Coup De Coeur Entre Artistes 13

Elle.

Le lendemain matin j’ai le plus grand mal à sortir de mon lit, mais il fait absolument que je me lève malgré la fatigue : ça fait 3 jours que je ne suis pas allée en cours... mais je suis épuisée.

Pendant que je bois mon café, je reçois un sms de Thomas.

‘’ bonjour ma puce. Bien dormi ?’’

‘’ bonjour bébé. J’aurai bien dormi encore… je suis épuisée et courbaturée comme si j’avais fait une séance intensive de sport…’’

‘’ c’est un peu ça… c’est physique de s’envoyer en l’air… et tu y as consacré beaucoup de temps ces derniers jours, mais ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre :-) ‘’

‘’ et toi, tu as bien dormi ?’’

‘’ pas trop non… j’ai pas mal psychoté à l’idée que tu voulais qu’on parle… j’ai tout retourné dans ma tête pour voir si j’avais dit ou fait un truc pas bien… ‘’

‘’ arrête de te r l’esprit, c’est rien de ça. On en parle ce soir quand on se voit. Allez faut que je te laisse, je dois aller en cours. Bisous tout plein. Je t’aime.’’

‘’ bisous bébé. Je t’aime. J’ai hâte de sentir la douceur de ta peau…’’

Je me prépare rapidement et file en cours. Je m’installe à côté de Sophie.

Coucou, me dit-elle en me faisant la bise.
Coucou.
Alors, vous avez pu discuter ?
On n’a pas franchement eu l’occasion, je lui réponds en riant.
Je veux tout savoir !

Je lui raconte notre escapade dans la montagne dans les moindres détails.

Je t’envie d’avoir un mec qui aime tellement le sexe… me confie-t-elle.
Tu dis ça comme si tu t’envoyais jamais en l’air…
Oui, mais je me retrouve toujours qu’avec des obsédés. Lui c’est pas un obsédé ou un pervers, c’est juste un mec à l’aise avec le cul, qui aime baiser. Et visiblement il sait y faire, c’est pas juste tirer un coup… la plupart du temps, je m’ennuie un peu avec les mecs que je rencontre, ou alors ça dure pas longtemps.

J’avoue que coucher avec lui ça n’a rien à voir avec ce que j’ai déjà vécu …

Durant la journée, Thomas m’envoie plusieurs sms :

‘’ j’ai envie de toi…’’ ; ‘’ je te prendrais bien sur mon bureau là tout de suite…’’ ; ‘’ je suis tout dur rien que de penser à ce que j’ai envie de te faire ce soir …’’

Accompagnés de quelques selfies et autres photos de son anatomie pour prouver son excitation.

‘’ et après faut que j’arrive à me concentrer sur mes cours… j’ai mes partiels dans 3 semaines ^^ ‘’

‘’t’as pas besoin de bosser, tu vas tout déchirer bébé ! Allez je te laisse étudier, moi je vais à la salle, ça m’aidera peut être un peu à calmer mon envie de toi jusqu’à ce soir…’’


Le soir en sortant de cours, Thomas m’attend à côté de ma voiture.

- Bonsoir ma puce, me souffle-t-il à l’oreille en me prenant dans ses bras. J’avais pas envie d’attendre que tu rentres de la fac pour te voir alors je me suis dit que j’allais venir te chercher.
- Merci bébé. Mais comment je fais avec ma voiture ?
- Je te dépose demain matin avant d’aller au studio. Tu veux qu’on aille chez toi ou moi ?
- On peut aller chez toi pour changer, par contre faudrait passer par chez moi que je me prenne des fringues pour demain et que je sorte Ice.
- Ça marche, si tu veux on peut même le prendre avec chez moi, comme ça il est pas seul cette nuit, on le ramènera avant que je te dépose demain matin.
- Merci.

Lui.

Durant tout le trajet en voiture, je dois prendre sur moi pour ne pas la mitrailler de questions sur ce qu’elle a à me dire. Je n’ose pas lui dire, mais je n’en ai presque pas dormi de la nuit. J’ai peur de la perdre à nouveau. Pourtant vu comme elle avait contente de me voir, je ne devrais pas avoir de souci à me faire…

Une fois chez moi, je ne peux plus attendre. Je monte poser son sac avec ses affaires dans ma chambre et je la rejoins sur la terrasse d’où elle observe les chiens qui courent dans le jardin.

- Ma puce, par pitié, dis moi de quoi tu voulais me parler… j’en peux plus de me r l’esprit.
- Je t’avais pourtant dit de ne pas t’inquiéter, y a rien de grave, me dit-elle en passant ses bras autour de mon cou. Le premier truc, c’est que mon frère m’a appelée hier pour me proposer d’aller manger chez lui demain soir. Du coup, je m’étais dit que je pourrais t’emmener avec moi et te le présenter ainsi que sa femme et sa fille, ma filleule.
- Heu, oui pourquoi pas. Y a pas de souci. Je serai ravi de le rencontrer. Peut être un peu mal à l’aise parce que la dernière fois que j’ai rencontré la famille d’une fille c’était y a près de 15 ans…
- T’inquiète pas, mon frère est cool. Mais c’est la personne qui compte le plus pour moi. C’est lui qui m’a aidée à me relever après Eric. Quand je suis sortie de l’hôpital, je me suis installée chez lui le temps de me trouver un appartement. Il m’a redonné goût à la vie. Sans Jonathan, Nathalie et Rosi, je m’en serais pas remise je crois.
- Alors il faudra que je pense à les remercier. Sans eux j’aurais pas une amoureuse aussi formidable. Et quelle est la deuxième chose dont tu voulais qu’on parle ?
- Celle-ci va te plaire davantage à mon avis…
- Toi tu veux parler sexe..
- J’ai discuté avec Sophie de cette idée de plan à plusieurs… elle m’a dit elle a rien contre. Mais elle m’a dit de voir avec toi pour les modalités…
- C’est bien ce que je pensais. Tu y as déjà réfléchi ?
- Ben pour tout te dire je vois pas trop ce que vous voulez dire par là…
- Ben de ce que tu veux ou pas, de ce que je veux ou pas, avec qui, quoi, comment… ce que tu acceptes qu’on te fasse ou qu’on me fasse… ce genre de chose… le plus simple c’est qu’on prenne une feuille et qu’on se fasse une liste pour rien oublier…

Je l’entraîne dans le salon et att une feuille et un stylo au passage. Je trace un tableau.

- Par contre, je pense ça va dépendre de la troisième personne… en fait je sais pas trop…
- C’est pour ça qu’on va commencer avec quelqu’un que tu connais et que tu as choisi. Avec Sophie, est ce qu’il y a des choses que tu ne veux pas qu’elle te fasse ?
- Non.
- Que tu ne veux pas lui faire ?
- Anulingus, sodomie.
- Que tu ne veux pas que je lui fasse ?
- Que vous vous embrassiez … je trouve c’est trop un truc de couple…
- Je dois t’avouer que pour la première fois, il risque d’arriver que j’aie du mal accepter qu’un mec te touche… heureusement qu’on commence avec une fille…
- Serais-tu jaloux ? Me demande-t-elle en me chevauchant.
- Je crois bien que oui… j’y peux rien, je suis fou de toi. Tu peux pas imaginer comme j’ai eu du mal à ne pas péter la gueule au mec qui te collait au club salsa ce soir là… j’ai même eu envie de le rattr pour lui faire passer l’envie de te toucher en quittant le bar.
- Tu sais que ça te rend encore plus sexy ?

Elle.

Je passe mes mains sous son t-shirt pour caresser son torse. Il glisse ses mains sous mes fesses et m’attire tout contre lui. Il m’embrasse dans le cou tout en faisant remonter ses mains dans mon dos sous mon chemisier.

- Et si on te débarrassait de tout ça bébé ? Tu es tellement belle toute nue…

Je sens que je rougis alors qu’il ouvre mon soutien-gorge. Je lui enlève son t-shirt puis il ouvre mon chemisier bouton après bouton très lentement, frôlant ma poitrine de ses doigts.

- Qu’est-ce que j’aime quand tes tétons pointent comme ça… j’ai envie de les croquer…

Il a à peine fini sa phrase que ses dents se serrent au bout de mes seins.

- Viens, on monte.

Il m’entraîne dans sa chambre.

- Bouge pas bébé. Un seul mot si tu veux que j’arrête. Mais je suis sûr que tu vas aimer.

Il me retire le reste de mes vêtements puis me bande les yeux. Soudain, il me soulève et me porte avant de me poser sur le lit. Puis j’entends qu’il jette son jeans à travers la pièce avant de s’allonger à côté de moi. Il m’embrasse le ventre tout en faisant remonter sa main entre mes cuisses. Sa bouche trouve mes seins alors qu’il joue avec mon clitoris.

- Si tu savais comme j’aime toucher ton corps ma puce…

J’entends qu’il ouvre le tiroir de la table de nuit.

- Ça fait un peu mal au début mais ensuite c’est très bon. C’est quand on l’enlève que c’est le plus douloureux, mais je m’occuperai de te soulager.

Il me fait un peu peur avec ses histoires de faire mal… Je sens quelque chose de froid sur mon ventre puis sur mon téton gauche avant le pincement. Puis à droite. Ça sert de plus en plus. Mes tétons sont de plus en plus durs. Ça fait un peu mal mais c’est largement supportable.

- Viens sur moi bébé. Que je profite de la vue.

Je me place au dessus de lui et glisse le long de sa queue dressée. Il passe une main derrière ma tête et me retire le bandeau. Je regarde ma poitrine. Je découvre 2 espèces de pinces au bout de mes seins reliées entre elles par une chaînette. Thomas att cette dernière et tire doucement dessus ce qui a pour effet d’irradier mes tétons d’une douleur exquise.

- Alors bébé, tu trouves ça comment ? Me demande-t-il.
- Très…paradoxal. Ça fait mal mais en même temps c’est très excitant.
- Je savais que ça te plairait.

Il tire à nouveau la chaîne si bien que je dois me pencher vers lui pour que la douleur reste supportable. Il joue alors avec mes tétons du bout de sa langue. C’est divin comme sensation. C’est tellement bon que je suis au bord de la jouissance juste parce qu’il s’occupe de mes seins. A peine je commence à onduler sur lui que je jouis.

- C’est tellement bon de te voir comme ça… me chuchote-t-il à l’oreille. Lève toi ma puce.

J’obéis et il m’entraîne vers la baie vitrée qui donne sur le balcon de sa chambre et me demande de me mettre face à celle-ci.

- T’es fou ? Et si y a des gens qui passent ?
- Justement … c’est ça qui est excitant. Et je serai fier que les gens voient que je m’envoie en l’air avec une femme magnifique. Et franchement, la vue donne sur l’arrière de la maison, c’est limité en passage, juste quelques voisins sont susceptibles de passer par là. Assume ton corps et ta sexualité… après si tu ne veux pas, je ne te forces pas, je peux tout à fait comprendre ma puce.
- Non c’est bon, j’avoue que c’est grisant le risque.

Je me tourne face à la fenêtre, écarte les jambes et prends appui sur la vitre avec les mains. Il m’att par les hanches et s’enfonce en moins d’un coup. Il me baise ainsi me faisant jouir jusqu’à finir en moi. Il reste quelques secondes collé à mon dos, me serrant contre lui avant de me tirer vers le lit.

- Allonge toi, je reviens. Mais n’enlève pas encore les pinces…

Il s’éclipse 2 minutes puis reviens avec des compresses et un petit bol d’eau.

- Je vais t’appliquer des compresses chaudes sur les tétons tout de suite après t’avoir enlevé les pinces pour apaiser la douleur qui sera un peu vive.

Quand il retire les pinces, je ne peux réprimer un léger râle de douleurs car en effet, la douleur est bien plus intense d’un coup. Mais la chaleur des compresses me fait le plus grand bien.

- Et oui, au cas où tu te poserais la question et je sais que tu te la poses, oui j’ai déjà essayé ces trucs là. Saches que ce que je propose d’un peu SM je l’ai toujours essayé avant. Je veux savoir ce que je demande aux autres de « subir ».

Je ne sais pas trop quoi lui répondre alors je lui souri.

- Rejoins moi en bas quand tu veux, je vais aller nous faire à manger.
- Ça marche.

Il enfile un boxer, dépose un baiser sur mes lèvres et sort de la chambre. Je reste encore un quart d’heure couchée dans son lit avant de le rejoindre dans la cuisine.