Fiancée Volée 1


Mon chéri

Tout est fini entre nous. C’est une déclaration brutale, pardon si je te fais de la peine, mais je ne suis plus digne de toi. J’ai rêvé passer ma vie à tes côtés, être une compagne aimante, pure et fidèle. Je t’aimerai toujours, mais je ne suis plus la fille pure et fidèle que tu mérites. Je désirais intégrer une école de théâtre parisienne. Tu devais m’accompagner pour me faire visiter la ville, ses monuments, ses musées, ses salles de spectacles et pour me présenter au cours qui avait retenu ma candidature.

Huit jours de vacances en amoureux dans la capitale, c’était le voyage de noces avant le mariage. J’étais folle de joie, excitée. Tu avais su patienter, te contenter de bisous et caresses sages, tu avais respecté mon souhait de rester vierge jusqu’au mariage. L’attente commençait à me peser, à un mois des noces, j’avais prévu de me donner enfin à toi au cours de ces jours de bonheur. Hélas ton travail t’a retenu. Pour ne pas me décevoir, tu as confié à ton meilleur ami, Benoît, la tâche de te remplacer. Tu lui as réservé une chambre dans notre hôtel.

- Tu verras, disais-tu, Benoît connaît parfaitement Paris, beaucoup mieux que moi. Tu ne perds pas au change.

Effectivement pendant le voyage en train il m’a éblouie par ses connaissances. Le Louvre, Beaubourg, Orsay, Notre-Dame, le Sacré Cœur, Le palais de Justice et la Sainte Chapelle, L’Hôtel de ville, L’opéra Garnier ou l’Opéra Bastille, La Seine et la Tour Eiffel, Le Moulin rouge, les Invalides, le Panthéon, Saint -Germain, le Boul Mich, le métro et les bateaux le soir sur la Seine, les boîtes à la mode, l‘arc de triomphe de l‘étoile… Il avait tout vu, tout visité, donnait des noms, des dates. J’étais béate d’admiration, persuadée de faire le plein de connaissances sur la ville et de m’y sentir à l’aise pendant mes études, grâce à l’étendue du savoir de ton ami, plus chanceux que toi puisqu’il avait du temps à me consacrer.



Sortis de la gare de l’est, il m’a proposé une descente à pieds vers la Seine. Nous avons pris un café dans une brasserie. Rue Blondel il m’a fait remarquer un groupe de filles court vêtues sur un pas de porte.

- Tu sais ce qu’elles font?

- Elles font une pause cigarette .

- Regarde-moi. Tu sais quel est le plus vieux métier du monde ?

- Je crois, c’est chasseur ou cueilleur.

- Eh! Bien voilà, ce sont des chasseuses ! Oui des chasseuses d’hommes. Des prostituées. Elles sont fardées, elles exposent leurs charmes pour attirer les hommes en mal d’amour. Des putes à fric.

Vraiment il savait tout sur tout, l’envie naturelle de faire l’amour, le besoin des mâles et l’attirance exercée par les femelles, les précautions pour éviter les maladies vénériennes, les tarifs selon les critères d’âge, de beauté ou des lieux. Non, bien sûr, il n’allait pas chez les putes, mais mieux vaut savoir et être prévenue. Une fille qui voulait faire carrière à Paris serait en danger si elle était trop naïve. Nous ne perdions pas notre matinée en passant dans certaines rues comme la rue du faubourg Saint-Denis ou la rue Saint-Denis qui nous mèneraient vers la Seine et le quartier latin où nous irions dans un restaurant grec à midi.

Il était indispensable de connaître les spectacles mettant en valeur le corps des femmes. Il me poussa dans un peep show, discuta à voix basse avec une sorte de caissier aux gros bras et me fit entrer dans une cabine étroite. A l‘avant un judas s‘est ouvert sur un spectacle absolument hallucinant. Sous mes yeux incrédules tournait un lit circulaire recouvert de peaux de mouton. Et sur ce lit était allongée une masse confuse de corps humains; c’étaient deux jeunes corps de femmes, emmêlés de façon bizarre.

L’une était couchée sur le dos, la masse sombre de ses cheveux était répandue largement, mais son visage était caché par la croupe maigre de sa compagne allongée sur elle.
Celle-là n’avait pas plus de visage. Sous la masse de ses cheveux blonds, sa tête se perdait entre les cuisses relevées de la première, décrivait un lent mouvement. Par instant je remarquais les sursauts de la croupe ou les crispations des deux mains sur les hanches de la blonde.

- Ce sont deux nanas qui se gougnottent, me glissa Benoît.

Je haussais les épaules en signe d’incompréhension, intriguée par cette immobilisation de deux catcheuses nues. Au cours du déplacement du lit autour de son axe, j’eus l’impression que la brune collait sa tête ou plutôt sa bouche à la jonction des jambes de la maigre qui la couvrait. La mordait-elle ?

- Elles font l’amour. Elles se lèchent le sexe, sle sucent et se font du bien. Attends, elles vont se déplacer, tu verras mieux.

Je portais une robe d’été et je sentais dans mon dos la chaleur de mon guide serré contre moi par nécessité car la cabine était étroite. Ses mains reposaient sur mes hanches, son murmure chatouillait mon oreille.

- C’est un soixante-neuf de gouines. Regarde, la blonde relève la tête, on voit bien la cramouille de l’autre, toute rose, ouverte par les doigts de l’amie. Tu as vu, elle lui a fourré un doigt dans le minou, elle le fait tourner et l’enfonce. C’est beau hein. Tu avais déjà vu ça? Je parie que tu as déjà pratiqué ce broute minou.

- Oh! Non, tu ne voudrais pas. C’est sale. Et les odeurs, et la mouille ? Elles se boivent? Brrrr, c’est dégoûtant.

- Pourquoi? Elles s’aiment et se le montrent. Je trouve ces gestes magnifiques. C’est plein de tendresse, d’amour. La blonde est prise de tremblements, elle va jouir. Observe son visage.

En effet elle roulait des yeux, sa bouche ouverte recherchait l’air, elle grimaçait. Et les deux mains de Benoît, refermées sur ma poitrine ajoutaient au trouble né du spectacle. Inconsciemment, à cause de l’exiguïté du lieu, il me tenait de près, ses doigts pétrissaient doucement mes seins et j’avais l’impression que mes tétons durcissaient, comme la fois où tu avais glissé ta main dans mon corsage et où tu avais si gentiment caressé mes « deux colombes ».


Dans mon dos je sentais une barre dure. Je pensais à toi, à cette autre fois où tu avais posé ma main sur ton pantalon pour m’expliquer l’expression « avoir la trique », quand un garçon désirait tout fort faire l’amour à une fille. J’avais frotté ta bosse et au bout de quelques minutes tu avais presque tourné de l’œil; puis tu m’avais dit « .merci ». Maintenant je sais pourquoi. Benoît est pédagogue.

Le pivotement du lit sur son axe permettait de distinguer leurs gestes. Je n’en revenais pas de voir les mains ouvrir la voie aux bouches qui mâchonnaient les deux sexes. La brune était très poilue. J’étais émue et remuée de sentir en même temps les mains de Benoît quitter mes seins, et chercher une place sur mon ventre, sur mes hanches, un peu plus bas sur les côtés puis au milieu. Instinctivement j’avais voulu reculer mon bassin, mais Benoît avait heurté l’arrière de la cabine, sa tête était venue se caler au-dessus de mon épaule et son souffle chaud avait secoué mes mèches de cheveux et fait courir des frissons sur la peau de ma nuque.

Les filles s’étaient déplacées, se faisaient face, couchées en biais et se rapprochaient par petits bonds sur les fesses et les mains. Elles s’arrêtèrent quand les fourches de leurs jambes furent bloquées par la rencontre de leurs sexes. La main libre de chacune vint ouvrir les grandes lèvres des vulves, les ventres s’accolèrent, se heurtèrent et commencèrent des mouvements où toutes deux, avec beaucoup d’intensité, cherchaient à se pousser ou à se frotter en déplaçant cuisses, jambes, pieds, bassin pour vaincre ou pour pénétrer dans l’autre. Elles gémissaient, criaient dans l’effort. Soudain les deux croupes s’élevèrent au-dessus du sol, restèrent en suspension au sommet de leur course. Les deux filles en même temps expulsèrent un impressionnant cri sauvage, à donner la chair de poule et retombèrent inanimées sur la peau de mouton. Le judas se ferma, Benoît se redressa, moi aussi, les pommettes brûlantes, les mains pleines de fourmis.


-Alors, qu’en penses-tu?

-C’est surprenant. Les filles font vraiment ça entre elles? Ça donne du plaisir? Elles avaient l’air d’en avoir. J’en suis toute émue.

-Ce sont des actrices, elles simulent peut-être.

Le spectacle des deux filles aux corps magnifiques qui se langotaient sans gêne de l’autre côté du judas, se bouffaient la chatte et luttaient à hauteur de périnées écrasés m’avait remué les tripes et embrouillé le cerveau.

Nous avons traversé la rue et nous sommes entrés dans un sex-shop. Benoît m’a offert un ensemble sexy en dentelle rouge. Il a tenu à entrer avec moi dans la cabine d’essayage pour agrafer le soutien-gorge. Il s’est agenouillé pour baisser mon string humide de la séance précédente et m’a alors gratifié d’un baiser sur la vulve et il s’est lancé dans l’imitation des deux filles. Dans la cabine étroite, j’ai ouvert mes jambes au maximum, pieds contre les plaintes, genoux en flexion et lui, séparant des deux mains les lèvres de mon sexe a léché et bu la cyprine renouvelée par sa passion. Sourire courtois, le vendeur aux aguets derrière le rideau a repris la parure, en a fait un paquet cadeau dans lequel il a glissé gratuitement un œuf vibromasseur. Benoît m’a expliqué à quoi ça servait. En attendant le mariage je pourrais l’utiliser pour patienter.

- Mais cet engin me ferait perdre ma virginité.

- Parce que Jean … pas possible. Ma pauvre fille. Continuons ton éducation, petite innocente.

Un autre peep show annonçait la présence d’un couple sur scène. La visite s’imposait pour la petite provinciale. Dans une cabine de même type, un lit en mouvement exposait une femme couchée sur le flanc qui accueillait par derrière l’intromission massive dans son vagin d’un membre de grande taille, une sorte de monstre, au moins deux fois plus épais que ce que tu m’avais montré en me disant au revoir la veille de mon voyage. La position exposait crûment les abords du sexe, le haut et le bas de l’intérieur des grandes lèvres.

Le tringleur plongeait sa pique énorme au milieu d’une sorte d’escalope de veau, rose et luisante, taillée en losange qui épousait en s’écrasant ou en se retournant le va et vient de l’effrayant piston. C’était terrifiant et pourtant la fille semblait indifférente et laissait retomber sa cuisse sur celles de son agresseur. Comment faisait-elle pour recevoir aussi facilement un instrument de cette taille? Emboîtés comme deux cuillers ils tournaient sous nos yeux sans nous voir, avec la nette intention, m’expliquait dans l’oreille mon coach, de faire durer l’accouplement.

On les voyait passer de face puis de dos, toujours unis par les sexes.

J’étais émue et remuée de sentir en même temps les mains de Benoît sur mes seins, sur mon ventre, sur tout mon corps. L’espace manquait. Placé derrière moi, il triturait mes seins d’une main et simultanément par-dessous ma jupe troussée à l’avant il passait un majeur sur mon string, le poussait de côté pour émouvoir mon clitoris. Les deux mains qui m’échauffaient et la verge bandée contre mes fesses me faisaient perdre la tête. Benoît mordillait ma nuque et murmurait des mots d’amour à mon oreille.

C’était une chanson douce, ça n’avait pas de sens, j’étais trop fascinée par le recul des fesses fermes de l’homme et ses coups en direction de la zézette béante, je cherchais à savoir quelle était la longueur du gourdin, je me demandais si mon vagin pourrait l’accueillir en entier. J’attendais qu’il se montre en entier avant d’aller buter au fond de l’amusoire. A chaque tour je revoyais les deux sexes imbriqués, le mouvement de piston du membre mâle dans la gaine assaillie.

Benoît payait sans compter, il voulait que j‘assiste à l‘orgasme de la femme. Ce serait une excellente préparation à notre mariage. Je pensais avec tristesse à toi, aux raisons de ton absence, au jour où nous ferions l’amour comme ces deux là. Si une des mains avait de nouveau capturé tendrement mes seins et les massait, l’autre cette fois avait relevé l’arrière de ma jupe, fait monter l’entrejambe de mon string sur la fesse et dégagé ma vulve. Un doigt m’avait frôlé l’anus sans s’y attarder vraiment, juste assez pour m’énerver, avait atteint le point le plus proche de mon sexe et avait immédiatement trouvé l’entrée de mon vagin.

Le doigt travaillait à l’entrée, poussait, reculait, cherchait un passage. De l’autre côté de la vitre la fille s’était mise à quatre pattes, le type agenouillé derrière elle s’astiquait le manche de la main droite et frottait le minou de la gauche en tendant le majeur vers le trou déjà défoncé.

Benoît m’avait courbée en avant front contre le judas et debout s’était plaqué à mon dos. Son sexe est venu au contact du mien. J’étais coincée, bouleversée par le spectacle et je frissonnais en sentant son gland brûlant au contact de mes chairs trempées d’envie. Il avait sorti son dard alors que j’étais captivée par le spectacle des deux artistes, avait plié ses genoux et d’un coup il me le plantait dans le con en déchirant la partie d’hymen que son doigt avait laissée intacte. Mon cri pouvait passer pour une plainte exagérée de l’actrice.

Benoît me prenait par derrière et poussait sur mes reins pour les cambrer. C‘était douloureux, mais en harmonie avec les mouvements des artistes. Une fois dans mon vagin mouillé par autant de découvertes Benoît rassuré par ma soumission sut user de patience. A la longue son excitation a vaincu son endurance il m’a aspergé le sexe en longues giclées chaudes qui ont apaisé mes douleurs Son foutre est redescendu et j’ai dû enlever mon string pour m’essuyer le déversoir. Le judas était fermé, le gardien nous demanda de quitter la cabine, examina la braguette de Benoît et lui offrit de nous guider vers les toilettes pour effacer les traces de sang.

A l’hôtel, nous n’avons utilisé qu’une chambre, pour éviter les dépenses inutiles, celle à lit double, prévue pour toi et moi. Tu devines que Benoît a insisté pour parfaire mon éducation. Il était trop tard pour refuser. Huit jours durant il a fait de moi une femme instruite en matière de sexe.

J’ai beaucoup aimé la visite de Paris. Je n’ai pas été admise au cours de théâtre, j‘avais l‘esprit trop occupé. Cela me fait moins de peine que de t’avoir trompé avec ton meilleur ami qui a lui aussi une fiancée, mais une fille bien et fidèle. Il n’est pas gentil avec moi depuis, il m’appelle « Petite pute »

Ta désolée, Ex fiancée. Julie.

PS Ne cherche plus à me voir.

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