53.5 Fresque Estivale Toulousaine.
Cest beau, Toulouse, lété. Lorsque le soleil cogne dur pendant de longues journées, donnant cet éclat doré aux façades en briques roses ; lorsque ses fontaines, ses espaces verts, le vent dAutan aident à oublier les températures caniculaires ; lorsque, au coucher du soleil, les quais de la Garonne offrent un havre de fraîcheur et de détente aux toulousains.
Cest beau dêtre en vacances après avoir obtenu son bac ; et ressentir ce sentiment daccomplissement, dêtre à jour de tout : un sentiment qui, à partir des années fac, ne sera plus jamais aussi entier.
Lété après son bac, cest aussi la période magique où lAvenir se dresse devant soi, avec un grand A, avenir neuf, encore vierge, tout entier à écrire, rempli de tous les possibles, mais dont on ne mesure souvent toutes les potentialités, tous les infinis choix à portée de mains (et de volonté) que lorsque celui-ci séloigne trop inexorablement.
Certes, le bonheur davoir passé le bac saccompagne à linquiétude grandissante de voir une page de ma vie se tourner. Jai à la fois très envie de découvrir mes nouvelles études, ma nouvelle vie, mon propre studio ; mais jai aussi très peur de voir la nouvelle page sécrire avec le nom de mon Jérém ny figurant quen souvenir.
Mais en attendant, cest lété, lavenir est devant moi, je nai de comptes à rendre à personne ; jai la chance davoir une famille qui peut me permettre le luxe de passer tout lété avant ma rentrée à la fac à ne rien ne faire dautre que glander. Mis à part tenter davoir mon permis.
Oui, cest lété et je suis follement amoureux. Et cest beau dêtre amoureux, tellement bon ; même si celui que je connais, ce nest pas lamour le plus simple à vivre qui soit. Mais quimporte, lamour est toujours beau, du moment quil nous habite.
Je suis un garçon chanceux. Jai connu le sexe avec un canon de mec, un petit dieu tombé du ciel, un sacré étalon au pieu, mon Jérém.
Sacrées révisions de math
je ne sais même pas comment jai osé lui proposer ça.
Certes, depuis le premier jour du lycée, je mourais denvie de le serrer contre moi, de le couvrir de bisous ; petit à petit, cette envie de tendresse sétait mélangée à des envies naissantes, puis grandissantes, de lui faire des trucs de plus en plus torrides, de lui offrir un plaisir géant.
Deux obstacles insurmontables, cependant, sur le chemin de ce besoin profond : son goût prononcé et affiché pour les filles, et ma timidité doublée dune profonde maladresse.
Trois années de lycée à me consumer en le regardant, chaque jour plus beau et sexy que la veille, trois années à me dire que jamais il ne se passera rien avec ce bobrun au sourire incendiaire.
Un grand esprit a écrit : « Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde ».
Pendant trois années de lycée, il ne sest rien passé. Puis, un jour, jai osé. En balbutiant, jai osé. Alors quà la récré je venais dentendre deux camarades parler de se retrouver après les cours pour réviser, sur un coup de tête je me suis adressé à mon bobrun, en train de fumer juste à côté :
« Si tu v
veux on p
peut réviser les maths ensemble
enfin, si ça te dit
».
Quelques secondes à peine
Il mavait regardé de haut en bas, il avait longuement expiré la fumée de sa cigarette, et javais même eu limpression quun petit rire moqueur était monté à ses lèvres. Je mattendais quil menvoie bouler méchamment, je me préparais à lentendre se moquer de moi.
Puis, contre toute attente, il avait lâché, froidement :
« Si tu veux
».
Oui, quelques secondes à peine, et ma vie toute entière avait basculé.
« Ce soir après les cours ? » javais bordé ma proposition pour ne pas quelle parte en lair.
« Si tu veux
».
Bien sûr que je le voulais, comme un fou je le voulais, à en crever je le voulais.
Même si cela nexplique toujours pas où jai trouvé le cran de lui proposer cette première révision
surement dans la peur panique que ces années de lycée se terminent et que Jérém disparaisse de ma vie sans que jaie tenté quoi que ce soit, alors que jétais raide dingue de lui
dans la peur du vide absolu et intolérable, du déchirement intérieur, du vertige insupportable quaurait été le fait de ne plus le voir, de le perdre de vue, sans jamais navoir pu approcher son intimité.
Les révisions ses sont enchaînées, déchainées. Je devrais être le plus heureux des mecs. Pourtant, je suis triste. Et angoissé.
Plus les jours passent, plus je me dis que cette nuit avec les deux potes a été une erreur
que cétait la chose à ne pas faire, que ça va tout gâcher. Car, après ce moment sensuel aux sensations si contrastées et contrastantes, je ne sais toujours pas comment je vais retrouver mon bobrun.
Certes, la rencontre avec Thibault en milieu de semaine ma un peu remis sur les rails. Mais, dans la pratique, je ne sais toujours pas comment my prendre pour approcher Jérém.
Lorsque langoisse me happe et les inquiétudes tournent en boucle dans ma tête, rien de mieux pour me changer les idées quune balade sur le canal.
Et quand la balade au bord de leau tourne à la rediff, il existe un tout autre type de balade, capable de me distraire, de mamener très loin, tout en restant en ville : cest le « Toulouse-bogoss-summer-visit-tour ».
[A partir dici, et jusquà lavant dernier paragraphe, il sagît dun épisode « hors-série » ; la suite, avec les retrouvailles, très houleuses, entre Jérém et Nico, dans le prochain épisode, à paraître la semaine prochaine !].
Pendant lété, la beauté de Toulouse est comme le soleil, à son zénith. Une beauté qui se décline au travers de ses pierres, de ses briques, de ses couleurs, de ses espaces verts, certes ; mais, surtout, au niveau de ses habitanTS.
Au fur et à mesure que la belle saison avance, le paysage masculin semble muer petit à petit. De nombreux étudiants ayant déserté momentanément la ville en raison de la pause estivale, une faune masculine plus « locale » semble gagner en visibilité.
Par moments, jai comme l'impression quil ny a que des rugbymen en ville ; comme si 100 ans de ballon ovale, « tété » par le ptit toulousain depuis le berceau et ce, depuis plusieurs générations, avaient produit une modification génétique dans lADN du mâle haut-garonnais, le rendant naturellement charpenté, musclé, typé rugbyman.
Certes, dans les rues, dans les terrasses des restos, des cafés, il ny a pas que du bogoss ; mais mon regard très sélectif aimante à coup sûr mon attention vers ce type de spécimen.
Bien sûr, il ny a pas non plus que du bogoss rugbyman ; car il y a le modèle ptit footeux aussi.
Le foot ayant un avantage sur le rugby, celui de pouvoir se jouer nimporte où, nimporte quand, nimporte comment, il permet dassister parfois à des scènes dune beauté renversante.
Place de la trinité, en plein après-midi, le soleil cogne, le vent dAutan souffle ; juste à côté de la fontaine circulaire, quatre mecs improvisent un petit mach de foot.
Au menu, sourires, franche rigolade, bonheur dêtre entre potes ; et aussi, au gré des sprints de mollets musclés courant derrière le ballon rond, t-shirts caressant les torses, se soulevant légèrement, laissant entrevoir furtivement un élastique de boxer, un bout de peau du dos, une chute de reins, la naissance dabdos ; de shorts qui bougent, moulant de jolies fesses, de baskets crissant sur le goudron chaud ; peau mate, peau bronzée, peau plus claire, cheveux courts, brushing défaits par le mouvement et la chaleur, transpiration des corps, la peau des visages empourprée, leffort donne chaud, les mecs ont chaud, ils sont heureux.
Un coup de pied un peu trop zélé et le ballon finit dans le bassin inférieur de la fontaine ; lun des mecs, « débardeur chocolat », va le récupérer ; il se faufile entre deux des trois statues se tournant le dos et tenant le bassin supérieur avec leurs ailes ; et là, sentant lappel de la fraîcheur toute proche, tel un labrador devant une flaque deau, il oublie le ballon et il trempe sa tête, ses épaules et ses bras dans leau froide. Éclaboussure
Il en ressort avec les cheveux trempés, en bataille, le visage ruisselant, le débardeur absorbant peu à peu leau glissant le long de son cou. Tel un labrador, « débardeur chocolat » se secoue dans tous les sens, il balance de leau de partout.
Un bogoss se montre et je suis dingue, un « petit con » se montre et tous les soucis disparaissent, sa présence éphémère maccapare entièrement et moffre cet intense bonheur, le frisson magique, sans cesse renouvelé et infiniment inspirant, le frisson de linsaisissable beauté masculine.
« Un seul être manque et tout est dépeuplé »
mais aussi « « un bogoss passe et, pendant un instant, tout est repeuplé ».
Linstant davant jétais coincé dans mon quotidien, je me prenais la tête avec mes soucis damoureux transi, Jérém me manquait, minquiétait ; linstant daprès, jai limpression que mes poumons souvrent grand pour laisser rentrer un air nouveau ; je respire profondément, je me sens revivre, je me sens comme ivre.
Mon corps est traversé par une intense sensation de bien-être, jai envie de sourire tellement je me sens bien, tellement la vie parait soudainement plus belle
car le « petit con » est un élément décoratif majeur du paysage de ma vie.
Mais quest que cest quun « petit con », au fait ?
Très difficile de répondre à une telle question
tenter de donner une définition du « petit con », cest frôler limpossible, définir lindéfinissable, saisir linsaisissable, avoir la prétention dinscrire des mots sur ce qui ne se laisse pas écrire.
Car le « petit con » est une expérience quon ne peut comprendre quen la « vivant » : un « petit con » ça ne se décrit pas, ça se mate, ça se vit, ça se respire ; ça se ressens, au plus profond de soi. Comme une évidence, une piqûre, limpact net et précis dune flèche empoisonnée délivrant le délicieux poison dun archer diabolique, le tranchant métallique de la lame dune épée, une brûlure, un nud prenant naissance dans le ventre pour remonter en boule dans la gorge, une apparition divine irradiant plus quun minerai duranium, un flash de lumière aveuglant.
Mais bon, jai décidé de me lancer quand même. Pour moi, le « petit con » est ce jeune mec dont le physique, le regard, lénergie, le sourire, linsouciance, la jeune virilité ; et, parfois, lattitude effrontée, le comportement de petite canaille, dégagent une fraîcheur sensuelle renversante.
Le « petit con » est le plus souvent un « petit dieu » à la beauté aveuglante et inaccessible.
Lorsquon est sensible au « charme canaille », on se rend vite compte que le « petit con » est partout.
Une de ses particularités est celle de surgir lorsquon sy attend le moins. Son apparition est violente pour lesprit comme une gifle en pleine figure ; elle occasionne instantanément une nuée des papillons dans le ventre : cest leffet de sa beauté indescriptible, les désirs quelle inspire avec une violence inouïe ; son apparition provoque également, et en même temps, une sensation de piqure intense et insupportable : ça cest le fait de le savoir hors de notre portée, sa vie à jamais inconnue, et de pressentir que dans quelques secondes ou quelques minutes, il sortira définitivement de notre vie, aussi vite quil y est rentré.
Le « petit con » affiche souvent un visage mi ange mi canaille sur un joli corps plus ou moins musclé, et dont le principal atout est, justement, sa jeunesse, sa fraîcheur ; le « petit con » se veut un homme, mais, à bien regarder, on flaire encore ladolescent quà précédé le jeune étalon qui cherche à saffirmer en affichant son corps et sa masculinité avec une adorable et touchante effronterie.
Cest un mâle en devenir, un poulain devenant étalon.
Le « petit con » exprime plutôt bien son potentiel en solo : il attire tous les regards.
Il est parfois affublé de son « défaut » le plus redoutable, sa copine : dans ce cas, son aura de « petit con » nest pas moins puissante, mais on se surprend facilement à se dire « quel gâchis ». Heureusement, le « petit con » est souvent accompagné par ses potes : et dans ce cas, son potentiel de « petit con » est amplifié par leffet de meute, par le fait de capter des gestes de camaraderie, de complicité, deux potes qui se font la bise, qui se tiennent par le cou, petits aperçu d'une vie dont on est exclus.
Ce qui le rend si indéfinissable, si insaisissable, en même temps quinstantanément reconnaissable, cest le fait que le « petit con » se décline, sexprime, existe sous mille facettes, à la fois semblables mais si différentes en même temps.
Oui, il existe de milliers, de millions de nuances de « petit con », aussi nombreuses que les jeunes mecs pouvant être classés dans cette merveilleuse catégorie
des nuances rendues dautant plus copieuses par la subjectivité de chacun à apprécier la Beauté.
Il semblerait par ailleurs que tout le monde ne soit pas sensible à la violente émotion sensuelle dégagée par le « petit con » ; certains diront de lui : « cest un gamin », « un petit merdeux », « il est immature », « cest un frimeur », « ce nest quun petit con (bah, oui, justement
) », « de toute façon, il ne connaît rien au pieu (moi je dis, il faut se dévouer pour instruire la jeunesse) » ; on entend parfois cela de la bouche de celles, et même de ceux, qui apprécient davantage les garçons un peu plus mûrs.
Ah, les goûts et les couleurs
Mais ceux qui sont sensibles au « charme canaille », eux ils savent très bien quil ny a pas émotion plus puissante, sauvage, renversante ; mais aussi émouvante et touchante que celle dembrasser un « petit con » du regard et de le regarder exprimer lénergie de sa bouillonnante jeunesse.
Il y a de saisons plus propices que dautres pour lobservation du « petit con » dans toute sa splendeur ; la meilleure saison étant évidemment la plus chaude.
Dès quun rayon de soleil se montre et que le thermomètre se met à grimper, le « petit con » se découvre. Car, en général, il aime bien se montrer. Il sait bien que cest dans la nudité ou presque nudité de son torse et de ses mollets que son potentiel de « petit con » sexprime au maximum.
Oui, lété, quelle saison bénie pour observer le « charme canaille ». Dès la fin du printemps, lorsque les journées se font un peu plus chaudes, les « hauts » des garçons se résument à un simple bout de coton dénommé t-shirt.
Ajusté, bien coupé, cintré, moulant, une taille en dessous (pour bien se montrer), à la bonne taille (charme tranquille), une en dessus (cest le mec qui a lair de se foutre pas mal de ses fringues); manchettes bien moulantes, ou bien plus amples, parfois négligemment retroussées ; t-shirts sans manches, débardeurs, marcels ; bretelles étroites, bretelles plus larges ; t-shirts de toutes les couleurs, de toutes les perfections, autant de sublimations de la plastique masculine.
Parfois je me dis que je voudrais renaître fibre de coton pour rentrer dans la fabrication de lun de ces t-shirts qui caressent un beau torse du matin au soir
jai envie du contact permanent avec la peau dun « petit con », jai envie de mimbiber de sa transpiration
je veux être coton doux pour lui caresser la peau
Quand on y pense, techniquement, le « petit con » est si pratique à déshabiller
il suffit dôter un simple t-shirt, un short, un boxer
au fond, ce ne sont que de simples bouts de coton qui nous séparent de lobjet du désir le plus insistant
de bouts de coton si fins, si légers, mais qui sont finalement aussi férocement inattaquables que des murailles de béton
Car, dans la réalité, déshabiller un petit con est un peu plus laborieux que cela, surtout pour un autre garçon. Il faut souvent au moins trois années de lycée et une bonne dose de courage, ainsi quune chance de fou, pour y arriver
Le « petit con » porte en général également très bien sa chemisette cintrée, son pantalon ou son short, ses baskets ; quil prenne le temps de choisir des vêtements qui le mettent en valeur, ou bien quil ne fasse pas particulièrement cas à tout cela, tout va au « petit con ».
Bien souvent, le « petit con » est bien conscient de son potentiel de séduction ; il en joue même, il est limite petit allumeur, il sait quil plaît et il exhibe sa plastique avec une sorte de fierté ou de fausse modestie bien affichées. Oui, le « petit con » aime se sentir regardé, désiré. Parfois, il saventure même à, exhiber celle qui est la plus belle tenue de « petit con », le torse nu.
Pourtant, il semble parfois en grande partie inconscient de leffet de certaines de ses attitudes, de ses gestes, pourtant si naturels, à priori sans intentions ; est-ce quil se rend seulement compte de leffet que peut faire cette main qui passe négligemment sur un t-shirt pour caresser ses abdos ?
Quil soit allumeur conscient, ou bien faux ou vrai modeste, leffet reste évidemment dévastateur.
En dehors de ses fringues, ou de labsence de fringues, le « petit con » porte toujours sur lui au moins un autre détail qui le situe illico dans cette catégorie ; une petite barbe de quelques jours, si sexy, même si peu fournie ; un brushing de lemploi ; des avant-bras et/ou des jambes finement poilus, recouverts de petits poils clairs, doux, sexy ; des lunettes soleil genre « mas-tu-vu », pourtant si sexy ; il laisse derrière lui dintenses trainées de parfum, de déo, de gel douche, nous rappelant, si besoin, la douce tiédeur de sa peau de jeune mec ; il a souvent un sourire plus lumineux que le soleil même qui inonde la ville rose. Et cest peut-être carrément lui, le « petit con », le plus beau soleil de la ville rose.
Il existe également des endroits plus propices que d'autre pour l'observation du « petit con ».
Les bords de mer ou docéan aux mois de juillet et daoût, l'après-midi notamment, car souvent le « petit con » se couche tard lorsquil est en vacances avec ses potes ; les fêtes de village, en particulier autour de la buvette ; les abord des terrains de sport, foot ou rugby ; en ville, il convient de chercher le « petit con », suivant le moment de la journée, à proximité des cafés et des bistrots du centre-ville, des quais de la Garonne ; ou bien, dans les rues marchandes.
Endroits bénis, lieux à très haute densité de bogoss, sans doute lendroit dune ville où la concentration au mètre carré est la plus forte
des endroits dangereux du coup, où il mest arrivé plus dune fois de contre un obstacle sur le trottoir : un passant, un vélo, un abribus, un poteau ; mes yeux étant sans cesse happés par un bogoss plus sexy que le précédent.
Lexercice et dautant plus périlleux en pleine période de vacances et de soldes.
En cette belle journée ensoleillée dété, la rue dAlsace-Lorraine grouille de ces « ptits cons » arpentant les boutiques en quête du beau t-shirt grâce qui leur permettra de faire les kékés en soirée.
Et puis, je lai vu, lui. 20 ans, pas plus, style 1.75, châtain clair, limite blond, un brushing à la fois en brosse mais un peu anarchique, pourtant étudié, calculé ; une petite gueule dange blond, choupinou en diable, assez bien foutu sans être excessivement charpenté, plutôt sexy ; bien habillé, chemisette à ptits carreaux très fins, rouges et blancs, deux boutons ouverts, le col rond d'un t-shirt blanc qui dépasse ; un short en jeans moulant à la perfection un petit cul juste sublime. Bref, bouleversant exemple de « petit con ».
Je suis scotché par lapparition de ce petit mec. Cest pile le genre qui me donne instantanément des papillons et une boule au ventre, qui provoque cette envie furieuse de tout connaître de lui, déclenchant cette avalanche des mille questions sur cette vie inconnue que je me pose à chaque fois devant un beau garçon.
Voilà, preuve est faite que le petit con se pointe par surprise. On se balade tranquille, laissant flâner le regard sans intention
et puis il apparaît
et PAF ! Son entrée en scène est fracassante, elle éblouit comme un éclair, ça fait mal aux yeux, ça brûle presque la rétine.
L« ange blond » traverse la rue quelques mètres devant moi et rentre dans une boutique de fringues.
Sans chercher à comprendre, comme poussé par une force qui me dépasse, je rentre dans la même boutique. Je lui emboîte le pas parce cest un « petit con » et quil rentre dans une boutique de vêtements pour « ptits cons ». Tentons lexpérience.
Oui, il existe de nos jours des boutiques de fringues pour « petit con ».
On reconnaît souvent ce genre dendroit à la tête des vendeurs : en loccurrence, un magnifique « petit con » brun, très mat de peau, tout juste la vingtaine, un sourire à mettre daredare le feu à la banquise ;
aux photos des mannequins dans les pubs affichées au murs et dans la vitrine : là non plus, ça ne déroge pas à la règle, beau mannequin avec brushing compliqué de bogoss, un torse interminable, un simple t-shirt blanc et gris du meilleur effet, lunettes de soleil miroir ; et on reconnaît également ce genre de boutique aux clients arpentant les rayons : en loccurrence, des petits mecs la vingtaine et plutôt du genre bogoss soigné.
Tout comme mon « ange blond ». Beau à pleurer, sexy et puits à câlin à la fois ; pas très souriant, certes, mais cela semble toutefois rajouter du charme au charme
je le définirais comme... un petit blond ténébreux.
L« ange blond » fait un tour du magasin et finit par sarrêter au rayon casquettes ; ce qui suscite en moi un intérêt soudain pour le rayon t-shirts juste à côté.
Je le mate du coin de l'il, en train de choisir entre différents modèles : je le vois en attr une, deux, trois, quatre, six.
Il se décale alors devant un grand miroir délimitant le rayon casquettes-accessoires et le rayon t-shirts
il nest plus quà deux mètres de moi.
Mon regard, de plus en plus intrigué, se libère au fil des secondes ; plus ça va, moins je le regarde du coin de lil ; je finis par le regarder directement, enchanté ; tout pris à se contempler dans le miroir, le « petit con » ne semble pas remarquer mon manège.
Première casquette posée sur la tête, noire avec des inscriptions blanches et rouges
magnifique
sacré pouvoir, celui dune simple casquette, damplifier encore, si besoin était, la sexytude bouillante dun « petit con »
une casquette sur la tête d'un « petit con » = « petit con » au carré... opération mathé-magique
.j'ai envie de lui sauter dessus...
Il att la visière par le bout, il la tourne à droite, puis à gauche ; ensuite, il a ce geste inconscient, dans tous les sens du mot
il fait carrément pivoter la casquette dun demi-tour et il lâche la visière lorsquelle se trouve pile derrière la nuque
dans ma tête, un signal dalerte clignote en rouge feu alors quune sirène assourdissante faillit me mettre ko
alerte-casquette-à-l-envers-sur-tête-de-ptit-con
car, une casquette à lenvers sur la tête dun « petit con » = « petit con » puissance 10
je vais lui sauter dessus, cest sûr, je ne vais pas pouvoir me retenir
Pendant ce temps, l« ange blond » a fini par ôter la jolie casquette noire ; il en essaye une autre, puis une autre et une autre encore ; à chaque fois cest le même spectacle magnifique : casquette à droite, à gauche, casquette à lenvers
je suis sûr quil nest pas conscient de leffet que ça fait de le voir essayer toutes ces casquettes
« petit con » dans toute sa splendeur qui ne se rend même pas compte quon le mate de ouf.
Lessayage se poursuit, et évidemment, toutes les couleurs et les coupes lui vont, cest normal, c'est un « petit con ». Cest la définition même du « ptit con ».
Puis, il en essaie une qui me plaît tout particulièrement : casquette très haute, la partie qui couvre la tête est en tissu style jeans, alors que la visière est de couleur gris ; c'est de loin celle que je préfère, je trouve que ça lui va à la perfection. Jai envie dhurler, les entrailles complètement vrillées et nouées par ce mélange de brûlure et de bonheur intense de mater une telle perfection.
Et lorsquil lenlève pour en réessayer une autre, je dois me faire violence pour me retenir de lui crier : non, c'est la jeans-grise qui te va le mieux, tu es sexy à tomber avec, mec... ça va avec la couleur de tes yeux, gris, avec celle de tes cheveux, châtains clairs limite blonds, ça te donne un air de petite frappe, tes juste c-r-a-q-u-a-n-t avec, quoi
La nouvelle casquette quil vient de poser sur sa tête est toute bleue, avec des inscriptions blanches sur le devant. Evidemment quelle lui va super bien aussi, mais je persiste et signe, cest lautre quil lui faut !
Il recommence son essayage, visière à droite, à gauche, puis derrière la nuque, descendant le long du cou ou ses cheveux clairs se terminent dans un dégradé si fin qui appelle les bisous si fort
naaaan, il ne se rend pas compte de ce quil dégage
« petit con », va !
Et là, surgie de nulle part, jentends une voix masculine balancer :
« Cest la bleue qui te va le mieux, sans contest
».
Hein ? La bleue ? Moi je dis que cest celle jeans et grise
Mais au même temps que je peste contre cet avis contraire au mien, je réalise quun autre mec observait également le « petit con » et ses essayages
un mec qui ose dire tout haut ce que je pense tout bas
Je le détaille un brin. Cest un mec plutôt stylé, la quarantaine, qui doit être rentré dans le magasin après nous ; évidemment, tout pris dans lobservation de l« ange blond », je ne lai pas vu arriver
je suis à la fois admiratif et jaloux à men rendre fou
putain, il a osé, lui
de plus, le type a sorti ça calmement, le plus naturellement du monde.
Sans jeu de mots, jai envie de lui dire : chapeau, mec, vraiment chapeau
mais aussi
heu
lâche laffaire, mec, cest moi qui lai vu en premier
« Vous croyez ? » fait l« ange blond », à la fois surpris et sûrement un brin flatté
.
« Sans hésiter
mais je nai pas à te donner des conseils, tu thabilles très bien
» fait le quadra en embuscade.
« Merci
» répond le « ptit con », flatté.
« De toute façon, avec un physique comme le tient, tout te va
tu serais à ton avantage même avec un scaphandre
».
Ah, putain, il y va fort le type. Pourtant, l« ange blond » semble bien encaisser le compliment. Et moi, je suis vert : le type est en train de me voler toutes mes répliques, celles qui ne savent pas passer de ma tête à mes lèvres. Cest du piratage.
« Merci ».
« Ca te vexe pas que je te dise ça ? »
« Non
».
« Tant mieux
».
« En plus, vous avez raison, je crois que je vais prendre celle-ci
» finit par admettre l« ange blond » en se baissant pour poser les autres casquettes.
« Tas pas à me vouvoyer
moi cest Laurent
».
« Moi cest Valentin
».
« Joli prénom Valentin
un prénom qui va très bien à un garçon si beau et sexy
».
Le mec a raison sur toute la ligne. Et une fois de plus je suis scotché par son culot, cette audace qui lui permet dobtenir sans effort ce Graal inestimable quest le ptit nom dun « ptit con » ainsi que de glisser des compliments, justes, mais osés.
Hélas, laudace est parfois une arme à double tranchant : le type vient de terminer sa phrase et, instantanément, le « petit con » se raidit. Son regard se durcit, les sourcils se froncent, le ton de voix se fait sec et cassant. Petit blond ténébreux devient petit blond vexé.
« Ok, merci, je vais y aller
».
Il finit par poser également la casquette bleue et il part de la boutique sans rien acheter, comme sil y avait le feu dans les rayons
parfois le « petit con » ne supporte pas bien lapproche trop directe
surtout venant de la part dun autre mec.
Je le regarde disparaître très vite ; pendant quelques secondes, je sens retentir en moi lécho des frissons intenses que ce petit mec a provoqué par sa simple présence.
Pendant ce temps, je remarque que le quadra rigole dans sa moustache. Il se retourne, pendant quun autre mec, à peu près de son âge, que je navais pas remarqué non plus, le rejoint.
« Tu es vraiment incorrigible
tas vraiment besoin de draguer tout ce qui bouge ? », rigole ce dernier à son tour.
« Jadore faire flipper ce genre de petit merdeux qui se croit irrésistible
».
« Oui, mais cest pas comme ça que tu vas les mettre dans ton pieu
».
« Mais cétait juste pour me payer sa tête
tas vu comment il se la pétait ? Sexy en diable, mais vraiment tête à claques
».
« Allez, on y va, ten a assez fait pour aujourdhui
».
« Bah, cétait juste pour rire, je nai rien dit de mal
jadore voir la réaction dun jeune canon lorsquon le met devant le fait quil a tapé dans lil dun mec
».
Les deux quadras quittent également la boutique, le pas calme, toujours en rigolant, dans la direction opposée de celle du petit Valentin.
Je finis par sortir moi aussi, un brin secoué par la scène à laquelle je viens dassister.
Aucune trace du petit Valentin. Jai eu des nuds dans le ventre en repensant à ce ptit mec, à son visage qui va bientôt s'effacer de ma mémoire.
Oui, un bogoss se montre et je suis dans tous mes états ; ce même bogoss disparaît dans sa vie et je suis tout sens dessous. Ainsi, le « petit con » est à la fois dispensateur de bonheur, bonbon pour les yeux et cruelle.
Je marche dans la rue et je croise dautres mecs, dautres émotions maccaparent, me troublent. Il faut admettre que même si lémotion que le « petit con » sait provoquer peut être très violente, une fois quil est sorti de notre champ de vision, on loublie assez rapidement
heureusement, sinon on ne se remettrait jamais du choc quest son apparition et du déchirement profond quest son absence soudaine.
Oui, je marche dans la rue et je croise dautres « petits cons ».
Je me fais la réflexion que le « petit con » a lair si bien dans ses baskets, sa vie a lair si simple, si bien remplie, si parfaite, comme si son charme était un passe-partout.
Il y a le « petit con » qui donne limpression de foncer droit devant lui, sans se poser de questions, croyant tout savoir ; pourtant, son assurance, son sentiment de toute-puissance ne sont quillusion, illusion ne se maintenant que grâce au fait de tout ignorer de la vie ou presque.
Et puis, il y a le « petit con » qui aime afficher une assurance de façade, pour se montrer « homme », pour cacher ses faiblesses, faiblesses dont il est conscient, mais quil nassume pas.
Pour découvrir lessence profonde du « petit con », il ne faut pas sarrêter à la surface, à cette façade si agréable à regarder par ailleurs. Parfois, après un coup dur, ou bien après une soirée bien alcoolisée, ou encore après lamour, il arrive quil laisse tomber sa carapace ; et lorsquon arrive à entrevoir ses faiblesses, se fêlures, le « petit con » devient alors un garçon touchant.
A force de mater, il marrive parfois de croiser le regard de « petit con ». Le plus souvent, jai limpression quil ne ma même pas vu, que je suis comme transparent pour lui
alors que pendant un instant il est le centre de mon attention, moi, pour lui je ne suis quun détail ignoré du décor.
Parfois, jai limpression quun regard capte le mien et laccroche
la peur me fait la plupart du temps renoncer à ce contact avant quil puisse devenir agaçant pour le « petit con » et dangereux pour moi
je me déteste pour ne pas savoir le soutenir, de ne pas savoir linterpréter.
Cest en plein milieu de la rue dAlsace-Lorraine, quune nouvelle, intense émotion me percute avec la puissance dun semi-remorque lancé à pleine allure.
Elle arrive den face, sur le même trottoir que moi ; elle arrive sous la forme dune très jolie plastique, soulignées par un t-shirt blanc éclatant au soleil.
Plus le gars approche, plus ma première sensation se confirme : style 30 ans, brun et taillé comme un dieu, baraqué, musclé, une belle gueule aux traits bien virils, sexy à se damner, un sacré morceau de mec.
Il approche dun pas soutenu, il semble pressé ; nous ne sommes plus quà une dizaine de mètres lun de lautre. Je me prépare à le voir passer à côté de moi, à provoquer un contact accidentel de nos épaules, pour sonder la fermeté du biceps, tout en lâchant un « Désolé », juste pour la forme ; je me prépare à capter un éventuel parfum, frisson ultime du passage éclair dun bogoss ; et je me prépare à le voir disparaître aussi vite de ma vie.
Et là, contre toute attente, le mec franchit la porte dune nouvelle boutique de fringues juste devant moi.
Je ne suis pas vraiment à laffut des soldes. Pourtant, je rentre dans le même magasin : je rentre juste parce que lui il est rentré, avec son t-shirt blanc, ce bogoss à la sexytude insensée et renversante.
Je le regarde de dos, au rayon bermuda, les cheveux courts et bruns, un grain de beauté derrière le cou qui appelle avec insistance à être couvert de bisous.
Je regarde ce t-shirt blanc parfaitement ajusté à sa plastique de fou... le blanc, éclatant, immaculé, soulignant la perfection d'une peau bronzée, dune sexytude impossible ; la coupe, parfaite, soulignant la courbe magnifique des pecs bombés, la chute délirante de ses épaules, le creux de son dos, ses biceps massifs, une image du divin.
Il y a des t-shirt blancs qui font plus habillé ; et il y en a, comme celui-là, fait dans un coton un peu « brut », qui font vraiment "sous-vêtement"... je le regarde et jai comme l'impression de voir le mec en boxer et t-shirt, juste avant de passer à la douche, ou en sortant de la douche, avant de s'habiller... ou bien avant daller au lit... je l'imagine traversant l'appart en boxer et t-shirt blanc, se dirigeant vers la chambre ou il rejoindra sa nana ou, pourquoi pas, un autre mec ; la personne qui a la chance de se le taper ; celle qui, après l'avoir bien excité en passant ses doigts et sa langue par-dessus et par-dessous les cotons doux, lui ôtera ce boxer et ce t-shirt pour lui offrir le plaisir quon se doit dapporter à un étalon de ce genre.
Je me surprends à imaginer le bonheur de se sentir possédé par ce mâle puissant, dassouvir toutes ses envies... un mec pareil, cest un appel au sexe
ce mec pue le sexe
on le regarde et on sent la testostérone, les coups de reins impitoyables
les bonnes giclées qui remplissent la bouche, qui brûlent la gorge, qui remplissent partout où il aura envie de lâcher son jus, le nectar divin.
Si à lépoque mon regard était particulièrement attiré par cette espèce bien particulière quest le « petit con » de 20 ans, et dont mon Jérém était LA parfaite illustration, ce nest pas pour autant que jétais insensible à dautres charmes.
Déjà à lépoque jétais sensible au charme de mecs un peu plus âgés, un charme étayé par une maturité qui s'installe naturellement, au fil des tours et des détours de la vie.
A lapproche ou au franchissement de la trentaine, le « petit con », insouciant et un brin frimeur connaît souvent une métamorphose qui va le muer en un mec dégagent une véritable assurance, une virilité plus discrète mais solide ; et, surtout, réellement affirmée. Et la sexytude à la fois brûlante et insolente, touchante et impertinente laisse souvent la place à un autre type de charme, un charme plus
mûr. Et dautant plus redoutable.
Le « bel étalon » habillé de ce t-shirt blanc frôlant la perfection du genre, finit par attr un t-shirt noir et un jeans, et disparaît dans le couloir des cabines dessayage.
Sans trop savoir pourquoi, jen fais de même : jatt des t-shirts, pour le « « « suivre » » ». Je lui emboîte le pas et je le vois disparaître dans la cabine du fond
ah, putain, cette envie de le rejoindre
La cabine juste en face de la « sienne » est également libre
je me dis que, avec un peu de chance, sait-on jamais, au gré des mouvements du rideau, je pourrais peut-être voir apparaître un bout de son torse dénudé.
Javance rapidement vers la cabine du fond ; javance jusquà ce quune image furtive, mais dune intensité redoutable, capte mon attention et moblige à stopper net ma progression. Cest le genre de vision à me rendre dingue, à me tétaniser sur le champ.
Le rideau de lune des cabines est légèrement entrebâillé
pas plus que quelques centimètres
assez, pourtant, pour laisser entrevoir limage de bonheur intense réfléchie par le miroir installé sur la paroi.
Un torse dénudé. Un joli torse imberbe, pas trop musclé mais finement dessiné, juste parfait pour donner des frissons inouïs.
Le mec est en train dessayer un short en jeans ; ses mains le remontent le long des hanches, ses doigts le boutonnent de façon à que lélastique de son boxer dépasse généreusement
geste et attitude de « petit con », quoi
Et au-dessus de cet élastique blanc, remontant de lEden caché de sa jeune virilité, un magnifique chemin de petits poils, si clairs, si beaux, si doux, si sexy, des petits poils conduisant mon regard hypnotisé vers ce petit nombril qui me donne le vertige, des petits poils disparaissant avant la naissance de ses pecs.
Comment ne pas ressentir une envie brûlante, violente, déchirante de lécher cette peau jeune, tiède, ces poils qu'on devine d'une douceur divine, comment ne pas avoir envie d'humer ce nombril, remonter vers ses tétons, faire des bisous partout, exciter, caresser avec la langue, titiller, mordiller ; et revenir vers lélastique, le soulever un peu avec les doigts, passer la langue entre la peau et lélastique, approcher le nez, à laffût de le moindre petite odeur de mec qui pourrait remonter de sa queue tapie sous le coton blanc.
Vision sublime, durée le temps dun éclair ; très vite, je sens la présence dun autre client derrière moi, je me rends compte que je gène le passage.
Javance alors vers la cabine du fond ; juste à temps pour voir le « bel étalon » faire glisser son t-shirt blanc le long de ses bras tendus vers le haut et dépassant par-dessus le rideau. Envie dhumer ce coton pour sentir lodeur de sa peau, de son déo
Me voilà seul dans ce petit espace, avec des fringues que je nai pas lintention dessayer
me voilà à labri des regards, seul avec la tête bouillonnante dimages qui me bouleversent
Limage du joli nombril si finement poilu me hante
je mimagine le regarder en train de se branler, jusquà ce que ses traits chauds atterrissent en vrac sur ce torse parfait ; les derniers jets, un peu moins vigoureux que les premiers, se posent justement sur ce fin pelage autour du nombril... envie de connaître le bonheur indescriptible de passer la langue, de lécher la moindre goutte de son nectar de mec, nettoyer ce petits poils, si doux, si bons... rien que dy penser, j'ai l'impression de sentit cette odeur tiède de peau de mec, de gel douche, de queue qui bande...
Envie de vivre cette expérience avec mon bobrun, putain
Limage de « joli nombril » se mélange avec celle du « bel étalon », caché dans sa cabine à tout juste deux mètres de moi, lui aussi torse nu, sa masse musculaire sculpturale à lair libre, entre deux t-shirts
limage de « joli nombril » et de « bel étalon », dans un lit, soffrant un plaisir intense, simpose violemment dans mon esprit
Très vite, je sens une envie irrépressible monter dans la solitude de la cabine dessayage. Je défais mon short, je baisse mon boxer, je me branle
je mimagine coincé entre le plaisir de « joli nombril » et celui du « bel étalon »
un instant plus tard, je me revois coincé entre mon beau brun et le bomécano
puis, limage du « bel étalon » au t-shirt blanc refait surface
jimagine ses épaules carrées, ses biceps puissants, ses coups de reins vigoureux en train de me secouer, de me défoncer tout me bâillonnant avec sa main pour mempêcher de crier de plaisir et me traitant de salope
avant que limage de mon bobrun exactement dans le même rôle ne reprenne le dessus
Je suis excité comme un fou, ça vient très vite
.
Et pendant que je jouis, cest à mon Jérém que je pense ; jai envie de sa queue au plus profond de moi
son corps me manque, sa présence me manque, son odeur me manque, son goût de mec me manque.
Pile au moment de ma jouissance, jentends le rideau en face souvrir. Le bruit est sec, rapide. Cest un mouvement puissant que « bel étalon » a dû lui infliger.
Mince, il sen va. Vite, Nico, tu as « besoin » de le voir une dernière fois, avant quil ne disparaisse complètement de ta vie, tu as « besoin » dimprimer une dernière fois sur la rétine, cette image détalon puissant.
Le temps de nettoyer ce qui doit lêtre, je sors vite de ma cabine ; première frustration : le rideau de la cabine de « joli nombril » est grand ouvert, le miroir na plus rien de beau à réfléchir.
Lorsque jarrive dans lespace de vente, je narrive pas à savoir si « joli nombril » correspond à lun des clients encore présents dans le magasin ; cest juste à temps pour voir létalon en t-shirt blanc partir avec un sac plastique à la main.
Je le regarde disparaître dans la rue, me demandant quest-ce quil y a dans ce sac plastique, quest-ce quil a acheté au final, comment ça doit lhabiller
sil sagît de ce t-shirt noir que je lai vu attr avant daller en cabine dessayage, ça doit lui aller
je nose même pas imaginer. Je payerais cher pour le voir dabord se dessaper, poser son t-shirt blanc, geste des plus érotiques ; le voir torse nu, boxer. Le voir passer son tout nouveau t-shirt noir.
Je pose les fringues que je nai même pas essayées et je ressors dans les rapides courants humains de la rue dAlsace-Lorraine, direction Esquirol.
Force est dadmettre que, oui, le « petit con » est vraiment partout. Et quil a tout pour lui, la beauté, le charme, larme implacable de son redoutable sourire.
Le petit con nous secoue, nous retourne de fond en comble
parfois ça brûle tellement les yeux que l'on se demande « mais comment est-il possible que d'être aussi beau, aussi mignon, aussi sexy »
on le regarde et on a envie de pleurer, dhurler tellement on trouve cette beauté insensée, cette jeunesse aveuglante, et pourtant si provisoires, si fragiles : le temps, implacable, ne va pas les épargner. Et cest justement ce caractère éphémère, qui les rend dautant plus touchantes.
Il y a dautres endroits que les rues marchandes, propices pour lobservation du petit con. Ainsi, il marrive de prendre le bus juste pour le spectacle masculin quon peut y retrouver, notamment en début et en fin de journée.
Lui, je lai repéré à larrêt Jean Jaurès. Vingt ans je pense, petit gabarit, 1m70 je dirais, brun, cheveux courts. Un t-shirt rouge vif, et quel t-shirt
moulant à la perfection des pecs admirablement dessinés (le mec doit être soit rugbyman, soit faire de la muscu : très bien gaulé, mais pas bodybuildé), avec les tétons qui pointent
petites manches bien serrées autour de ses biceps, un jeans mettant fantastiquement en valeur son fabuleux petit cul bien cambré, ainsi que sa jolie petite bosse à lavant.
Et son visage, mon dieu son visage
mi-ange, mi-démon, très jeune mais très mec à la fois, adorable et si viril, si « ptit con » à croquer, juste insoutenable à regarder
pourtant, il mest tout bonnement impossible de détacher mon regard de lui, trop envie de mimprégner de son visage, de son physique, de sa joie de vivre (il se marre avec un pote, et mon dieu ce sourire).
Le bus arrive, les deux potes montent juste devant moi. Il ny a plus de place, nous restons debout ; je me retrouve à environ deux mètres de « t-shirt rouge moulant ».
Tout est beau chez lui, y compris sa voix, chaude, « une voix de mec » mais douce
ça brûle les yeux de le regarder, mais comment faire autrement ? Est-ce qu'il est conscient de ça, à quel point il est beau et craquant, lorsqu'il se regarde dans un miroir, dans une photo ?
Jai envie de lui hurler quil est atrocement beau
ou bien de lapprocher, de le prendre à part et de lui avouer, comme une délivrance :
« Il faut que je te dise un truc, mec
est ce que tu sais que tu es incroyablement sexy ? Que (à cet instant précis où tu es là, devant moi, me faisant oublier jusquà mon nom) tu es le mec le plus sexy de la Terre (après labsolu masculin quest mon Jérém) ? Est-ce quon ta déjà dit à quel point tu es splendide ? Il fallait juste que je te le dise, cest trop violent de me retenir
».
En attendant, jhurle intérieurement de ne pas le connaître, de ne pas savoir son nom, de ne rien savoir de ce quil fait, dêtre jaloux à mourir de ses potes qui le voient tous les jours... jaloux de ceux et celle(s) qui ont la chance de le voir se déshabiller, de le voir à poil, dans un vestiaire, dans un lit
Et puis, linévitable arrive : à un arrêt, les deux potes descendent. Adieu « t-shirt rouge » hyper sexy, jai passé 15 min de pur bonheur « en ta compagnie », comme en état dhypnose, merci pour toutes ces émotions que tu as provoquées en moi, merci pour cet instant déternité où le temps a été pour moi comme suspendu au-dessus de ta jeunesse.
Je le regarde partir, en matant ce ptit cul magnifique remuant scandaleusement à chacun de ses pas, je le regarde séloigner vers sa vie dont je ne fais pas partie.
Dans un autre bus, mon attention est happée par une bande de mecs ; et parmi eux, un autre apollon impossible
genre 25 ans, brushing très mec, les cheveux châtains très fournis, assez longs et coiffés au gel en arrière sur sa tête
des yeux marrons verts, un regard ténébreux, viril
Avec une nonchalance absolue, il laisse glisser le bassin en avant sur le siège, le dos incliné sur le dossier, les genoux pliés, les cuisses légèrement écartées, la bosse du bermuda léger bien en évidence, les pieds bien plantés sur le sol, les bras repliés et les mains croisées derrière la nuque, dans une attitude typique de jeune mec sexy, lattitude que jappelle : « quest-ce que tattends pour venir me sucer ? ».
Pas compliqué dimaginer létat dans lequel je suis déjà
mais ce nest pas fini
Un instant plus tard, il sétire ; il lève les bras, plie les coudes, contracte les biceps qui se gonflent, les épaules remontent
ce qui a pour effet de faire remonter également son t-shirt blanc (certes, un peu trop ample, mais assez court) ; la ceinture de son bermuda baille un peu, la ligne de poils magique dabord, puis le nombril, apparaissent.
Et là, ses potes commencent à se moquer : « ouaahhh, le bogoss nous fait un strip-tease !! »
et là, le bogoss en question remet en place le t-shirt comme si de rien nétait, tout en rigolant
et moi
moi je tourne la tête, je détourne le regard, par peur que quelquun remarque que je le mate
Les arrêts, senchaînent, les bomecs avec. Un barbu ténébreux, petit polo bleu foncé moulant avec col et bords de manchettes blancs, le regard noir, viril et sauvage... il est à côté de moi, la main posée au-dessus de sa têtes sur le poteau métallique ; japerçois ses aisselles et ses poils bruns ; comme il est un peu penché vers l'avant le col de son t-shirt baille un peu, je vois les poils de ses pecs ; je capte ceux qui doivent être les senteurs du deo qu'il a mis le matin, mélangés à une très léger odeur de sueur, rien d'agressif, juste subtil, viril...
Une image prend forme dans ma tête
le bus bondé, lui collé derrière moi, me faisant sentir à travers mon pantalon la dure virilité qui tend sa braguette, tout et me chuchotant a l'oreille des obscénités... mon Jérém pouvant également jouer ce rôle dharceleur sexuel si bienvenu
Le bus sarrête, le mec disparaît. Quelques stations plus loin, un autre bogoss monte. Il sinstalle juste en face de moi. Il est grand, 1,80, 1,85 je dirais, entre 25 et 30 ans, brun, barbe de trois jours, avec un coté très ténébreux et un peu « sévère ».
Il a un tatouage sur le cou, juste sous loreille, un symbole comme un serpent aztèque, 5, 6 cm de haut, pas plus. Bref, un truc qui évidemment le rend encore plus sexy quil ne lest déjà.
Il est en tenue de sport : short noir long, comme un short de foot, et un t-shirt moulant assez coloré. Il est appuyé contre la paroi du bus, face à la porte et il est concentré à regarder son portable, ses lunettes de soleil sur le haut du crâne, et une jambe repliée, le pied contre la paroi.
Je suis debout aussi, nous sommes à tout juste 30 ou 40 cm lun de lautre ; je me place presque de trois-quarts, pour le regarder « sans en avoir lair ». Comme je le mate de profil, je vois bien comment son t-shirt moule bien ses pecs bien dessinés, et je vois parfaitement son téton gauche qui pointe à travers le tissu. Ça donne envie de le mordiller, de lagacer avec la langue, de le pincer
Jai peur quil sente mon regard sur lui, mais il semble totalement absorbé par son portable. A un moment, il remet ses lunettes sur le nez, le bus roule en plein soleil. De ma position, je peux continuer de voir, de profil, derrière les lunettes, son regard ténébreux.
Un instant plus tard, le mec fait alors un premier geste déjà assez érotique en soi, il se touche le devant du short, comme sil voulait se rajuster la queue dans le slip. On distingue un peu la bosse devant dailleurs. Cest rapide, furtif. Mais à peine cinq secondes plus tard, cest là quil fait le geste qui me fait halluciner : il se prend la queue entre deux doigts, légèrement, comme sil ne se touchait que le gland, comme sil voulait se le masser
et cest exactement ce quil fait dans la foulée, il se masse doucement le gland avec deux doigts ! Ce nest pas « méga voyant », cest vraiment discret et léger, mais aucun doute là-dessus, il se touche la queue ! Ya personne devant lui, je regarde autour, personne ne semble le regarder à part moi
Ca ne dure pas longtemps, peut-être 5 secondes, puis il arrête et remet sa main le long du corps. Mais 2 ou 3 minutes après il remet ça, pareil, il se touche la queue, comme ça, nonchalamment, comme si de rien nétait, comme sil était tranquille, tout seul dans son canapé !
Le bus sarrête, cest là quil descend : je le vois avancer vers la porte, de dos, occasion de voir quil a un joli ptit cul moulé dans son short, bien musclé. A-t-il seulement réalisé que le mec à côté de lui pendant 15 minutes na pas arrêté de le mater ?
Le soir, en rentrant chez moi après un après-midi de « Toulouse-bogoss-summer-visit-tour », jai la tête pleine dimages puissantes, démotions bouleversantes. Je sais que ces visages vont bientôt seffacer de ma mémoire, que ces sensations éphémères vont séteindre dans mon cur ; jusquà ce quun autre « petit con », avec son charme insupportable, insoutenable, si unique et pourtant si universel, ne remettre le feu aux poudres
Bien sûr, à l'époque je navais que 18 ans ; et linexpérience de lâge me rendait impossible tout ce discernement au sujet de cette insaisissable et multiforme créature quest le « petit con ».
Pourtant, même si je n'arrivais pas à mettre des mots sur toutes les nuances du « charme canaille », je ressentais quand même au plus profond de moi toute la puissance des émotions sensuelles dégagées par le « petit con », émotions que je nai jamais cessé de ressentir par la suite en présence dun spécimen de cette espèce, émotion qui ont forgé petit à petit la personne que je suis aujourd'hui, assise devant ce clavier, en train de regarder vers le passé, pour tenter dappréhender le « petit con » au travers des mots bien insuffisants à cet effet.
Les années aidant, au fil du temps je me suis rendu compte quil existe une façon simple et infaillible pour reconnaître un parfait « petit con » : le « petit con » est le jeune couillu qui, dès que notre premier regard se pose sur lui, nous inspire lenvie irrépressible de sencanailler avec sa jeunesse, sa fougue, son insouciance ; lenvie de le voir à poil, de le prendre en bouche, tout de suite, comme une nécessité vitale ; lenvie, qui devient besoin, de le voir, de le sentir jouir, comme il veut, autant quil le veut ; car le « petit con » a des airs de petit dieu, un physique qui semble tout simplement fait pour lamour ; car il y a quelque chose dans son attitude qui semble crier en permanence : « Putain, fais-moi jouir ».
Une évidence saffiche alors dans notre tête : la jouissance la plus intense qui soit, est celle de faire plaisir à un beau garçon. Alors, instantanément, sa jouissance devient préalable nécessaire de la nôtre.
Lorsquon aime à ce point la beauté masculine, offrir le plaisir devient le plus subtil et le plus sublime des plaisirs ; le seul, véritable plaisir
la curiosité de le voir poser son t-shirt et son boxer, ou bien de les lui ôter, de voir tout simplement comment il est fait
et aussi, évidemment, la curiosité de découvrir ses attitudes, ses envies, sa façon de prendre son pied
Bien sûr, on peut également être saisi par lenvie de gifler le « petit con » pour limpertinence, laffront dêtre aussi jeune et sexy ; cest le genre de garçon tellement mignon et souvent tellement sûr de lui en apparence, quon aurait envie de lui montrer quil est très loin davoir tout vu comme son attitude porterait à le croire.
Mais on ne peut que vouloir du bien au « petit con ». Un simple sourire, un magnifique, insoutenable sourire de « ptit con » et on lui pardonne tout, tout, tout : son effronterie, lexcessive jeunesse de ses propos, de ses raisonnements, de ses attitudes, de ses actes, de sa conduite ; ses mensonges, ses conneries, sa goujaterie même, tout, tout, tout. On ne peut pas faire autrement.
Car, oui, le « petit con » est partout, jeune, frais, beau, souriant et sexy. Il nous guette assis à une table de café avec ses potes qui ont la chance inouïe de connaître le secret merveilleux quest son petit nom, connaître des choses sa vie, le secret de son sourire ; le ti con nous nargue à un arrêt de bus en compagnie dune nana qui narrête pas de lembrasser et de se pendre à son cou, folle de son corps, de son sourire et, jimagine, de sa queue ; il sattarde dans le rayon dun supermarché, poussant son caddie ; il nous attend assis en caisse, rendant nos courses si pleines daventure et démotions.
Parfois je me dis que je devrais peut-être ne pas faire attention à tous ces petits mecs, aux envies et aux questions quils minspirent ; que je devrais avancer et me concentrer sur ma vie, sur mon présent, sur mon avenir, sans me laisser « distraire » par tous ces « petit riens », par la vision troublante du charme masculin.
Pourtant, ces « petits riens » possèdent léclat dinstants magiques, à la fois sublimes, douloureux et frustrants. Un « petit con » rentre dans mon champs de vision, et je réalise instantanément que lémotions quils provoque en moi cest, justement, la vie ; ou, du moins, lun de ses bons côtés ; que sans ces émotions, ces envies, ces désirs, ces images sublimes même si insoutenables, la vie serait bien fade ; que chaque bogoss est un éclat de cette inépuisable source de perfection et démotion quest la beauté, la jeunesse masculine ; que ne pas les regarder, les admirer, les désirer serait un énorme un impardonnable gâchis.
De toute façon, je sais quil me serait tout bonnement impossible de détourner le regard, la fascination pour la beauté et la jeunesse masculine étant une addiction de laquelle je ne souhaite pas vraiment guérir.
Alors, merci le « petit con » pour ce petits moments magiques, ces « petits riens » qui sont des « petits tout ».
Pourtant, aucun « petit con » ne peut soigner durablement cette solitude, cette angoisse qui me happe lorsque je suis seul dans ma chambre, dans mon lit, lorsque je repense au seul et unique garçon que jaime et qui, au-delà de lémotion sensuelle quil minspire, a dans ses mains le pouvoir magique de faire battre mon cur à tout rompre.
Un pouvoir devant lequel, toutes les émotions inspirées par ces « petits cons » ou autres mecs au charme ravageur, croisés dans la rue, dans une boutique, dans le bus, disparaissent comme des étoiles lorsque laube déferle.
Le lendemain, vendredi, le vent dAutan est toujours là et il a même gagné en intensité.
Lorsque je sors de chez moi, il nest que 10 heures 30 et il fait déjà chaud. Je marche dans la rue, vers mon rendez-vous. Je suis un peu à lavance et jai envie daller faire un tour du côté de la rue de Metz. Jérém me manque trop. Et tant pis, sil va me fulminer du regard.
Le voilà mon bobrun, le plus beau mec de la ville, avec une chemise blanche cintrée, trois boutons ouverts laissant entrevoir le paysage vallonné de ses pecs
et pas un poil qui dépasse
rasé de près, le petit con
je suis à peut-être 20 mètres, mais jai limpression de sentir la fraîcheur de sa peau.
Sa jolie chemise est portée hors dun pantalon noir redessinant son cul divin. Des baskets noires et blanches lui donnent une allure à la fois jeune et classe, juste à tomber.
Je le regarde aller et venir de tables en table, ultra précis et efficace, avancer avec vitesse, élégance, souplesse, assurance des mouvements ; je mabreuve de la vision de ses oreilles fines, bien collées, de son brushing impeccable, les cheveux courts sur les côtés, plus longs sur le haut, fixés à grands coups de gel ; je remarque cette barbe de plus en plus sombre, quil a dû laisser pousser depuis une semaine ; jai envie de me perdre dans son regard ténébreux, dans son sourire incendiaire ; jai envie de lui, putain, jai envie de lui et de personne dautre.
Mon cur se serre à l'idée que je ne sentirai plus jamais son corps contre le mien, sa queue en moi, ses coups de reins, que plus jamais je ne goûterai au nectar divin quest son jus de mec
Je suis pile devant la brasserie, je ralentis le pas, jespère croiser son regard ; pas de chance, il semble entièrement absorbé par son service, très pro, très efficace.
Au gré de ses mouvements et dune rafale de vent particulièrement intense, sa chemise se relève et replie un peu dans son dos, ce qui fait que son boxer noir, avec un élastique noir aussi et une fine bande rouge, dépasse pendant un petit moment. Ce qui moffre loccasion dapprécier sa belle cambrure de reins.
Oui, cest beau, Toulouse, lété
et le vent dAutan y met sa touche, faisant bouger les t-shirts, les shorts des petits cons dans la rue, les pans de la magnifique chemise blanche de mon Jérém
Et le brushing du charmant et hyper sexy Julien qui, assis sur le capot de sa voiture garée devant lautoécole, mattend pour une nouvelle leçon de conduite.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!