Manif

Manif (Nouvelle pagination)
Cela c’est passé dans une manif, alors que j’étais étudiant en fac de droit.
A l’époque, j’avais de grandes convictions politiques et jugeais important de…, bon d’accord, j’arrête. La vérité c’est que si je m’étais trainé dans cette manif, c’est que j’espérais enfin serrer la petite Sonia. Sonia ; des tenues aussi courtes qu’une nuit d’été, des formes à faire pâlir un moine zen en pleine méditation et des mœurs aussi légère qu’un string. Cela faisait des nuits que je rêvais d’elle, la main dans mon caleçon, à imaginer la géographie d’un corps que je rêvais de dévoiler et de posséder. J’avais usé pas mal de mouchoir en papier en pensant à elle. Rien qu’avec ce que j’avais lâché sur le papier absorbant, j’aurais pu repeupler la France en moins d’une semaine. C’est pour ça que lorsqu’elle m’avait demandé si je comptais aller à la manif ( je ne me souviens même plus pour ou contre qui elle se tenait) , j’ai répondu que bien sûr, que pour moi la représentation du peuple de la rue était primordiale, que cela faisait partie de mon devoir de citoyen de lutter contre l’oppression gouvernementale, et plein d’autres conneries que je ne croyais pas.
On s’était donné rendez-vous à un endroit bien précis, qui finalement ne s’était avéré pas si précis que ça. Il faut dire qu’il y avait tellement de monde qu’il était très difficile de repérer quelqu’un en particulier. Malgré mes appelle et mes SMS, je n’arrivai pas à la joindre. Au bout d’une demi-heure, je désespérai de la retrouver au milieu de cette foule. Il ne me restait plus qu’à rentrer chez moi et de me consoler en ouvrant un nouveau paquet de kleenex. Alors que je m’apprêtai à faire demi-tour, je me rendis compte qu’il m’était impossible de me retourner. Il y avait tellement de monde agglutiné autour de moi que je pouvais à peine bouger. J’étais englué autour de centaines de gens. La pression de la foule était telle que je collai littéralement la personne devant moi.

De dos, Je ne pouvais distinguer son visage, juste apercevoir de longs cheveux bruns qui tombaient sur un débardeur blanc, laissant apparaitre de fines épaules cuivrées ainsi qu’une une robe courte et ample.
Et un joli petit cul.
Pris par le pouls de la foule je n’avais d’autre choix que de me laissé guider par son mouvement, et ce qui devait arriver arriva. A force de me frotter contre la manifestante, je commençais à avoir une érection. Gêné, j’espérais qu’elle ne se rendait compte de rien, même si la part la plus perverse de moi espérait l’inverse. Au bout d’un moment, je me mis à vraiment bander. Elle ne pouvait plus ignorer la rigidité qui s’écrasait sur ses fesses. J’eu même l’impression qu’elle ondulait du bassin pour mieux la ressentir. D’une manière faussement anodine, je mis mes mains sur ses hanches. Je craignais qu’elle se retourne et m’en colle une…, mais non. Non seulement elle se laissa faire mais mit ses mains derrière son dos et m’empoigna les fesses pour me presser contre elle. Cela accentua mon érection et me rendis plus dur que jamais. Le frottement de ma queue sur le tissu de mon pantalon commençait à me procurer de vives brûlures. N’en pouvant plus, J’ouvris ma braguette et sortis mon sexe.
Toujours de dos, elle le prit dans ses mains et commença à me branler. Je regardais autour de moi à l’affut d’un regard mais personne ne faisait attention à nous. Tous hurlaient des slogans en levant la tête. Tant mieux. J’en profitai pour passer mes mains sous sa robe pour lui caresser le cul. Très vite je descendis vers sa culotte et passais ma main entre la raie de ses fesses. Elle me branla plus vigoureusement, une main autour de ma bite, l’autre enserrant mes couilles. J’écartais la toile de son sous-vêtement d’un doigt et glissait deux autres dans sa chatte. Ils rentrèrent sans effort tant elle était humide. Avec ma main libre, j’en profitais pour passer sous son débardeur et lui caresser les seins. Ils étaient petits mais fermes et leurs tétons pointus et dures.
Je fis glisser ma main sur sa vulve, mes doigts glissant de son clito jusqu’à son petit trou, pénétrant son intimité, griffant doucement ses fesses. J’eu même l’audace d’enfoncer mon pouce dans son cul, d’abord juste la phalange puis le doigt en entier. Je la sentais s’arc-bouter à chaque va et viens de mes doigts dans ses béances. Pris d’une impulsion, je sorti ma main et la collait sur son visage.
Elle fit ce que j’espérai qu’elle fasse.
Toujours de dos, elle lécha ma main puis suça mes doigts enduits de son odeur de femme. J’étais fou d’excitation. M’imaginant que c’était ma queue dont elle se délectait, je me pressai davantage contre sa jupe jusqu’à rentrer le tissus entre ses fesses. Je sorti mes doigts luisant de salive de sa bouche, les replongeait dans sa chatte puis à mon tour les goutait. Le gout, l’odeur de son sexe et de sa transpiration faillir me faire défaillir. N’en pouvant plus, je m’approchai de son oreille et lui susurrai : « Je vais te baiser, debout, par derrière, là, devant tout le monde. » Elle opina vigoureusement de la tête. Je relevai sa jupe et d’un coup sec, m’enfonçais en elle. Mouillé comme elle était, je n’eu aucun mal à m’enfoncer jusqu’à la garde. Etre au milieu de temps de gens et pourtant invisible accentua mon excitation. Personne ne semblait faire attention à nous, ce qui à la fois me ravis et me déçu. J’aurais presque aimé que quelqu’un nous observe avec plaisir. A chaque coup de boutoir, je voyais sa tête onduler. Je collais mon torse contre son dos, passais mes mains sous son débardeur et me mit à malaxer ses seins avec vigueur, pinçant ses tétons, écrasant cette chairs douce et chaud. Je m’approchai de son oreille et l’humidifia avec ma langue, puis je mordis son épaule. Malgré le brouhaha ambiant, je l’entendis pousser un râle. Ma queue au fond de son ventre, elle plaqua ses mains sur son bas ventre puis entrepris de se branler, insensible aux regards qui à n’importe quelle instant pouvait démasquer sa perversion.
Me sentant au bord du précipice, je me retirai in extrémis et respirai profondément. Je sentais mon cœur battre à tout rompre et ne doutais pas que le sien agisse pareillement. Je voyais la sueur perler sur sa nuque, humidifiant les tissus de son débardeur et dessiner une fine rigole sur le bas de ses reins. Pouvais-je rêver d’une situation plus excitante encore ? Non, bien sûr. Je me sentais au paroxysme de la perversion, abasourdi par tant de débauche.
Et pourtant… je n’étais pas au bout de mes surprises.
L’apothéose survint lorsqu’elle prit ma bite entre ses doigts menus et la mena entre ses fesses. Titillant son anus avec mon gland, elle recula brusquement et engouffra ma queue dans son cul. Là, c’est moi qui ne pu retenir un râle. Apparemment ce n’étais pas la première fois qu’elle utilisait cet orifice car je m’enfonçai sans aucun effort. Je me sentais totalement subjugué par la situation. J’enculais une inconnue dont je ne connaissais même pas le visage, au milieu de milliers de personnes. C’en fut trop pour moi. Après quelque va et viens extatique, je sorti ma queue et éjaculai sur son cul tout en plaquant ma main sur son visage. Elle me mordit la paume ce qui ne fit qu’augmenter mon plaisir. Ensuite, j’étalais mon sperme sur son cul, sa chatte, le haut de ses jambes puis sur son visage. Je sentis sa langue se délecter de mon jus. Enfin, elle rabaissa sa robe qui s’imprégna de mon foutre en laissant des auréoles. Alors que je m’apprêtai à ce qu’elle se retourne enfin afin de découvrir nos visage, un mouvement de foule me poussa vers la gauche, m’éloigna irrésistiblement d’elle, jusqu’à la perdre dans la cohue de manifestant.
J’eu beau passer le reste de la journée à la rechercher, ce fut peine perdu.
Sur le chemin du retour, repus d’obscénités, des images de stupre plein la tête, la queue encore poisseuse, je croisai Sonia.
- Alors, t’étais où, me demanda t’elle ? Je n’ai pas réussi à te trouver.
- Moi non plus, répondis-je.
Il y avait trop de monde.
- Ca t’a plu même si tu as dû te retrouver un peu seul? C’était puissant tout ces gens luttant pour une même cause, non ?
- Puissant, c’est exactement ça. Puissant. Incroyablement puissant.
Depuis, je ne loupe aucune manifestation dans l’espoir de croiser ma perverse inconnue, mais jusqu’à présent je ne l’ai jamais recroisé.
Mais qui sait, peut-être un jour…



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