Collection Zone Rouge. La Confession De Maman (1/2)
Le mois dernier, à la fin de mes vacances, jétais loin de mimaginé quaujourdhui je reviendrais chez maman pour la porter en terre.
À la fin de mes vacances, jignorais que cette femme de presque 60 ans allait faire un infarctus et quil allait falloir lenterrer.
La cérémonie a lieu avec la présence de quelques voisines qui cancanent dans le dos, j'étais seul à côté du cercueil, maman nayant pas de famille, elle a été élevée chez les surs, dans leur orphelina avant de venir travailler dans une maison bourgeoise de Bourgogne.
Elle a travaillé là avant de venir dans cette vieille ferme quelle a retapée, cest la réponse quelle me faisait quand adolescent, je cherchais qui était mon père.
Elle ma payé des études et je suis devenue avocat pénaliste à Paris dans un des meilleurs cabinets de la capitale.
Une fois maman mise en terre dans le caveau quelle a en prévision de ce jour fatidique acheté à la mairie avec une concession de 99 ans, je mapprête à rentrer chez moi.
Jai peu de travail à faire pour son enterrement, elle a même fait mettre une pierre tombale en marbre rose et fait graver la date de sa mort, son nom Jeanne et sa date de naissance, le marbrier grave sa date de mort.
Je dois voir si je vends la maison de mon enfance ou si je la garde, il faut pour cela que je retrouve chez le notaire où les papiers dachat ont été faits et si maman a laissé des instructions derrière elle, elle prévoyait toujours tout.
Cest dans sa chambre, dans le tiroir de son armoire que je trouve une chemise assez épaisse.
Il y a bien les papiers, le nom du notaire est celui qui est sur la place fasse à léglise, la seule différence, ce sont les prénoms, Louis sur les actes, Jules sur la plaque, le fils ayant succédé au père après sa mort depuis quelques années.
Et, il y a un livre avec sur la couverture, écrit avec sa magnifique écriture.
« À mon fils. »
Quand je louvre à la première page, cest, en fait un cahier décolier à couverture épaisse, il y a une photo de moi que je connaissais dans un cadre sur le buffet, mais qui un jour a disparu sans que je lui pose de questions.
Maman sur lautre page a commencé à écrire.
« Depuis quelque temps, Christophe me demande qui est son père, je ne peux lui dire sans risquer de compromettre laccord que jai passé devant Louis le notaire quelques semaines avant sa naissance.
Je suis née de père et de mères inconnues, on ma trouvé emmaillotté devant la porte dune église, jai été placé dans un orphelina près dAuxerre ou je suis resté jusquà ce que jaie 18 ans.
À cet âge, il a fallu que jentre dans la vie, moi qui navais eu pour seul univers que les quatre grands murs de cette institution.
Avant de partir avec mes quelques affaires, la directrice ma donné une adresse dans un village où il y avait de nombreuses vignes que le patron et la patronne exploitaient, les faisant vivre et bien vivre.
Mon patron homme dune quarantaine d'années était très bel homme, il était aussi maire de la commune.
Il était assez beau, mais à ce moment jétais une oie blanche ignorant même que les hommes avaient des queues. »
Direct la maman pour une oie blanche, elle a dû apprendre ce mot plus tard.
« Je mets sa photo sur cette page, car il fait partie de ton histoire mon fils. »
Elle a collé, comme elle a collé la mienne, une photo de lhomme qui assistait à la remise des prix à lécole chaque année au moment de ma petite enfance.
« Je passe le temps dadaptation pour arriver au jour où tout a commencé, je métais levé à 6 heures comme tous les jours, Monsieur partant vers ses bureaux dans son chaix vers 7 heures 30 et venant prendre son petit-déjeunés à 7 heures.
Cest vers 6 heures 30 que je lai vu arriver dans la cuisine, déjà costumé, moi qui étais encore en peignoir pour démarrer la cafetière avant daller mhabiller.
Il sest approché alors que jétais près de la table, il sest collé derrière moi et jai senti sur mes fesses un objet dur, il a passé sa main devant moi, il la rentré dans léchancrure de mon peignoir et sans aucun problème ma chemise de nuit en pilou a été écartée et sa main est venue sur mon sein droit.
Jai été surprise surtout quand-il est venu membrasser dans le cou, cela ma fait frisonner, lui donnant limpression que tout lui était permis, jai failli crier, mais je me suis vu dans la rue sans travail et logement si Madame mavait entendu.
Il frottait la barre dans mon dos, même mes fesses, a^ès avoir enlevé la main, il a fait tomber mon peignoir et a commencé à relever ma chemise de nuit.
Elle était assez longue et il a eu du mal, d'autant plus quil essayait de sortir sa barre de son pantalon, sans parler trop fort il me demandait de me laisser faire, car sinon il allait me renvoyer.
Dun côté comme de lautre, jétais coincé et quand il ma écarté les jambes, jai senti un objet chaud se glisser rapidement dans la grotte qui me servait à faire pipi.
Jai senti quil forçait et une grande douleur a envahi mon entre jambes, jignorais à ce moment là que je venais dêtre dépucelée par la verge de Monsieur.
Il a continué à entrer dans mon corps sans que je comprenne ce que nous faisions jusquà ce quil crie et que je sente du liquide sortir du bâton qui bizarrement commençait à méchauffer, si tu lis ma confession Christophe, dès la première fois ton père ma fait jouir et si cest ce jour que nous tavons conçu, tu las été dans le bonheur et le plaisir.
Quand il est sorti de moi, il ma ordonné dêtre nue tous les matins sous mon peignoir, il ma pris de diverses façons, mais toujours dans la cuisine avec le risque que nous soyons surpris par Madame. »
Elle avait dû pleurer à ce moment de lécriture, car le papier était boursouflé, mais ce devait être par laveu de ce quil lui avait fait, lannonce que mon père était lhomme propriétaire du manoir et maire de la commune navait pas à engendrer ses larmes.
« Un mois, deux mois, trois mois, Monsieur me baisait tous les matins, je jouissais toutes les fois, ce qui mempêchait dêtre lucide étant une oie blanche qui ignorait ce que le mot sexe voulait dire.
Il ma appris à le sucer, il me faisait mettre à quatre pattes pour me prendre en levrette, comme il disait et que sa verge entrait plus profondément en moi, jaimais sentir son sperme chaud toucher le fond de mon vagin.
Tous ces mots, il me les disait et voulait que je les répète, tous les matins, je le laissais faire ne sachant pas que cétait mal.
Au quatrième mois sans que coule de ma petite minette, comme je lavais appris à lorphelina, tu vas voir comme jétais ignorante, je suis allée voir Madame pour lui demander comment cela se faisait.
Elle ma demandé avec qui javais couché, tu penses que je lai détrompé dormant toujours seule, elle ma montré ma chatte sous mon tablier et ma robe et ma demandé si quelquun mavait mis une verge à cet endroit.
Je lui ai dit que cétait Monsieur tous les matins qui dans la cuisine me remplissait avec son bâton foudroyant qui crachait son sperme.
Jai entendu le couple senguirlander, puis jai dû quitter leur manoir pour rejoindre la ferme où tu es en ce moment, ils lont mis à notre nom, car si javais raconté tout ce quil mavait fait, il aurait pu être inquiété comme violeur.
Je recevais jusquà ma mort une somme actualisée du notaire Louis et après du notaire Jules, après le papier que javais signé disant que je me contenterais de cette situation jusquà ma mort.
Voilà mon grand, tu as fait des études et je suis fière davoir un fils avocat, si tu veux rencontrer ton père, sa femme layant viré, ayant réussi à devenir sénateur, il semble quil ait refait sa vie, il serait remarié et habiterait à Levallois-Perret.
Bonne chance mon fils, soit heureux dans ta vie, ta maman qui taime. »
Je suis rentré à Paris après avoir mis la date de son décès sur sa tombe, jai décidé de garder la maison pour y venir pendant mes vacances et mes longs week-ends.
Sans difficulté, je trouve ladresse de mon père un sénateur à Levallois, cétait facile pour un avocat, je sonne à la grille dune résidence particulière, cest une voix de femme qui me répond par linterphone.
Que voulez-vous ?
Voir monsieur Léon, le sénateur.
Je veux lui parler, j'ai un cahier à lui montrer, ça risque de lintéressé.
Je vous ouvre, vous mintriguez, vous allez me dire ce que vous pouvez.
Jentre dans un jardin impeccable, sur le perron une jeune femme très grande ayant un port de tête altier se tient devant une porte-fenêtre.
Entrez, cest incroyable, vous ressemblez à ce fumier de Léon, êtes-vous son fils ?
Cest vrai, je navais pas fait attention, la photo dans le cahier de maman à une vague ressemblance avec moi, en plus jeune comme elle le dit.
Le coup de foudre, nos regards se croisent et cest fait, moi qui aime sauter les filles et les jetés comme des mouchoirs en papier, jai devant moi la femme de ma vie.
Viens dans mon domaine, maman et Léon sont absents pour la soirée, ils sont à un pince-fesses.
Je travers une entrée et elle memmène jusquà létage par un grand escalier, nous entrons dans un petit salon.
Voilà mon antre, jai presque complétement coupé les ponts avec mes parents, je vois que tu lèves les sourcils, ne te méprends pas, je suis la fille de Léora, mais Léon est mon beau-père depuis quil la épousé il y a quelques années.
Tu as parlé dun cahier !
Ma maman vient de mourir et jai trouvé sa confession dans ce cahier bien relié, maman explique, comment je suis venu au monde.
Je le sors de mon attaché, elle le prend et se met à le lire, je respecte sa lecture jusquà ce quelle redresse sa tête.
Javais raison, la photo que ta maman a mise dans son cahier de confession montrant ton père et toi démontre le lien de parenté.
Dautre part, ce que ta maman a subi est un peu mon histoire avec ton père, mais j'étais loin dêtre une oie blanche
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