Rêve... 3... Revisité
Rêve revisité
Sur le chemin du retour, dès les premiers ronronnements du moteur ma cavalière sendort. Peut-être oubliera-t-elle mon double accouplement avec Yolande sur le capot de lauto.Et tout à coup Marie se réveille et me demande de marrêter. Jemprunte une allée forestière sur le côté de la route, stoppe. Marie demande mon aide pour sortir de la voiture. Il est temps, un flot jaillit de ses lèvres, tombe dans lherbe et déborde sur la magnifique robe. Marie hoquette, saccroche à mon bras, annonce sa mort prochaine. Je la soutiens pendant quelle expulse le trop plein et se laisse aller. Que faire ? Jai un paquet de mouchoirs en papier. À la lueur des phares je nettoie le visage tout pâle, les mains souillées et lavant de la robe.
-Alex, allonge-moi sur la banquette arrière, jai froid.
- Je vais vite te ramener chez toi. Tu boiras un café noir salé; ça passera.
- Pas tout de suite, pas dans cet état. Ma mère va crier au scandale, me traiter de fille soule digne de son ivrogne de père et mes parents vont se disputer. Laisse-moi me reposer un instant.
Sitôt recouchée elle se rendort. Dans mon coffre il y a un plaid pour pique-nique. Jen fais une couverture. Et assis au volant, portes bouclées jattends. Cest drôle, Marie ronfle. De temps à autre, elle marmonne mon prénom « Alex » et continue à dormir. Elle sagite, tourne et se retourne, geint, rit ou pleure dans son sommeil. Elle va prendre froid, elle sest découverte. Jouvre sa portière. Le plaid est tombé, la robe est remontée, elle est couchée sur le dos, une jambe contre le dossier, lautre pend à côté du siège sur le plaid. Au clair de lune dans lentrecuisse la tache blanche de sa culotte attire mon regard. Tout le bas de son corps est exposé. Car le string a glissé dans le pli de laine, entre tronc et cuisse, et apparaît à la pâle lueur de la lune labricot joli que je convoite.Jadmire. Jadmire le fuseau de la cuisse, le creux en haut, à lintérieur, où niche habituellement le sexe adorable.
- Marie.
Elle ne répond pas. Fatigue, stress et boisson ont uni leurs forces pour la livrer à un sommeil profond. Je pourrais toucher, caresser, elle nen saurait rien. Elle ronfle. Alors je regarde de plus près ces chairs tièdes. Je caresserais volontiers la peau douce à lapproche de la jointure des deux jambes. « Marie. » Pas de réponse. Un démon me pousse à profiter, je veux voir le trésor, le sexe qui un jour mappartiendra découvert par la bande de coton légèrement humide de la transpiration de la danse.
Cest une petite femme, elle a dû connaître des émotions elle aussi au contact des membres virils avec son ventre, il y a sans doute dans lhumidité des traces de mouille. Dans mon pantalon grandit une vague de désir. Si mon doigt dégageait la vulve, la parcourait, la touchait à peine, je pourrais déposer un baiser sur les grandes lèvres, je pourrais savoir si elle est vierge. Un grognement sourd puis de nouveau la respiration régulière. Japproche mes yeux pour mieux voir. « Alex ». Je sursaute, cest une fausse alerte : Elle rêve de moi.
Elle était furieuse quand elle a observé mon coït avec Yolande. Elle sest fâchée et je ne peux pas la blâmer. Mais tout nest peut-être pas perdu. Elle réfléchira dans le calme, sa colère sestompera, elle se souviendra des sentiments quelle ma avoués. Si je veux conserver un maigre espoir dobtenir son pardon et de me réconcilier avec elle, ce nest pas le moment dajouter une connerie à la précédente. Donc malgré mon envie, je ne touche pas sa peau, ne remets pas en place le gousset de sa culotte, je nembrasse pas le jeune abricot encore acide, je nexamine pas son sexe en louvrant de mes doigts, je lui laisse son mystère.
Mes mains tremblent, ma vue se brouille, mes couilles me font mal. Mais pas question de me livrer à la dégustation de la moule en profitant honteusement du sommeil de Marie. Ce serait indigne. De toute façon, si jétais assez dégueulasse pour me livrer à une tentative, je ne pourrais plus me regarder dans la glace en me rasant.
Violeur et impuissant, je serais à la fois ridicule et repoussé avec horreur par la femme de ma vie. Ma raison, lamour que jai pour Marie, les remords qui me rongent après ma faute avec Yolande, un reste de lucidité et de sens de lhonneur me poussent à ramasser le plaid et à recouvrir le corps endormi. Avec un dernier regard sur ce paradis à peine caché, je la recouvre. Jen ai vu et visité dautres, mais cest-ce sexe là que je veux pour le reste de ma vie
Le dimanche après-midi je débarque dans ma future belle famille. On me fait la gueule parce que jai ramené, si tard, une Marie en si piteux état. Mon amoureuse a le regard fuyant, la mère grommelle et le père massassine : plus jamais il ne me confiera sa fille. Javance mon dernier pion :
-Jaime Marie et Marie ma avoué quelle maimait. Nous nous sommes promis de nous marier. Bon nous avons un peu trop arrosé lévénement, elle a été malade sur le chemin du retour et jai attendu en bordure de route son réveil pour la raccompagner. Et cet après-midi, cher futur beau-père je viens vous demander sa main.
- Cest vrai Marie ? Ça change tout. On va fêter ça. Alex la nouvelle me ravit. Le père dune jeune fille souhaite toujours le meilleur pour son et redoute le pire. Avec toi Marie aura le meilleur et je naurai plus de soucis à me faire.
Ma joie est de courte durée. Marie explose:
- Papa, ce type est fou, je ne laime pas. Jamais je ne lépouserai. Quil quitte la maison, je ne veux plus le voir.
Voilà comment jai tout perdu en si peu de temps. Yolande a ruiné mes espoirs dépouser une fille bien. Je devrais la haïr. Mais après tout, elle a apprécié nos rapports. Je sais comment évacuer mes humeurs quand la fièvre magitera. Avec un peu de chance je pourrai rencontrer la belle rousse et la voir vivre en ville.
Quatre mois plus tard, jai oublié ou presque cette aventure. La blessure du rejet reste ineffaçable. Or en quittant le boulot, un soir, le père de Marie maccroche:
- Dis, toi, tes un salaud. Tu as fait un gosse à ma fille et tu ne te montres plus.
- Quest-ce que cette histoire ? Quand aurais-je fait ça ?
- Marie est enceinte. Elle dit que vous avez eu des rapports au cours du bal du mariage de Joseph. Si tu étais un homme dhonneur tu lépouserais.
- Allons, Gustave, qui ma chassé de chez toi ? Ta fille. Laurait-elle fait si nous venions de faire lamour la veille? Non, je ne suis pas le père de l quelle porte. Je lai embrassée certes au cours de la soirée, mais ce nest pas comme ça quon fait un moutard à une fille.
- Lâche, tu te défiles. Tu ne ten tireras pas comme ça.
- Je suis désolé, cherche un autre coupable. Marie ment quand elle me désigne.
Cette fois la coupe est pleine. Quand je pense que jaurais pu tenter ma chance sil ny avait pas eu cette rouquine chaude au bal, cette Yolande qui mavait pompé mes forces sur le parking et à laquelle je devais ma disgrâce. Il me faut son témoignage pour confondre mon accusatrice. Un coup de fil me permet dobtenir un rendez-vous.
- Enfin. Il ta fallu du temps pour te manifester. Navais-tu pas apprécié notre partie?
Lessentiel est que tu sois là.
Pour obtenir la réponse que jattends delle, jai intérêt à la flatter.
- Jai longuement hésité avant de me décider. Cest que tu es tellement belle que je nosais pas te rappeler. Il y avait de fortes chances que tu maies oublié, que tu refuses de me recevoir. Merci de mavoir invité chez toi. Tu as un joli appartement, cest chic, décoré avec bon goût. Et toi, tu es beaucoup plus belle que dans mon souvenir.
- Ha : ha! Je tintimide, beau gosse. Viens là, embrasse-moi !
Yolande nest pas rancunière. Elle est directe ! Le baiser appuyé, gourmand, une étreinte chaleureuse et
nous aboutissons dans une pièce voisine, une chambre à coucher avec un lit double bien tiré.
-Alors, mon cher Alex, tu veux ?
Elle na pas oublié mon prénom, cest bon signe.
- Je suis à ta disposition.
- Cela manque denthousiasme. Franchement, pourquoi es-tu venu. ?
- Parce que je ne peux pas oublier linstant merveilleux que tu mas offert. Si tu savais comme jai envie de taimer et de te faire lamour.
- Ce message est clair. Allez, en tenue, mon envie est au moins aussi forte que la tienne.
Yolande se déshabille avec hâte, fait tomber robe, soutien gorge, bas, culotte en quelques gestes rapides. La voilà nue, resplendissante et souriant avec malice alors que je suis empêtré à déboutonner ma chemise. La vision de ce corps si bien proportionné mémeut, me rend nerveux et maladroit. Sur le parking je navais vu que sa croupe et ses jambes. Et javais envahi à tâtons son vagin. Elle a dévoilé des seins fermes aux aréoles granuleuses, une taille bien marquée au-dessus de hanches larges, une toison pubienne fournie mais disciplinée. Elle sétonne de ma lenteur:
- Tu traînes, ne me dis pas que je te fais peur. Approche que je taide
Pantalon au sol couvert de mon slip, je suis ceinturé par ses bras et sa bouche se gave de mon sexe. Elle me traite divinement, lèche le gland, remonte des bourses à la tête de mon sexe, suce lextrémité, me pousse, me fait tomber sur le dos puis se précipite sur mon ventre, sempare de ma virilité et la guide dans son vagin. Je suis sa chose, elle me domine, en experte elle mène laccouplement, transpire et rit.
- Jattendais ce bonheur depuis si longtemps. Tu reviendras ? Promets et je répondrai à ta question, car tu as une question à me poser, jen suis sure. Tu as besoin de moi plus que tu nas envie de me faire lamour, oui ou non ?
- Effectivement jai une question à te poser, mais jadorerais en avoir des milliers pour revivre des milliers dexpériences amoureuses comme celle que nous vivons. De toutes les relations que jai eues, cette dernière est la plus belle. Je te promets de revenir et de recommencer. Dailleurs es-tu pressée de me renvoyer ?
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