Élise semblaient bavarder, pendant que Chiara et Alban continuaient de faire la vaisselle
innocemment ? Alban ne cessait de loucher sur la chemise de treillis de Chiara, les deux boutons du haut négligemment ouverts sur une gorge appétissante et le bas noué révélant un nombril métaphoriquement offert, mais Chiara, joueuse, menait sa tâche à bien et feignait dignorer le désir dAlban.
Martin retira sa main droite du slip dÉlise pour la lui poser sur lépaule, lui caresser le visage et lattirer vers le sien pour lembrasser à pleine bouche tandis que sa main gauche, ouvrant son corsage et écartant lobstacle du soutien-gorge, prenait possession de ses seins. Élise se voyait perdue, lutinée, troussée, pelotée, caressée, sans défense devant cette invasion virile. Annie tenta dappeler Alban à laide, mais celui-ci semblait navoir dyeux que pour sa camarade de travail. Aussi, quand Martin lui proposa daller dans la chambre à coucher, Annie hésita, mais, excitée par la lubricité quelle lisait dans les yeux de son futur amant, elle ne put que lui répondre, dune voix rendue faible par le désir quelle sentait monter, irrésistiblement, en elle.
« Oui, allons-y, si tu veux
»
Ils se levèrent et se dirigèrent vers le fond de lappartement, Martin tenant par la taille une Élise yeux baissés, les bras ballants, le chemisier ouvert, les seins impudiques qui sexhibaient hors de son corsage ouvert. Quand ils passèrent devant la porte de la cuisine, Alban vit sa chérie, le corsage dévasté, béant sur ses beaux seins libérés, la taille prise par le bras de Martin qui, dun ton badin, leur dit : « Nous allons faire une petite sieste
» et il fut foudroyé par un tsunami de jalousie et de sensualité mêlées. Eperdu, il les vit entrer dans la chambre à coucher, mais le regard prometteur de Chiara (qui signifiait « Ils ne vont rien faire de plus que ce que nous avons fait et que nous allons faire ») le rassura.
La vaisselle dura encore un bon quart dheure, lourd pour Alban qui imaginait sa femme échangeant mille caresses (et plus !) avec Martin. Ny tenant plus, il lâcha sa tâche pour aller jusquà la chambre : Elise était allongée sur le lit, les jambes écartées, le corsage ouvert et la jupe retroussée, pendant que Martin, torse nu, lembrassait à pleine bouche tout en lui caressant le sexe maintenant nu, libéré de toute entrave, offert
Remué par ce quil venait de voir, il sen revint dans la cuisine pour retrouver une Chiara qui lui sourit tendrement.
Quand il eut essuyé le dernier couteau, le sourire coquin de Chiara signifia à Alban quils allaient pouvoir effec leur entrée en scène. Elle sapprocha lentement de lui, lui tendit ses lèvres, dont il sempara fiévreusement tandis que ses mains remontaient sous la chemise pour aller à la rencontre de ses doux seins, les libérant de leur voile kaki pour les caresser passionnément, laissant ses paumes en apprécier la ferme et douce élasticité.
Un cri féminin les fit sortir de leurs caresses, semblant les appeler. Enlacés, ils rejoignirent le théâtre de ladultère de leurs conjoints. Martin était allongé sur le lit, suçotant les seins dÉlise qui, complètement libérée par lorgasme violent quelle venait déprouver, chevauchait une queue, pas encore tout à fait molle, mais gluante de sa cyprine, inondant le ventre de son amant du sperme quil venait de déverser dans sa chatte.
En arrivant près du lit, Chiara, les seins caressés, emprisonnés par les mains dAlban, se pencha vers Martin, échangea un baiser complice, long et profond, avec son époux. Martin savourait sa position, sa nouvelle maîtresse étendue sur lui, les jambes ouvertes, dégoulinante de leur plaisir, dont il pelotait les seins sans vergogne tout en embrassant sa très coquine épouse, qui nallait certainement pas tarder à le cocufier à son tour. Alban, les mains sur les seins de Chiara, releva le menton dÉlise et cueillit sur ses lèvres les derniers frissons de son orgasme. Il se déshabilla et sinstalla sur une chaise qui se trouvait en face du lit, où Chiara le rejoignit, nue, pour sasseoir sur ses genoux. Ils recommencèrent à sembrasser, les mains dAlban parcourant la géographie de Chiara, en gravissant les monts et en en fouillant les ravins, traînant sur son clitoris, provoquant moult gémissements et autres feulements de sa maîtresse.
Comme dAlban et de Chiara ne perdaient rien du spectacle que leurs conjoints leur offraient, il vit Élise relever ses fesses pour guider de la main le vit, à nouveau bien raide, de Martin vers lentrée de son con et sy empaler. Chiara ny tint plus ; elle souleva son ventre pour quil y glisse le sexe dAlban, qui ne cessait de lui caresser les seins et le clitoris. Leur position lui permettait de voir le bassin de Martin qui se levait, sur un rythme rapide, pour défoncer la chatte dÉlise, sa queue montant et descendant pour aller au fond delle, dont les fesses montaient et redescendaient pour accompagner une pénétration quelle semblait fort apprécier, si lon sen tenait à ses halètements et gémissements. La position des deux voyeurs nétait pas des plus confortables, mais leur excitation était telle quau premier orgasme de Chiara, Alban déchargea une bonne quantité de sperme dans le ventre de sa maîtresse. Puis il la souleva et la porta, chaude et encore frissonnante de plaisir, sur la portion de lit que leurs deux cocufiants/cocus noccupaient pas.
Alban se tourna vers Élise, que Martin avait posée à côté de lui, lui caressa les seins, le clitoris, mit son doigt dans sa chatte bien lubrifiée par le sperme de Martin. Chiara, insatiable, se caressait en les regardant puis, se rapprochant des deux époux, posa ses doigts sur le sexe dÉlise et la branla doucement, jusquà faire jouir la maîtresse de son époux adoré. Alban, le braquemart à nouveau dressé par ce quil faisait et voyait, voulut ramener Élise dans le giron de la sexualité conjugale, mais celle-ci (cen était fini de sa timidité
) lui dit, en lui montrant la bite, à nouveau raidie, de Martin quelle tenait dans sa main et navait cessé de caresser délicatement : «Regarde, je crois que Martin a encore envie de me baiser ». Se tournant vers le mari de la maîtresse de son mari, Elise linvita à la grimper, ce quil fit avec grand enthousiasme. Alban se tourna vers Chiara et contempla son corps jeune et souple. Elle lui répondit par un sourire engageant, écarta les jambes puis, quand il sallongea sur elle et lui enfonça lintégralité de sa queue dans le ventre, elle les referma sur les fesses de son fouteur en accompagnant son entrée en elle par un râle de plaisir et de gratitude.
Pendant ce temps, Élise, impudique, allongée sur le dos, les jambes levées, les genoux dans les mains, haletait au rythme des vigoureux allers-retours de Martin dans son ventre. Elle fixa son époux droit dans les yeux, les ferma sous le coup dun début dorgasme pour les rouvrir tout grands et, sous les vigoureux coups de boutoir de son amant, elle jouit, en adressant à son aimé un grand sourire de remerciement.
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