L'Enterrement De Vie De Jeune Fille
Julie avait toujours été une jeune fille réservée, timide même.
De petite taille, environ 1 mètre 60, les cheveux châtains mi- longs, on ne peut pas dire quelle était laide. Mais, elle ne ressortait pas du lot. Elle avait un visage un peu sévère mais cétait surtout dû à la paire de lunette qui ne la quittait jamais. Julie était myope comme une taupe. Sans ses fines lunettes, elle ne voyait que du flou.
Dans les soirées, ce nest pas vers elle que les prétendants se dirigeaient dans un premier temps. Cest dommage, Julie avait plutôt bon caractère et un sens de lhumour très second degré, lorsquon grattait un peu. En plus si on la regardait vraiment, on voyait assez vite que bien que mal attifée en général, elle avait plutôt de fort jolies formes. Comme les gens sont superficiels, en général, ils ne sen rendaient même pas compte.
Julie commençait tout juste sa vie professionnelle. Elle avait 24 ans et venait de trouver son premier travail : bibliothécaire. Cest ce quelle voulait faire. Son master lettre en poche, elle ne se voyait pas enseignante. Ça ne collait pas avec son personnage. Elle ne simaginait pas affronter des hordes délèves ou détudiants. Très peu pour elle ! Elle adorait les livres, pour les lire bien sûr, mais aussi en tant quobjets. Bibliothécaire, ça lui allait comme un gant.
Julie avait peu dexpérience avec les garçons. Quelques coups dun soir, comme on disait et une relation qui avait duré trois années, mais qui était terminée depuis un an maintenant.
Julie était toujours dans lattente du grand amour, et même si elle vivait seule dans son petit appartement parisien, on ne peut pas dire quelle souffrait de solitude. Elle avait sa bande de copines. Les filles de la fac ! Elles se suivaient depuis leurs 18 ans et formaient un petit groupe damies sincères et fidèles. Bien que différentes les unes des autres, leur amitié avait survécu aux évolutions de leur vie et à leur entrée dans le monde professionnel.
Il y avait Clarisse, une grande blonde BCBG, la clerc de notaire, qui attirait tous les regards, surtout les masculins ! Mais elle savait en deux mots remettre en place les relous. En général quand elle ouvrait la bouche, il ny en avait pas un qui la ramenait. Dans ses cas-là, son langage fleuri tranchait avec son look BCBG.
Amandine, la petite blonde, qui venait de sendetter pour 20 ans au moins pour lachat de sa boutique de fringues. Elle sétait la bonne copine. Celle qui remontait le moral aux autres quand il y avait un coup de moins bien.
Charline, la rousse, qui avait plusieurs facettes. Un look excentrique gothique presque. Diplômée en physique moléculaire, elle voulait faire de son hobby (le violon classique) son métier. Une fille pleine de contradictions, au caractère légèrement volcanique sur les bords.
Laurine, enfin, la brune pétillante, travaillant dans une banque. Elle avait le regard toujours en mouvement, rigolait de tout (et de rien souvent). A lopposé, Laurine avait des coups de cafard phénoménaux lorsquun grain de sable venait contrarier sa vie. Là tout allait bien, elle allait se marier dans deux semaines. La première de la bande à se caser.
Les cinq jeunes femmes étaient unies. Parfois, il y a avait un peu de froid et de distance entre deux membres du groupe (quasiment tout le temps entre Clarisse et Charline !), mais ça ne durait jamais longtemps. Les autres veillaient toujours à les rabibocher.
Au contact de ses quatre amies, Julie sétait épanouie. Toujours réservée, elle avait mis sa timidité de côté. Difficile de faire autrement. Les meneuses de la bande lamenaient en général à dépasser sa timidité et ses préjugés. Elles lentrainaient dans leurs délires ; les soirées un peu arrosées, les délires en bande, les semaines de vacances dans les clubs au soleil, les coups dun soir, quand elles lui forçaient un peu la main (mais si, vas-y fonce, il narrête pas de te regarder !).
Julie, sans se métamorphosait, évoluait donc.
Ce matin-là, Julie venait de recevoir une enveloppe au courrier. Elle reconnut aussitôt lécriture de Laurine. Bizarre, en général son amie, plutôt pragmatique, préférait le SMS ou le mail pour communiquer. Cest la première fois quelle lui écrivait.
Julie ouvrit lenveloppe. Elle contenait un carton. Un carton dinvitation même :
Comme vous le savez, je vais me faire passer la bague au doigt dans quelques jours.
Bien entendu, ça ne changera rien à notre relation.
Pour fêter cet évènement, je vous invite, vous mes amies de toujours à une soirée très spéciale, vendredi prochain.
Nous fêterons ensemble mon enterrement de vie de jeune fille
Le programme ne vous sera pas révélé. Cest un programme surprise.
Mais attendez-vous à des rires, des cocktails et du plaisir.
Dress code : petite robe noire obligatoire. Vous avez pensé aux vêtements et chaussures que vous porterez le jour de mon mariage, classe et stylé. Vendredi, je nous veux toutes sexy comme jamais.
Pour le reste vous verrez vendredi soir, aucun indice pour le moment !
RDV, 21 heures vendredi à langle de la rue de la Convention et de la rue Vaugirard
Cétait la première invitation de ce genre pour Julie. Elle avait entendu parler des enterrements de vie de jeune fille, mais jamais participé. Avec les filles, ça pouvait partir en vrille facilement !
Le vendredi, elle choisit sa tenue avec soin. Laurine avait dit petite robe noire obligatoire et sexy.
Sexy ! Julie ne se sentait pas ment sexy. Elle allait devoir faire un effort sur la tenue.
Une petite robe noire, elle en avait une. Elle lavait acheté sur un site par correspondance sur un coup de tête, mais ne lavait jamais portée.
Ce soir-là, elle se regarda à nouveau dans la glace. Aujourdhui pas le choix, il allait falloir la mettre porte cette robe et sortir avec. Les copines nallaient pas en revenir !
Elle se tourna et trouva que ça lui faisait de belles fesses. La robe, courte découvrait les trois quart de ses cuisses. Pas vraiment, habituée à ça, Julie se trouvait limite exhibitionniste. Elle portait en général des pantalons. Les quelques jupes ou robe quelle avait tombaient sous le genou. Pas le choix, ce soir ! Cest la seule de sa garde-robe qui pouvait convenir.
Avec sa robe, elle choisit dans sa commode des dessous, achetés aussi sur un coup de tête et jamais portés. Une parure noire et violine avec de la dentelle, des bas auto-fixant noirs aussi. Rien à voir avec ses collants habituels et ses sages culottes blanches.
Elle ôta la robe, passa les dessous, remis la robe. Enfin, elle choisit dans le placard une paire descarpins noirs quelle avait achetés pour le mariage de sa cousine, il y a deux ans. Elle navait pas eu loccasion de les reporter depuis, préférant les chaussures à talons plats.
Elle retourna se regarder dans le miroir de la salle de bain. Malgré ses craintes, les bas lui montaient haut sur les cuisses, ils ne se voyaient pas sous la robe assez courte. Les coutures de ses dessous non plus ne se voyaient pas sous la robe un peu moulante. La voilà rassurée. Elle se tourna à nouveau. Les talons et le voile noir, lui faisait de jolies jambes. On aurait même dit quelles étaient plus longues quavant.
Elle se trouva plutôt jolie ! Pas un top-modèle, mais jolie ! Elle se passa la main sur les fesses, son autre main caressa son ventre. Elle avait envie de se laisser aller à un petit plaisir.
Elle se maquilla devant sa glace, légèrement, comme à son habitude. Elle rajouta juste un peu de rouge sur ses lèvres. Elle rechaussa ses fines lunettes, sans qui elle nétait rien.
Elle termina par un coup de brosse et un peu de gel, pour discipliner ses mèches, afin de donner la touche finale.
Un dernier regard dans la glace, cétait plutôt réussi ! Ses pensées un peu lubriques la reprirent.
Ses mains glissèrent sur ses hanches. Cette fois, elle ne résista pas aux pulsions qui la titillaient. Elle releva le bas de sa robe sur ses hanches, dévoilant ses bas et sa culotte noire. Sa main glissa entre ses cuisses. Elle se caressa le sexe à travers la dentelle de sa culotte.
Julie, sassit sur le bord de la baignoire derrière elle. Elle ôta la culotte et repris ses caresses, les jambes écartées face au miroir. Elle simagina un garçon devant elle le sexe dressé. Elle le prit dans sa bouche pour lui faire une fellation. Julie agrippa sa broche à cheveux restée près du lavabo à portée de main. Elle prit le manche dans sa bouche mimant la fellation quelle imaginait faire au garçon.
Le garçon lavait relevée, retournée et prise en levrette. Julie senfonça le manche de la brosse dans le vagin et se mis à faire des vas et vient réguliers. Dans son rêve un autre garçon venait dentrer en jeu. Il se plaça devant elle. Julie le suça à son tour, pendant que le premier continuait de la pénétrer.
Elle était maintenant complétement nue assise sur un des garçons, lautre lui léchait les seins. Puis agenouillée devant eux, en train de les sucer tous les deux, puis
Un orgasme violent lemporta et la laissa pantelante sans mouvement.
Elle reprit ses esprits et se trouva allongée sur le carrelage de la salle de bain, la brosse à cheveux toujours dans le vagin.
Des sentiments opposés lhabitaient : la honte de ce quelle venait de faire bien sûr. Elle navait pas pu résister à ses pulsions, elle avait agi comme une bête ! Mais aussi, le regret de ne pas avoir pu aller jusquau bout de son fantasme et de son scénario et dimaginer ce que les deux garçons allaient lui faire ensuite. Enfin elle était inquiète. Cest la première fois, quelle déconnectait de la réalité et émergeait dun trou noir ensuite. Elle se masturbait souvent, mais cest la première fois que ça lui arrivait.
Cest la honte qui la emporté quand même. Se faire prendre par deux hommes ! Quelle idée ! Elle se nettoya lentre-jambes avec une lingette, réajusta sa tenue et partit de chez elle. Cette fois, elle allait être en retard.
Elle qui était toujours en avance et la première aux rendez-vous, là elle fut la dernière arrivée.
Les réflexions de ses quatre amies lont rassurée : « Julie quest ce qui tarrive ? » « Waaa tes magnifique ! » Oh la la tu vas faire tourner la tête à tous les garçons ce soir ! » « On na pas lhabitude, mais ça te vas suuuuuuper bien ! »
Elle sempourpra, bafouilla quelques mercis
- Bon Laurine, cest quoi le programme alors ? Ça cétait Clarisse
- Dabord, on va boire un verre (ou deux), la soirée se terminera en boite ! Mais entre les deux, il y a la surprise !
- Cest quoi ! dis-nous !
- Non non vous verrez bien
- Dis-nous !
La soirée débuta dans un bar à cocktails. Julie sentait la chaleur monter à ses joues après son deuxième mojito.
Les quatre amies insistèrent auprès de Laurine pour découvrir ce quétait la surprise après le bar :
- Bon OK, je vous dis !
- Ouiiiii !
- Que font les hommes quand ils font un enterrement de vie de garçon ?
- Ils picolent !
- Oui, mais encore ?
- Ils font la fête ?
- Oui
et
- Ils draguent ?
- Mais encore ?
- Ils euh
vont voir les stripteaseuses ?
- Exactement et cest ce quon va faire !
- Quoi ? Mais cest sordide !
- Mais non, les filles, je ne vais pas vous emmener dans un bouge malfamé, où on va se faire violer ! On va aller dans un endroit classe. Un théâtre érotique en fait, qui a ouvert depuis quelques mois. Jai trouvé ça sur internet. Cest classe, feutré et pas seulement fréquenté par des hommes
- il y a des femmes qui vont voir ça.
- Des couples en fait, je crois, mais en tout cas, on va se marrer.
- Pour moi cest OK, dit Charline
- Pareil pour moi, dit Clarisse, et toi Amandine ?
- Bah écoute, pourquoi pas, ça peut être rigolo en effet !
- Julie ?
- Euh
Je
Je ne sais
- Julie est daccord aussi, la coupa Charline
- On y va du coup !
« Nous avons réservé une table pour cinq » dit Laurine à lentrée du théâtre.
- Oui tout à fait, pour un enterrement de vie de jeune fille ! une table et une bouteille de champagne, suivez-moi, dit la femme qui les accueillies. Cétait une jolie brune dune quarantaine dannée, en tailleur.
Rien de sordide, à priori, Julie se rassura légèrement. Elle était anxieuse, limite apeurée par le programme. Elle ne sétait jamais imaginée venir dans ce genre dendroit et ne savait vraiment pas à quoi sattendre.
Elles traversèrent une salle que baignait une lumière tamisée. La scène éclairée empêchait de distinguer complètement les autres clients autour des tables. Cétait plutôt des silhouettes. Beaucoup dhommes, bien sûr, mais aussi des femmes dans le public. Cela rassura encore un peu plus Julie.
La femme les emmena jusque devant la scène. Leur table était sur la première rangée au premier plan. Une serveuse apporta un seau à champagne et des coupes. Elle ouvrit la bouteille et les servit.
Sur la scène, une fille ondulait sur une musique techno. Cétait une grande blonde aux cheveux très courts. Elle mesurait au moins 1 mètre 80, Elle devait en être à la fin de son numéro, puisquelle ne portait plus rien. Elle était de dos et on pouvait voir ses fesses qui remuant en cadence avec la musique. Elle se retourna et les cinq filles découvrirent son sexe épilé et sa poitrine volumineuse. Un tatouage recouvrait le devant dune de ses cuisses. La fille plaça une de ses mains devant son sexe, lautre main et son avant-bras devant sa poitrine de manière à cacher ses parties intimes. La musique sarrêta et la lumière séteignit. Ainsi se termina son numéro.
Quand la lumière revint, la scène était vide. Une voix féminine séleva de la sono :
- Merci Mallaury pour ce numéro très
.sexy ! Cest maintenant au tour de Carla de nous rejoindre sur scène ! Ah, avant que joublie, les clientes qui viennent de nous rejoindre pendant le numéro de Mallaury sont là pour lenterrement de vie de jeune fille de lun dentre elles !
Quelques applaudissements se firent entendre dans la salle, suite à lannonce. Les cinq filles se sentirent un peu gênées dêtre ainsi au milieu de lattention générale, mais finalement sétait sympa.
Une jolie brune, en tenue de soubrette entra en scène, Carla surement
En quelques minutes, elle fut nue se caressant les seins juste au bord de la scène au plus près des premières tables.
Blandine, une blondinette à couette et à tenue décolière lui succéda, puis Anissa une Shéhérazade tirée dun conte des mille et une nuits. Les numéros sans être vraiment originaux, ils se ressemblaient tous, était quand même sympathiques et les filles étaient très jolies et bougeaient bien. Ce nétait pas seulement de simples stripteases, mais aussi des numéros de danse.
Même Julie se détendit enfin. En plus, la lumière tamisée leur apportait une certaine intimité.
Pour le numéro suivant, il fallut patienter, Le rideau de velours rouge sétait refermé et on entendit les bruits qui accompagnaient linstallation daccessoires.
Le rideau souvrit pour découvrir un fil tendu entre deux poteaux. La voix annonça Lindsay et son numéro déquilibriste. Une jeune fille vêtue dun tutu et tenant une ombrelle ouverte entra. Elle fit quelques pas de danse et quelques entrechats avant de sapprocher dune échelle lui permettant de monter le long du poteau au niveau du fil. Elle sengagea sur le fil tenant son ombrelle. Elle marcha le long du fil dabord hésitante, puis avec grâce. Arrivée au milieu, elle se pencha le buste en avant et leva une d ses jambe en arrière. Elle se remit en équilibre sur ses deux pieds. Sa main libre passa dans son dos. Elle fit glisser une fermeture éclair et le tutu tomba sur ses chevilles. Elle leva un pied, puis lautre. Le tutu tomba quelques mètres plus bas sur le sol. Dune main, elle ôta le soutien- gorge satiné, changeant lombrelle de main, pour le faire tomber au sol aussi. Elle se baissa, saccroupi sur le fil, lâcha son ombrelle, tira sur lélastique de sa petite culotte, la fit baisser jusquà ses cheville, puis écarta les cuisses face au publics. Elle se releva, comme pour le tutu, elle leva un pied pis lautre pour se débarrasser de sa culotte. Elle déambulant vers la droite puis vers la gauche, toute nue sur son fil. Elle se retourna, se pencha en avant en présentant ses fesses au public et en les caressant. Elle se redressa, se remit de profil, tourna la tête vers le public, et dans un sourire rayonnant écarta doucement ses jambes de plus en plus. Elle était en train de faire un grand écart sur son fil
Nue
Le public applaudit. Elle descendit de son fil, fit une dernière révérence et quitta la scène. Ce numéro avait vraiment plu à Julie. La fille était belle, et douée. Ce nétait pas seulement un simple numéro de déshabillage. Il y avait une réelle dimension artistique.
La voix annonça le numéro suivant, Diane
et Cassandra ! Deux filles cette fois.
Une blonde et une brune entrèrent sur la scène. Elles portaient la même robe rouge vif, très courte. Elles se déshabillèrent en rythme. Il y avait une harmonie certaine dans leurs mouvements. Les robes, les sous-vêtements churent sur le sol au même moment. Quand elles furent nue, elles sapprochèrent lune de lautre. Leurs mains couraient sur le corps de lautre.
Julie, qui navaient jamais été attirée par une autre fille, qui navait jamais réfléchis au fait quelle aurait pu lêtre, fut complétement subjuguée par le spectacle de ces deux filles se caressant le corps. Elle lança un regard à ses amies, de peur quelles se rendent compte de son émoi. Pas de soucis, les quatre autres filles ne perdaient pas une miette du spectacle.
Diane et Cassandra étaient maintenant collée lune à lautre, chacune les mains posées les hanches de sa partenaire. Elles se frottaient le buste, le ventre et le bassin. Julie avait les yeux aimantés sur la scène. Deux filles ensemble, elle ny avait jamais pensé, mais cétait plutôt joli
et même excitant ! Elle simagina même avec Diane, sa préférée des deux filles, à la place de Cassandra. La lumière séteignit au moment où les bouches de Diane et Cassandra se rejoignirent.
Les applaudissements (dont ceux de Julie) fusèrent. Par chance, le peu de lumière avaient masqué son trouble. Elle se rendit compte que sa main sétait posée sur sa cuisse sous la table. Cest la première fois quelle assistait à ce genre de spectacle, mais manifestement, ça lémoustillait. Incroyable ! Elle naurait jamais cru ça. Le numéro lesbien, ça avait été le pompon. Ca lavait même excitée. Ca restait soft, cest surement pour ça quelle avait apprécié, se dit-elle. « Cétait plutôt beau, ce nest pas toi qui devient lesbienne, cest lesthétique qui tas plu » se rassura-t-elle.
La voix retentie dans la sono :
- Alors attention ! Le clou du spectacle, voici la désirable Lou. Applaudissez Lou mesdames et messieurs. Une surprise attend une personne de lassistance !! LOU !!
La lumière revint sur la scène vide. Enfin, presque vide, il y avait juste une chaise au milieu.
Une musique rock sortie des haut-parleurs (I love rocknRoll, so put another dime in the juke box baby). Lou émergea des coulisses. Aussitôt le projecteur se braqua sur elle. Le public découvrit une fille à la chevelure rouge, vêtue dun blouson de cuir clouté sur un soutien-gorge, avec une jupe en cuir aussi très courte. Une ceinture cloutée autour de la taille, des bas résilles et des bottes complétaient la tenue.
Cette fille et son air sauvage, fit un drôle deffet à Julie « les opposés sattirent » se dit-elle. Puis, un peu horrifiée « quest-ce que tu racontes, tu nes pas lesbienne !! Comment peux-tu être attirée par une fille».
Lou était maintenant au bord de la scène, les mains sur les hanches, les jambes légèrement écartées. Elle semblait dévisager les personnes du public.
La musique sinterrompit et la voix annonça « Lou, va venir choisir une personne parmi vous, pour laccompagner sur scène ! ».
Lou descendit le quelques marches pour se retrouver au milieu des tables. La musique dI Love Rocknroll reprit. Lou se dirigea vers une table, désigna un homme. Celui-ci fit mine de se lever. Lou lui tourna le dos et se dirigea vers une autre table. Des rires séchappaient des tables. Les hommes semblaient lui dire « Moi, moi, moi ».
Elle désigna un autre homme à une autre table, il se leva. Cette fois, Lou ne se détourna pas. Lhomme croyant à sa bonne étoile et tout fier, fit un pas en avant. Lou le repoussa et séloigna.
Le public criait, sifflait et battait des mains.
Lou sapprocha de la table des cinq amies. « Quest-ce quelle fait ? Il ny a pas dhomme ici », pensa Julie. Lou fit le tour de la table, sarrêta derrière Clarisse, posa sa main sur son épaule, puis séloigna. Elle refit la même chose avec Laurine, la pris par la main et linvita à se lever. Laurine, tout sourire (cétait sa fête après tout et lalcool commençait à faire son petit effet sur elle) se leva. Au dernier moment, Lou lui lâcha la main, tendit le doigt vers Julie et dit haut et fort :
- Cest toi Baby qui maccompagne sur la scène !
Julie se senti se décomposer complètement. Elle agita ses mains e en faisant « Non, non pas moi »
- Toi Baby, répondit Lou, le doigt toujours tendu.
Les cris reprirent de plus belle dans la salle. Ses quatre copines rigolardes claquaient des mains en criant « Julie, Julie ». Les autres personnes dans la salle reprirent en cur « Julie, Julie, Julie » en applaudissant à leur tour.
Julie se savait plus où se fourrer. Elle aurait voulu partir dans un trou, telle une souris. Pour couronner le tout, le projecteur était maintenant braqué sur elle. Elle était en pleine lumière.
Lou fit le tour de la table, la pris par la main, lattira. Julie perdit toute résistance, elle suivi le mouvement. Elle aurait voulu disparaitre, ne plus être là. Lou lemmena vers lescalier qui menait à la scène. La voix repris « Et maintenant le numéro de Lou
. Et de Julie ! » Les applaudissements reprirent de plus belle.
Julie dans un état second maintenant, semi-comateux gravit les marches et se retrouva à côté de Lou sur le devant de la scène. De là, la salle était dans la pénombre. Elle ne verrait pas les visages des gens qui la dévisageaient. Cétait déjà ça. Le public était une masse anonyme qui remuait dans la faible lumière. Elle entendait les bruits, mais ne les voyait pas. Ça ne la rassura pas, mais ça atténua un peu son trac et sa honte. Parce que cétait vraiment la honte. Elle allait se couvrir de ridicule. Elle la godiche sur la scène, dans un numéro érotique en plus ! Avec une autre fille, pour couronner le tout ! « Mais oui au fait, je ne vais pas avoir à me déshabiller jespère ! Ca je refuse ! Ce nest même pas la peine ! »
La musique reprit : Queen, We will rock you.
Lou la reprit par la main et linvita à sasseoir sur la chaise toujours au milieu de la scène, face au public.
Lou se planta face à elle, écarta les pans de son blouson de cuir et se caressa les seins à travers le soutien-gorge. Julie les mains posée sur ses genoux, pensa dun seul coup à sa robe, courte et à ses bas « jespère que le public ne les voit pas de là où je suis !!! La honte, jte jure, la honte ! Comme je suis en hauteur par rapport à eux, peut-être même quils voient ma culotte » pensa-t-elle en collant ses cuisses lune contre lautre et en tirant sa robe vers le bas.
Lou avait fait tomber les manches du blouson le long de ses bras, découvrant ainsi son torse et ses seins bien droits et tendus. Elle fit glisser le blouson de cuir qui tomba au sol. Plusieurs tatouages ornaient son épaule, ses bras, son cou. Il y en avait même un qui dépassait du tissu du soutien-gorge sur son sein droit. Elle avait aussi un scorpion sur le ventre, une pince autour de son nombril.
Lou se retourna, plia les genoux de manière à mettre son dos au niveau des épaules de Julie. Julie pétrifiée ne bougea pas. Lou tourna la tête, et dun geste du menton désigna son dos : « Vas-y, enlève le » lui dit-elle.
Julie comprit quelle devait enlever le soutien-gorge de la fille. Ses doigts cherchèrent lagrafe et après avoir tâtonnée un peu libéra la poitrine de Lou. Elle écarta les bretelles sur ses épaules. Le public siffla et applaudit de plus belle quand les seins de Lou apparurent. Julie, quant à elle se concentrait sur les tatouages du dos de Lou, pour ne pas regarder ses fesses moulées dans la jupe en cuir plus bas qui remuait en rythme avec la musique (I am a passenger, dIggy Pop, avait remplacé Queen). Elle avait toujours autant honte delle et de la situation, mais elle se dit que cette fille, finalement ne la laissait pas indifférente. Son look, ses formes, son corps
.
- La jupe maintenant, lui glissa Lou, toujours de dos et en tournant à nouveau la tête vers elle.
Les mains de Julie, saffairèrent autour du bouton de la jupe. Elle évitait de toucher les fesses de Lou.
- Dégrafe la ceinture, sinon, on ne va pas y arriver !
Suivant les directives de Lou, Julie passa ses mains autour de ses hanches, en évitant au maximum de toucher Lou. Ses doigts trouvèrent la boucle de la ceinture cloutée. Lou ondulait du bassin et se frottait aux avant-bras de Julie. La ceinture souvrit enfin. Julie repassa ses mains à larrière de Lou et repris le déboutonnage. Le bouton sauta. Elle fit glisser fébrilement (ses doigts tremblaient légèrement), la fermeture éclair :
- Fait glisser la jupe, elle est serrée, elle ne tombera pas toute seule.
Julie fit glisser la jupe en cuir sur les hanches puis sur les cuisses de Lou. Arrivée aux genoux, elle tomba sur le sol. En, relevant le regard, elle vit quelle avait les fesses de Lou juste au niveau du nez.
« Quel cul ! » pensa-t-elle en regardant les fesses dans un petit string noir. Elle se reprit aussitôt laissant refluer la honte en elle. Mais lexcitation était bien là aussi. Cétait indéniable !
« Born to be wild de Steppenwolf retentit dans la sono.
La fille se retourna et lui fit face. Elle lui montra le string.
Elle allait devoir enlever le string de Lou. Elle approcha ses mains tremblotantes du minuscule dessous, agrippa lélastique et le baissa vers le bas. Son regard saimanta sur le sexe épilé de Lou quelle découvrait. Des piercings brillaient sur les lèvres. Julie sentit sa culotte se mouiller sous sa robe. La situation lexcitait de plus en plus. Elle gagnait sur la honte, ça cest sûr.
Lou était maintenant quasiment nue devant elle. Elle navait plus que ses bas résilles et ses bottes en cuir. Lou leva les bras, posa ses mains sur les seins de Julie, les caressa rapidement passa ses bras autour du cou de Julie et sassis à califourchon sur ses cuisses. Elle maintenait ses fesses légèrement au-dessus en les bougeant, avant de les poser et de sassoir sur Julie. Julie quant à elle était pétrifiée. Elle se rendait compte quelle mouillait de plus en plus, mais elle ne pouvait pas bouger.
- Prends-les, lui dit Lou
Machinalement, elle agrippa les fesses de ses deux mains. Dun seul coup, une pensée envahi son cerveau. Elle baissa le regard vers ses jambes. Oui, ses craintes étaient fondées. Quand Lou sétait assise sur ses cuisses, quand elle sétait frottée contre elles, ça avait remonté sa robe, et ses bas apparaissaient. Là, dans la position dans laquelle elle était, avec Lou qui se collait et se frottait à elle, impossible de baisser sa robe. Elle navait pas le choix. Les frottements de Lou sur ses cuisses eurent même pour effet e remonter encore plus la robe et de dévoiler ses cuisses jusquen haut.
Le visage de Lou était tout près du sien. « Est-ce quelle va membrasser ? » se dit-elle. Ça lui faisait peur, mais une partie delle-même ben cachée au fond, lespérait.
Lou ne lembrassa pas. Elle se releva et sécarta de Julie. A peine, la fille relevée, Julie tira vivement sur le bas de sa robe essayant de cacher ses cuisses.
Lou la prit pas la main, linvita à se lever de la chaise et lamena sur le devant de la scène :
- Cest terminé, lui glissa-t-elle. Bravo, tu as bien joué le coup.
Julie les jambes flageolantes suivie Lou, qui se baissa en avant pour saluer le public. Elle attira Julie, la tenant toujours par la main, vers le fond de la scène et lemmena dans les coulisses. La fille qui allait faire le numéro suivant, une grande blonde habillée en bavaroise attendait près du rideau. Elle fit un signe de la main à Lou et Julie.
Un ou deux techniciens passait dans les coulisses, une fille nue sortit dune loge et sengouffra dans une autre porte. Voilà lenvers du décor, se dit Julie.
Elle était soulagée que tout soit terminé. Par contre, au fond delle-même elle le regrettait presque. La pensée des fesses de Lou qui se frottaient contre elle était encore bien présente.
Lou qui ne lui avait pas lâché la main, se tournant vers elle et dans un grand sourire lui dit :
- Ca a été ? pas trop dur ?
- Euh
non... .non, enfin
- Oui, je sais, ce nest pas évident ! tu as été top en tout cas
- Ah, euh
oui
, bafouilla Julie en se rendant compte que Lou était toujours nue devant elle.
Son regard, malgré elle se porta sur les seins de Lou.
- Par contre, jai eu comme limpression que ça ne tas pas vraiment déplu tout ça ! je me trompe ?
- Euh, non
enfin si
- Ne me la fait pas, tu as aimé !
- Co
comment
- Tu sais, je sais voir quand je plais à une fille, et toi, tu ne sais pas masquer tes émotions
- Je
je
- Tu
tu
Viens, je vais te montrer deux ou trois trucs
Lou la tira par la main, ouvrit une porte, la fit entrer, referma la porte derrière elles. Elles se retrouvèrent dans une espèce de remise qui contenait différents costumes de scène.
- Cest les costumes, dit timidement Julie
- Exactement, tout bon spectacle de strip tient dans la tenue que la fille porte au début. Il ny a pas que le fait quelle soit à poil à la fin qui compte, il y a le contexte et leffeuillage
- Ah oui !
- Mais, je ne tai pas amenée ici pour te faire visiter, lui dit Lou en la plaquant contre la paroi.
Elle colla son corps nu à celui de Julie, et approcha et posa sa bouche sur la sienne. La langue de Lou écarta les lèvres de Julie et senroula autour de la sienne. Dabord passive et suivant le mouvement, la langue de Julie répondit à celle vite de Lou.
Incroyable, elle roulait une pelle à une fille. Il y a encore quelques heures, elle navait jamais songé à ça. Lidée ne lavait même pas effleurée de toute sa vie. Et là elle se laissait aller et en plus y prenait du plaisir. Elle était en train de rouler une pelle à une fille !!!! En plus quest-ce quelle embrasse bien !
Les deux bouches se séparèrent. Julie reprit son souffle, toujours collée au mur, le corps nu de Lou contre elle.
- Tu vois que cest bon !
- Oui, oh Lou, viens, souffla Julie en approchant à nouveau sa bouche.
- Je ne mappelle pas Lou mais Sabine en fait, Lou cest mon nom de scène lui dit-elle en reprenant la bouche de Julie.
Cette fois le baiser fut nerveux, les langues se cherchaient, se trouvaient, se lâchaient, se retrouvaient. Sabine/Lou avait agrippé un sein de Julie dans le creux de sa main et le malaxait à travers la robe. Les deux mains de Sabine/Lou glissaient sur les flancs de Julie, puis sur ses hanches et le haut de ses cuisses. Elle agrippa la robe et la releva sur les cuisses de Julie, quelle dénuda. Sa paume se glissa sur le sexe de Julie :
- Tu es toute humide, dis-moi ! Je savais bien que je te faisais de leffet !
Les mains de Sabine, remontèrent et passèrent dans le dos de Julie. Elle baissa la fermeture éclair de la robe et la fit glisser vers le bas.
Elle sortit un des seins de Julie du soutien-gorge, pinça le téton entre le pouce et lindex et le pris dans sa bouche.
Julie caressait le dos de Sabine fébrilement. Ses ongles senfoncèrent même dans la peau
- Ouille, lâcha Sabine
- Oh excuse-moi
- Tinquiète, jaime bien quand on menfonce ses ongles dans la peau. Jai juste été un peu surprise. Au moins, tu ne simule pas toi, tu es un vrai volcan, une petite chaudasse même !
Elles rirent toutes le deux.
- Retourne-toi, lui demanda Sabine
Julie se retourna vers le mur et posa ses mains à plat dessus. Sabine dégrafa son soutien-gorge et le fit tomber, saccroupie et baissa sa culotte.
- Comme ça on est à égalité, on a plus que nos bas toutes les deux, lui dit-elle en lui embrassant les fesses.
- Si quelquun entrait, dit horrifiée Julie. Cette pensée venait de lenvahir
- Tinquiète jai mis le verrou, pas de risque.
Les mains de Sabine, couraient sur les mollets de Julie, elle embrassa en même temps ses cuisses, faisant ensuite courir sa langue à lintérieur vers le haut du bas, à la recherche de la peau.
- Quest-ce que tu es belle !! tu caches vraiment de jolis trésors !
- Pas autant que toi ! souffla Julie
- On ne fait pas un concours, tu sais, tu es vraiment très belle, crois-moi. Écarte tes jambes, sil te plaît.
Julie écarta ses jambes. La langue de Sabine sinsinua entre ses lèvres. Julie la sentit courir sur son sexe puis la bouche se poser dessus pour gouter son nectar. Un des doigts de Sabine titillait son clitoris.
- Attends, on va sinstaller mieux que ça, dit Sabine.
Elle sécarta de Julie, les mains toujours contre le mur, les cuisses écartées, le dos cambré. La tête tournée vers larrière pour voir ce que faisait Sabine.
Sabine farfouilla dans la remise et trouva une couverture quelle déplia et posa sur le sol.
- Allonge-toi, dit-elle à Julie
Julie se coucha sur le dos. Sabine lui écarté les cuisses et enfoui son visage entre. Julie senti la langue de sa partenaire fouiller entre ses lèvres et à lentrée du vagin, puis remonter vers le clito, tourner autour, le sucer, revenir vers le vagin.
Julie se redressa légèrement et sappuya sur ces deux coudes posés sur le sol. Ainsi, elle pouvait voir la chevelure rouge de Sabine sagiter entre ses jambes. Sabine releva le visage et les regards des deux filles se rivèrent lun à lautre. Elle ne se lâchait pas des yeux. Julie ouvrit la bouche, ses gémissements se firent rauques, sa respiration saccadée.
Sabine releva la tête :
- Tu veux me faire un cuni toi aussi ?
- Euh, oui,
je
- Tu sais tu nes pas obligée ! Je me doute que cest une première pour toi
- Si si, je veux te le faire !
- Attends, on va se mettre en 69, lui dit Sabine en se relevant et en se retournant.
Ses fesses se positionnèrent au-dessus du visage de Julie. Sabine se pencha en avant et repris ses succions sur Julie.
La bouche de Julie, dabord hésitante se colla à lentre-jambes de Sabine. La langue sactiva. Se nétait pas le plus académique des cunis, mais apparemment ça faisait son effet, vu les gémissements que poussait maintenant Sabine. Le goût et lodeur de ce sexe féminin la ravissait en tout cas. A peu près le même goût que ses doigts lorsquelle se masturbait. Un vrai plaisir. Le cuni allait devenir une drogue pour Julie.
Un doigt de Sabine ségara entre les fesses de Julie et fit pression sur sa petite rondelle. Le doigt massa, tourna autour, mais nentra pas dans lorifice. Julie le regratta presque, mais fut vite rassurée, quand le doigt se dirigea vers son vagin et cette fois le pénétra, dune, puis de deux phalanges, puis entièrement.
Julie se délectait toujours du nectar de Sabine qui suintait sur les lèvres ouvertes. Sa bouche avait maintenant trouvé le clitoris et sactivait dessus. Elle senhardit en se risquant même à donner un petit coup de langue sur lanus de Sabine. Elle retrouva le clitoris gonflé de sa partenaire.
Elles vinrent presque ensemble. Julie dabord, puis Sabine. Lorgasme les cueillit et les emporta.
Elles se relâchèrent et restèrent toutes les deux empilée lune sur lautre, tête-bêche, pendant quelque secondes sans réagir.
Puis Sabine se releva, pris la main de Julie, la tira pour laider à se relever.
- Rhabille-toi, il est temps daller retrouver tes amies, avant quelles ne sinquiètent
Tout en se rhabillant, Julie hésitait à prendre la parole. Sabine avait le dos appuyé contre le mur et la regardait un sourire au coin des lèvres.
Enfin Julie prit son courage à deux mains et se lança :
- On va se revoir ?
- Tu en as envie ?
- Oh oui, vraiment !
- Dimanche, je ne travaille pas, on peut passer la journée ensemble, voir la nuit !
- Oh oui ! Merci !
Une fois rhabillée, ce fut Julie qui cette fois pris linitiative dembrasser Sabine, plus tendrement cette fois.
- Mon dieu, je crois, que je suis en train de tomber amoureuse de cette fille, se dit-elle en elle-même
Ce quelle ignorait, cest que Sabine, pensait la même chose au même moment
.
Julie rejoignit ses quatre amies dans la salle :
- Bon alors, quest-ce que tu faisais ? on sinquiétait nous !
- Ben rien, Sabi
Enfin Lou ma fait visiter les coulisse, les loges, ma montré les costumes, tout ça, dit-elle en rougissant (mais ça ne se voyait pas dans la pénombre)
- Ah oui ? Cest cool ça !
- En tout cas, tu nous as surprises, vraiment. On naurait jamais cru que tu fasses ça
- Ah oui, bravo ! Perso, je ne sais pas si jy serai allée !
- Merci les filles, mais franchement ce nétait pas facile, croyez moi, jai souffert !
- On veut bien te croire
- Tu ten es super bien sortit en tout cas !
- Bon, les filles, on va danser maintenant, jen ai un peu marre dici, dit Clarisse, une des meneuses
- OK
- Dac
- En route.
En quittant la salle, Julie lança un dernier regard vers la scène où deux filles commençant un numéro lesbien étaient en train de se déshabiller mutuellement.
Dimanche, elle passait la journée avec Sabine !
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