Le Cocu Indifférent
Le cocu indifférent
Lorsqu'à 5H45 la sonnerie réveil retentit un doigt lui imposa le silence. Ce doigt appartenait à James Fly. Samantha Fly sa femme qui dormait sur le même lit se retourna. Il abandonna les draps tièdes. En boxer gris il enfila prestement un jogging gris, un vieux t-shirt gris, des baskets pour course défraîchis. Il quitta la chambre pour la salle de bain où il mouilla son visage puis rinça sa bouche ensuite remplit sa gourde d'eau qu'il accrocha aux reins sur le porte-gourde enfin il sortit.
6H matinal trouva James Fly courant en ville. Il croisait peu d'automobilistes ; auparavant, durant ses années collège, il croisait, de bon matin, les éboueurs qui achevaient leur travail de nuit pour ne pas déranger la population ; maintenant les éboueurs travaillaient le jour comme tout le monde parce que les patrons ne voulaient plus payer le double des salaires qu'ils auraient dû s'ils travaillaient la nuit ; le réalisme économique avait atteint les secteurs qu'on avait toujours imaginé jusque-là à l'abri ; ainsi les grandes maisons de presse embauchaient dorénavant très peu de journalistes, elles n'offraient que des CDD aux microbes entrepreneurs qui rédigeaient pour une précaire des papiers non faits pour informer mais pour poussez les lecteurs de plus en plus impatients et incultes à cliquer les articles, cliques qui déclenchaient une pub électronique qui elle même déclenchait un gain économique ; lui et les autres forçats du clavier microbes entrepreneurs étaient obligés à une course aux clics infernales !
Sur internet pour différentes presses sous plusieurs pseudonymes il rédigeait des articles ; si au départ ses articles parlaient de tout, de plus en plus il n'écrivait que sur du trash, des clashs, l'animalité, tout ça faisait lire et le faisait vivre ; un jour il s'était investi comme rarement dans la rédaction d'un article sur la disparition des abeilles et le danger que cela représentait pour l'Humanité, il avait anticipé une forte audience mais l'article avait fait un bide économique complet ; son article le plus populaire jusqu'à ce jour avait été rédigé sous le pseudonyme d'un transsexuel journaliste qui racontait ses aventures, l'article en question avait pour titre : « le jours où j'ai reniflé le cul de ma grande-mère ! » Ce qui au début avait été une blague devint un succès éditorial, les revenus publicitaires qu'il en tira lui payèrent trois mois de loyer ; il avait même pensé à en faire un jour un livre, une pièce de théâtre, un film, un album de musique, etc, tout était bon pour filer jusqu'au fond le filon.
À 6H45 James Fly stoppa sa course. Chaque matin, durant quarante cinq minutes, il s'obligeait à courir ; il avait constaté que quand il courait le matin il passait une bonne journée, devenait plus productif, restait moins enclin à la masturbation ; il avait écrit un jour dans un article «... le sport rappelle à l'homme qu'il est un animal et qu'il est fait pour bouger... » Le sport était la chose la plus importante pour James Fly qui voulait vivre le plus longtemps possible en restant le plus en forme possible enfin d'être le plus productif possible ! S'il pouvait transformer son corps en machine il le ferait pour devenir encore plus productif.
Les horloges indiquaient 7H. Samantha Fly et James Fly se douchaient collectivement comme ils le faisaient chaque matin. Hormis le lit le moment en douche était l'un des rares instants de la journée où ils pouvaient être ensemble avant que la course à la productivité ne les pousse aux séparations mutuelles. L'eau mouillait leurs corps. Même nue, il ne la voyait pas. Là et ailleurs, là, sous l'eau froide, ailleurs à réfléchir au titre pute à clic du prochain article, aux idées principales, à la trame du développement, à l'écrou de la conclusion. En période créative il était là et ailleurs en même temps, durant ces périodes créatives sa libido disparaissait. Il ne voyait plus ses cheveux blondis humides aplatis sur eux mêmes, ses seins ronds supportant les minuscules gouttes d'eau obliques, son ventre, le V de son bas ventre où frissonnait la couleur rose.
James Fly n'était pas naïf, il savait que les humains normaux, parce qu'il se considérait lui-même comme anormal, avaient besoin de sexe, explicitement, qu'ils avaient besoin de baiser.
-Les films pornos c'est quoi ? Qu'il avait dit un jour à son ami John Rang, c'est des riches qui animalisent des pauvres pour devenir toujours plus riches. Et pendant que les pauvres gaspillent leurs temps à ne pas les faire concurrence, les pauvres restent pauvres et les riches restent riches.
-T'as certainement raison James, avait répondu John Rang, mais moi quand je me branle il me faut à tout prix un film porno sinon je ne bande pas. Quand je baise des femmes je bande mais quand je me masturbe je ne peux plus bander sans porno. Mais courir tout le temps derrière l'argent ça ne me fait pas bander. C'est bon un moment, mais de temps en temps faut s'arrêter pour vivre....
John Rang et James Fly étaient amis ; ils s'étaient connus à l'école du journalisme puis étaient restés en contact. Au début de sa carrière John Rang réalisait en freelance des reportages pour les chaînes de télévisions, reportages filmés dans toutes les villes du globe. À cause de leurs chutes d'audience et des prix dérisoires qu'elles lui payaient les chaînes télévisées, John Rang s'était lancé sur internet. Sa chaîne youtube dans laquelle il postait ses vidéos filmées aux endroits insolites de la Terre comptait plus de 500.0000 abonnés ; il employait une personne, était sponsorisé par des marques dont il ventait les produits à travers ses vidéos ; il n'avait jamais autant gagné d'argent ; le monde télévisuel était fichu pour lui.
En pleine rédaction d'un article sur Donald Trump et Kim Jong-Un, James Fly ajusta sa chaise. Il avait posté un article sur la venue du footballeur Neymar Jr au PSG, les 222 millions d'euros dépensés pour lui, ce que tout cela signifiait sur la place du football dans le monde ; cet article il l'avait rédigé sur un site sportif sous le pseudo Roberto Gillard, il avait trouvé que ça faisait ancien entraîneur. L'article qu'il écrivait maintenant était sous son pseudonyme le plus rentable Steve Eve ; l'article en question serait posté sur un site internet satirique ; l'article se résumait ainsi : suite aux dérapages et à la recrudescence des tensions entre Washington et Pyongyang, Donald Trump et Kim Jong-Un via linsistance du président chinois Xi Jinping se rencontraient à l'ANUS. Il s'en suivait un improbable coup de foutre entre les deux dirigeants. Après de rocambolesques fugues ils se rencontraient dans un hôtel cinq étoiles après avoir semés leurs gardes du corps respectifs. Dans la chambre tout se terminait en sodomies et orgasmes atomique entre les deux dictateurs. C'était le genre d'article qui pouvait pousser les agents secrets Nord coréens à vous empoisonner et les services secrets américains à vous faire subir un redressement fiscal. James Fly riait au milieu d'une phrase stupide lorsque son téléphone intelligent sonna. Il le prit. Le message de John Rang disait : « regarde ce que ta salope de femme m'as envoyé ! » La photo gros plan montrait un vagin découvert par des doigts à la manucure rouge tirant sur un rebord de cuisse le slip noir pour que le regard voyeur puisse voir une portion du rose intime qu'il pouvait imaginer plus profond où un majeur masturbateur se perdait.
« Elle veut que tu la baises ! Baise-là ! » Répondit James Fly.
« Ce week-end je vais la baiser cette chienne ! » reçut James Fly de la part de John Rang.
Quatre jours plus tard.
Au sommet d'où ils se trouvaient, en pleine clairière, l'obscurité recouvrant tout, ils apercevaient les lumières de la ville en bas là-bas éparses et scintillantes comme la voie lactée sur fond noir. Par chance, ce lieu sauvage n'abritait ni moustiques, ni vent froid, ni animaux sauvages dangereux, il abritait, la plupart du temps la nuit, des couples éphémères le temps d'étreintes sexuelles.
John Rang ouvrit la portière arrière à Samantha Fly trentenaire aux cheveux blondis. Sur le siège arrière assise elle posa ses talons au sol en terre. Son parfum chimique et envoûtant se répandit. « Je sens qu'on va s'amuser ce soir ! J'aime être prise en pleine nature ! » Elle se leva, avec elle sa chemisette blanche couvrant un soutient gorge blanc, sa jupe et ses escarpins kakis. Quant à John Rang, blond aux yeux bleus, grand mince aux muscles secs, un pantalon et une chemisette fleuris le vêtaient. John Rang la prit par les hanches, la colla à lui, mélangea ses lèvres aux siennes dans un long baiser. Et tandis qu'il embrassait la femme de son ami devant ce dernier son pénis étirait son pantalon. Frénétiquement sa main s'introduisit dans le string blanc de l'épouse. Ses doigts s'enfonçaient dans la chair moite et tiède. Il frotta vivement cette chair vivante et désirante. Elle mouilla ses doigts.
« Elle est chaude ta femme ! Elle est en manque de bite cette cochonne ! » Ses doigts continuaient sous la jupe kaki et sous le string blanc l'exploration du vagin adultérin. Elle haletait. Il renifla ses propres doigts cyprinés. Une manie sexuelle. Il aimait l'odeur intime des femmes. Il introduisit les doigts dans la bouche de l'épouse. Elle les suça, les nettoyant de sa propre cyprine.
L'amant retourna l'épouse. Elle aplatit les mains sur la carrosserie, cambra le postérieur. Il releva la jupe puis l'enroula sur elle-même contre la hanche ce qui dévoila entièrement le string blanc. Il baissa le string jusqu'aux milieu des cuisses puis se mis à lécher le cul clair. Pendant que sa langue et ses lèvres léchaient le cul ses doigts masturbaient le vagin humide et le clitoris durci. Sa langue lapait le creux renfermé des fesses puis glissait le long de la lune. Une autre manie sexuelle de lécher l'anus des femmes avant de les prendre.
Quant il se rassasia des fesses de l'épouse il la retourna un nouvelle fois. Elle s'adossa contre la carrosserie : cuisses écartées, jupe kaki repliée sur elle-même au niveau de la hanche comme un collier en tissu, string blanc au ras des cuisses, vagin ouvert et vulve offerte au cunnit.
La bouche mâle contre le vagin féminin ! La langue fouilleuse s'enfonça dans la cavité vaginale. Elle virait de haut en bas, de droite à gauche, formait des cercles dans ce tunnel charnel étroit. Les lèvres emprisonnèrent le clitoris qu'elles sucèrent comme bonbon rendant sourdement folle l'épouse qui se crispa comme électrocutée par le plaisir. De ses ongles rouges elle griffa la carrosserie puis soudain éjacula un jet de cyprine sur le menton gluant masculin.
Il se releva. Le sang lui tourna un peu la tête comme chaque fois qu'il abandonnait rapidement la position accroupie. « Remets ton string ! J'ai envie de te baiser en string ! » Saisissant son sous-vêtement qui stationnait à la racine de ses cuisses elle le remonta jusqu'à sa hanche. Cette fois c'était au tour du mâle de s'adosser contre la carrosserie. Il ouvrit son pantalon fleuri laissant dans la nuit son braquemart claire. Elle se colla à lui. Elle posa un pied quasi horizontalement en appui contre la carrosserie et l'autre pied resta perpendiculairement planté au sol. Ses cuisses formaient un peu plus qu'un angle droit. D'une main il la saisit à la hanche et de l'autre il mit sur le rebord le string puis introduisit son pénis en érection dans l'angle du vagin vêtu. Il aimait la savoir en string pendant qu'il la fourrait. Son pénis frottait contre le string blanc à chaque coup de rein. Elle se faisait prendre sur une jambe. L'équilibriste.
Derrière elle accroupi, filmant avec une caméra nocturne, le mari voyait d'en dessous les testicules de son ami cogner conte l'angle vaginale de son épouse. Le bruit taptaptap quémettait cette fornication répondait aux chants des insectes. De filmer sa femme prise par son ami reporter dans ce décor sauvage il avait l'impression d'être le cameraman d'un reportage de National Géographie. Les ronflements des voitures qu'il entendait sur la route à cinq cent mètres de là lui donnait l'impression qu'on pouvait les surprendre et cette impression l'excitait plus que la scène animale qu'il filmait.
L'amant accéléra ses coups de reins. Précipitamment il retira sa verge du vagin lorsqu'il sentit son éjaculation proche. Il serra de toutes ses forces ses fesses. Le sperme qui voulait gicler redescendit dans ses testicules. L'équilibriste reposa son pied à terre.
-Baise-moi sur le capot ! C'est l'un de mes fantasmes !
-C'est vrai, elle aime se faire baiser sur le capot.
L'épouse s'allongea de dos sur le capot. Par chance il ne brûlait pas, il chauffait juste assez pour qu'on s'y sente bien. Les cuisses grandement ouvertes elle exhibait un string blanc pendant que ses talons escarpins kakis prenaient appuis sur la calandre. Comme sa jupe kaki était repliée sur elle-même à la hanche comme un collier en tissu, ses fesses nues pressaient directement contre le capot chaud. Elle déboutonna sa chemisette blanche. De leurs cousins soutient-gorge elle sortit ses seins. L'amant et le mari s'approchèrent d'elle chacun avec son intention : le mari voulait la filmer prise sur le capot par l'amant, et l'amant voulait la pénétrer sur le capot, combler ce fantasme qu'elle n'avait réalisé qu'avec son mari.
D'une main elle tira sur le rebord de la cuisse le string blanc ouvrant la voie vaginale au pénis providentiel. L'amant se présenta entre les cuisses adultérines. Il introduisit d'un coup de rein son pénis dans le vagin. Il prit le string blanc en main et le maintint sur le rebord de la cuisse féminine. Il entama une danse sexuelle qui faisait se mouvoir les reins vers l'avant puis vers l'arrière, vers l'avant puis vers l'arrière, vers l'avant puis vers l'arrière. Le mari qui assistait et filmait la scène se mit à caresser le clitoris de son épouse pendant que l'amant la labourait. La main maritale monta sur un sein qu'elle pressa, puis sur un autre qu'elle caressa, sur le téton qu'elle taquina. La main revint sur le clitoris. Mais comme pour ne l'avoir que pour lui, l'amant referma les cuisses de l'épouse et posa les pieds escarpins sur ses épaules. Cela eu pour effet le départ de la main du mari et cela densifia le vagin de l'épouse. À chaque coup de queue il avait l'impression de baiser une vierge tellement le vagin était serré. Quant il sentit soudain poindre l'éjaculation il ne se retint pas mais se répandit en fluide dans la femme d'un autre.
James Fly pensa que pendant tout ce temps à filmer son ami et sa femme il aurait pu écrire, un, deux, trois, peut-être quatre articles ; et tout ça c'était du temps et de l'argent perdu. Sa seule consolation était que pendant que les humains jouissent ils ne pensent pas à .
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!