De Brèves Retrouvailles

En tant que jeunes femmes, nous rêvons toutes d'une première fois exceptionnelle : partenaire idéal, moment judicieux, lieu opportun... Tout doit être parfait pour cette étape si particulière et absolument pas anodine durant laquelle nous laissons les clés de notre corps à notre partenaire et nous l'autorisons à pénétrer au sein d'un sanctuaire encore vierge. La réalité est parfois quelque peu différente : nous composons au mieux avec nos possibilités tout en suivant nos désirs.

 

J'ai vécu la mienne avec Guillaume dans un contexte difficile. C'est vrai, ma première fois n'est peut-être pas celle dont j'ai rêvé mais elle a été délicieuse. Il s'est révélé être un amant formidable malgré sa pression familiale : attentif, doux et rassurant à la fois. Je ne regrette pas de lui avoir ouvert mes portes et lui laisse volontiers le passe. J'ai envie qu'il s'introduise de nouveau en moi afin d'explorer davantage et en profondeur cette grotte encore inconnue.

 

Il est parti depuis quelques heures seulement et son absence me pèse déjà. J'aimerais tellement qu'il soit encore à mes côtés ! Pouvoir sentir contre moi son corps nu et brûlant laissant apparaître sa verge raide, ses bras me serrant avec autant d'ardeur que la dureté de son érection, son souffle dans mon cou me faisant frissonner, sa langue s'entremêlant avec la mienne, inondant mon antre de cyprine, ses mains chaudes caressant mes seins, parcourant tout mon buste et rejoignant ma fente dégoulinante à la seule pensée de ce qui pourrait se passer. Je suis si impatiente de le retrouver !

 

Afin de combler un minimum le manque, nous utilisons les moyens de communication à notre disposition : téléphone, SMS, MSN.

 

Deux jours après notre dernier rendez-vous, je me connecte sur MSN. A ma grande surprise, malgré l'heure matinale, il est également présent. Certainement tous les deux excités de savoir l'autre derrière son écran, nous nous envoyons un message simultanément.

Nous prenons des nouvelles depuis la veille au soir puis rapidement notre conversation dérive sur le manque ressenti par chacun. La distance étant pesante, nous aimerions être davantage ensemble, mais comment faire ?

 

En attendant de trouver une réponse à cette problématique, nous axons très vite notre conversation sur le sexe. Sujet très banal, mais ô combien intéressant et excitant !

 

Guillaume m'avoue son envie immédiate de recommencer nos ébats, de me pénétrer. Selon lui, il commencerait par m'embrasser, fourrant sa langue dans ma bouche et caressant la mienne délicatement. L’interrompant, je lui confie qu’il touche à mon point faible et lui assure devoir le laisser rapidement s’il me parle de cela. Etant seule pour le moment, j’en profiterai ainsi pour évacuer l'excitation qui va rapidement monter. Réactif, il me rétorque qu’il bande déjà, et que si je dois m'amuser, autant activer les webcams, étant lui aussi seul. Passé le fait que je ne pense pas être assez apprêtée, la proposition me semble plutôt attrayante, d'autant plus si cela me permet de le mater. Quelques secondes de réflexion et j'accepte à condition que ce soit réciproque : je me doigte, il se branle. L'idée le chauffe déjà ; il accède immédiatement à ma requête en activant les webcams et les micros.

 

Face à face, un large sourire s'affiche sur nos visages, nous sommes ravis de nous revoir enfin, même si c'est uniquement par écrans interposés. Apparemment déjà bien chaud, il reprend où il en était et commence à me décrire les langoureux baisers que je pourrais recevoir si nous étions ensemble. La description de vive voix est davantage excitante. Son image et ses mots conduisent mes doigts à glisser lentement entre mes cuisses. Je lui demande de poursuivre.

-   « Ma bouche descendrait dans ton cou puis sur ta poitrine que j'embrasserais en saisissant tes seins si beaux. Je les savourerais tellement que tes tétons durciraient sous ma langue.
 »

 

Ma cyprine humidifiant déjà mon antre, j'ôte discrètement mon bas puis saisis la caméra. Je veux qu’il constate l'effet de ses mots avant que mes doigts prennent place en moi.

 

Ravi de l'image qui s'offre à lui et brandissant son sexe en érection devant la caméra, il me fait constater que nous sommes dans le même état. Je confirme sa remarque puis entreprends de poursuivre notre scénario.

-   « Pendant que tu t'occuperais de mes seins, je récupèrerais ton sexe pour le branler. Imagine ma main dessus, c'est moi qui en aurais le contrôle, tu te laisserais faire et l'abandonnerais à moi. Il gonflerait dans ma paume au rythme des va-et-vient que je lui infligerais. Tes succions, tes mains qui descendraient vers mon antre m’indiqueraient que l’excitation t’envahirait, je poursuivrais alors et accélèrerais même le rythme pour la faire monter davantage. Tes doigts entreraient en moi facilement et glisseraient somptueusement... »


Il me coupe, et tout en se masturbant vigoureusement, m'assure qu'il ne tiendra pas longtemps si je poursuis ainsi. Me caressant et n’étant pas encore prête à imploser, je le laisse prendre les rênes, deux doigts en moi.

 

-   « J'ôterais ta main de ma queue et prendrais entièrement le contrôle de nous deux. J'abandonnerais tes seins pour me consacrer à ta fente trempée et dégoulinante. Une main sur ton pubis, l'index et le majeur de l'autre déjà en toi, je t'explorerais aussi profondément que possible. Je te doigterais lentement mais fermement et sentirais que tu aimes ça, ta mouille coulant sous mes doigts ; elle m'exciterait beaucoup. Trop d'ailleurs. J'entreprendrais alors de m'introduire en toi avant de tout lâcher. Le temps de me parer d'une capote, la pression descendrait un peu. Je m'allongerais sur toi qui m'accueillerais les jambes écartées.

 

-  Tu t'insèrerais en moi comme la dernière fois, c’était parfait.
Centimètre par centimètre, ça entrerait mieux évidemment, mais je ne serais pas encore habituée à prendre un si gros chibre. Je te laisserais gérer l'insertion et savourerais cette impression de me sentir pleine même si quelques douleurs se faisaient légèrement sentir. Enfin entré, tu commencerais à me limer doucement, comme tu as su si bien le faire. Quelques minutes à peine en action, l'excitation deviendrait trop importante et arriverait rapidement à bout de nous : elle nous emporterait dans des gémissements de plaisir se concluant par ton implosion. »

 

Les doigts trempés de cyprine au creux de ma fente, je le regarde se branler, l'admire et éprouve un certain plaisir devant cette vue qui s'offre à moi. Spectatrice, je me doigte avec énergie alors qu'il jouit devant sa caméra, devant moi. Cette vision est véritablement divine, même si mon niveau de plaisir n'est pas identique au sien.

 

Il dépose certainement dans une poubelle les mouchoirs dans lesquels il a éjaculé et s'installe de nouveau devant la caméra. Je m'arrête également, même si je n'ai pas atteint l'extase.

 

Petit à petit, la température descend. Nous recouvrons doucement nos esprits.

 

L’envie réciproque de pratiquer ensemble, corps à corps, reprend vite le dessus. Nous réfléchissons au moment le plus opportun, mais la fin des vacances approchant, il faut faire vite, les choses seront davantage difficiles par la suite.

 

Une bonne dizaine de minutes plus tard, nous avons quelques suppositions mais rien de fixé, il faudra en reparler ultérieurement puisque ça commence à arriver chez moi. Je le salue, me rhabille et vérifie que tout est éteint avant de reprendre le cours habituel de ma vie.

 

Quelques jours passent durant lesquels nous renouvelons l'expérience dès que nous en avons la possibilité. Quel plaisir ! L'envie de le retrouver s'accroît considérablement à force de se masturber ensemble.


 

Finalement, nous trouvons un moyen de nous revoir, il faudra seulement que nous nous rejoignions dans une commune à mi-chemin. Mais sans être chez l'un ou l'autre, il est difficile d'envisager de satisfaire nos pulsions. Tant pis, nous résisterons... tant que nous pourrons.

 

Une dizaine de jours plus tard, nous avons rendez-vous dans une grande ville à égale distance des nôtres. Lui en car, moi en train, nous n'arrivons pas au même endroit. J'entreprends donc de le rejoindre malgré ma méconnaissance de ce lieu. C'est la première fois que j'y viens seule, mais les indications étant assez claires, je parviens sans tracas à son lieu d'arrivée. Je lui signale et l'attends patiemment.

 

Une quinzaine de minutes plus tard, j’aperçois un car se garer et reçois simultanément un message de Guillaume m'indiquant son arrivée. Visiblement, c’est le sien. Nous ne sommes plus qu'à quelques instants d’enfin nous retrouver physiquement. L’excitation est à son comble.

 

Il descend, vient me rejoindre en même temps que je m'avance. Lorsque nous sommes assez proches, je lui saute au cou et l'enlace sensuellement, sauvagement, je ne sais pas trop, mais peu importe, nous sommes enfin réunis, c’est l’essentiel.

 

Dans ses bras, nous ornons nos retrouvailles de fougueux baisers semblant nous exciter fortement. Ma cyprine humidifie mes parois tandis que je sens son sexe durcir contre moi. Nous nous étreignons fortement, certainement à la hauteur du manque ressenti ces derniers jours. Je savoure cet instant tant attendu et, comme les fois dernières, je n’ai pas envie de me retirer de ses bras que j’affectionne tant. Pourtant, il le faut.

 

Les premières émotions passées, nous partons main dans la main en direction d'un parc situé à proximité.

 

En chemin, nous échangeons à propos de notre relation. Doucement, il avance le problème de la rentrée scolaire approchante et des difficultés pour nous retrouver qui vont être accrues. Il me demande mon avis : tentons-nous malgré les difficultés et le risque de souffrir de la distance ou mettons-nous un terme à notre          relation ? Prise au dépourvu, je ne m’attendais pas à ce genre de d’interrogation. Pour moi, la question ne se posait même pas : je suis si éprise de lui que je n’envisage pas de rompre. Sa réflexion me jette donc un froid. Calmement, ou presque, je lui communique ma position et lui explique que je suis consciente des problèmes que nous allons rencontrer, mais que « difficile » ne signifie en aucun cas « impossible ». Je lui assure ma volonté d’essayer, si c’est également son souhait. Ne désirant pas non plus mettre un terme à notre relation si récente, il se laisse facilement convaincre. Et pourquoi ne pas tenter ? Après tout, nous ne risquons rien et verrons bien si l'essai est concluant.

 

Arrivés au parc, nous nous installons tranquillement dans un coin. Il n'est pas très grand, situé en plein centre-ville, très fréquenté, il est impossible d'être tranquilles et isolés. Nous constatons tous les deux cette triste réalité et savons que nous ne pourrons pas nous adonner au plaisir de la chair.

 

Tant bien que mal, Guillaume et moi cherchons une solution, mais ne connaissant pas assez bien les lieux, ne trouvons pas d’alternative. Frustrés et résignés, nous renonçons à une activité sexuelle en profondeur, mais pas au plaisir de nos mains sur le corps de l’autre.

 

Etant faible, j’ouvre les hostilités : il m’est trop difficile de résister à cette belle bosse sous son pantalon. Si je ne peux l'utiliser, au moins que j’effleure cette douce colline qui se présente sous mes yeux. Il en fait de même avec mes seins. La sensation est agréable, mais loin d'être aussi bonne que nus. J’apprécie tout de même de le sentir me caresser ainsi, c’est très plaisant et d’autant plus lorsqu’il s’agit de l’homme aimé. Je lui cède mon corps avec joie, il peut se faire plaisir et l’explorer entièrement s’il le souhaite.Nous essayons de profiter au mieux malgré les circonstances et passons ainsi la fin de notre matinée.

 

Vers midi nous allons déjeuner. Idem, beaucoup de monde, donc exceptés quelques regards fougueux, baisers furtifs, mains sous la table et pieds se rencontrant, nous nous restaurons uniquement, à notre plus grand regret et malgré l’excitation qui s’accroît. Je ne sais pas comment nous allons faire pour résister jusqu’à ce soir.  J’ai véritablement envie de lui, de le sentir me pénétrer comme il a su si bien le faire lors de notre dernier rencard. Bien que nous n’ayons pratiqué qu’une seule fois, j’ai pris goût au sexe et l’envie de recommencer me hante depuis. J’aimerais tant que nous puissions nous adonner de nouveau à ce plaisir !

 

En sortant du fast-food, nous passons derrière ce qui semble être la gare routière. Endroit un peu désert comparé à l'agitation que nous avons rencontrée depuis notre arrivée. Trois voitures sont stationnées, espacées d'une vingtaine de mètres chacune. Ni car ni bus à l’horizon. Au fond, nous apercevons un petit mur ombragé par un toit.

Ce lieu parait plutôt calme. Nous nous regardons en esquissant un sourire et avons vraisemblablement la même idée : poursuivre notre journée ici. C'est loin d'être romantique, c'est vrai, mais au moins nous y serons tranquilles.

 

Nous suivons notre idée et nous nous arrêtons là. Il s'assied, je dépose mon sac à ses côtés et m'installe à califourchon sur ses jambes, face à lui. Nous pouvons enfin nous étreindre, nous embrasser fougueusement. La frustration accumulée peut à présent être évacuée.

 

Nos langues se retrouvent, se caressent et se roulent des pelles tout à fait exquises. Je déguste la sienne, la lèche, la poursuis jusque dans sa bouche ; je ne parviens plus à m’en détacher et l’embrasse ardemment. Ses baisers m’ensorcellent, me rendent folle.

Je me cramponne à lui. Mes bras, entourant son cou, le serrent aussi fortement que les siens autour de moi. Nos sexes au plus proche depuis le début de la journée sont en fusion. Je le sens bander et ça m’excite encore plus. J’imagine sa queue dressée, dure, envieuse de mon antre, cachée sous ses vêtements, je n’en peux plus et me précipite pour la toucher. C’est si bon !

 

Les lieux ne semblant pas fréquentés, je laisse la raison de côté et le déshabille afin d’accéder à l’objet de mes désirs. Je déboutonne son jean et ouvre sa braguette avec plus d'aisance que la première fois, libérant ainsi son chibre. Il est enfin à moi, en visu et à ma portée ! Je ne perds pas une seconde pour le saisir. Quel plaisir de l’avoir de nouveau dans les mains ! Lui qui est si doux et dure à la fois me met dans un état d’excitation sans pareil.

 

A peine sorti, je me mets immédiatement à le branler, l'envie étant trop forte pour résister. Le râle de plaisir qu'il pousse en même temps me laisse penser qu'il a attendu ça toute la journée.

 

Pendant qu'il surveille les alentours, je le masturbe avec passion. J’y mets mon cœur, mon âme, mes pulsions, tout, dans chaque va-et-vient que je m’applique à lui infliger. Je ne parviens pas à me contenir, le désir est bien trop intense. J'ai envie de le sentir se vider sous la pression de mes mouvements que j’intensifie à chaque seconde. Je le serre davantage, amplifie mes gestes et accélère la cadence afin de vider ses boules promptement. Il résiste, savoure la branlette que je lui offre après tant d’attente et de frustration cumulées, mais finit par se laisser aller et s'abandonner à moi.

 

Guillaume semble se trouver dans un état de bien-être absolu, très chaud. Malgré ses efforts pour faire perdurer le plaisir, il me signale qu’il va jouir. Je me pare de mouchoirs puis poursuis la masturbation avec vigueur.

 

En quelques secondes son expression change, il se crispe, j’entends sa jouissance en même temps que je récupère son sperme avec les mouchoirs. Je l’essuie avec et les dépose à côté en attendant de les jeter.

 

Le temps de débander totalement pour se revêtir, il m'embrasse en me remerciant du plaisir procuré.

 

Toujours sur lui, mon sexe sur ses jambes et à sa portée, il entreprend de glisser une main furtive sous ma jupe.

 

Le branler ne m'a vraiment pas laissée indifférente et il le constate avec surprise en effleurant mon string trempé par ma cyprine. Mes parois, mes lèvres, tout en est recouvert, mais ses doigts apprécient et entrent sans résistance. Je me redresse un peu pour lui faciliter l'accès. Il en profite immédiatement et me lime avec une vigueur accrue. Étrangement, je ne ressens pas de douleurs et me surprends même à gémir de plaisir. Je lui demande de poursuivre encore et encore. Il accède à ma requête, accélérant même le rythme pour me satisfaire au mieux. Je sens ses doigts écarter presque sauvagement mes lèvres, me pénétrer et en ressortir pour mieux recommencer. La stimulation qu’il m’offre est divine. La chaleur m’envahit, je m'agrippe à lui comme pour échapper à cette pression qui m'emplit et m'entraîne vers un état encore jamais exploré. Les secondes, les minutes passent, je résiste tant que possible, mais le plaisir m'enivre et je finis par lui succomber dans des cris que je me force d'. Que c'est délicieux !

 

Comprenant que je suis arrivée au stade ultime, il retire ses doigts. En nage, je redescends du septième ciel, tente de reprendre mes esprits tant bien que mal, puis l'embrasse en le remerciant à mon tour pour ce moment si intensément bon. Mon homme est merveilleux.

 

L’envie évacuée et tous les deux calmés sexuellement – même si nous aurions préféré nous satisfaire autrement –, nous constatons avec effroi qu’il ne nous reste plus qu’une heure ensemble. Malheureusement, la journée touche à sa fin.

 

Ne songeant pas à recommencer,  nous revenons sur ce moment si plaisant avant d'enchaîner sur d'autres sujets. Même si nous avons décidé de poursuivre notre idylle malgré la fin imminente de l’été, l’idée que nous nous voyons peut-être pour la dernière fois ne nous quitte pas. Touchés, nous savourons ces derniers instants passés à deux jusqu'à l'heure fatidique de la séparation.

 

Au revoir ou adieu ? 

La suite nous le dira.

 


Deux semaines après, l’année scolaire ayant repris, Guillaume a mis un terme à notre relation. La poursuivre sur le temps scolaire lui paraissait trop compliqué. J’ai ainsi perdu mon premier amour.


Extrait du livre " De la réalité aux fantasmes, 10 histoires érotiques " en vente sur leboncoin. Lien en commentaire sur demande ou par message.

 

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!