Festival Entre Amis, La Suite

Alors que les garçons s'installaient au self de l'autoroute pour commander des petits déjeuners, je m'empressai de m'enfermer dans les toilettes pour me changer. Il faisait bien plus chaud que la veille et je me félicitai d'avoir pensé à emporter une tenue de rechange. J'enfilai ma robe en coton rouge taille haute, toute simple mais dont l'élastique qui passait sous ma poitrine me mettait en valeur. Je me trouvais jolie dedans. Je m'amusai à l'enfiler sur ma poitrine nue et souris toute seule en ôtant ma petite culotte. J'avais l'impression qu'il était écrit sur mon visage que je ne portais rien sous ma robe.
J'eus envie de me maquiller davantage qu'à l'accoutumée, soulignant mes lèvres de rouge de manière insolente. J'eus plus de mal à dompter ma chevelure ; je m'employais à la mettre en ordre devant le miroir des toilettes lorsqu'on me tapota le bras. Une jeune femme me montrait la culotte qui était tombée à mes pieds. Elle sembla s'amuser de mon trouble et je sentis son regard sur moi lorsque je me penchai pour la ramasser. Elle me tint la porte pour rejoindre le restaurant et me gratifia d'un sourire enjôleur. Je fus frappée par la clarté de ses yeux qui contrastait avec un type physique plutôt latino – elle devait être mexicaine, peut-être. Je ressentis une attirance assez brutale pour cette fille, qui n'était sans doute pas étrangère à l'état d'excitation dans lequel je me trouvais depuis que nous avions quitté le camping du festival, Tom, Jonathan et moi.
Elle semblait voyager seule et s'installa non loin de nous, face à moi, absorbée par la lecture d'un magazine. Alors que nous prenions notre déjeuner silencieusement, je me mis à fantasmer sur cette fille, dont la peau couleur pain d'épice m'aimantait. Tom était assis à ma droite et semblait vouloir marquer son territoire suite à nos ébats de la nuit : sa main était posée sur l'intérieur de ma cuisse. Il ne s'était pas aperçu de l'absence de sous-vêtement, tout occupé à déguster ses croissants.

De mon côté, je commençais à avoir franchement chaud.
Lorsque la fille leva les yeux de son magazine et croisa à nouveau mon regard, je le soutins effrontément. Il y avait quelque chose chez cette fille, quelque chose de différent, de subtilement sulfureux, qui m'impressionnait et me troublait profondément, quelque chose de dérangeant et diablement excitant. Elle se leva pour retourner aux toilettes et jeta un regard de défi vers moi par-dessus son épaule. Je me levai en bafouillant une vague excuse aux garçons et emboîtai le pas de la fille. Je marchais derrière elle, le regard rivé sur son postérieur rebondi moulé dans un short à franges. Elle me tint à nouveau la porte des toilettes et me saisit doucement par les épaules pour me faire reculer vers les lavabos et m'inciter à m'asseoir sur la tablette entre deux vasques. Je me retrouvai en un clin d'oeil sa bouche contre la mienne, sa main plaquée contre mon entre-jambe. La peur de se faire surprendre mêlée à la surprise de me faire prendre ainsi par une inconnue m'électrisa. Elle me caressait habilement, pressant avec sa paume mon clitoris et me doigtant en même temps. J'avais très envie de toucher ses seins, mais j'étais contrainte de me retenir sur mes avant-bras et elle était si entreprenante que j'étais réduite à une position très passive. Le plaisir commençait à monter lorsque la porte de l'espace des sanitaires s'ouvrit bruyamment pour faire entrer le chariot de nettoyage de la femme de ménage, qui n'eut que le temps de me voir descendre confuse de la tablette. Ma partenaire murmura à mon oreille, tout en m'entraînant vers la sortie : "je m'appelle Paola. Présente moi tes copains, si tu veux on pourrait jouer un peu ensemble...". Je lui soufflai mon prénom avant de l'inviter à rejoindre notre table.
Les garçons semblaient avoir saisi qu'il s'était passé quelque chose, car ils accueillirent Paola avec une amabilité suspecte, quelque peu mielleuse. J'aperçus mon reflet dans la baie vitrée et réalisai que mon rouge à lèvres avait largement filé, laissant des traces autour de ma bouche : nos baisers fougueux étaient faciles à deviner.

Paola se montra aussitôt très à l'aise avec les garçons, voire franchement aguicheuse. Elle secouait sa chevelure noire et ondulée et riait en penchant la tête sur le côté en écoutant les blagues de Jonathan. Tom me lançait des regards lourds de sous-entendus que j'avais peine à soutenir, troublée par la tension sexuelle que Paola provoquait en moi. Paola en avait bien conscience. Assise en face de moi, elle se déchaussa d'une de ses tongs et fit remonter son pied le long de ma jambe. Sur un ton amusé, elle lança : "Les gars, j'ai quelque chose à faire avec Solweig dans un coin tranquille. Vous nous suivez en voiture, on va se poser quelque part ?". Estomaqués, les garçons ne bronchèrent pas et nous emboitèrent le pas direction le parking. Alors que je m'installais sur le siège passager dans la petite Clio de Paola, les garçons nous suivaient avec leur voiture. Paola et moi gloussions comme des collégiennes. Elle me questionna crûment sur les performances des garçons ; elle avait un faible pour Jonathan et avait bien envie de l'exciter à mort. Elle était très à l'aise et libérée et je me sentis soudainement bien coincée à côté d'elle, alors que je n'avais pas franchement le CV d'une bonne soeur. "Mes copines lesbiennes me font toujours la morale car j'aime jouer avec ce vieux fantasme qu'ont les mecs sur les filles qui s'envoient en l'air entre elles.", m'expliqua-t-elle. "Je veux dire, j'aime les chattes, j'ai bien envie de goûter la tienne ma chérie, mais j'adore le faire aussi pour faire bander des mecs, les pauvres ils sont tellement prévisibles!", ajouta-t-elle en riant. A ces mots, elle prit une sortie et s'engagea sur une petite route de campagne. Elle s'arrêta dans un bosquet à l'abri des regards et sans même laisser le temps aux garçons de se garer, elle jeta un grand plaid par terre à côté de sa voiture pendant que j'en sortais timidement. Elle me tira doucement par les poignets et m'invita à venir m'allonger près d'elle. Alors que les garçons s'approchaient, elle leur lança avec autorité : "Stop ! On touche avec les yeux mes cocos.
Restez à l'écart, vous pouvez mater mais là c'est juste nous deux, ok ?". Cette fermeté les tint en respect et ils s'assirent sans dire mot deux mètres plus loin.
Je pus enfin passer mes mains sous le T-shirt de Paola, écarter son soutien-gorge et caresser ses petits seins à la peau extrêmement douce, l'embrasser à pleine bouche pendant qu'elle soulevait ma robe et malaxait à pleines mains mes fesses. J'ouvris son short et entrepris d'y faufiler une main, mais elle m'échappa pour basculer tête bêche vers mon sexe, qu'elle embrassa avec une sensualité extrême. La laissant faire, j'ôtai ma robe pour me retrouver entièrement nue et offerte à cette fille qui m'était encore inconnue une heure plus tôt.
Elle se délectait de mon nectar en lançant des petits "mmm" de satisfaction, pendant que je baissais son short pour découvrir un tanga en dentelle largement trempé à l'entrejambe, laissant voir de manière bien distincte la forme de ses grandes lèvres. Ce 69 sur le côté offrait un spectacle visiblement intéressant aux garçons, que je voyais tendre le cou, l'oeil brillant. J'écartai le bout de tissu qui cachait encore l'intimité de mon amante et plongeai ma langue dans son abricot lisse et pour le moins juteux. Paola me fit rouler sur le dos tout en continuant d'explorer ma chatte avec une langue habile et douce, me permettant d'agacer plus facilement son clitoris avec la mienne. Je sentis Paola frémir et onduler légèrement du bassin sous mes assauts ; je plaquai plus intimement encore ma bouche sur son sexe pour l'entendre laisser échapper un gémissement qui trahissait son plaisir ; la situation était en train de lui échapper. Elle avait cessé de me lécher et était tout occupée à la caresse que je lui prodiguais, aspirant sa cyprine et baisant son sexe avec délectation. Elle était maintenant accroupie sur mon visage, vêtue de son seul T-shirt, les mains au sol lui permettant d'onduler du bassin sur ma bouche, gémissant de plus en plus fort. Elle jouit intensément et brièvement, s'écroulant à mes côtés, souriante.

Je tournai la tête vers les garçons, qui faisaient une drôle de tête et avaient chacun une belle trique qui déformait leur pantalon. Je n'en avais pas fini avec Paola et elle non plus avec moi. Sitôt son souffle retrouvé, elle se redressa pour ôter son T-shirt et son soutien-gorge, goguenarde, à l'intention des garçons. "Si vous saviez comme on se passe bien de vous les mecs", dit-elle en riant. Jonathan rétorqua : "Si j'étais toi je n'en serais pas si sûre". Elle ne se laissa pas démonter et répondit aussi sec "Tais-toi et regarde, tu vas voir".
Elle se leva et alla chercher quelque chose dans sa boîte à gants. Elle revint avec un godemichet à deux têtes, un sourire gourmand sur ses lèvres. Je n'avais jamais testé un tel objet et n'étais pas très à l'aise avec son utilisation. Elle dût sentir ma réticence car elle me glissa : "Je te promets que tu vas prendre ton pied, on va jouir ensemble ma belle.". Elle me fit m'installer en levrette et introduit par surprise mais d'une main experte une extrémité du godemichet dans mon trou béant. Le gland du godemichet était large, offrant une sensation immédiate. J'attendais la suite dans un mélange d'appréhension et d'envie. Elle se fourra l'autre extrémité du sextoy et entreprit de s'empaler dessus tout en me baisant avec. La sensation était des plus agréables ; je la sentais se branler en aggripant mes cuisses tout en emplissant ma chatte de ce gros engin. La situation devenait intenable pour les garçons qui passaient régulièrement une main sur leur entrejambe, se demandant probablement quand ils pourraient dégainer. Le fait que ce soient des amis était alors très précieux, car ils respectaient la demande de Paola, à savoir, regarder sans toucher, et ils n'osaient pas se masturber, c'était presque touchant.
Paola jouait avec le rythme des va-et-vient et je sentais la pointe de ses seins frotter sur mon dos. Elle ôta un instant le godemichet pour venir s'empaler elle aussi en levrette, dos à moi. Nous étions toutes les deux à quatre pattes, fesses contre fesses, le godemichet reliant nos sexes dilatés. Nos fesses claquaient les unes contre les autres à chaque va-et-vient et nous eûmes vite très chaud toutes les deux. Je lançai à Paola entre deux halètements : "Tu ne crois pas qu'il faudrait avoir pitié de nos spectateurs à présent?". Paola rétorqua : "Tu n'as pas besoin d'eux pour jouir, n'est ce pas?". Elle retira le godemichet, s'allongea sur le dos et m'attrapa par la taille, m'installant à califourchon sur elle. Saisissant un de mes seins d'une main pour faire rouler mon téton sous ses doigts, elle plaça le godemichet à la verticale entre ses jambes en le maintenant pour que je puisse m'empaler dessus. Chaque va-et-vient venait caresser son sexe et elle gémissait avec moi. Je ne tardai pas à jouir dans un râle profond. Paola me lança une claque sur les fesses : "Visiblement, tu n'as pas besoin d'eux pour jouir".
Jonathan avait de la suite dans les idées et le plan de Paola avait manifestement fonctionné : il était excité à mort. Il s'exclama : "Vous ne pouvez pas nous laisser dans cet état les filles !". Tout en se rhabillant et en repliant son plaid, Paola le fixait, l'air moqueur. Elle s'approcha de lui et l'attrapa par la ceinture, l'entraînant vers sa voiture. "Je vous le rends plus tard, à plus !", cria-t-elle par la fenêtre en démarrant sa voiture.
J'étais dans un état second. Il devait être midi, j'avais faim et envie de boire un mojito. Tom me proposa de déjeuner chez lui.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!