La Culotte De Rose 2
Cette culotte brandie à bout de bras devrait chez Rose toute velléité de converser avec moi. Elle soffre à moi, se dit prête à faire lamour, mais rageur, je veux lui clouer le bec à jamais, la chasser de ma route et de mon cur de façon claire et définitive. Eh ! Bien, non. Le petit bout de bonne femme ne se laisse pas abattre par cette culotte surprise. Elle ne cherche pas à nier mas avance sa version :
- Ah ! Rodolphe. Il se venge parce quil ne ma pas eue. Écoute-moi, laisse-moi texpliquer.
- Bien, je veux entendre ta défense. Évite toutefois de me mentir. Faisons simple : Suis-moi.
Rose trottine derrière moi. Javance à vive allure vers léglise, je presse le pas. Je loblige à courir derrière moi. Sil y a des spectateurs, ils en auront la nette impression. Si Rose sen rend compte, elle se trouvera ridicule et elle renoncera peut-être à lutter pour une cause perdue davance. Je marrête au buisson qui ma servi dobservatoire :
- Reste ici et regarde où je vais.
Je rejoins le recoin où Rose a perdu sa culotte et a failli perdre sa probable virginité avec Rodolphe, virginité si précieuse encore il y a trois jours dans la forêt lorsque jai voulu la caresser... Je me retourne et dis :
- Me vois-tu ?
Rose na pas attendu, elle arrive en courant.
- Jai compris ta démonstration. Tu étais présent, tu as tout vu ? Alors tu dois être juste, la possession de cette culotte ne fait pas de Rodolphe mon amant. Tu as pu le constater. Javoue un flirt poussé un peu loin. Si tu te souviens, je nai pas enlevé ma culotte pour la lui offrir, il me la baissée malgré ma protestation.
- Tu as protesté pour la forme, trop mollement et tu tes retrouvée cul nu et foufoune à lair, bien troussée, oui ou non ? Tu as astiqué son sexe, tu las bien chauffé, tu tes laissé caresser lentrejambe, tu lembrassais avec fougue.
- Je lai surtout menacé de hurler. Ça a calmé son envie, heureusement.
- Il était grand temps. Daprès Rodolphe tu las allumé avant de te mettre à avoir peur dêtre estropiée par sa verge ? Ta frayeur face à son bélier sur le point de forcer ta porte ta servi de vertu un peu tard. Je comprends la fureur de mon copain.
- Sait-il que tu nous as vus ?
- Je ne le lui ai pas raconté.
- Trouves-tu honnête quil te fournisse le récit de sa tentative et te remette ma petite culotte pour se vanter. Que lui as-tu demandé ?
- Rien. Il était furieux, ma trouvé sur son chemin et a ressenti le besoin de se confier après sa déconvenue. Cest un bon ami qui a essayé de me mettre en garde contre ton dévergondage. Il veut me mettre à labri de tes manigances et fantaisies dallumeuse. Tu refuses de finir ce que tu entreprends, tu te moques des garçons. Il la compris et me la dit. Jai compris ton jeu maintenant. Tu viens toffrir à moi aujourdhui. Tu feras semblant de vouloir et à la dernière seconde tu hurleras au loup. Quun passant tentende et je passerai pour un violeur. Je regrette de tavoir connue et aimée. Va.
- Mais cest faux. Écoute-moi encore quelques minutes et tu changeras davis. Justement parce que tu mas aimée, nous ne pouvons pas nous séparer comme ça. Je dois te confesser quelque chose. Lautre jour, dans la forêt, jai tenu ton sexe en main. Je te lai dit, je lai trouvé mignon. Jétais très émue et je nai pas voulu passer pour une Marie-couche-toi-là en mallongeant dès la première fois. Aussi ai-je réagi lorsque tu ten es pris à mon sexe. Lintérêt que tu mas montré et la retenue dont tu as fait preuve mont bouleversée.
- Quoi, tu as parlé de mon sexe à Claudine ?
- Mais non. Je ne tai pas nommé. Claudine est une fille délurée, on peut bavarder de tout avec elle. Elle adore parler de sexe et de ses nombreuses expériences. Je lui ai murmuré que javais passé laprès-midi avec un garçon. Aussitôt elle sest lancée
- Ça y est ! Tu las fait ? Il est comment ?
- Oui, on a cueilli du muguet. Il est très gentil. Je crois que je laime.
- Cest tout ? Vous navez pas baisé ?
- Si, on sest embrassé, sur la bouche
même.
- Cest tout ? Vous vous êtes juste embrassés sur la bouche, rien de plus ? Il ny a pas eu quelques câlins, des caresses ? Non ? Allez, raconte.
- J ai avoué ç Claudine que nous nous étions touchés un peu. Elle a voulu des détails :
- Tu as touché sa verge ? Il en a une grande, bien grosse ?
- Ça dépend de ce que tu appelles une grande et grosse. Cest la première
- Elle était comme ça ? Non ? Plus longue ? Non ? Comme ça alors?
- Je ne sais plus vraiment.
- Elle dépassait de chaque côté de tes mains ou pas ? On noublie pas ce genre de détail. Bon ce nétait pas une vraiment belle bite, sinon tu saurais. Tu nas pas déléments de comparaison, cest ça ?
- ment, cétait la première.
- Quà cela ne tienne, il faut que tu apprennes. Je connais un garçon célibataire bien monté, sûrement le plus beau spécimen de la région. Il est fier de son engin. Je tassure, pour y avoir goûté, que ce nest pas un mythe, ce nest pas du toc, cest la queue dont je rêve. Un jour je laurai sauf si je trouve mieux. Veux-tu la voir ?
- Tu es folle, Claudine. Je ne peux pas lui dire : « Bonjour monsieur, je veux voir votre sexe ».
- Hi, hi, hi ! Mais non ! Je le connais bien. Fais-moi confiance, je tarrange une rencontre.
- Jamais je noserai.
- Mais il suffit de commencer. Tu lembrasseras, tu laisseras guider ta main par la sienne et ça viendra tout seul. Lui aussi est un gentil garçon, généreux, prêt à satisfaire tous tes désirs. Si ça ne marche pas avec lui, je te proposerai lun ou lautre de mes amis presque aussi bien pourvus. Daccord ? Je te dirai où et quand.
- Claudine, est-ce si important ? Les dimensions dun pénis font-elles la qualité de lamour ?
- Pour les sentiments peut-être pas, pour le plaisir cest primordial. Quand je veux jouir je préfère les longues de bon diamètre, celles qui me raclent les parois du vagin jusquau fond. Je les sens mieux. Jai essayé un jour avec un type nerveux, sa quéquette était petite, je la perdais continuellement, notre rencontre a été un désastre. Mais une bonne grosse bien longue tenvoie en lair à tous les coups quand elle te ramone le four, crois-moi.
- Hier donc, pour la première et seule fois, uniquement pour savoir à quoi ressemblait un membre imposant, à lheure du rendez-vous fixé par Claudine, je suis sortie à la rencontre de Rodolphe. Tu sais la suite.
- Ta curiosité a failli déboucher sur un accouplement.
- Jai effectivement eu peur, doublement. Gentil ou pas gentil, Rodolphe avait lintention de passer de létalage de sa belle queue à un usage immédiat de son instrument.
-« Tu vois ma clarinette, essaie den tirer un son ».
Sil navait été question que de la prendre en bouche et de souffler dedans, je naurais pas dit non, ne serait-ce que pour en prendre correctement la mesure. Il a voulu plus :Il sest montré tendre mais déterminé et pressé darriver à me pénétrer. Moi, jétais troublée : sa verge ma étonnée, laudace de ses caresses ma paralysée.
- Hum ? Tu las bien embrassé et ta main était active sur son engin. Tu ne semblais pas détester et tu ne faisais pas semblant.
- Je suivais les conseils de Claudine. Théoriquement il nétait pas question de plus. Une fois dans laction jai eu limpression de perdre la tête, jai été secouée par des frissons. A ce moment jai eu peur de ne plus pouvoir résister à lappel des sens. Cest vrai. Mais la poussée de son gros machin contre ma chatte ma terrorisée. Il allait me faire mal, très mal, il était trop gros pour moi. Alors je ne sais où jai puisé la force de refuser, mais je me suis révoltée. Tu as certainement entendu.
Et lui de dépit ma traitée dallumeuse et de sac à os : il maurait prise sans amour et ajoutée à la longue liste des pucelles quil dit avoir délorées. Alors là, il dépassait le contenu du plan de Claudine. Si Claudine
Oh! Jy pense, elle lui a peut-être annoncé que je serais consentante. Voilà comment tu es en possession de ma culotte sans me lavoir volée. Me pardonneras-tu davoir été curieuse ? Embrasse-moi; je taime.
- Ny a-t-il personne derrière le buisson ? Peut-être crois-tu maimer, jai du mal à men convaincre. Tu as tenu en main deux échantillons de pénis. Un petit, le mien et, à lautre extrémité de la gamme, un morceau qui a eu le don de teffrayer en raison de ce que tu nommes « son énormité ». Entre les deux il en existe une multitude, de dimensions variées, des sexes plus ou moins longs, plus ou moins gros. Pourquoi ta curiosité ne te pousserait-elle pas à rechercher la verge la mieux adaptée à ton propre sexe? Car la question demeure. Tu ne peux pas te jeter sur la plus petite quéquette par crainte de la plus imposante. Cherche le juste milieu.
- Oh ! Tu me détestes ? Pourquoi ne vois-tu pas mon amour ?
- Claudine et toi avez posé le problème en termes de sexe et dimportance de lorgane plus que damour sentiment. Il est donc logique de continuer tes investigations dans ce domaine. Tu dois trouver le pipeau le mieux adapté à tes lèvres afin den tirer le plus beau morceau de musique, pour parler comme Rodolphe. Je ne te rejette pas. Jai une autre conception de lamour, un peu par nécessité liée à la taille de mon « mignon », mais si différente. Rien ne presse entre nous. Explore les braguettes pendant un an. Je serais étonné de tentendre répéter que tu maimes après tes travaux pratiques guidés par Claudine. Suis ses conseils avisés et tu renonceras à moi. Élargis tes horizons, Claudine possède de nombreuses références et te guidera. Je peux te reconduire chez toi.
- Ça va, jai compris la leçon. Je trouverai mon chemin toute seule.
Nos rencontres par la suite sont le fait du hasard. Je ne recherche pas la compagnie de Rose. Il nous arrive de nous saluer particulièrement quand nous nous retrouvons dans le même groupe. Le 30 avril nous nous croisons. Rose mapproche et minterpelle :
- Jirais bien au muguet demain. Accepterais-tu de maccompagner ? Jai à te parler.
Tout ce que jai voulu oublier pendant des mois resurgit tout à coup. Depuis un an je couve mon complexe dinfériorité. Aucune jeune fille na eu loccasion de découvrir mon « infirmité » comme lavait fait Rose ce malheureux premier mai. Claudine a tenté de sinformer, a voulu mattirer dans la nature sous prétexte dun coup de foudre. Je lai envoyée promener, jai refusé ses avances pour échapper à une prise de mesures trop précise. Elle maurait catalogué et humilié, classé et proclamé « infréquentable ». Jai avancé ma passion pour une autre fille.
- Son nom ? Cest mon secret.
Après cette déclaration je me suis senti surveillé, y compris par Rose. On me suivait de loin, on mépiait pour connaître le nom de ma belle : en vain. Je pouvais mestimer heureux de ne pas avoir été dénigré par Rose. Dun mot, elle aurait pu me faire une réputation détestable. Pour récompenser sa discrétion, jaccepte son invitation. Demain nous cueillerons le muguet.
La cueillette du muguet est une façon darriver aux conclusions de Rose après une année dexploration des slips ou caleçons des nombreux amis de Claudine. Jattends de Rose un discours au cours duquel elle mexposera les nombreuses raisons du choix dun autre ami. Elle va peiner, tourner en rond pour épargner ma susceptibilité. Elle nest pas méchante et doit souffrir davoir à me blesser.
Pourquoi ne moublie-t-elle pas tout simplement au lieu de nous r. A plusieurs reprises je lai aperçue au milieu dune bande de filles et de garçons menée par linévitable cousine. De loin je trouvais quelle se transformait, sépanouissait physiquement, prenait de la poitrine et des fesses, se montrait gaie. Un autre amour pouvait la métamorphoser. Elle embellissait, rieuse et insouciante, avait sans doute trouvé chaussure à son pied avec laide de Claudine. Je vais devoir encaisser le coup, mais je lai assez poussée dans cette direction, je nai pas le droit de men plaindre. Je me prépare à la féliciter, cest lusage. La voici, avec un léger retard, à notre rendez-vous.
- Sais-tu pourquoi je souhaite te revoir aujourdhui et ici ? Cest un anniversaire !
- Ce nest pas difficile à deviner. Je me souviens tavoir laissé un an pour décider de ton avenir. Lannée se termine, tu veux me mettre au courant de tes différentes aventures. Par délicatesse tu veux mannoncer sur qui se porte ton choix. Je ne vois pas dautre motif à cette forme dadieux.
- Merci de me simplifier la tâche. En effet jai lintention de te mettre au courant de mes souhaits.
- Fallait-il vraiment faire ce pèlerinage sentimental pour mannoncer une rupture définitive ?
- Il ne sagit pas dune rupture, mais de mon espoir. Paul, jai attendu un an, comme tu me las recommandé. Aujourdhui je peux laffirmer, je veux le crier : « je taime, je naime que toi. »
- Ah ? Et tous ces types qui tournaient autour de toi comme des abeilles autour dun pot de miel, que sont-ils ?
- Tu es jaloux de ces copains ? Mais cest bon signe ! Tu mas espionnée: quas-tu vu, que peux-tu me reprocher ? Cétaient surtout des copains de Claudine.
- Claudine, toujours et partout, Claudine, la maudite entremetteuse ! Cest là que le bât blesse. Claudine la perverse, la libertine, ta cousine si influente, ta pourvoyeuse de belles bites : combien ta-t-elle présenté dautres Rodolphe, combien détalons ta-t-elle fait tâter et branler pour taider à trouver un amant, combien de culottes ta-t-elle fait perdre, a combien de ses amis ta-t-elle livrée ?
- Mais, Paul
- Avec elle tu tes dévergondée, tu as comparé, essayé les lances étroites, les javelots, les sabres, les bâtons, les plus longues, les plus épaisses, les plus rudes verges des alentours, tu as ouvert ton ventre aux gourdins, tu as supporté les coups violents des massues, tu as accepté dêtre baisée et sodomisée par des tringles, fouillée et souillée pendant un an par des hussards ou des soudards, tous recommandés par ta diablesse de cousine.
- Mais Paul, tu délires. Tu as passé un an à imaginer ces scènes ? Mon Dieu, cest horrible. Tu tes torturé et tu tes représenté des abominations. Me connais-tu si mal ? Rien de tout cela na eu lieu. Oh! Claudine a multiplié les tentatives pour me déstabiliser. Tu as pris la mesure de son ambition. Elle ma raisonnée, présenté ses arguments. Montre-moi un garçon qui pourrait se vanter de mavoir séduite, davoir eu le sexe touché, sucé, câliné par moi et jirai me cacher dans un trou perdu.
- Aucun ne ta montré sa trique et ses balloches ? Difficile à croire dans ce milieu de dévergondés. Aucun ne ta couverte de foutre ? Aucun na percé ton hymen ?
- Pas plus que toi je nai le pouvoir dempêcher un exhibitionniste de sortir ses bijoux de famille à lair et de les étaler. Claudine a su les inciter à se débrailler. Jen ai vu effectivement déballer leur queue et leurs couilles, essayer de maguicher pour mattirer et me posséder. Je peux te dire comment Robert, Louis, Mohamed, Ali, Raymond, Clément etc.
sont montés. Aucun ne ma touchée, je nen ai ni tâté ni branlé, ni sucé. Ils se sont moqués de mes refus, ont ri, mais nont rien reçu de moi.
- Comment as-tu pu résister à toutes ces tentations?
- Jai pensé à toi tous les jours. Jai prié pour que tu maimes en retour. Quand mes sens sémouvaient au spectacle des démonstrations, je répétais ton prénom, je pensais fortement à toi.
- Ça marche des trucs pareils ?
- Oui, crois-moi. Mais puisque tu doutes encore, retrouvons un endroit calme et tu auras la preuve que je suis restée vierge.
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