La Culotte De Rose 5
Benoît est un coach sportif, ce nest pas un poète, cela sentend:
- Suce. Lèche dabord, tout autour, comme un cornet de glace. .. Hum ! Tu ty connais. Dire que tu reportais sans cesse au lendemain cet événement délicieux. La panne de ton ordinateur est bien tombée. Il était temps. Enfin, nous allons connaître des heures heureuses.
Rose sourit, tient entre ses doigts une verge raide, un beau morceau de chair. Ce nest pas le monstre de Rodolphe, mais à distance lengin paraît de taille respectable. Mains sur les hanches, Benoît, si cest lui, mais pourquoi en douter, propulse son ventre vers lavant :
- Cest fameux. Maintenant en bouche, ouvre tes mâchoires et réjouis ton palais. Eh ! Ne mords pas, tes dents raclent ma peau et me font mal. Ouvre plus grand. Ah ! Ma pauvre. Tu nes pas habituée aux modèles normaux. Avec la petite de ton mari, oui, tu manques dexpérience quand on entre dans le dur. Sache donc utiliser les dons de tes amis. Une fois encore, sois persuadée de mon désir de participer à ton épanouissement sexuel. Cest un droit pour chaque femme de goûter aux joies vraies et complètes de lamour. Tu dois pouvoir jouir pleinement des ressources de ton corps.
Rose par précaution ferme son poing autour de la base de la longue tige gorgée de sang. Lhomme abat une main dans les cheveux longs, tire à lui la tête, senfonce jusquau poing.
- Voilà, cest déjà mieux, tu apprends vite. Oh ! Tu nas plus peur, tu me connais, lâche ma queue et avale tout. Il ny a aucun risque de maternité comme ça. Putain, que tu es bonne
Rose fait un bond en arrière, sarrache à la prise, toussote :
- Tu as beau dire, je nai pas lhabitude de tes dimensions; celle de Paul entre facilement, elle est minuscule comparée à la tienne. Laisse-moi le temps de mhabi à ton gourdin.
- Reprends sans crainte, ma bite est normale. Gratte-moi les couilles en même temps.
Rose sapplique. Benoît, maintient à deux mains le crâne et pousse, pousse, pousse Il ne reste quun ou deux centimètres hors des lèvres aplaties sur le tube épais. Le recul permet à Rose de cracher un trop plein de salive. Cette fois je ne men remettrai pas. « Mignon, petit, minuscule, » cest la descente vers le nul, linexistant ou lintrouvable invisible, le néant. Le vocabulaire de Rose à lui seul est une justification de ladultère en cours. Ils ont dépassé lintention, les choses sont assez engagées pour que je me considère comme cocu. Humiliation suprême Rose a dénigré les dimensions de mon sexe. Qui en dehors de Benoît est au courant de mon handicap.
Dailleurs la situation évolue. Benoît, cest lui, mes yeux shabituent à la demi obscurité, Benoît donc pousse Rose sur une botte de foin, se place à son tour genoux au sol entre les cuisses de ma femme. Sa tête se fraie un chemin sous et entre les fesses et les cuisses, se pose sur le sexe de son amante, et bouge comme pour dire oui, monte et descend, le nez collé dans la fourche écartée. Rose se met à feuler. Une respiration, retenue quelques secondes, se relâche bruyamment à intervalles réguliers. Elle veut se contenir mais lui veut la soumettre entièrement et cherche à vaincre avec sa langue, ses lèvres et ses doigts, les efforts de cette femme qui ne veut pas reconnaître trop vite sa reddition.
Bien sûr cette faible résistance ne saurait durer. Une femme ne se laisse pas aller aussi loin avec lintention de stopper lélan du partenaire qui butine sa fleur. Jai compris quentre ces deux là, il sagit dune première, nourrie par des confidences sur la vie sexuelle de notre couple en déséquilibre à cause de ma déficience. On ne fait pas de telles révélations sans but. Benoît a su les recueillir et en tire profit. Par ailleurs, ma femme a pris plaisir à se plaindre dans lespoir dêtre consolée. Doù le spectacle qui se déroule sur la botte de foin. Jespère que quelques brindilles dorties sont prisonnières des herbes et laisseront un souvenir brûlant aux fesses et au dos de la femme infidèle qui geint sous lattaque du mâle conquérant.
De nouveau il est debout, sastique le manche et aide Rose à se relever, lui fait accomplir un demi tour et ordonne:
- Pose tes mains sur le foin.
Benoît, le père de famille, passe aux choses sérieuses, les préliminaires lont enflé au maximum, son vit menace. Rose est penchée sur la botte de foin, pieds écartés, torse courbé en avant, poitrine pendante . Son compagnon sactive derrière le dos nu, plie les jambes pour se mettre au niveau du sexe de Rose, pousse en remontant. Elle fait : haha ! pendant lintromission. Il bute contre les fesses, se colle à la croupe puis commence la danse de laccouplement. Il a tout son temps, mais, comme chez tout mâle normalement constitué, son application lente va progressivement devenir un mouvement daller retour en accélération. puis essoufflement et éjaculation sur les crottes de poules.
Entre les bras tendus et le torse incliné à lhorizontale de Rose, un sein ballotte au gré des coups de bite de Benoît dans son
Je ne sais sil lenconne ou lencule, il fait sombre dans le local.
Le coq fait cocorico. Benoît se met au diapason :
-Alors ma poule (la destination du lieu linspire), Mon plantoir nest-il pas meilleur quune petite queue ? Là tu prends du calibre seize, un braquemart de sportif
On est plus en sécurité ici que dans le bois le vendredi. ..Cest bon ? Tu dégustes hein. Respire tranquillement, inspire
expire
Tu sens ?
- Oh ! Oui. Vas-y, cest tellement meilleur que la toute petite bite de Paul.
- Elle est vraiment si petite que tu le répètes à chaque rencontre?
-Minuscule, comparée à la tienne. Dis, quand divorces-tu?
- Ne sois pas impatiente. Ce nest pas facile, il y a mes filles. Arme-toi de patience. Je voudrais attendre la majorité de la cadette. Après, adieu Brigitte, vive la liberté.
- Tu mavais promis.
Une première fois, si jai bien entendu, mais préparée de loin et avec un projet solidement monté. On parle divorce, union future. Et moi, je nai rien vu venir. Au contraire je me suis réjoui de vivre avec une femme débordante dénergie et socialement engagée. Jétais flatté de la voir évoluer avec aisance au sein de cette association! Elle est à laise jusque dans ladultère quelle consomme avec assurance.
Benoît, le coach, la coche en bon coq, continue à limer en silence avant de relancer la conversation :
- Je sais. Mais tu ne maimes plus, tu es pressée ? Regarde, nous sommes bien comme ça. Chaque mercredi je te culbute ici, ça ne laisse pas de trace; chaque vendredi nous prenons notre plaisir dans le cabanon au bord de létang. Que veux-tu de plus ? Les cocus sont aveugles, nous ne risquons rien.
Aveugles, cest sûr. Je peux ajouter « malentendants » ou « sourds. Chaque mercredi et chaque vendredi: leur histoire nen est plus à ses débuts, ce nest plus une première fois. Quai-je mal interprété ? Voilà qui explique labandon des jouets sexuels. Jétais content de satisfaire ma femme seul, sans accessoires. Or, je nétais plus que le complément sexuel de son amant. Je comprends mieux sa soumission aux ordres de cet homme qui la bouscule dans mon poulailler et qui la baise dans un cabanon dautres fois. Rose confirme leur liaison
- Je veux tavoir à moi, tout à moi, tous les jours. Oh que tu me fais du bien. Ramone-moi la cheminée, plus vite, plus fort. Hooooooooo! Benoît
.! Mais vas-y, creuse, défonce encore, plus fort, plus vite
- Ça viendra. En attendant notre mariage, profite de ton Paul. Tu le dis si gentil. Il est gentil et moi, je te baise : tu as de la chance ! Deux coqs pour une poule, tu as de la veine.
- Oui, si son pénis nétait pas aussi minuscule
le tien est à ma mesure
Cest injuste
Enfin tu es là et tu supplées
Ses phrases sont hachées, cassées par la montée de la jouissance, à la limite de la cohérence.
- Dans le fond, puisque tu ne te décides pas, je devrais rompre avec toi. Claudine me proposera un célibataire robuste et vigoureux avec une canne plus jeune et plus grande que la tienne. Cela existe, donc ça se trouve. Lundi, à la piscine elle men a montré un. Costaud mais pas beau. Elle cherche un autre candidat. Aïe, oh ! Ne fais pas le jaloux ! Oui, encore. Attends, je me mets sur le dos.
« Aussi minuscule » a-t-elle répété. Je ne supporte plus son dédain. Mais Rose,il ne fallait pas te jeter dans mes bras, tu étais avertie. Pourquoi mavoir épousé ? Pour la robe blanche, pour la fête, pour fuir tes parents ? Mais pourquoi moi, tu connaissais mon défaut .
Benoît redressé entretient manuellement son érection. Si je disposais dun moyeu de cette taille je ne serais pas un lamentable « cocu-voyeur malgré lui. » Rose étale un drap de bain froissé sur le lit de foin, sassied en bord de botte, sallonge, lève les jambes. Benoît les saisit comme des brancards, savance dans la fourche des cuisses, vise la vulve mouillée, sinstalle puis senfonce brutalement dans le con. Un grand « Ah ! » salue la pénétration. Rose marque chaque entrée dun profond soupir. Jenrage. La salope, salope, salope!
« Elle maime ! » Elle le répète à tout vent. Menteuse, adultère, prête à partir avec Benoît ou avec le prochain amant présenté par Claudine. Salope, cette fois il ny aura pas de pardon. Le spectacle me dégoûte. Je dérobe la culotte délaissée sur la clenche. Quand elle constatera sa disparition, Rose comprendra que quelqu un a observé son accouplement, a épié ses paroles, leur conversation, leurs projets peut-être. Elle se rongera les sangs.
Je marrête au salon, je vide les poches de Benoît. Son portefeuille épais contient ses pièces didentité, ses cartes de sécurité sociale et de complémentaire, sa carte bancaire, une carte de fidélité de grande surface. Une enveloppe est pleine de billets de banque et une note du trésorier de lassociation indique où il doit déposer la somme. Ce sale type me vole ma femme. Je lui vole le contenu de sa veste. Ce sera le début demmerdes, de mensonges, de combines dans les comptes.
Je balance des dossiers à travers la pièce et vise le dessous des meubles. Jouvre la fenêtre qui donne sur la rue et je place une chaise dessous. Je jette la veste du séducteur dans le panier de linge sale sur une serviette et sur mes slips, je pisse dessus. Autrement dit, je marque mon territoire. Quil aille expliquer à sa famille lorigine de lodeur durine de sa belle veste. Je quitte la maison avec deux de leurs classeurs, étonnamment légers : des prétextes pour faire croire que les deux complices triment. Les quelques documents finiront dans une poubelle. Leur manqueront-ils? Je men fous. Salauds !
Les amants sont encore accouplés. Si elle continue à geindre et à crier son bonheur, Rose ameutera les voisins, je me sauve pour échapper aux curieux. Jentre dans mon bureau au moment où le téléphone sonne.
- Allo, ici Paul. Ah! Cest toi ma poule ?
Si Benoît en bon coq lappelle « ma poule », en qualité de mari, même cocu, je mautorise à limiter. Eh ! Bien, elle sest habituée à cette appellation, ne réagit pas. Elle ne fait plus la différence entre lui et moi en dehors du contact des sexes si différents.
- Cest toi, mon amour. Tu es au travail ? Tu ne serais pas passé à la maison, cet après-midi?
- Non. Pourquoi ? Tu y es, tu maurais vu!
-Je montrais ton beau jardin à Benoît, javais oublié de fermer la fenêtre côté rue. On nous a cambriolés.
Elle montrait mon beau jardin ! Jen rirais !Elle montrait son con en réalité. En guise de pelouse Benoît se prélassait sur sa toison pubienne et il usait de son plantoir pour suppléer au manque dimportance de ma toute petite bite. Tu penses. Et Benoît retournait ma terre peut-être ? Il lensemençait aussi sans doute ! Il piochait et arrosait mes plants ! Son plantoir faisait mon travail ! Rose en était toute rouge et humide. Jenrage mais je me contiens , je suis même de bon conseil :
- Porte plainte, ma chère. Tu pourras goûter au bâton de gendarme.
- Quoi ? Jentends mal. Un bâton de gendarme, pourquoi?
- Les gendarmes ont des matraques.
- Quel rapport avec un cambriolage ? Les matraques de gendarmes, Paul, tu te moques de moi ?
Et oui, après le gourdin ou la massue de Benoît, je lui propose la matraque. Elle ne saisit pas
Cest idiot, ça soulage ma fureur. Jévite de prolonger cette conversation:
- Bon, oublie. Jai du retard dans mon travail. Vois avec Benoît sil est là.
- Ah, cest vrai. Je me disais que peut-être tu étais passé. Bien, je fais le nécessaire. Je tembrasse mon amour.
Ce soir là, je ressors luf pour la « poule » de Benoît et le vibromasseur. Rose couve luf, jouit, pleure de bonheur, de douleur inavouable, me supplie de prendre la place des engins: mais cest pour les fuir; ma queue minuscule est donc moins efficace et plus supportable que les jouets. De plus les piles sont inépuisables ou presque alors que moi je finis toujours par tomber en panne. Je hais Claudine, je déteste Rose. Mais ma pitié fout le camp.
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