Quand On S'Y Attend Le Moins

Je me souviens parfaitement le jour où j'ai fait l'amour pour la première fois. J'en garde un merveilleux souvenir et beaucoup de tendresse pour la fille qui m'a fait ce beau cadeau. Bien des années plus tard, je donnerais très cher pour revivre ce moment, l'un des plus beaux jours de ma vie.
J'étais à l'époque étudiant fraîchement installé dans mon premier appartement car mes études se déroulaient dans une grande ville assez éloignée de chez mes parents. Après mes années collège et lycée passées à l'internat, je goutais pour la première fois à une certaine autonomie et liberté. Je me retrouvais à 18 ans, bac en poche dans un mini studio dans un quartier populaire grâce à une bourse d'étude.
Pour aller à la fac, j'empruntais tous les jours les bus de la ville. Le terminus des bus se trouvait à une centaine de mètres de chez moi. Je retrouvais après avoir traversé la ville mes anciens camarades de lycée, garçons et filles. La joyeuse bande se reformait sur les bancs de la fac au milieu des trois cents nouveaux étudiants.
Du haut de l’amphithéâtre ou dans l'attente que celui-ci se libère avant les cours, nous observions les nouveaux visages. À vrai dire, nous regardions surtout les filles et nous étions vraiment gâtés. Le nombre de jeunes femmes très jolies était impressionnant. Des affinités se créaient aussi avec de nouveaux garçons, l'ambiance était très studieuse et amicale.
Un de mes camarades me montra un après midi une jeune femme qu'il trouvait à son goût. Il faut dire que celle-ci était très mignonne, assez petite, des cheveux longs et de superbes yeux verts. Elle était toujours accompagnée de cinq ou six filles très jolies également.
« Je crois que c'est ma voisine, je la vois tous les jours dans le bus, elle descend au même arrêt que moi en bas de la fac « lui dis je.
« T'as du bol et tu ne l'as pas encore dragué ? Est-ce que tu lui parles ? »
Et bien non, je ne la connaissais pas. Je l'avais juste remarqué et simplement dit bonjour quand je montais dans le bus.

En trois semaines, je ne pouvais pas l’avoir manqué , nous étions souvent les seuls à bord à attendre que le bus démarre. Elle devait avoir un appart pas bien loin de chez moi. On se voyait tous jours.
Quelques temps plus tard, un matin brumeux d'automne, je pris mon courage à deux mains pour essayer de faire connaissance avec elle dans le bus. Sans passer pour un lourdeau, je comptais engager la conversation. Comme elle me disait bonjour tous les matins avec le sourire, nous commencions à avoir nos habitudes. Elle accepta volontiers que je m'assois à côté d'elle pour le voyage et la conversation se fit tout naturellement.
J'appris qu'elle habitait juste en face du terminus et qu'elle venait à peine de s'installer comme moi dans cette ville comme étudiante. Elle venait d'un autre lycée. Nous sommes devenus tout de suite très amis, je pense parce qu'elle avait vu que je ne la draguais absolument pas. Nous partagions maintenant les bancs de la fac en plus de ceux du bus. Cela avait permis à mes amis de se mêler à ses amis. Nous partagions maintenant nos journées de travail et de loisirs. Elle m'avait fait visiter son appart, moi le mien. On se faisait des bouffes, des sorties au cinéma et au bistrot. Surtout moi pour le dernier point car j'étais à l’époque un sacré festar. Je pense que mon côté festif, bon camarade et plutôt sérieux plaisait bien à ma nouvelle amie. Il nous arrivait de passer des après midi à bosser chez elle, chez moi ou à la bibliothèque. Elle riait de bon cœur à mes blagues, j’apprenais beaucoup auprès d'elle, nous passions de très bons moments.
On ne se quittait que le week-end end lorsque venait le temps de rentrer chez les parents. De son côté, mon amie m'avait dit dès les premiers jours qu'elle avait un petit ami. Celui-ci n'était pas là la semaine car il faisait un service long à l'armée. Il ne venait jamais chez elle en ville , le couple se retrouvait dans leur village chez leurs parents respectifs en fin de semaine.
Cela ne me gênait pas car je n'avais pas l'ambition de sortir avec elle.
Elle était très jolie mais je n'avais aucune idée en tête, aucune envie particulière . J’étais déjà très content d’être son ami et de partager de si bons moments avec elle la semaine. Dans ma tête, elle était prise et je n'avais aucune envie d'autre chose entre elle et moi. Les choses étaient comme ça, point barre.
Au départ, nous nous retrouvions le lundi matin dans le bus pour nous raconter notre week-end end. Puis un dimanche soir, elle m'appela chez moi pour me demander si je voulais voir le film chez elle. Elle savait que je n'avais pas de télé et elle trouvait plus sympa de regarder le film à deux devant une bonne infusion.
J’accepta volontiers sa proposition et nous primes une nouvelle habitude. Rentrer le dimanche soir et nous revoir aussitôt pour se mettre sur son canapé devant un bon film et papoter. On passait une bonne soirée tout content de se retrouver. Il y avait beaucoup de connivences entre nous. On se quittait dés le film fini pour mieux se retrouver le lendemain.
Un dimanche soir comme les autres, l'impensable se réalisa pour moi. Au milieu du film, collés l'un à l'autre sur son canapé mais pas plus que d'habitude, mon amie me pris la main et me donna un baiser. Le genre de baiser qui se fait naturellement comme lorsque tu danses un slow avec un fille et qui donne l'impression que le monde semble s'arrêter tout autour de toi. Je ne sais pas ce qui lui prenait mais je n'ai eu à aucun moment envie de l'arrêter. J'ai profité de ses baisers pendant quelques minutes. « je ne sais pas ce qu'il me prends « m'avoua t-elle entre deux baisers. Elle s'arrêta et souleva ses bras pour retirer son haut. Elle avait des seins ronds et un très beau décolleté et je fus émerveillé lorsqu’elle retira son soutien-gorge, tomba son pantalon et fit glissé sa culotte. Je me retrouvais pour la première fois avec une femme nue qui s'offrait à moi. Mon amie était splendide tous les jours, mais là le spectacle était éblouissant. Nous reprimes, nos baisers, puis je descendis peu à peu dans son cou, ses seins, ses hanches pour arriver tout doucement à sa toison rasée en ticket de métro.
Je rêvais de ce moment depuis toujours, lécher et goûter le sexe d'un femme, ce cadeau arrivait alors que je ne m'y attendais pas du tout. Allongée sur son canapé, mon amie paru surprise et gênée mais se laissa faire. Je me retrouvais pour la première fois la tête entre les jambes d'une jeune femme à goûter à son intimité. Très vite, je pris goût à la pratique surtout lorsque je vis les réactions que cela pouvait apporter après quelques minutes. Mon amie me pris à un moment la tête et me demanda de ne pas arrêter. Elle fini par jouir dans ma bouche après quelques soubresauts de son corps.
Après quelques secondes, elle se leva me pris la main pour me guider dans sa chambre. Dans la pénombre, elle me deshabilla et trouva une énorme érection lorsqu'elle descendit mon slip. A genoux, elle pris mon sexe dans sa bouche . Je découvris alors tout le bonheur du monde d'être dans la bouche d'une femme, toute la moiteur et la douceur d'être sucé.
Je l’ai arrêté assez vite de peur de venir trop vite car la jouissance était tout proche de moi, nous nous embrassames de nouveau pour terminer dans son lit. Très vite, elle se mit sur moi pour me prendre en amazone , je n'ai pas peur d'avouer que c'est elle qui dirigeait la manœuvre et qui guidait nos ébats . Nous avions le même âge mais je me laissais guider par une femme qui savait ce qu'elle voulait. Je me suis retrouvé en dessous d'elle, ses seins à disposition de mes mains. Elle me chevauchait et me baisait littéralement. J'ai cru jouir très vite face à ses changements de rythme. Je l'ai aidé à un moment en lui soulevant les fesses pour mieux la baiser. Nous avons fini par jouir peu de temps après que je lui ai écarté les fesses et caressé l'anus avec mes doigts, je crois que ça à déclencher chez elle une belle jouissance.
Là tous les deux allongés sur le lit, à reprendre notre souffle et nos esprits, mon amie me fit part de son étonnement du moment que nous venions de passer.
« Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais qu'est ce qu'on a fait ? «
J'ai compris que mon amie avait eu un moment de faiblesse, que cela n'était pas prévu et qu'elle ne comptait pas remettre en cause toute sa vie.
Elle nourrissait des regrets de s'être lâchée.
Comme je n'avais pas le choix, je l'ai vite rassuré en lui affirmant que personne n'en saurait rien, que je ne m'en vanterais pas. Cela resterait un secret entre nous, je ne m'inscruterais pas dans sa vie et je ne ferais pas d'histoire.
Comme, elle semblait reprendre confiance et sortir de ses craintes, j'ai même réussi à la faire rire lorsque je lui ait dit que j'avais trouvé cela un peu curieux et que je n'avais pas eu le courage de l'arrêter dans son action
Nous avons pas mal parlé, tout en restant dans son lit. Elle m'avoua qu'elle avait de la chance de m'avoir et qu'elle avait eu ce soir besoin de tendresse. Je n'ai pas cherché à comprendre les raisons de sa faiblesse et du moment d'égarement de mon amie. Peut-être que son week-end s'était mal passé avec son fiancé. Il ne connaissait peut-être sa chance d'avoir une telle fiancée.
Avant de se lever pour se réhabiliter, mon amie me donna un dernier baiser et avec beaucoup de tendresse me dit qu'elle ne regrettait pas le moment que nous venions de passer et qu'on se verrait demain. Je me suis levé pour repartir chez moi comme les autres fois. Sauf qu’il était un peu plus tard, presque deux heures du matin.
J'ai malgré tout réussi à m'endormir très vite cette nuit là , je devais reprendre très tôt le lendemain. À mon réveil, je me suis demandé si je n'avais pas rêvé tout cela. Je n'ai fait aucune allusion à mon amie de notre soirée lorsque je me suis installé dans le bus à côté d'elle. J'ai vu qu'elle avait un peu les traits tirés, il est vrai que notre nuit avait été courte. Notre relation par la suite n'a jamais changée, nous sommes restés bons amis, nous n'avons jamais reparlé de cette soirée. Je n'en ai jamais parlé à personne
Cette expérience restera pour moi l'un des plus moments de ma vie. Pour une première fois, ce fût une belle première fois. Je n'ai pas de regrets d'avoir connus cela de cette manière. Même si quelque part cette histoire me laissa un goût amer d'inachevé.

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