Alice Emerveillée
Alice est une jeune femme, au physique commun, mais à la taille mince, aux jolis petits seins en poire, et aux fesses entretenues par la pratique du sport. Son visage, pas laid, est encadré par une longue chevelure. Après une jeunesse et des études menées avec sérieux et travail, dans le respect des conventions sociales de la petite bourgeoisie française de province, elle avait, à vingt-cinq ans, épousé Eudes, de dix ans plus âgé mais mais aux très confortables revenus. Elle navait jamais travaillé.
Pendant leurs fiançailles, la belle avait su résister, avec adresse et diplomatie, aux tentatives dEudes pour ébrécher sa vertu, consciente que son corps était son plus grand capital, quelle comptait bien faire fructifier pour pouvoir mener une vie dégagée de tout souci matériel.
Elle fut dépucelée lors dune nuit de noces fade, sans clairons ni chants de victoire, mais pas trop désagréable néanmoins. Après de rapides préliminaires, lorsquelle fut pénétrée par un sexe viril que les agapes avaient rendu moins conquérant, elle avait suivi les conseils dune amie plus délurée et avait respiré de plus en plus vite, de plus en plus fort, puis poussé quelques cris de souris apeurée, qui satisfirent son époux fatigué pour le reste de la nuit. Quand, au réveil, il voulut réaffirmer sa prise de possession, elle répéta son petit jeu, un peu plus fort et, quand il lui demanda si elle avait joui, elle acquiesça timidement, ce dont il fut fort aise. Les mois suivants, Eudes entreprit de la déniaiser, lui enseignant des pratiques amoureuses très agréables pour lui, mais parfois encombrantes pour la bouche dAlice et, dautres fois, un peu douloureuses pour son cul. Tant fit-il que ces obligations conjugales devinrent des devoirs, plus ou moins routiniers, quen bonne élève elle accomplissait plutôt bien, mécaniquement, sans trop de plaisir, mais sans trop de dégoût, également. Eudes était satisfait : Alice acceptait ses caprices sexuels, et, convaincu par ses simagrées, il ne se préoccupait plus du plaisir quelle prenait, ou pas.
Après deux-trois ans de fidélité, Eudes commença à se lasser des amours conjugales. Il conservait un excellent souvenir de ses années détudiant, quand ses copains et lui buvaient de concert et se mélangeaient, au dessert, avec quelques étudiantes quils avaient invitées. Il avait également gardé le contact avec une maîtresse, plus âgée, qui lui avait conté les frasques auxquelles elle et son mari se livraient, en compagnie dautres couples séduits par le libre-échangisme, dans un sauna accueillant et pas trop éloigné de leur ville. Il se mit à y penser, pour remettre un peu dépices dans sa sexualité conjugale
De plus, sil voulait réaliser son fantasme, il fallait ne pas trop tarder, tant quAlice, de par sa jeunesse, conservait un bon pouvoir déchange. Habilement (sic), lors dune soirée-vidéo, il sarrangea pour présenter un film érotique à Alice et observa les réactions de son épouse. Bien
elle semblait un peu choquée, mais cétait normal
Il lenlaça et semploya à faire avec elle ce quils voyaient à lécran. Alice, résignée, lui en donna pour son argent, et lui céda ses trois orifices avec une apparente bonne volonté. Satisfait par son astucieuse (re-sic) diplomatie, Eudes, quelques jours plus tard, lui parla du sauna, en le présentant comme un lieu sympathique, ouvert, dont on lui avait dit le plus grand bien
Alice fit mine de ne pas entendre
Quand il lui en reparla, un mois plus tard, elle lui répondit évasivement, comme sil lui avait proposé détrenner un nouveau restaurant. La troisième fois, sans refuser catégoriquement, elle préféra retarder sa réponse. La quatrième fois, deux mois plus tard, elle céda à son insistance, avec réticences, mais seulement « pour voir », et après lui avoir fait jurer quil laimait.
Une semaine plus tard, tout excité, Eudes lui annonça que, le lendemain soir, il lemmenait au sauna.
Le sauna était, discrètement, à lécart de lagglomération. Ils arrivèrent sur le parking en même temps quun autre couple, qui les salua poliment et se présenta « Gilles et Fleur, enchantés ».
Ils prirent dabord une douche, Eudes, curieux, regardant tout autour de lui et Alice, pudique, se tournant vers le mur pour cacher, à défaut de ses fesses, quelle exposait ainsi aux regards, du moins ses seins, son pubis et surtout son visage, pour dissimuler sa gêne. Ensuite, ils entrèrent dans le sauna sec, où se trouvaient déjà deux autres couples. Lun des hommes était assis sur la banquette supérieure, et sa compagne, à quatre pattes, tenait son sexe dans sa bouche. Pendant ce temps, lautre homme, assis au même étage, fouillait consciencieusement entre les cuisses de la dame, tel un vétérinaire ensemençant une « patiente », pendant que sa propre compagne le masturbait lentement, distraitement. En découvrant ce spectacle, inattendu et saugrenu, la pudeur et la retenue dAlice furent choquées, et elle baissa les yeux pour regarder ses pieds et cacher sa gêne. Quand elle osa les relever pour quêter laide de son mari, elle vit quEudes avait choisi de participer à la cérémonie et senhardissait, quoiquavec gêne, à poser sa main sur la cuisse de sa voisine, les yeux fixés sur sa lourde poitrine, bien plus grosse que celle dAlice.
Alice se sentait distante, pas concernée, et se surprit à penser, ironiquement, narquoisement
« Cest ça, le sexe libéré ? » Elle voyait la main de son époux qui poursuivait lexploration du corps de sa voisine, plongeant un doigt dans son sexe, puis cette femme qui lâchait le sexe de son compagnon pour le membre dressé de son mari à elle, en maîtresse possessive, exigeante. Eudes ne la regardait plus, comme sil avait oublié sa présence, comme sil navait plus besoin de sa présence pour assouvir ses désirs
Alors, Alice se leva discrètement et sortit, les yeux baissés, pour éviter déventuels regards de reproche.
Alice était consternée ! Elle ne se voyait pas prise ainsi et poussant de tels cris de vache en chaleur.
Elle retira son peignoir et, pour échapper à ces images et à ces bruits déprimants, elle entra dans le hammam, plongé dans la pénombre, et sassit sur la banquette. Quand ses yeux shabituèrent à la quasi-obscurité, elle retint un juron : un homme, assis à côté delle, gémissait doucement, pendant quune femme à genoux entre ses jambes écartées, appuyait sa tête contre son ventre en effectuant de très indiscrets bruits de succion.
Même là
a sa corpulence et à sa poitrine velue, elle reconnut Gilles, mais la chevelure de la femme nétait pas celle de Fleur... Tournant la tête vers la nouvelle arrivée, il la vit et lui sourit. Alice pour ne point paraître se dérober, lui rendit son sourire et lui demanda, narquoise : « Tout va bien pour vous ? Elle suce bien ? ». Interloqué, Gilles mit quelques secondes à réagir : « Oui, oui, elle suce très bien, mais moins bien que vous, jen suis sûr
». Surprise à son tour, Alice ne sut que répliquer à laudacieux.
Les voyeurs qui les entouraient se purent sempêcher dapplaudir la prestation à laquelle ils venaient dassister. Passant par là, Eudes, qui navait eu droit quà une amicale petite masturbation de la part de sa nouvelle copine, fut surpris par lovation, et un peu jaloux, quand il en découvrit la raison
Le mari, marri et contrit jura, mais un peu tard, quon ne ly prendrait plus
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