Visitation
« Je suis venu vous visiter car jai un service à demander »
Moi, jétais peinard à lire une BD de Charlier, Buck Danny, une histoire daviateurs américains à Mach 2 ou 3, assis dans le canapé du salon devant un bon feu de cheminée. Septembre nétait pas si chaud. À la chaleur du feu de bois javais ôté mes chaussures et mes chaussettes et faisais rissoler mes plantes de pied posées haut sur la table basse face à lâtre. Javais posé également mon pull et me régalais de bien-être en chemisette dans la chaude lumière rouge sombre.
Tant et si bien que je métais assoupi.
Soudain le feu sest mis à crépiter, jai ouvert les yeux et jai vu devant moi un être étrange, très lumineux, longiligne avec chevelure blonde courte bouclée, et sourire dange.
Il a dit, je suis venu vous visiter car jai un service à demander.
Jétais interloqué et matais ce gars avec ses grandes ailes blanches qui lui descendaient aux chevilles cette stature gracile et ce bon sourire de quelquun de bienveillant qui vient demander un petit service et ne doute pas que lon saura le lui rendre, en toute simplicité.
Il a dit, dhabitude quand lun de nous descend chez vous, cest pour annoncer un truc, comme qui dirait, faire le messager, le go between entre Dieu et lHumanité.
Mais moi, non. Moi je viens juste vous proposer un deal.
En échange du service sollicité, je me propose dêtre, pour toujours, votre Ange Gardien.
Moi, je ne comprenais rien à ses discourades. Moi, je matais le gars avec ses ailes de plume blanche et son bon sourire juvénile.
Je me demandais, un Ange, cest un garçon ou cest une fille ?Manifestement celui-là avec ses grandes ailes qui descendaient quasiment au sol était un gars. Encore que cette sorte de nuisette qui lui servait de vêture me paraissait un peu louche, plutôt féminine. Une chasuble façon camisole qui lui couvrait le thorax et descendait jusque bas sur son abdomen, cachant ses fesses et son devant.
Deux fines bretelles suspendaient la chemise aux épaules en légère sustentation.
Le gars na rien dit de plus et est venu sassoir près de moi sur le canapé, lissant dun mouvement élégant ses deux ailes derrière lui contre le dossier afin de ne pas les froisser.
Et il ma pris par la taille, en toute amitié.
Il a dit, vous ne perdrez pas au change. Avoir un Ange Gardien, ici-bas, cest top. En sus, le service demandé est plutôt sympa à rendre. Vous verrez, il vous plaira.
Cet être très lumineux qui sétait assis auprès de moi me troublait fortement dautant plus quil avait les mains extrêmement baladeuses. Moi je pensais, faudrait, avant daccepter ces privautés, tout dabord savoir sil est garçon ou fille. Moi je suis pragmatique, non ? Après, on verra bien où nous mèneront nos pas...
Cest pas que je sois bégueule, non, mais me faire tripoter par une sorte de fantôme au genre pas trop bien défini me gênait un peu. Jai donc décidé dexplorer la situation. Jai envoyé ma main sur son thorax, par dessus la camisole blanche. Je pensais, simplement, si cet être a des tétés, cest quil est fille, si non, il est garçon. Non ?
Ma main a balayé sa poitrine. Mais je nétais guère plus avancé. De tétés il ny avait quombre, à peine ourlée. Mais de tétons, oui, petits mais fort érectiles et bien pointus. Avec petite fraise.
Je pensais, si ce gars est une fille, alors elle doit être toute jeunette et pas encore formée. Mais moi, ça ne me gêne pas de tripoter une gamine à peine pubère. Moi je suis un voyou.
Quand même je me disais, faut voir et pas commettre un impair. Mets lui donc la main au panier histoire de tassurer du genre exact de la donzelle.
A-t-on le droit davoir une telle attitude avec un Ange ? Je me disais, cest pas très correct dagir ainsi. Avec une fille normale, tu resterais en retenue et nirais pas lui mettre un doigt mouillé comme ça sans crier gare, sans têtre assuré préalablement de sa consentance.
Mais lange ne se gênait pas lui-même de ses paluches sur mon jean en sénervant des boutons laiton de ma braguette. On voyait bien que dans son pays à lui, les jeans étaient munis de zips et que ce système archaïque de fermeture dici-bas le troublait. Il était malhabile et impatient.
Moi je bichait des effleurements de cette gamine incompétente sur ma braguette, de ses doigts gourds qui glissaient sur mon gland dressé sous le denim, de son appétence impatiente à me libérer et dans le même temps de son incapacité à le faire. Il lui manquait manifestement les neurones adéquats, ceux qui font sauter les boutons de braguette comme des pétards de feu dartifice au moment du bouquet.
Alors jai compris plein de trucs.
Dabord que javais à faire à un ou une novice. Et ce nétait pas pour me déplaire. La fille qui se pointe chez moi, façon annonciation aque je suis un ange, et qui te triture la bite avec les mains lair de pas y toucher ou presque, moi jen bandais dur comme roc en matin triomphant.
Je rêvais quelle narrive jamais à défaire les boutons de laiton et poursuive en éternité ses tripotages de ma tige dressée.
Ensuite, et cest bien normal, jai compris que garçon ou fille, lange que javais présentement dans les bras allait vivre dans ceux-ci un bel interlude, tendre et sensuel. Et je ne doutais pas quelle rapporterait au paradis les satisfactions ressenties en un verset ou un chant qui serait publié sur papier bible à lusage des paroissiennes du pays tout entier. Pendant des siècles et des siècles.
Alors, toujours obnubilé par ma curiosité quant à son genre jai envoyé deux doigts en estafette sous ses jupes.
Raté. Les charnus de mon index de mon majeur glissaient sur un abricot parfaitement glabre et découvraient labime des mille vilosités gluantes trempées visqueuses de ses intérieurs.
La dite gamine se révélait avoir une anatomie de jeune mariée en nuit de noce.
Moi jétais rassuré, ou presque.
Car sous mes doigts inquisiteurs javais découvert une boulette une languette un clito décapuchoné surprenant presque géant.
Nous, les gars, on sait que le petit bouton des filles tant si sensible est très minuscule et quon a bien du mal à le repérer pour lui faire son affaire, au dit bouton, dindex mouillé ou de langue aimante.
Cet Ange là avait un clito gros comme le doigt, le petit doigt, celui que lon nomme lauriculaire vu quil nous sert à nous surtout à extirper de nos trompes dEustache quelques crottes de cérumen. Cire humaine vous diront certaines. Petite alitération sympa.
Moi, jétais ailleurs. Moi, je voyais les sorcières sur leur moyen de locomotion, balai à tête de bruyère raide propulsive comme turboréacteur, leur vulve malmenée martyrisée par le manche rugueux du dit balai. Je pensais, mon Ange à moi vole de ses ailes, abricot libre de toutes contraintes ouvert à tous les vents.
Mes pensées mamenaient à des escadrilles danges et de sorcières comme hirondelles aux premiers jours dautomne.
Moi, deux doigts plongés entre les cuisses de lAnge, je matais son regard de deux yeux bleus couleur dhuitre de Bouzigues et profonds de bon accueil, deux yeux qui disaient sa contentitude dêtre ainsi doigtée. Et que venait confirmer sa contracture vaginale qui prenait et ne voulait rien lacher.
Elle me disait des choses de son pays. Elle me disait, chez nous, les anges, on est rien que des filles, y'a pas du tout de mecs. Pour vivre, ça va bien, entre filles on se contente réciproquement.
Elle était habile de ses doigts et avait débragueté mon futal. Mon boxer était tendu dun bitos solide de bon aloi.
Pour le cul, ça va. Entre filles on se régale à se pourlécher. Ça va bien. En plus cest tendre entre filles et ça nous convient. Ça convient bien à notre statut dAnges, à lidée quon sen fait, que tout un chacun sen fait.
Enfin, voilà, tas tout compris. Je suis là avec Toi pour me faire mettre, si tu veux bien, et me féconder. Après, je me casse et tu nentendras plus parler de moi.
Et puis, en contre-partie, je serai ton Ange Gardien.
À toujours.
Moi, cette affaire dange gardien, jen avais rien à cirer. En revanche, la tirer me semblait bon plan et jétais prêt à obtempérer, en toute amitié.
Elle était arrivée à ses fins et avait dégagé, des boutons de laiton de la braguette de mon jean, mon bitos bien bandé. Bandaison superbe, sans me vanter. Pensez, digne dun Ange...
Je ne my attendais pas. À peine a-t-elle vu mon gland dresser son nez hors du prépuce quelle a fondu dessus comme pie sur sa proie. Repoussant les peaux protectrices bas en dessous de la couronne et épousant des lèvres le sillon coronal.
Pensez mon bonheur, dautant que cet être fêlant était en sus lumineux et que ses cheveux blonds bouclés étaient comme éclairés de lintérieur. Tête bouclée affairée entre mes cuisses.
Moi je pensais, les Anges sont des êtres sympas pour nous humains. Et tout à mes pensées, sans y penser, je bandais. Celle-là est venue me visiter et moi je sens que je ne vais pas tarder à gicler tout au fond de son gosier, lair de pas y toucher.
Elle sest relevée et, tout en me matant de son bon regard énamouré, elle ma dit, moi je mappelle Élise. Nous les Anges on a toujours le son EL dans notre nom. Gabriel, Raphaël, Daniel, Michel, Nathanaël...
Et nous on est toutes des filles. Lhistoire de Gabriel qui, soit disant, serait venu sur terre sauter Marie, cest rien que baliverne et sornette. Gabriel nétait pas un garçon mais une fille. Dailleurs le prophète Johnny nous la révélé, deux millénaires après.
Gabrielle, tu brûles mon esprit, ton amour étrangle ma vie
Et l'enfer devient comme un espoir
Car dans tes mains je meurs chaque soir.
Je veux partager autre chose que l'amour dans ton lit
Et le signe des deux mains enchaînées dessus la tête du Johnny repris par les 80 000 spectateurs du stade de France est bien la preuve de ce que je te dis.
On était, cet Ange et moi, assis dans le canapé devant un bon feu de cheminée de septembre qui crépitait de bonheur à nous regarder.
Je me suis levé pour déposer dans lâtre une grosse bûche complémentaire, histoire de nous donner, à lAnge et à moi, un peu de temps...
Vu quelle mavait tout défait le futal, celui-ci a glissé à mes chevilles et jai du men défaire et le virer, le boxer itou, dun habile mouvement de pieds.
Nous étions, elle abricot à lair sous sa nuisette assise sagement devant le feu, moi bandant sous ma chemise revenant vers elle après avoir regarni la cheminée.
Je lui dit, mais alors quest-ce quun Archange ?
En fait, je men foutais complètement, juste je pensais à la mettre, juste à cela. Je pensais même, vu quelle a en tête de faire le bébé, alors jai même pas besoin daller quérir la capote au tiroir de la table de nuit de la chambre.
Elle a tout compris et na pas répondu à ma question concernant les archanges. À peine fus-je assis sur le canapé à côté delle quelle est venue senfourner sur moi, me serrant dans ses bras et membrassant de bouche bavante.
Elle a passé les talons à mes reins et ma fait prisonnier de ses cuisses de ses bras, son ventre ayant englouti ma bite au sein de ses fluidités célestes.
La tête de celle-ci butait au fond delle, mon gland à touche des lèvres dures de son utérus.
La chaleur de son buste presque plat contre le mien et son sourire de jeune femme heureuse qui cherchait mes yeux ont suffit pour déclencher le bal des giclées de fécondation. Mon gland, abuté à son col, a déchargé sans retenue.
Pendant la longue période dapaisement elle est restée sage et tranquille. Puis, jai senti quelle nétait plus réfractaire. Elle ma glissé à loreille, encore.
Nous avons glissé de concert couchés sur le canapé et jai limé.
Longuement limé. Ayant donné, beaucoup donné, jétais endurant et ce nétait pas pour lui déplaire.
Elle ma dit, vois-tu, normalement je devrais filer car jai eu mon compte. Mais dans tes bras sous ton poids la vie mest belle. Encore encore. Ton Ange Gardien prend son pied et mes chansons arquée contre Toi sont des tubes planétaires qui embraseront les cathédrales. Les vieilles paroissiennes les reprendront en chur et chanteront la vie.
Je venais allais et revenais en elle. Ses cuisses étaient haut levées et cherchaient mes épaules pour sy poser comme en repos en facilité. Elle mangeait le creux de mon épaule et sussurait à mon oreille, laisse-toi faire laisse-moi faire, ça mexcite de te faire suçon, ça me déclenche les contractures de fond de ventre qui nous font orgasmer de concert.
Et moi de repartir à hoqueter au fond delle pour badigeonner son col de mon sperme chaud et fluide.
On est restés, lAnge et moi, recroquevillés en cuiller lun contre lautre, presquendormis. Mes mains étaient sur son thorax sous sa nuisette posées exactement sur ses seins de gamine aux tétons dressés. Ses fesses cambrées épousaient mon ventre et mon bitos un peu avachi un peu en repos.
Elle ne parlait pas. Je ne parlais pas non plus. Nous étions cois.
Une heure, deux heures, je ne sais combien de temps a duré cette latence. Je dormais, je rêvais à cet Ange venu me visiter. À cette pensée, atavisme dhumain ordinaire, ma bite sest dressée. Elle est venue en contact, au creux de sa craque, de la porte étroite, de la rondelle de lAnge.
Vu que je dormais, rien ne sest passé. Quand on dort, on nest pas trés actif.
Je sentais mon gland, dégagé de ses peaux de son prépuce, en contact appuyé de la rondelle close. Le corps chaud de lAnge était dans mes bras. Et nous dormions et nous rêvions, lun dans lautre enlacés. Sa craque était trempée de nos ébats précédents et la tête de mon bitos ne valait guère mieux.
Jai senti doucement son anneau souvrir pour faire à mon gland bon accueil et laspirer au creux de son fondement. Je dormais, elle dormait et sans le chercher, je lenculais.
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