La Caméra Espion 7
Toujours dans lidée de temporiser pour distiller les informations, je me déshabille et vais prendre une douche. Quand je reviens dans la salle à manger, Chantal est en cuisine à préparer le dîner. La table est mise. Je la rejoins et viens me coller contre elle dans son dos la serrant contre moi en signe de tendresse. Je sens son corps se détendre et se lover langoureusement contre le mien. Je passe mes mains sous ses bras et mes saisis de ses seins que je commence à caresser doucement. Je me rends compte quelle est encore habitée de petits sanglots. Je lembrasse dans le cou, elle bascule sa tête en arrière et la pose sur mon épaule. Je réalise alors combien je laime et combien je tiens à elle.
- Je taime, tu sais, lui dis-je dans un murmure à son oreille. Je suis sûr que tu nas rien fait de mal. Sinon tu me le dirais.
Elle reste silencieuse, mais à ces mots, elle se crispe légèrement et reste silencieuse. Jinsiste pour accen son embarras. Elle est prête à craquer. Je frotte ma joue contre la sienne dans un geste de tendresse et damour.
- Tu me le dirais, hein ? Tu me le dirais si tu étais encore attirée par ce salaud. Si tu avait encore envie de sa grosse queue.
A ce moment elle doit bien sentir ma bite dressée contre ses fesses. Malgré tout elle se contrôle. Elle a compris que je ne lâcherai pas, alors dans un souffle à peine audible, elle se dit :
- Je ne sais pas !
Sa réponse me fait leffet dun coup de poignard. Jai du mal à contenir ma réaction. En même temps, en plus de lexcitation qui envahit tout mon corps, je suis rassuré par sa franchise. Visiblement elle a fauté mais elle ne veut plus être prise en train de me mentir. Je feins de ne pas comprendre. Je reste silencieux un moment. Elle me murmure timidement :
- Le dîner est prêt, passons à table, tu veux bien ?
Je sens quil faut faire une pause. Elle a plongé pour se délivrer et même si je ne dois pas lui donner la chance de se ressaisir, je choisis de temporiser.
Le dîner se passe calmement. A plusieurs occasions, je la sens tendue, prête à sangloter. Une fois le repas fini, la table desservie, nous passons au salon. Assis sur le divan, elle se love contre moi, chaude et soumise. Cest elle qui aborde le sujet.
- Je voudrais soulager ma conscience. Je taime, tu sais et jai surtout peur de te perdre. Je veux tout, mais tout tavouer en priant que tu comprennes et que tu me restes.
- Ma chérie, tu as raison. Je veux tout savoir, tu dois tout avouer. Je ne pourrais jamais te pardonner à nouveau le mensonge, la trahison.
Elle pose sa tête sur mon épaule, rassemble ses jambes sur le divan. Elle pose une main sur ma cuisse. Elle me raconte.
« Au café, il a été très correct au début. Je ne lui ai pas caché que je ne voulais pas aller plus loin que boire un verre et quaprès il ne devra plus chercher à me parler. Cest alors quil a changé de ton. Il sest penché au dessus de la table ma saisie à la nuque, ma attirée à lui et a voulu membrasser. Jai voulu esquiver mais il ma maintenue fermement la tête. Il a réussi à me donner un coup de langue sur les lèvres. Cest ça qui ma troublée. Crois moi mon amour, ça été plus fort que tout comme un coup de foudre dans tout mon corps. Je me suis sentie fondre partagée entre excitation et fureur. Sa langue a alors mes lèvres et jai fini par moi aussi ouvrir ma bouche et lui rendre son baiser. Jai fermé les yeux, vaincue. Cela a duré quelques secondes mais très vite je me suis mise à mouiller. Je savais que si je continuais, jallais mabandonner. Le salaud la aussi bien compris ».
Je la sens souffrir de me dire tout cela. Elle me trouble. Jai envie de la protéger et de cesser de la traumatiser. Apparemment, elle est retombée dans le piège tendu très adroitement par ce salaud. Je la serre plus fort dans mes bras.
- Ma chérie, ne crains rien. Je te pardonne déjà. Je te connais et tu as été adorable et formidable de souscrire à tous mes fantasmes les plus fous après ton écart.
- Oui, je le sens bien. Tu es sûr que tu veux tout entendre ? Cest dur pour moi et comme je veux être honnête avec toi je ne veux rien te cacher.
- Au contraire, soit franche. Je veux tout entendre. Nous allons faire lamour pendant que tu me raconteras. Nous serons complices et cest pour notre plaisir à tous les deux.
Je suis vraiment sincère même si je cherche à la rassurer pour entendre la suite tellement je suis excité. Elle reprend.
« Je me souviens très bien quà un moment jai rouvert les yeux pour regarder alentour si on nous regardait. A une table voisine, deux mecs sétaient arrêtés de parler et nous mataient en nous fixant. Je crois que Philippe aussi les a remarqués. Alors ce salaud a plongé sa main dans le décolleté de ma robe pour en faire jaillir un sein quil sest mis à caresser tout en exhibant bien le téton. Aux voyeurs bien sût ! Ça lui était dautant plus facile quil me maintenait penchée au dessus de la table. Jai cru que la conjonction de sa langue dans ma bouche, le regard des deux mecs et sa main qui me touchait le sein, allait me faire jouir au milieu du café. Mon chéri, sadressant à moi, tu sais combien jaime être exhibée et tu mas souvent aidé à assouvir cette faiblesse, tout en profitant aussi des situations que tu sais si bien provoquer. »
Je ne pouvais quabonder dans ce sens, surtout que je sentais mon sexe durcir dans mon slip au fur et à mesure quelle parlait. Je me tus pour ne pas linterrompre.
« Je sentais la mouille me couler le long des cuisses tellement jétais excitée. Il a fini par relâcher sa prise sur ma nuque. En reprenant ma place sur ma chaise, javais chaud et les joues me brûlaient tellement javais honte. Je nai pas réalisé de suite que mon sein était encore sorti de ma robe, et il sest bien gardé de me le dire, trop heureux de mexhiber comme sa chose.
A cet instant du récit, je la sens qui attends une réponse, une réaction de ma part. Pour lui avouer mon état desprit, jouvre mon pantalon et libère ma bite de mon slip. Je lui prends la main et je linvite à me branler. Un léger sourire anime son visage. Elle commence un lente masturbation, consciente quelle doit faire durer.
« Il ma regardée droit dans les yeux avec un sourire triomphant. Il me tenait à nouveau et il me le fit savoir sans attendre.
- Tu es une vraie salope, ma chérie. Tu ne peux pas me résister. Tu vois les deux gars à côtés, si je leur demande de te baiser, tu ne saurais résister et refuser.
Jétais morte de honte et en même temps de colère. Je men voulais du lui avoir cédé et je savais quil avait raison. Petit à petit je reprenais mes esprits et aussitôt je pensais à toi. Le salaud a dû lire dans ma pensée car il me dit :
- Je sais que tu ne diras rien à ton cocu. Tu as trop envie de moi.
Cette arrogance me dégoûtait. Il parlait avec cette assurance que je lui connaissais que trop. Il parlait de moi comme de sa chose. Mon chéri, crois-moi, jaurais tant voulu méchapper, le fuir, mais cette force qui me retenait, je savais trop bien quelle était la plus forte. Jétais toute humide dans ma petite culotte, mes tempes bourdonnaient et mes jambes tremblaient. Si bien que je nosais pas me lever pour partir. Je me souviens que je portais une robe légère mais très sage. Je métais douté du piège. Je sentais ma mouille glisser entre mes cuisses et jimaginais que ma robe devait être tachée. Si je me levais pour partir, toute la salle pourrait sapercevoir de mon trouble. Jétais morte de honte. Philippe qui me regardait me décomposer, souriait dun air plein de mépris et de satisfaction.
- Je crois que tu peux partir rejoindre ton minus.
Ce type est diabolique mon chéri. Jétais complètement anéantie et sans force pour réagir. Je finis par me lever difficilement sous le regard vicieux des deux autres types à qui Philippe envoyait un signe de la main que je ne compris pas sur le moment. Tu ne peux pas savoir la honte !
Jai traversé le bar en tremblant, au bord des larmes. Ce nest quune fois sur le trottoir que jai pu me ressaisir. Je savais déjà que je ne te dirais rien, par peur de te perdre certainement, mais aussi avec lenvie qui me tenaillait de mabandonner, me soumettre à ce pervers. »
Un lourd silence suit ses derniers mots. Je lui tiens la main, assommé. Ces mots quelle me vomit me font bander. Je suis sur le point de jouir. Je ne trouve rien à dire sinon, dans un murmure :
- Vient, on va se coucher. Tu me raconteras la suite au lit.
A suivre
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