Le Telephone Rose...
Mennuyant à mourir derrière mon bureau, je me suis saisis du journal gratuit de petites annonces, que je mis à feuilleter pour passer le temps. En y vendait de tout la dedans. Même des chattes, oui des chattes. Dans la rubrique animalerie.
Sur la première annonce on donner même sa chatte. Dun coup je suis submergé par une forte envie dentendre le mot chatte dune autre bouche que la mienne. Jattirai lappareil à moi et composais le premier numéro de ma liste de trois. Premier échec : personne ne répondit. Pareil pour le second. Le découragement menvahit rapidement. Plus quune. Une, deux, trois sonneries, le déclic de lappareil, puis une voix douce et sensuelle prend le relais :
- Allo.
- Oui, bonjour Madame, je vous appelle à propos de lannonce que vous avez passé sur le journal.
- Oui, bien sûr, pour la chatte.
- Parfaitement pour votre chatte. Celui me fis frissonné.
- Vous savez elle est très belle !
- Je nen doute pas un instant ma chère dame. Et si vous me la décrivais, votre belle chatte.
- Eh bien elle est persan au poil angora.
- Oui comme je les aime, la coupais-je.
- Vous men voyait ravi de vous faire plaisir.
- Vous ne savez pas à quelle point. Mais dîtes moi sen un peu plus. Jen es leau à la bouche.
- Sa robe angora est somptueuse. Son opulente fourrure est constituée de poils fins et soyeux. Avec une collerette descendant sur le ventre. Avec un abondant sous-poil. Ce qui fait que ma chatte est exigeante en matière de toilettage.
- Je ne résiste pas à faire sa connaissance, ma chère dame.
Elle était bavarde, pour mon plus grand plaisir, me direz-vous, tant sa voix était excitante.
- Et pour le toilettage de votre chatte, en procède comment ?
- Avec une brosse métallique.
- Mais vous nallez pas par quatre chemin, vous.
- Il faut au moins ça mon monsieur pour éliminer au maximum les poils morts.
- Par ce quils ne tombent pas deux-mêmes chez vous ?
- Oh non ! Il marrive même de maider avec un peigne métallique à dents larges et terminer avec un autre à dents fines.
- Eh bien dis donc !
- Mais sachez monsieur il faut au moins à pour que ma chatte soit présentable à la vue dautrui. Il marrive de la saupoudrez de talc et démêler les nuds à la main.
- Ils sont si longs que ça ?
Très vite, au cours de la discussion, lanimale perdait peu à peu de limportance, faisant naître un dialogue de vieux amis retrouvés après une longue absence. Tout y passait, les vacances, la voiture, la maison, je pense quelle a un grand besoin de parler. Je commençais à menhardir, ce débat mattisait, et là je ne savais pas pourquoi, je me lançais, un flash ! je me suis entendu dire :
- Parlez-moi un peu de vous, comment êtes-vous
physiquement ?
- Mais
Oh ! Monsieur, je ne sais pas si je dois ! Je ne vous connais même pas ?
- Nous ne faisons rien de mal, Madame, seulement discuter, et si vous me disiez votre prénom, cela vous ennuie de me le dire ?
- Oh ! Voyons Monsieur, en voilà des manières !
- Allez, juste pour me faire plaisir, et jachète votre chatte.
- Je pense quà présent il nest plus question que je vous vende ma chatte. Surtout en me faisant du chantage, comme vous faites. Monsieur, je vous rappelle que je suis une respectable femme, mariée de surcroît, moi.
Au bout de quelques secondes de silence, elle dit :
- Bon enfin ! Cela ne mange pas de pain. Je me nomme Delphine.
- Enchanté, Delphine, moi cest Alain. Vous savez, Delphine, pour ne rien vous cacher, à travers votre voix, je vous imagine merveilleuse. Jaimerais, si je peux me le permettre et si vous le désirez, savoir quelles sont vos mensurations, comment êtes-vous habillée, enfin tout, quoi, jaimerais bien savoir avec qui je discute !
Mais dîtes donc, vous êtes intenable et en plus pervers.
- Très bien !
Les minutes sétaient écoulées, tendres et érotiques. Japprofondis ma curiosité en lui demandant, de me révéler sa tenue vestimentaire.
- Jai un tailleur blanc cassé. Un chemisier de soie. Soutien-gorge, slip et collant. Et bien sûr escarpins vernis cuir noir taille 36, car je nai pas eu le temps de me déchausser, lorsque le téléphone sest mis à sonner. Je croyais même que cétait mon mari.
- Et si on parlait un peu de lui, comment est-il physiquement ?
- Pour ne rien vous cacher et pour en finir court avec lui, il a sa vie et jai la mienne. Et vous, le curieux, si on se penchait sur votre cas ?
- Moi, je suis marié, et heureux de lêtre. De taille moyenne, brun, je suis chauffeur-livreur. Mentais-je.
- Bravo pour vous, nous navons pas votre chance.
- Mais dites-moi, si ça nest pas indiscret, cela fait combien de temps que vous navez pas eu de relations ? Vous, une si charmante femme ?
- Ouf ! Ça doit bien faire au moins six mois.
- Six mois ! Mais cest aberrant ! Vous allez finir par y perdre la tête !
- Mais non, il suffit de ne pas trop y penser.
- Non, ma chère, ça na aucun sens, vous ne pouvez pas continuer comme cela, il faut en parler avec votre mari. Trouver un terrain dentente.
- Le connaissant, ce nest plus faisable. Cest un ours.
- Vous savez, je peux vous y aider.
- Ah oui ? Et comment ?
- Ben vous savez, ça pourrait être agréable quoi. Je suis certain que je réussirais à vous faire découvrir dautres plaisirs.
- Vous ? Vous nêtes pas sérieux ! Vous me faites marcher ! Vous êtes en train de vous offrir pour soulager ma soif de sexe ! Oh mais quelle âme charitable vous faites !
- Non, vous ny êtes pas du tout. Il y a un malentendu, je me suis peut-être mal exprimé.
- Ah bon ?
- Non. Tout ce que jessaie de vous dire est que je pourrais, en ce moment, à la minute présente, vous offrir une jouissance.
- Vous !
- Pourquoi pas ? Vous me paraissez sexy au téléphone, ouverte desprit et en manque par dessus le marché !
- Arrêtez de vous foutre de moi, ce nest pas gentil de vous payer ma tête comme cela.
- Mais cest vrai.
- Quoi ?
- Je suis sûr quil y a plein de choses chez vous qui me feraient craquer.
- Ah ! et quoi donc, par exemple ?
- Je devine que votre poitrine est chaude et ferme, que vous avez de belles jambes, des lèvres pulpeuses, des pieds splendides
- Oui, ça suffit là ! Vous navez pas honte de me dire des choses comme ça, au téléphone !
- Mais il y a aussi votre voix. Juste à lentendre, jai des envies subites de viol, parce quelle laisse augurer de la personne qui se cache derrière. Une femme à mon avis sage, je dirai même très sage, en manque de confiance en elle.
- Cessez sil vous plaît ! Je vais finir par raccrocher, si vous narrêtez pas immédiatement vos gamineries.
- Jimagine aussi vos yeux, me regardant intensément pendant que vous glisserez paisiblement sur mon corps pour aller savourer lobjet de vos désirs.
Cette fois, elle navait pas eu la force de contester. Bien que cet entretien me mettait bien à laise, jimaginais maintenant très clairement la scène. Quant à Delphine, elle devait être désormais très excitée grâce à mon scénario.
- Vous êtes vraiment en train de penser à tout ça ? Jarrive pas à croire que vous pouvez fantasmer ouvertement sur une inconnue !
- Vous naimez pas ? Vous préférez quon reparle de votre
chatte ?
- Cest pas ça, je trouve juste ça bizarre.
- À présent je veux vous dire ce que je ferais, si jétais à vos côtés. Je vous demanderai, dans un premier temps, de vous déshabiller. Et là, je prendrai le temps de bien vous regarder vous dévêtir, je prendrai vraiment le temps dobserver à quel point votre corps est magnifique.
- Vous aimez prendre votre temps on dirait.
- Cest mieux, une femme doit se laisser désirer ! A ce moment-là, je continuerai à descendre encore un peu et je placerai ma bouche au-dessus de votre sein gauche. Juste assez près pour que vous sentiez mon souffle chaud sur votre peau, mais sans autre contact. Vous arquerez le dos dun coup sec pour que votre mamelon se retrouve dans ma bouche. Quelle merveille, ce quil est dur et chaud. Je le téterai comme un nouveau né, avidement, pour vous procurez des frissons électriques. Je placerai ma main droite sur votre autre sein et le malaxerai, le pétrirai lentement mais fortement. Puis, mon pouce et mon index lencercleront, le pinceront et lexciteront de la même manière que ma langue samusera avec son jumeau. Je continue ou jarrête là mon exposé, Maîtresse ?
Elle nosait pas me répondre.
- Alors ? insistais-je.
- Continuez, me supplia-elle.
- Cest bien ce que je croyais. Alors je continuerai mon petit voyage encore quelque temps, avant dinverser les rôles et de porter ma bouche sur lautre mamelon et de pétrir le premier de mes doigts qui se mélangeront à ma salive encore chaude. Vous commencerez tranquillement à gémir, à respirer plus bruyamment. Vous serez concentrée sur les effets que vous éprouverez, seulement sur ça. Sur ma langue, mes doigts, ma présence, vous irradierez votre corps. Ensuite, je placerai mes mains de chaque côté de vos seins et les presserai lun contre lautre. Ma langue pourra courir dun mamelon à lautre et je pourrai les lécher les deux en même temps. Cest à ce moment là que, discrètement, sans même que vous vous en rendiez compte, une vague intense de chaleur viendra envahir votre sexe, vous brouiller les idées et vous submerger de plaisir. Vous laisserez échapper votre plaisir dans un râle grave et sensuel, sans crier, pour garder le plaisir encore plus fort a lintérieur. Vous serez alors détendue un peu après ce premier orgasme.
« Je ne vous laisserai pas beaucoup de temps pour vous remettre de vos émotions. Dailleurs, cest à ce moment que vous relèverez la tête et me regarderez droit dans les yeux. Mais rien ne sortira de votre bouche. Votre regard seul suffit à me dire que vous en voulez encore, que vous voulez que je continue à vous faire frémir.
« Alors, mes yeux plantés dans les vôtres, je sortirai le bout de ma langue et amorcerai ma descente à partir du creux entre vos seins. Tranquillement je glisserai à votre nombril. Une pause, pour que je puisse relever la tête pour vous regarder encore une fois. Vous ne me quitterez pas des yeux non plus, mais cette fois, vous me supplierez littéralement de continuer à descendre, toujours sans dire un mot. Alors je me décroche de votre regard, et pose les yeux sur votre sexe. Il est doux, chaud, et probablement très humide. Mais, à votre grand désespoir, je ne my arrête pas. Vous pouvez à peine sentir mon souffle au moment ou je passe par dessus et que je continue ma descente.
- Hé ! Ce nest pas légal ça !
- Chut ! Cest moi qui décide ! Alors taisez-vous et endurez le plaisir que je vous donne ! Alors oui, je continue à descendre et je glisse jusquà vos pieds. Je les embrasse, les lèche, les mordille. Je remonterai, à la hauteur de vos genoux. Et là, je placerai une main de chaque côté de vos jambes et ouvrirai vos cuisses. Tout de suite un parfum musqué et animal, sen dégagera. Je distinguerai vos lèvres se gonfler tout doucement et se couvrir dune fine rosée. Jy déposerai un baiser. Je lembrasserai tendrement, du bout de mes lèvres, et là soudain, je le verrai souvrir complètement, humide, dune couleur claire. Déjà il transpirera. Jaurai, à ce moment, envie de my noyer. Je sortirai une langue timide, qui léchera lintérieur de vos lèvres, chacune à leur tour, en remontant plusieurs fois. Jaimerai sa saveur épicée. Ainsi ma langue terminera son excursion à la base de votre petit bouton rose. Il sera très impatient que je moccupe de lui. Je le recueillerai gentiment entre mes lèvres, le sucerai, le lécherai. Cest linstant que vous attendrez pour miauler votre plaisir. Je prendrai cela pour un encouragement. Je convierai mes doigts à participer à la fête. Lindex se glissera entre les parois trempées de votre caverne. Il trouvera un excellent accueil, si parfaitement nourrit, que son petit frère envieux viendra ly rejoindre, pour votre plus grande joie. Autour de mes doigts, le tunnel ruissellera. Le clapotis produit, augmentera mon engouement. Je me mettrai alors à aspirer le petit bouton devenu grand.
Le temps navait plus lieu, nous étions dans un mécanisme érotique, où ma voix lui arrachait des soupirs de lautre côté de lappareil. Mes mots attisaient le feu en elle. Je désirais sa jouissance, sachant très bien quelle était à présent en train de se masturber, et cela arriva au bout dun certain temps.
- Ouuuuuiii!!! je jouis, sale con, vous mavez fait jouir.
- Cétait bien le but recherché, chère Delphine. Il est maintenant temps, je pense, pour vous comme pour moi, de prendre congé.
- Attendez un peu, là. Vous croyez quaprès tout ça, je vous laisserais partir ainsi ?
- Pourquoi pas?
- Parce que cest à votre tour de languir et de souffrir mon cher Alain. Moi aussi je peux vous donner autant de plaisir et puis, vous le méritez bien.
- Cest bien, ça. Je vois que vous avez repris des forces. Et je serais fou de mopposer au désir dune femme comme vous, avec la soif sexuelle qui vous fait perdre la tête ?
- Alors, vous vous trouvez encore la tête à la hauteur de mes cuisses et vous continuez à donner un petit coup de langues ici et là. Je me redresse et vous fais signe de remonter vers moi. Vous vous redressez donc à quatre pattes, vous me regardez et commencez à vous approcher. Je peux nettement voir votre queue tendue vers moi, dure, turgescente, appétissante. Vous continuez à approcher et, une fois votre visage près du mien, je glisse ma langue chaude dans votre bouche. Je peux goûter mon sexe dans votre salive et sur vos lèvres. Je vous demande de vous placer à genoux, face à moi. Je peux alors admirer votre sexe qui se dresse à quelques centimètres et poser mes mains sur vos fesses musclées. Je sais que vous me regardez faire et ça accentue mon désir. Japproche mes lèvres de votre sexe. Je relève les yeux au moment ou votre gland frôle mes lèvres et jouvre la bouche en vous fixant du regard. Votre queue chaude sengouffre dans ma bouche et vous fermez les yeux, rejetant la tête en arrière en poussant un râle de satisfaction, poussant votre sexe au fond de ma gorge. Je saisis vos deux fesses fermement et je vous impose un lent va-et-vient rythmé. Vous comprenez rapidement ce que jattends de vous et vous poursuivez à cet instant seul le mouvement, pendant que je joue de ma langue sur votre gland et exerce une légère succion sur votre membre. Je vous pompe. Vous respirez plus bruyamment, vous vous couvrez de sueur et je sens que vous êtes près du délire. Comme je ne veux pas que tout se termine tout de suite, je vous retire de ma bouche. Vous me faite une moue de déception. Je vous fais signe de vous étendre sur le dos et, à mon tour, je surplombe votre corps du mien. Je vous embrasse langoureusement et me demande si vous reconnaissez votre odeur sur ma bouche. Votre sexe sérigeait fièrement dans les airs et, ny tenant plus, je me place au-dessus et me laisse coulisser dessus dun seul coup. Vous lâchez un cri de surprise et de plaisir, tout comme moi dailleurs. Vous sentir au plus profond de moi est presque suffisant à me faire jouir. Ça faisait tellement longtemps. Je ne me contrôle plus et me mets à bouger sur vous. Vous vous ajustez à mon rythme et bougez en même temps que moi. Le mouvement est rapide, de plus en plus rapide, fort, puissant, presque violent. Je veux vous avoir en moi au complet, sentir votre virilité, votre force me transpercer
Nen pouvant plus, je sortis mon sexe et commençais un va-et-vient, reprenant le déroulement de son récit.
- Une vraie diablesse qui se démène comme ça sur mon sexe et me fait vivre des sensations incroyables. Je suis enserré dans votre corps, comme des pièces qui simbriquent parfaitement. Je vous regarde, les cheveux en bataille, le corps ruisselant. La bouche entrouverte et les yeux fermés, plissés sous nos assauts et par le plaisir. Je regarde vos seins qui dansent au rythme de nos efforts et ne peux mempêcher de lever les mains pour les saisir et de les malaxer, de les pincer pour vous donner encore plus de plaisir. Je me replie et massois de façon à ce que ma bouche se pose sur un mamelon, puis sur lautre. Je vous veux toute, de partout, en même temps. Je vous serre afin de vous faire cesser tout mouvement et nos deux corps collés, totalement en fusion. Durant ces quelques instants dimmobilité, je peux sentir nos deux sexes qui palpitent et en redemandent. Je saisis vos chevilles que jentraîne avec moi en reprenant ma position horizontale. Vous prenez appui sur vos mains que vous placez à la hauteur de mes genoux. Vous avez la tête renversée vers larrière et jai ainsi une vision magnifique de votre corps en entier, mon sexe planté dans le votre. On recommence notre valse tranquillement, senfonçant au plus profond à chaque fois. On accélère, encore et encore. Je me redresse à nouveau pour mieux contrôler mes mouvements et je glisse une main vers votre sexe plein et glissant. Il est chaud, il est détrempé et il est prêt de nouveau. Vous redressez la tête et me regardez droit dans les yeux. Ce regard signifie que si je continue, vous allez jouir très rapidement. Mais je ne veux pas décrocher de vos yeux alors je continue, et jy vais encore plus fort même. Je veux vous faire jouir, et jouir en même temps que vous, et mesurer toute lintensité de nos deux jouissances par nos regards. Je vous sens décoller, je vous supplie de continuer à me fixer, jai autant de difficulté que vous à garder les yeux ouvert. Vous vous redressez et continuez à coulisser sur mon sexe et nos visages sont maintenant tous près. Quelques secondes suffisent et un spasme éclatant envahi tout votre corps. Mon sexe et ma main sont instantanément inondés par votre jus et il nen faut pas plus pour que je me répande en vous. Lorgasme est si fort que je ne vois plus rien pendant un long moment. Je suis déconnecté de la réalité et submergé par cette sensation extrême et inégalée.
Lorsque je repris conscience de la réalité, il était trop tard. Javais honteusement éjaculé sur le sol. Jamais je navais connu de sensations aussi fortes et pures en dehors des relations de couples.
- Ouf, que démotions. Vous avez apprécié ? lui demandais-je.
- Oui, énormément. Dites-moi, cest quoi votre adresse ?
- Non, ma petite Delphine, jai mieux que ça, si vous le voulez bien, voilà ce que nous allons faire.
Jexposai mon plan à Delphine. Celle-ci nen revenait pas.
- Mais cest explosif, si ça marche.
- Ça devrait fonctionner, croyez-moi.
Le samedi suivant, accompagné de ma collègue Myriam. Une de mes plus fidèle partenaire dans mes jeux érotiques, nous prîmes le chemin du cinéma. Très vite je reconnus Delphine devant lentrée. Elle était vêtue comme je le lui avais dit. Je la vis prendre le bras dun homme de taille moyenne. Comme prévu, elle sinstalla à lavant dernier rang. La salle était pratiquement vide, nous choisissions une place au fond, dans la même rangée que nos tourtereaux. Myriam, toujours très sexy, portait une jupe courte évasée, les seins nus sous un chemisier largement échancré. Quelques minutes après le début de la séance, je me penchais sur ma collègue et la caressais. Javais ouvert son chemisier juste en dessous de sa poitrine et je tétais ses boutons roses. Personne ne risquait de sapercevoir de notre incartade, les spectateurs avaient les yeux glués à lécran.
Ma main pelotait à travers le slip minuscule sa petite chatte déjà toute gonflée et son clito qui bandait sous la dentelle. Elle était tellement sensuelle quelle démarrait au quart de tour. À la lueur de lécran, japercevais les deux ombres à quelques sièges de nous. Je constatais vite que Delphine avait prit les choses en mains, et que leur occupation était assez similaire à la nôtre, Ils sembrassèrent à pleine bouche, et lon devinait la main de son mari se promener des cuisses aux seins de sa femme, qui était, elle, la plus proche de nous. À priori cette main ne cherchait pas encore à simmiscer sous les vêtements, peut-être encore un peu indécis. Je faisais remarquer au bout de quelques temps à ma partenaire :
- Ils ont lair plutôt sage ! Je vais plutôt les mettre à laise.
Tandis que nous échangions un baiser passionné, jentrepris de défaire un à un les derniers boutons de son chemisier. Myriam devina bien ma manuvre, et se contenta denfoncer sa langue dans ma bouche. Jécartais largement le pan de son vêtement et le maintenais de ma main passée derrière ses épaules. Je massais le joli sein découvert. Je remarquais que lhomme, sil ne cessait dembrasser Delphine, sétait positionné de façon à nous voir, et que son regard ne quittait plus ma partenaire. Je savais que ce sein, de profil, était superbe, et le gars devait se rincer lil. Ma partenaire, loin de soffenser de mon manège, lançait de fréquents coups dil à son admirateur. Je caressais et soupesais sa poitrine, comme un melon, et de lautre main, pelotait sa cuisse, en remontant sa jupe. Laccoudoir devait en partie cacher mon geste, mais lhomme ne pouvait ignorer que je caressais ma compagne. La position de ses jambes, très écartées, était sans équivoque Il avait du le faire remarquer à Delphine, car elle aussi se tournait souvent vers nous.
Surexcité par la situation, il immisça une main sous la jupe. Mais ce nétait de lavis de sa bonne femme, visiblement pas encore prête à sexhiber. Ce qui nétait pas le cas de Myriam, que jinvitai dune pression de la main, d écarter plus grand encore ses cuisses, repoussant sa jambe jusquà la poser sur laccoudoir de son fauteuil. Ainsi ouverte, offerte, légèrement tournée vers ses voisins, sa position était totalement indécente. Jen profitais pour glisser la main dans son slip et caresser son bouton dressé.
La tête au creux de mon épaule, elle se laissa caresser. Son sillon était humide, et quand je plongeais un doigt à lentrée de son sexe gluant, elle gémissait et se cabra dans mes bras. Nos deux voyeurs ne nous quittaient plus du regard. Je caressais Myriam de plus en plus profondément, et javais maintenant deux doigts qui sagitaient au fond de sa cramouille en produisant un bruit de clapet tout à fait obscène, mais très excitant.
Je ne croyais pas quils puissent lentendre, pourtant ils devaient percevoir les gémissements de ma partenaire. Elle me caressait à travers mon pantalon, et je sentais ses doigts sattaquer à ma ceinture. Je laidais à me dégrafer, et durant de longues minutes, nous nous masturbions réciproquement. La situation était très excitante et nous poussait à aller plus loin. Dautant que nous sentions leur regard sur nous, et que Delphine, jambes écartées, avait poussé son mari à la trousser et se laissait à présent, visiblement caresser, en partie protégée par son accoudoir, hélas pour moi.
Nous étions à la limite de lexplosion. Myriam mouillait comme une fontaine en tortillant son bassin à la rencontre de mes doigts fichés dans son ventre. Il semblait, à ses soupirs, que notre Delphine appréciait particulièrement le traitement que lui infligeait son époux devenu dévergondé, qui avait lair lui aussi très excité. Je demandais alors à Myriam :
- Enlève ton slip et viens tasseoir sur mes genoux !
Son geste pour se déculotter était évident. Courbée en avant, soulevant sa jupe, elle menjamba et vint écraser sa chatte ruisselante sur ma queue raide. Bien emprisonné entre les lèvres de son sexe, je me laissais branler dans son sillon, touchant son clito et ses seins. Lhomme avait lair de peloter Delphine avec vigueur. Elle était enfoncée dans son siège, cuisses ouvertes au maximum. Myriam se soulevait, saisi ma queue et la pointa à lentrée de son vagin.
Elle sempala lentement, et me faisait pénétrer avec délice dans son trou chaud et gluant. Le léger balancement de ses hanches était bien visible, et nos voisins ne pouvaient ignorer que nous baisions devant eux et que ma partenaire en avait plein la vulve. Myriam savait faire durer ce genre de pénétration, et me procurait un extraordinaire massage de ses muscles intimes. Je bloquais ses fesses dès que je sentais que jallais décharger. Je lui glissais mes lèvres à loreille :
- Tu es bien ?
- Oh oui, je te sens bien, et toi ?
- Je voudrais que nous restions comme ça jusquà la fin du film. Tu veux ?
- Oui, mais je vais jouir.
Je la sentais se tendre, pratiquement immobile, tremblante. Bien emmanchée, elle allait chercher jusquau fond de ses reins un orgasme qui la secoua, affalée sur moi, tandis que je lui astiquais le clitoris et lui pinçais un téton. Javais réussi à contrôler mon plaisir, et je la sentais peser de tout son poids, jambes tremblantes, reprenant son souffle. Mais au bout de quelques instants, je sentais mon plaisir poindre. Il men fallait pas plus pour projeter ma partenaire en lair, à grands coup de reins. Mais que très vite, je fus obliger de modérer mes assauts, à cause du grincement quoccasionnait le fauteuil. Alors pour mon plus grand plaisir, Myriam reprit son mouvement et sa cramouille aspirait littéralement ma queue. Les yeux fixés dans ceux de Delphine qui semblait, elle aussi, proche de lorgasme sous les doigts de son mari. Il nétait plus dactualité pour moi de mempêcher de jouir, et jexplosais dans le vagin de ma partenaire. Je crois quelle aussi avait jouit.
Je me sentais tellement bien dans son ventre que je narrivais pas à débander, et ça navait pas lair de lui déplaire. Nous observions nos élèves. Delphine semblait au bord du plaisir. Elle ouvrait et fermait convulsivement les cuisses, et soudain se tendit dans un soupir. Cétait très excitant, mais Myriam avait des crampes dans les jambes, et je la poussais à reprendre sa place sur le siège. Je lui glissais à loreille :
- Tu as été super. Cétait divin ! Ils ont lair davoir apprécié eux aussi, mais je ne sais pas sils vont nous offrir le même spectacle.
- Demande-lui ! Cest ton plan, non !
- Non, je ne sais pas si son mari apprécierait de savoir que tout était combiné. Et toi, tu aimes bien quon te regarde te faire mettre, ma petite
!
- Oui, jaime ça ! Tu sais, jai jouis deux fois !
Et elle prit linitiative de se pencher sur moi pour me sucer. Sest pas que javais une énorme envie. Mais la situation était tellement excitante et sa bouche tellement accueillante que je ne tardais pas à retrouver un semblant de rigidité, les yeux fixés dans ceux de Delphine pour lui faire comprendre que jexigeais plus de leur côté.
Je surpris son mari lui parler à loreille. Elle avait lair dubitatif. Dun signe de ma main je les invitais de sapprocher. Visiblement le mari nétait pas contre, mais pas la femme. Pensant que si il portait lexcitation de son épouse à lextrême, elle se laissera facilement convaincre à nous rejoindre, lépoux fourragea de plus belle sous sa jupe, tandis quelle me fixait toujours. Je lui souris en réitérant mon geste. Et ce fut le déclic ! Elle bougea enfin, attirant son époux. Delphine avait un charme fou. Comme je lavais devinait lors de notre session téléphonique. Son mari ne détachait pas ses yeux du visage de Myriam qui pompait ma queue, et il replongea la main sous la jupe de sa femme qui ouvrais à peine les cuisses.
Je ne faisais aucun geste vers elle pour ne pas la brusquer, mais mon sexe avait retrouvé de sa rigidité. En plongeant mon regard haut sous la jupe de Delphine, je constatais quelle avait encore sa culotte. Une étoffe claire sous lequel sétait glissé la main de son mari. Je me penchais légèrement vers eux :
- Cest un plaisir pour moi de partager un si bon moment avec un couple dont la femme est aussi jolie !
Elle me sourit. Jinvitais Myriam à reprendre sa place sur mes genoux, la troussant jusquà la taille tandis quelle menjambait. Sitôt empalée, jécartais son chemisier pour leur permettre de découvrir de près ses seins généreux et fermes.
Le mari avait lair fasciné par ce qui se présenter devant ses yeux. Il faut avouait quil navait pas photo entre les deux poitrines. Celle de Delphine étant plus menue. Lhomme se dégrafa le pantalon, mettant à lair libre une belle érection. Puis il obligea son épouse à se lever. Il souleva sa jupe et ôta sa culotte. Faisant place à un très joli cul, tout rond, bien fendu. Pas le temps den voir plus quil lattira à lui, la faisant asseoir sur lui. Elle se cabra sous la pénétration. Les deux femme, jambe lune contre lautre, courbées en avant, se laissent baiser. Ce fauteuil vide entre nous me gênait un peu, mais je hasardais tout de même une main sur la cuisse de Delphine qui ne se déroba pas. Atteignant son sexe très poilu, dont je dénichais au milieu des poils son clito. Effleurant de temps en temps le sexe de son partenaire quelques centimètres plus bas.
De mon main je palpais la poitrine de Myriam. Essayant de maintenir son chemisier ouvert pour satisfaire mon voisin qui semblait très attiré vers cette poitrine. Allant jusquà se contorsionner pour lapercevoir de plus près. Alors dun geste de tête, je linvitais à mesurer par lui-même la consistance de ces belles mamelles, ce quil fit. Et à pleine main. Aussi maladroitement que laurait fait un ados lors de son premier rendez-vous galant.
De ma main libre, je fouillais le sexe de Myriam à la recherche de son bouton que je constatais gorgé de sang. Tout en massant les deux clitoris, jessayais de caler mon plaisir sur celui de Myriam qui se trémoussait de plus en plus violemment sur ma verge. Sentant mon plaisir et celui de partenaire monter à lunisson. Tant elle me chevauchais bien. Comme jentendais Delphine jouir dans une crispation presque imperceptible, alors que je déchargeais pour la seconde fois.
Nous avions mis quelques minutes à retrouver un rythme cardiaque normal. Le temps déchanger nos coordonnés, avec le souhait de nous revoir prochainement.
En souvenir de tout ça, Delphine a finalement gardé sa chatte
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!