Rêve 4 Autre
Si je suis pressée ? Cest de taimer
La nuit a été longue, le réveil difficile. Au travail, toute la journée, jai rêvé de Yolande, de la douceur de sa peau, du parfum de sa cyprine; de la chaleur de son corps: quelle femme ! Quel tempérament et quelle tendresse inattendue. Le soir, après un baiser fou, jai imposé dobtenir une réponse avant tout. Yolande a pris les devants.
- Parce que cest toi et uniquement parce que cest toi, je vais te fournir de quoi défendre ta réputation et ton honneur. Hein, cest ton problème actuel. En même temps, il men coûte, car je vais trahir une amie de longue date. Je te parle de Marie. Je ne suis pas un modèle de vertu, mais je juge exagérée et indigne le tour quelle continue à te jouer.
- Tu es au courant des accusations quelle porte contre moi ? Tu crois ce quelle raconte?
- Il sagit bien de ça. Marie et moi sommes copines depuis lécole primaire. Elle ma soutenue quand mes parents sont morts. Depuis elle pouvait me demander ce quelle voulait. Quand son père lui a annoncé quil avait trouvé un cavalier pour aller au mariage de Joseph, Marie sest mise en colère et ten a voulu.
- Je rendais un service, par amitié.. Elle sest montrée heureuse dapprendre que je laccompagnerais.
-Cest-ce quelle ta dit, il ta plu de lentendre et ça ta rendu vulnérable. En réalité cétait faux. Avant toi, Marie avait rencontré un autre garçon, en était tombée amoureuse et attendait loccasion de le présenter à ses parents.
- Elle sétait confiée à toi ?
- Les deux amoureux se donnaient souvent rendez-vous, ici, chez moi, juste après le travail, surtout quand le père de Marie travaillait en 14heures 22 heures. Je les laissais seuls, profiter de rares minutes de bonheur. Ils étaient attendrissants. Elle serait enceinte de Kevin, cest probable.
- Mais cest son père qui ma recruté. Si Marie lui avait parlé, il ne maurait pas poussé à servir de chaperon. Au lieu de feindre la joie en apprenant que je serais son cavalier, elle aurait dû me faire signe, me faire savoir que je nétais pas le bienvenu.
- Nempêche que pour Marie tu es devenu « le » gêneur. Elle ne pouvait pas repousser le candidat de son père sans avoir à justifier son refus, sans devoir annoncer sa relation avec Kevin. Elle souhaitait prendre son temps. Elle a donc juré de se venger et non contente de tavoir humilié devant son père, elle te rend responsable de tous ses malheurs et veut taccabler. Nest-ce pas la seule raison de ta présence chez moi ?
- En grande partie, je lavoue, mais pas seulement. Sais-tu quelle maccuse davoir fait lamour avec elle au cours du fameux mariage où je tai connue? Jaurais besoin de ton témoignage devant son père. Il suffirait que tu reconnaisses que toi et moi avons fait lamour, ce soir là, et que tu déclares que tu mavais laissé dans limpossibilité physique de posséder une autre fille, fût-ce la sienne. Du coup elle ne pourrait plus prétendre que je suis le père de l quelle attend.
- Quoi? Jirais raconter à son père, un homme qui vit avec des illères, que je me suis offerte à toi ce soir là ? Demain si la rumeur se répand, tu me demanderas une confession publique du genre: « Savez-vous que jai fait lamour avec Alex, tel jour, à telle heure, sur le parking du Domaine de La Grange à Trifouilly-les-Oies
autant de fois et que je lui ai asséché les couilles ? » Tu veux rire ou quoi ? Dis-moi dabord la vérité : As-tu fait lamour avec elle ?
- Non, Marie ma chassé le lendemain parce quelle était en colère. Nous ne nous sommes jamais revus depuis ce jour. Elle était furieuse parce que je lavais trompée avec toi, juste après lui avoir révélé mon amour.
- Je te crois. Tant pis pour moi, ce que jai à te dire va te déplaire. Frustrée du plaisir de venir au mariage avec son copain, Marie a monté un piège contre toi. Je ne te connaissais pas, jai accepté le rôle quelle mattribuait. En premier je devais tallumer.
- Je me souviens de ta main sur ma braguette et de tes appréciations à double sens. Cochonne chérie. Je métonnais de ton audace, de labsence de pudeur de ton attaque.
- Quel moyen dentrer en contact plus radical connais-tu ? De plus cela se passait dans un climat de fête joyeuse et arrosée. Ensuite je devais envoyer un copain, également dans la salle de danse, pour inviter Marie à danser pendant que je devais tentraîner à lextérieur; tu sais pourquoi. Enfin, son copain Kevin sétant introduit dans le bal, jai dû en faire un danseur pour Marie afin de pouvoir temmener une deuxième fois sur le parking. Elle frottait contre toi en dansant et sétait chargée de te chauffer à blanc : excité par elle tu tenflammerais avec moi et elle était persuadée de nous surprendre unis, en pleine action, à lextérieur. Ce qui est arrivé. Comme quoi son plan tenait la route. En dernier, cela elle me la raconté quelques jours plus tard, elle a joué la fatigue dans ta voiture et elle a fait le nécessaire pour que tu la violes en plein sommeil. Déçue et furieuse de ta conduite chevaleresque; elle ma dit :
- Figure-toi que ce con na même pas osé me toucher. Javais rejeté sa couverture, javais mis mon abricot à lair. Il a regardé puis il a repris le volant. Si au moins il mavait prise, jaurais pu crier au viol et le faire condamner.
- Cest insensé. Cette fille est folle. Peux-tu maider à éviter le pire?
- Cétait mon amie. Sa conduite est inqualifiable, je ne peux plus laider à tenfoncer. Je ne peux pas davantage la dénoncer. Mais me pardonneras-tu davoir participé à ses combines si je te fournis de quoi te mettre à labri de ses manigances?
- Nous ne nous connaissions pas.
- Il faut en premier que tu connaisses la situation actuelle des différents protagonistes de cette histoire. Kevin, le copain de Marie, le véritable père, à lannonce récente de la grossesse de Marie, a cessé de la rencontrer, veut rompre. Il se juge trop jeune pour être père.
- Mais pas trop jeune pour baiser, évidemment. Quel lâche. Et elle laime !
- La voilà sur le point dêtre mère célibataire. Dans le contexte familial, cest la pire déchéance, la honte ! Voilà pourquoi de banni tu redeviens un parti intéressant pour le père. Épouse Marie, tu la sauves du scandale. Cest clair, limpide, tout simple. Mais je te le déconseille pour deux bonnes raisons. Marie est amoureuse de Kevin et, telle que je la connais, elle naura de cesse de le reconquérir, quitte à te couronner « roi des cocus ». Je ne pourrais plus coucher avec le mari de ma meilleure copine quoique ce soit très à la mode et sans toi je serais malheureuse.
- Es-tu sérieuse ? Je te manquerais ? Nous nous connaissons à peine.
- Parce que la nuit dernière ne compte pas ? Ni le passé? Pour moi, tu es mon tout, mon univers et je te reconnais les qualités que je veux chez un homme bien
- Merci; lhomme bien est actuellement dans la « merde » avec cette accusation de paternité. Tu veux me garder ? As-tu une idée ?
-Le garçon, tu las vu au bal, cest le deuxième type qui a fait danser Marie. Il était complice et cest pour cela quils ont quitté la salle de bal de manière à trouver le prétexte à la rupture du lendemain. Voilà ce que je projette. Demain jinvite Kevin à passer chez moi à dix-huit heures, il a toujours eu un petit béguin pour moi, il va accourir dautant plus rempli despoir quil se sépare de Marie.
- Dun coup de doigt magique ? Explique-moi comment .
- Joublierai volontairement de fermer les portes à clé. Tu emboîteras le pas de Marie, tu monteras à létage et tu assisteras aux retrouvailles des amoureux. Elles risquent dêtre houleuses ou tumultueuses mais tu auras les éléments nécessaires pour ta défense, tu auras appris par hasard, en rendant visite à ta maîtresse, moi faut-il le préciser, le nom de lamant de Marie et du père de son . Naie pas peur de te montrer en plein échange, cela calmera Marie. Après, les analyses de sang compléteront le dossier. Ils se marieront et auront beaucoup ds. Et tu pourras mappartenir
- Tu me sauves. Combien de temps me garderas-tu comme amant ?
- Qui sait ? Viens, embrasse-moi! Ce soir, tu restes ? Quelle sotte cette Marie de tavoir rejeté. Moi je veux te garder. Vite, au lit, je te veux.
Comme le jeune Kevin, je prends des « habitudes sexuelles » dans le lit de ma rousse. Suis-je amoureux delle vraiment ? La fin justifie les moyens, et quand il sagit de me sortir dune situation chaotique quel moyen serait meilleur que la douce contrainte de partager le lit de Yolande ? Pour le vivre pleinement je peux dire quil nexiste pas de moyen plus indiqué. Joublie volontiers que je lai jugée un peu trop leste et expéditive lors de nos premiers rapports. Mais après lexpérience de la nuit précédente je me forge une opinion très différente entre les bras de la belle. Elle est chaude, oui, elle se donne à fond, elle embrasse divinement, elle est tendre, affectueuse et surtout elle tient à partager le plaisir. Physiquement notre accord est parfait. Sa volonté de voler à mon secours, de faire reconnaître mon honnêteté et de réparer sa complicité et sa participation au subterfuge de Marie démontrent quelle cultive des valeurs certaines. Derrière les apparences fofolles je suis heureux de mettre à jour des qualités indéniables. Je gratte la surface, je cherche à
. Non, mais ne serais-je pas en train de vouloir justifier ma présence dans ce vagin accueillant? Je ne veux pas déverser mon sperme sans amour. Je sais, jai un côté fleur bleue. Ma femme sera bonne, fidèle et douée en amour. Elle aura toutes les qualités, je la veux parfaite
Mais, suis-je parfait moi-même ? Je ne connais que trop la réponse. Yolande me tient prisonnier de ses jambes et de ses bras, se contorsionne, se pâme et reçoit avec joie en elle les jets saccadés et chauds de mon sperme. Je prends un pari sur lavenir et pour la première fois je lui déclare :
- Je taime.
Pourquoi ces larmes mouillent-elles ses joues? Lémotion la submerge, ses yeux sont magnifiques et sa voix me bouleverse quand elle répond:
- Je taime pour la vie. Je vais te le montrer, couche-toi sur le dos et laisse moi te monter à ma façon. Je nai pas fini de te surprendre.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!