La Culotte De Rose 4
- Voilà un étrange cadeau. Mon chéri , dis-moi ce que cest.
Rose feint dignorer la nature de lobjet. Que fait la copie conforme, que jai vue dans son tiroir, si elle ne sait pas à quoi ça sert? Jironise un peu et jen profite pour égratigner la femme que je déteste dans notre entourage :
- Jaurais pensé que Claudine, ta cousine au courant de tout ce qui touche à ce sujet, tavait instruite. Elle ne la pas fait ? Comme cest étonnant. Tant mieux, il me reste des choses à tapprendre. Après tout, nest-ce pas le rôle naturel dun mari ? Couche-toi et laisse-moi te faire apprécier cette « chose étrange. » , comme tu la nommes. Tu comprendras vite, de façon concrète, ce que cest, à quoi ça sert et pourquoi je ten fais cadeau. Touche-la : elle est lisse, douce au toucher. A quoi te fait penser cette forme ?
- Oh ! Paul, tu ne veux pas dire
Oh, jai peur de me tromper
Ton machin fait du bruit
Cest un poste radio ?
Franchement, elle se fout de moi. Je lui demanderais volontiers si elle écoute « radio-masturbation » sur son jouet sexuel absolument semblable au mien; et quel chant elle entonne lors de lorgasme. Ne gâchons pas notre soirée par un débordement incontrôlé de bile. Mieux vaut agir en toute sérénité, malgré les tremblements nerveux de mes doigts, malgré une déception amère face à sa comédie dissimulatrice. Jentame la démonstration, mieux quun bonimenteur ne le ferait en public :
- Je lenduis de ma salive. Ouvre tes belles jambes. Je le couche sur ta fente adorable. Tu sens, faut-il passer à la vitesse supérieure. Tu aimes ?
- Ouihihi ! Ça chatouille. Mon Dieu, il fait trembler mon clitoris
Oh ! Ah ! Il entre dans mon vagin. Paul, cest fort, cest bon
Ah ! Je pourrai lutiliser ? Oh ! Encore ! Cest bon
si bon, continue, relâche, enfonce, plus loin, reviens, fais tourner la pointe à lentrée, plus haut.
Rose oublie quelle a déclaré ignorer ce que cétait .
Rose fait des petits bonds, se tord sur le drap, tape des pieds, chiffonne le drap, soulève son bassin, geint. Jenfonce lengin, je le fais aller et venir. Doucement, avec amour et précaution. Elle a eu le temps dexpulser luf avant mon retour, le vibromasseur ne heurte aucun corps étranger dans le vagin. Son bassin se met à tourner autour de laxe qui la pénètre. Laddition de laction de luf vibrant précédemment utilisé et des effets du vibromasseur a un résultat rapide. Rose, éclose, se met à gémir, serre ses poings, tourne de lil, sébroue et retombe inerte, cherche à retrouver un rythme de respiration régulier, son regard quitte les zones vagues, mexamine :
- Quel merveilleux cadeau. Ouf
je nen reviens pas, jai chaud
Mon amour, vite prends-moi.
Ma petite queue achève louvrage. Rose me serre à m. A son retour sur terre elle déclare :
- Mon amour, cest formidable. Mais avons-nous réellement besoin de ça pour atteindre lorgasme ? Cesse de faire un complexe dinfériorité. Tu me suffis. Ta verge ma bien fait jouir. Et puis nest-ce pas trop long et trop gros. Je ne voudrais pas déformer mon vagin, car après tu ty perdrais.
Cest pousser le bouchon un peu loin. Je ravale ma colère née de ce « après tu ty perdrais ». Cette attention sonne comme une condamnation, appuie sur la taille réduite de ma quéquette. Son baiser sur mon gland est un geste de pitié plus que de vénération.
- Mon cadeau te déplaît-il ?
- Non, mais
Oh ! Tu es si gentil dessayer de me combler. Embrasse-moi encore. Tu es chou, mimi ! Tu me gâtes trop.
Je la gâte trop ? Après un ou une aune autre qui lui a offert le modèle caché dans sa lingerie intime, au fond du tiroir.
- Oui, mais je tinterdis dutiliser ce robot sans moi. Je veux partager tes jeux, lire ton plaisir sur ta face, voir tes tétins se dresser partir en pointes dures. Je veux aussi voir ton visage se couvrir de sueur et rougir, comme ton cou et la plage supérieure de tes seins. Je veux voir dans tes yeux naître le trouble de la volupté, je veux les voir chavirer au sommet de la jouissance. Partage avec moi ces moments uniques. La vision de tes émotions, de ta transpiration, de ton émoi et de lafflux de sang sur ton visage sera du pur bonheur pour moi si tu madmets près de toi quand, toi et moi, nous provoquerons des orgasmes artificiels avant de faire lamour comme aujourdhui.
Elle a une hésitation. Est-ce que je ferais allusion à létat dans lequel je lai trouvée plus tôt ? Elle se reprend :
- Cest évident. Tu regarderas. Je préfèrerais même que tu lutilises sur moi et en moi. Montre-moi ce truc, cest un ?
- Un vibromasseur. Je suis content de son aide. Nos rapports seront plus chauds.
- Ça compensera
Sa phrase reste en suspens. Sans le vouloir peut-être, elle vient une nouvelle fois de me rappeler ma petite taille : je me perdrais dans son vagin agrandi, mais la taille de ce jouet compensera quoi ? La réponse va de soi : compensera mon manque de longueur et de volume. Elle a raison de se mordre les lèvres, jai compris larrière pensée. Dailleurs il y a un certain temps quelle le pense : son achat de vibromasseur en témoigne. Il y a un problème dans notre couple. Ai-je utilisé la bonne méthode pour le résoudre ? Nous verrons avec le temps, je nai pas la science innée, je tâtonne en espérant ne pas me tromper.
Nous utilisons assidûment ce substitut de verge pendant une semaine. Un soir je perfectionne les connaissances de Rose, je lui offre un uf vibrant, le jumeau de celui quelle utilise en cachette.
- On dirait que tu viens de terminer un cross.
Rose tique, se souvient vraisemblablement de son alibi peu commun, me regarde et tente de déchiffrer mon message, puis elle trouve une réplique :
- Peut-être, mais cest tellement meilleur quun cross ! Où vas-tu chercher ces idées géniales ? Quel bon mari attentif à mon plaisir. Viens machever, jai envie de toi et de ta petite queue. nerveuse
- Avec ces substituts, jessaie de te faire oublier la petitesse de ma queue. Hélas !
Ma queue nest plus « mignonne», elle passe à létat ouvertement reconnu de « petite ». Le mot est lâché, je me sens petit. Lexpression lui a-t-elle échappé dans un moment deuphorie ? A force de le penser, lexprimer ne leffraie plus, nest plus tabou. Un jour, Rose pourra se vanter dêtre réaliste, de dire les choses comme elle les pense, comme elles sont,, avec sincérité, à la manière de celles qui déclarent :
- « Moi, je suis franche, je dis tout. »
Elle ne sait pas combien lénoncé dune vérité peut parfois faire mal, lorsquen plus elle ne dit pas tout.
La crise économique du pays nous frappe. Rose perd son emploi. Elle sennuie à la maison. Je lui conseille de se trouver des activités culturelles ou sportives, de ne pas se morfondre entre quatre murs. Pourquoi ne pas devenir bénévole dans une association en attendant de retrouver un emploi rémunéré ? Un jour, elle me prend au mot et déclare radieuse :
- Mon chéri, jai trouvé de quoi moccuper. Jirai à laquagym le lundi après midi, je ferai de la gymnastique rythmique le jeudi de quatorze heures à dix-sept heures avec le club local.
Elle ne lésine pas, ne choisit pas, elle accumule les activités.
- Formidable. Tu ne te laisses pas abattre. Les recruteurs aiment les personnes actives. Tu retrouveras vite un emploi.
Merci mon amour. Tes encouragements me font du bien.
Lusage du vibromasseur ou de luf savère inutile, ils dorment dans le tiroir de ma table de nuit. Il est vrai que les doubles, cachés à ma vue, peuvent reprendre du service en mon absence. Mais Rose redouble dactivité amoureuse avec moi. Nous vivons une nouvelle lune de miel.
- Tu es si gentil, si prévenant. Je taime chaque jour davantage. Aujourdhui plus quhier et moins que demain.
Déclaration ine, mais toujours agréable à entendre. Les jouets de Rose disparaissent aussi. Elle les cache mieux peut être. Peu importe puisquelle maime.
Rose désormais est fort occupée. Elle a accepté la charge du secrétariat de lassociation. Benoît, le coach sportif, chapeaute les trois activités auxquelles ma femme sadonne régulièrement. Aussi en plus, le mercredi après-midi, Rose et Benoît confectionnent ensemble le rapport des activités passées et dressent le programme de la semaine suivante. Rose trouve pratique de rédiger ses textes et tableaux sur notre ordinateur. Benoît est une vieille connaissance, il est marié à Brigitte et père de deux charmantes filles de quinze et dix-sept ans. Cest un homme dâge mûr, au contact sympathique, de caractère jovial, presque un père pour ma jeune épouse. Le maire sest félicité publiquement davoir recruté cet oiseau rare, compétent et dévoué, pour la direction des loisirs de la commune. Cest un homme digne de confiance.
Jai oublié un logiciel à la maison. Un saut en voiture va me permettre deffacer cet inconvénient. Jentre chez moi. La clé de Rose est à lintérieur, sur le barillet Bricard. Tiens, Rose est à la maison ? Ah ! Oui, cest mercredi. Sur le dossier dune chaise est suspendue une veste dhomme, celle de Benoît certainement, sur la table sont étalées les chemises cartonnées de leurs dossiers. Dans son coin lordinateur dort, délaissé depuis peu. Où sont ma bénévole et le maître des loisirs communaux ?
Ni à la cuisine, ni dans les chambres, ni à la cave
Rose fait visiter le potager ou la dépendance peut-être : jy élève quatre poules pondeuses et trois lapins dun côté et jy entrepose mes outils de jardinage et le fourrage pour mes volailles, un tonneau de céréales des bottes de foin et de paille. Derrière la bâtisse, je cultive quelques légumes. Rose admire le soin que japporte au bon alignement des plans de choux, oignons, haricots etc. A tout coup, elle montre avec fierté,à Benoît, mes travaux horticoles. Ce soir elle me dira que le coach a admiré mon jardin et mon gazon. Jaurai deux admirateurs.
Je traverse la pelouse en direction du jardin. Jentends un battement dailes de poule dans le poulailler. Les poules devraient être à lextérieur dans leur parc. Que
? Sur la clenche de la porte pend un linge blanc, tiens, cest une petite culotte de Rose. Bizarre. A quoi bon tendre un fil à linge le long de lallée médiane si elle sèche ses culottes sur une clenche? Il y a une anomalie. Javance à pas de loup.
Depuis la porte je
vois mal ? Rose est nue comme au jour de sa naissance, de profil, seins durcis,les yeux fixés sur une main droite velue, celle de Benoît, je suppose. Lhomme, pantalon sur les chevilles, me tourne presque le dos, son bras passe entre les deux ventres et sa main fouine entre les cuisses de ma femme. Il fouille son sexe, se penche pour faire pénétrer son majeur le plus loin possible, samuse à faire couiner Rose. Un ordre agenouille sa proie, elle succombe à la caresse intime des doigts dans son sexe, il lui présente sa verge :
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