La Caméra Espion 10
Le matin du lendemain, je me lève le premier pour aller au bureau. Elle me rejoint dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner avec moi car elle part plus tard.
- Tu as bien dormi, me demande-t-elle ?
- Jai eu bien du mal à mendormir mais après, cela a été bien.
- Je ne sais pas si c'est bien ce que jai fait hier soir. Jaurais pu te dire la vérité tout en te ménageant, non ?
- Peut-être. En tous cas cela ma permis den découvrir un peu plus sur toi. Mais ce soir, il faudra continuer de me raconter, même si cela me fait du mal. Je dois partir maintenant.
- Je taime, me dit-elle brusquement.
Je me fige, surpris. Je la regarde, elle a des larmes plein les yeux.
- Moi aussi je taime.
Je me rends compte que le ton qui sort de ma bouche manque vraiment de conviction. Elle saisit aussi la tiédeur de ma voix. Alors brusquement, elle éclate en sanglots avant de me tourner le dos et partir vers la salle de bain. Jhésite à la suivre, mais le cur ny est pas. Sans un mot de plus je quitte la maison.
La journée a été pénible au bureau. Je ne pouvais mempêcher dimaginer que sa confession lui ait donné lenvie daller le retrouver. Pour me rassurer jai fini par lappeler à son travail. Elle était bien à son poste, mais elle a bien saisi le sens de cet appel.
- Ne tinquiète pas me dit-elle. Je taime et je suis bien dans ma tête. A ce soir. Je pense beaucoup à toi. Je taime.
Quand je rentre le soir, elle est habillée pour sortir. Je panique !
Le dîner nest pas préparé.
Elle me saute au cou et mannonce quelle a envie que nous allions au restaurant. Je suis crevé mais je la sens tellement enjouée à cette idée que jaccepte. Pour autant je nabandonne pas lidée quelle continue sa confession.
- Oui ! Je te raconterais, mais je ne pourrais pas te branler en même temps.
La soirée est merveilleuse. A plusieurs moments elle me montre quelle ne porte ni culotte ni soutien gorge.
Assis dans le grand canapé du salon, terrain de sa débauche passée, je la regarde nous servir un verre un bon cognac. Quelle est belle, pieds nus, souriante. Elle vient sasseoir à mes côtés, et cest moi qui lui demande de continuer son récit, sans rien omettre.
- Dabord je tannonce quil ma appelée cet après midi au bureau, juste après toi.
Je ne mattendais pas du tout à cela ! Jencaisse le coup.
- Il voulait me parler de linvitation dAnnie. Je lui ai dit que nous navions pas encore pris de décision. Alors, devine ce quil ma dit. « Je veux que tu viennes avec ton cocu, que tu sois nue sans sous-vêtements et que tu me donnes loccasion de vérifier. Je suis sûr que tu le feras, petite pute. » Là dessus, il ne me laisse pas le temps de répondre et il raccroche. Tu te rends comptes ? Jétais folle de rage.
Je la regarde droit dans les yeux et javoue quelle a lair très sincère. La soirée dhier avec toutes ses ambiguïtés lui a porté conseil.
- Je te crois ma chérie. De toutes les manières je pense quon va aller à ce dîner. Tu es daccord ?
- Si tu le veux, je te suis. Je pense que je saurai le mépriser comme il le mérite.
- Oui, bien sûr, cependant, je connais ta faiblesse à son égard.
- Oui mais hier soir jai compris que je tenais plus à toi et cela me donnera la force de résister sil me provoque.
Peut convaincu de lefficacité de ses intentions, lidée dexploiter ce mufle germe dans mon esprit. Mais je ne veux pas me dévoiler.
- Excite-moi maintenant, raconte moi la suite de cette folle nuit de débauche chez ce connard.
« Il avait jouit mais pas moi. Javais eu très peur quil mengrosse en se vidant en moi. Jai bien vu quil était en colère. Il a regardé sa montre et un sourire pervers est apparu sur son visage.
- 11H, ma petite surprise est prête.
Je passe ma jupe et mon teeshirt. Il me tend ma veste.
- Passe tes chaussures aussi.
Son ton est autoritaire. Je me souviens que cela avait réveillé mes envies. Je me sentais mouiller à nouveau. Cest son regard lubrique qui me rendait alors folle. Je mentends encore lui demander :
- Tu vas me baiser encore hein ?
Je disais cela naturellement alors que jétais honteuse de quémander. Mais ce soir là cétait plus fort que tout. Jétais chaude et je voulais de la bite. »
Tableau étrange que nous deux, sur le canapé en train de boire un bon cognac alors que ma femme me raconte quelle supplie un autre de la baiser. Et bien encore plus étrange, cet aveux me donne instantanément la trique et mon sexe devient vite à létroit dans mes vêtements. Bien sûr, comme hier, cela ne lui échappe pas et la rassure pour lencourager à continuer.
« - Évidemment ma petite salope. Toute la nuit. Quand tu vas rentrer demain, il te faudra plusieurs jours pour récupérer. Tu auras la chatte et le cul tellement dilatés, que ton mari va nager dedans !
Ces mots, au lieu de me mettre en rage, mexcitaient davantage.
Je venais juste de finir de passer mes chaussures que la sonnette de son appartement sest fait entendre. Jai eu brusquement peur, je redoutais alors ce quil avait pu imaginer comme surprise. Il se lève pour aller ouvrir. Je lentends parler, et des voix lui répondre. Je distingue deux autres voix.
- Vous allez voir, elle est à point. Je vous lai chauffée, elle est brûlante. Vous pouvez tout lui faire subir, cest une vraie cochonne, mal baisée.
Quand ils apparaissent dans la pièce, je crois mourir ! Ce sont les deux types qui étaient au bar, à la table voisine quand il ma revue la première fois. Ceux à qui il a montré mes seins en membrassant par dessus la table. Quand je suis partie il leur avait adressé un sourire complice dont je connais maintenant la teneur. Une fois la surprise passée, la pensée que je vais me faire baiser par ces deux types marrache déjà des soupirs de plaisir.
- Je vois que tu as reconnu tes deux voyeurs du bar. Ils mont demandé sils pouvaient en voir plus et jen ai conclu que je ne pouvais pas leur refuser ce quils désiraient. Surtout que, te sachant chaude, tu serais toi aussi demandeuse. A vous messieurs, moi je regarde, jai déjà consommé. »
à suivre, si vous le désirez.
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