Escapade À Dinard
Après un été plus que pluvieux, nous avions le droit à une arrière-saison ensoleillée. Les belles journées de septembre étaient passées et on attaquait octobre toujours sous le signe de lété indien.
On ne pouvait plus parler de chaleur bien sûr, mais de douceur.
J
e revenais tout juste dune mission à Bordeaux, que javais prolongé de deux jours sur le bassin dArcachon. Javais trouvé un joli hôtel vers Andernos et javais appelé Bénédicte, une de mes ex, qui habitait la région et avec qui jétais toujours en contact. Elle et moi, on se revoyait de temps à autre à loccasion, notamment quand je passais dans le sud-ouest, ou bien quand elle passait en région parisienne.
Comme elle était disponible, elle mavait rejointe et nous avions passé deux jours (et deux nuits) fort agréables. Ca faisait presque deux ans quon ne sétait pas vues avec Béné et la retrouver, ça ma rassuré. Elle avait pris quelques kilos, moi à, côté, je gardais la ligne !
Béné ma raconté sa vie de ses deux dernières années. Toujours prof de math, elle vivait en couple avec Sonia, une dentiste plus âgée quelle, avait une amante régulière, Elodie, une femme mariée, plus jeune quelle. Elle navait pas changé Béné, enfin à part ses quelques kilos, toujours à se fourrer dans des situations pas simples.
Jétais revenue à Paris et le lundi, je me pointais au cabinet et je rejoignais Georges, le boss dans son bureau :
- Laetitia ! Alors cette mission à Bordeaux, comment ça sest passé ? jai reçu ton compte rendu hier.
- Tranquille, maintenant je vais pouvoir me consacrer à fond au dossier Dupuis. Depuis le temps quil traine.
- Euh non, tu repars demain.
- Je repars ? Où ça ?
- A Dinard.
- A Dinard ? Quelle idée ! Quoi faire ?
- Un cabinet davocats de Londres nous a contactés. Ne me demande pas comment ils ont eu nos coordonnées ou comment ils nous ont choisi, je nen sais rien.
- Et cest moi qui my colle ?
- Oui, tu vas travailler avec un des membres du cabinet pour mettre en place le projet.
- Et il faut que jaille à Dinard pour ça ?
- Oui, le client y vient demain. Une réunion est organisée, avec les vendeurs.
- A Dinard ! Pourquoi pas après tout, cest une ville à anglais. Bon, et lavocat anglais ? Il est où ?
- A Paris. Elle arrive aujourdhui.
- Elle ?
- Oui Séverine Lombard, cest une française en fait, qui travaille pour eux à Londres. Elle doit arriver dans la journée, elle va te contacter, je lui donné tes coordonnées. Je lui ai parlé au téléphone avant-hier.
- Bon, après tout, vu la météo, Dinard et Saint Malo, ça peut être sympa, après Bordeaux !
Une seule journée au bureau, le dossier Dupuis qui nallait pas bouger, deux ou trois autres dossiers aussi en souffrance, je pestai quand même un peu sur les bords, plus pour la forme quautre chose, passer deux jours à Dinard, on ne va pas ment se plaindre. Je remettais le dossier Dupuis dans larmoire doù je lavais extirpé un quart dheure avant quand mon portable a sonné.
- Laetitia Marsac ?
- Oui
- Bonjour, je suis Séverine Lombard
- Ah oui, Georges ma prévenu de votre appel. Bonjour !
- Ecoutez, je suis à Paris ce soir, nous devons être à Dinard après-demain pour la fameuse réunion avec lentreprise française et les repreneurs anglais.
- Oui ! cest ce quon ma dit, je pars pour Dinard demain. Je prendrai connaissance du dossier sur place en arrivant. Je vous propose de vous rencontrer là-bas après-demain matin pour en discuter avant la réunion.
- Et vous y aller comment ?
- En train surement
- Jy vais en voiture, je vous propose de vous amener. On discutera du dossier sur la route.
- Oui, pourquoi pas
- Vous serez où demain ?
- Au cabinet
- Rue Lafayette ?
- Oui, exactement.
- Oui, je suis parisienne à la base
- Vous me prenez devant le métro Cadet, cest bon ?
- Parfait, demain, 13 heures?
- Daccord, à demain, on y sera en début de soirée et on aura fait le tour du dossier et préparer la réunion du lendemain matin en arrivant.
A 13 heures, le lendemain, jattendais devant le métro Cadet avec ma petite valise. Le temps était une fois de plus radieux. Javais chaussé mes lunettes de soleil. Début octobre, lété indien, une petite escapade express à Dinard, finalement, cétait plutôt sympa (sauf pour le dossier Dupuis).
Un petit coupé rouge, sarrêta devant moi. Le genre de voiture décapotable vintage, qui devait dater des années 60. Vintage et classe ! Et immatriculé en Angleterre. Cétait elle !
Je mapproche de la portière côté passager. Une main sort et une voix me dit :
- De lautre côté !
Oui, évidement, cest une voiture anglaise, donc conduite à droite et passager à gauche.
Je fais le tour de la voiture, ouvre la portière, glisse ma valise à larrière après avoir trouvé comment basculer le siège (cest une deux portes !) et minstalle. On est tout serré là-dedans, je ne suis pas grande, mais mes genoux touchent le tableau de bord.
La conductrice me tend la main en souriant :
- Séverine Lombard
- Et moi Laetitia Marsac, enchantée
Cest une femme entre 35 et 40 ans, mettons 38, un plus âgée que moi donc, brune, bien apprêtée. Elle porte avec classe un tailleur noir sur un chemisier rouge.
- Jolie voiture, lui dis-je
- Merci, pas toute jeune, mais toujours pimpante !
« Comme toi », javais envie de rajouter, mais je me suis retenue. Et puis finalement, notre différence dâge nétait pas si flagrante que ça.
Une fois la porte dItalie et la capitale derrière nous, lautoroute A10, puis A11 étaient bien dégagées en cet après-midi de semaine.
Nous avons fait le point sur le dossier et sur le client qui nous concernait jusquà Chartres. Puis entre Chartres et Le Mans, nous nous sommes raconté un peu nos vies (professionnelles).
Séverine Lombard était à Londres au Cabinet AJ&J (Andersson, Jones et Jones) depuis une dizaine dannée maintenant. Elle sy plaisait bien. Londres est une ville facile à vivre, et ça je veux bien le croire.
- Je nai pas de chambre dhôtel, je pense quen pleine semaine, début octobre, ça devrait le faire. Entre Dinard et Saint Malo, je devrais pouvoir trouver ça, dis-je
- Jai pris la liberté de retenir dans une auberge sur les bords de la Rance. Cest à une vingtaine de kilomètres de Dinard, mais la vue est magnifique des chambres. Cest très bucolique ! Très agréable !
- Pourquoi pas !
- Ce soir, on pourra se faire un resto de fruits de mer à Cancale, me proposa-t-elle
- Alors là, oui, vous me prenez par les sentiments Séverine, jadore les huitres de Cancale. Pour moi, cest les meilleures.
- Vendu alors, mais avec un blanc de Loire.
- Vendu ! Sils ont du Sancerre, ou du Pouilly, je suis pour !
La circulation était toujours fluide et nous avancions bien. Les sujets de conversation se succédaient et le temps passait assez vite. Nous nous sommes arrêtées pour boire un café (et satisfaire un besoin naturel), dans une station-service vers Vitré.
En repartant, alors que Séverine avait jusquà présent une conduite un peu nerveuse, lâchant les chevaux de sa Triumph sur la file de gauche, là elle se mit à rouler beaucoup plus tranquillement en restant sur la file de droite.
Pour doubler un poids lourd, elle rétrograda. Sa main au passage effleura ma cuisse. Bon, lhabitacle de la Triumph était exigu et ma jambe était près du levier de vitesse, et après tout, ce frôlement navait rien de désagréable.
Quelques kilomètres plus loin, re-camion, re-retrogradage (pas sure que ce mot existe, retrogradage !) et cette fois, je lai bien vu, le petit doigt sest écarté du reste de la main et a remonté le long de ma cuisse. On en était plus au frôlement et sétait la deuxième fois en quelques minutes.
Je restais sur mes gardes. Deux fois de suite et la deuxième plus franchement ! Y avait-il anguille sous roche ? Séverine avait-elle une idée derrière la tête ?
Quand elle a repassé sa vitesse, sa main cette fois sest posée sur ma cuisse et y est restée.
Vous me connaissez un peu maintenant, je ne suis pas du genre à moffusquer pour si peu, ni même à repousser la main. Je tourne la tête vers Séverine. Elle garde le regard fixé droit devant elle sur la route. Prudente malgré tout ! Plutôt bien.
Et hop, je sens sa main passer sous ma jupe et remonter :
- Ah oui, carrément, lui dis-je
- Carrément oui !, me répondit-elle. Ça te gêne ?
- Pas vraiment, non
Je notais toutefois le passage au tutoiement, qui pour elle devait aller de pair avec le pelotage de cuisse. Après, quand il y a de la gêne, il ny a pas de plaisir !
- Je suis plutôt du genre assez directe aussi, lui dis-je, mais là, cest gonflé quand même comme approche. Jaurais pu te repousser, hurler, te faire un scandale, tobliger à tarrêter, quitter le véhicule, voir te mettre ma main dans la figure
Avoir une crise de nerf, que sais-je encore !
- Non, non, non, jétais sure que non !
- Ah bon, tu as un don, tu es cartomancienne, tu las lu dans les cartes ? le marc de café ? dans des entrailles danimaux morts ?
- Non, cest plus simple que ça, jai entendu parler de toi et je connais tes préférences.
- Ah ? Et par qui ?
- Quand jai su que jallais collaborer avec un cabinet parisien, moi qui suis française, jai cherché à en savoir plus. Quand jai su que jallais travailler avec Laetitia Marsac
Alors là !
- Alors là quoi ?
- Disons que quelquun ma déjà parlé de toi
- Qui ?
- Tu te souviens de Laure Dubreuil ?
- Euh
Laure Dubreuil ! Daccord
Laure Dubreuil, une avocate avec qui jai bossé il y a deux ans à peu près. Sur un dossier, le cabinet a fait appel à elle pour plaider au pénal. Ce nest pas notre spécialité. Jai travaillé en étroite collaboration avec Laure et de fil en aiguille en très très étroite collaboration. Tellement étroite que ça se passait dans un lit notre collaboration. Nous avons fêté notre victoire au procès dans lhôtel le plus proche du TGI de Versailles par exemple. Au fur et à mesure du temps, nos rencontres se sont espacées, et nous nous sommes perdues de vue.
- Disons, que moi aussi, jai travaillé avec Laure Dubreuil, me dit Séverine
- Je vois ! Ça fait longtemps ? Comment va-t-elle ?
- Un an à peu près, et elle allait bien à cette époque. Mais rassure toi, elle ne ma pas donné ton nom comme ça. Elle ma juste dit que jétais sa deuxième avocate. Je lui ai demandé des détails sur sa première. Elle men a donné. Cest moi qui ai fait les recoupements et ai su que la première cétait toi. Et que jallais à mon tour bosser avec toi.
- Cest rassurant, Laure na pas balancé mon identité, comme ça
Au fil de la conversation, sa main était bien remonté sous ma jupe, elle saventurait maintenant entre le haut de mon bas et le bas de ma culotte, pour être plus précise, si vous si tout ça.
De mon côté, je lui caressais aussi la cuisse.
Nous avons roulé comme ça quelques kilomètres en silence. Séverine a repris :
- De deux choses lune ! Soit on attend dêtre arrivées à lauberge et ça va être long et dur ! Soit on quitte lautoroute à la prochaine sortie, on prend une petite route de campagne au hasard, on trouve un coin discret et on va faire lamour en pleine nature. Jai une couverture dans le coffre
- Je vote pour la deuxième proposition, en plus il fait beau.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Séverine a pris la sortie Laval. Nous avons traversé une zone commerciale, puis elle semblait avancer un peu au hasard, prenant des routes de campagne de plus en plus petites. Nous avons enfin traversé une forêt. Elle a engagé la petite voiture coupée sur un chemin forestier. Après quelques mètres, il a paru évident que la voiture très basse nirait pas plus loin. Elle a coupé le moteur. Nous nous sommes regardées et nos bouches se sont rapprochées lune de lautre, pour un baiser tendre puis plus passionné, puis complètement passionné, le tout accompagné de multiples pelotages de cuisses et de seins.
- On y va ? me dit-elle dégageant ses lèvres des miennes
- Oui, allons-y
- Je prends la couverture dans le coffre
En ce milieu daprès-midi, le temps était toujours radieux et très doux, ça allait être très agréable de senvoyer en lair avec Séverine au milieu de cette forêt.
- Éloignons nous du chemin, me dit-elle
Nous nous sommes engagées dans le sous-bois. Bon, nos tenues (jupes courtes et serrées, escarpins) nétaient pas du tout adaptées à la situation. Nous avons pris un petit sentier. Mes talons hauts senfonçaient dans la terre ramollie par lhumidité des sous-bois.
- Là-bas ! me dit-elle en désignant le côté gauche. Il y a plus de lumière. Cest surement une clairière, allons voir
Nous avons quitté le sentier, jai manqué de me tordre la cheville plusieurs fois. Les ronces saccrochaient à mes chevilles et mégratignaient la peau. En plus non content de crépir mes escarpins, ça allait me filer mes bas.
Nous sommes arrivées dans une petite clairière, à lécart du moindre sentier. Cétait très bucolique.
- On va être bien ici, me dit-elle en étalant la couverture sur lherbe au milieu des fougères.
- Parfais, oui, fis-je en magenouillant sur la couverture.
Séverine vint se mettre à genoux également devant moi et nous reprîmes notre baiser là où nous lavions interrompu pour descendre de la voiture. Ses mains agrippèrent les fesses, puis firent remonter ma jupe sur mes cuisses pour les découvrir.
Elle dégagea sa bouche de la mienne juste le temps de dire :
- Tu es belle !
- Toi aussi, tu me plais
.
- Non, toi, tu me plais plus !
- Tu es aussi salope que moi, je pense !
- Ça, ça reste à prouver, rétorquais-je avant denfoncer à nouveau ma langue dans sa bouche.
De mon côté, javais fait tomber sa veste de tailleur et je mattaquais aux boutons de son chemisier, pressée de découvrir sa poitrine que jimaginais ferme.
Elle me fit lever les bras pour ôter mon petit haut en laine. Nous étions toutes les deux en soutien-gorge, nos jupes remontées sur nos fesses à nous frotter nos poitrines lune contre lautre.
Je mallongeais sur le dos sur la couverture lattirant sur moi. Je passais mes mains sur le bas de son dois, à la recherche de la fermeture qui maintenait sa jupe. Je la fis sauter et la baissa sur ses cuisses. Puis je mattaquais à son soutien-gorge que je dégrafais et enfin à sa culotte que je baissais aussi sur ses cuisses.
Nos langues sétaient retrouvées et unies dans un baiser torride. Séverine respirait fort. Elle avait de son côté ôté le peu de vêtements qui me restait. Bientôt nous fûmes toutes les deux nues, ne gardant que nos bas auto-fixants et nos chaussures.
Nous roulions lune sur lautre sur la couverture. Elle au-dessus, moi en dessous et inversement. Nos mains couraient sur nos corps respectifs : seins, ventre, sexe, cuisses, fesses
Après avoir roulées lune sur lautre, elle dessus, moi dessous, inversement et nouvelle roulade, nous nous sommes retrouvées en 69, je ne sais comment, elle dessous, moi dessus, nos langues en action sur nos lèvres intimes et sur nos clitoris, tout humides. Séverine lâcha un petit « Oh oui » étouffé.
Et cest là
. Que laverse nous surprit. Pris par nos ébats, nous ne nous étions pas rendu compte que le temps changeait et se couvrait. La pluie de début dautomne, assez violente, nous tomba dessus :
- Viens sous les arbres, on ne sarrête pas ! fis-je dans un souffle.
Nous nous sommes levée et avons traversé la clairière toutes les deux nues en nous tenant par la main. Arrivées à la lisière, Séverine ma plaqué contre le premier tronc darbre venu. Elle sest collée à moi, sa bouche est descendue, elle a mordillé un de mes tétons, puis sest agenouillée sur le sol et sa bouche sest portée à mon pubis.
La pluie dégoulinait sur nos visages et sur nos corps malgré le feuillage au-dessus de nous. Nos cheveux étaient plaqués à nos fronts.
Cétait très érotique comme situation, très chaud, bouillant même.
Je nai pas tenu très longtemps. La langue et les lèvres de Séverine autour mon clito, mont fait jouir très rapidement, pendant que deux de ses doigts fouillaient mon vagin.
A peine lorgasme, passé je repoussais Séverine :
- A toi, maintenant, lui soufflais-je en la retournant et en la collant à son tour à larbre.
Son ventre et sa poitrine était collés à lécorce, ses bras autour du tronc. Je maccroupie derrière elle, écarta ses fesses et commença un massage du bout du doigt de son sexe. Jai introduit mon doigt au fond de son vagin et je lai branlée avec vigueur. Elle agrippait larbre à bras le corps en gémissant. Je lai légèrement décollée, lai faite se cabrer, puis jai porté ma bouche à son sexe, pour la faire jouir à son tour.
Je goûtais sa cyprine, la mélangeant à ma salive. Jentendais Séverine marmonner. Je ne comprenais pas ce quelle disait, juste parfois, une bribe de phrase (« Cest bon », « Comme ça »).
La pluie redoublait et coulait, dégoulinait même sur nos corps.
Séverine sest raidi, ses muscles se sont tendus. Javais agrippé ses cuisses, qui nétaient durs comme le bois de lécorce de larbre.
Elle poussa un petit cri, quand lorgasme sest déclenché, puis elle souffla, puis une nouvelle série de petits cris le visage collé au tronc darbre. Lorsquelle se tourna vers moi, après avoir joui, un sourire sur les lèvres, je vis que sa joue était incrustée de motifs comme gravée par les interstices de lécorce. Un peu de mousse ornait aussi ses seins et son ventre, vite emportés par la pluie.
Jécartais ses cheveux collés sur son front, puis déposa un baiser sur ses lèvres.
Pour ma part, je métais agenouillée derrière elle à même le sol. Mon bas droit était foutu, filé de partout et crépi de boue. Quant au gauche, il ne devait pas être mieux, baissé à ma cheville. Mes mollets étaient égratignés à plusieurs endroits.
Nous étions dans un état lamentable toutes les deux. Séverine enleva des brindilles qui ornaient mes cheveux.
Nous avons ramassé nos vêtements éparpillés sur le sol, ainsi que la couverture. Le tout était détrempé. Nous avons remis nos sous-vêtements, le reste étant trop mouillé. Nous sommes reparties sous la pluie toujours battante en évitant les flaques deau qui sétaient formées.
Quand nous sommes revenues à la voiture, laverse semblait se calmer.
Nous nous sommes séchées comme nous le pouvions avec un plaid qui se trouvait sur le siège arrière.
Nous avons pris des vêtements secs dans nos bagages. Nous avons fait comme nous pouvions pour nous redonner un aspect civilisé. Nous faisions un peu moins femmes des bois, un peu plus humaines. De laspect de deux sauvageonnes, nous ressemblions maintenant à deux femmes qui avaient pris laverse sans parapluie. Ça pouvait le faire à peu près, jusquà une aire dautoroute où nous pourrions nous refaire un semblant de beauté. Nos vêtements détrempés et la couverture furent mis en tas dans le coffre de la voiture et nous sommes reparties vers lautoroute :
- On file vers la petite auberge, une douche, et direction Cancale pour des huitres, me dit Séverine
Elle rajouta :
- Au fait, je nai réservé quune seule chambre !
- Pas de problème ! des huitres et on rentre refaire lamour à la chambre. Mais là, je pense surtout à une douche chaude et à changer de culotte, la mienne est toute humide.
Nous avons respecté notre programme à la lettre : Cancale, les huitres, le vin blanc, lauberge, le lit le sexe
Nous nous sommes endormies, nues, serrées lune contre lautre, repues mais épuisées par notre journée, riche en émotions diverses.
Le matin, nous nous sommes apprêtées pour la réunion prévue avec nos clients. Les pourparlers entre français vendeurs et anglais acheteurs, trainaient en longueur, quand jai proposé de rédiger un contrat avec Séverine.
En gros, officiellement il nous fallait vingt-quatre heures pour écrire ce contrat et le proposer à nos clients. Officieusement, ce fut bâclé en une heure. Nous comptions mettre le reste du temps à profit pour retourner à lauberge et faire à nouveau lamour.
14h30, au lieu de nous prendre la tête sur les avenants du contrat, ménageant la chèvre et le chou, Séverine et moi étions en train de nous manger le clitoris empilées lune sur lautre, tête-bêche.
Dun seul coup, Séverine sest dressée, sest levée du lit et a couru vers la baie vitrée restée entrouverte derrière le rideau tiré.
Elle est réapparue aussitôt du rideau, tirant par le bras
une jeune fille :
- Regarde ce que jai trouvé ! Elle nous matait derrière le rideau !
Une jeune fille brune toute penaude se trémoussait au milieu de la chambre. Elle avait un look BCBG pas possible, pull en V rose pâle sur un chemisier blanc, une petite jupe à carreau assez courte, un serre-tête qui tenait ses cheveux bruns et une paire de lunette en écaille. Par contre plutôt un joli minois et une paire de jambes magnifique.
- Une voyeuse, fis-je, nue sur le lit. Tu es qui ?
- Euh
je mappelle Bérénice
- Hmmm oui, le prénom colle bien avec le look
- Comment ?
- Non rien !
- Et tu as quel âge Bérénice ?
- 19 ans, Madame
- Et quest-ce que tu fais là ?
- Euh, rien
- Ben voyons !
- Elle se moque de nous, renchérit Séverine. Tu te moque de nous ! Tu es derrière la vitre en train de nous mater faire lamour et tu ne fais rien ?
- Euh
Cest que
.
- Tu as raison, Séverine, je pense que cest une perverse !
- Oui, on ne sait pas ce quelle a derrière la tête
Pas claire la fille !
La pauvre Bérénice était rouge comme une pivoine et se tortillait au milieu de la pièce.
- Et si tu nous répondais ! Quest-ce que tu fais là ?
- Cest que
Je suis chez ma grand-mère en vacances. Elle habite à côté. Je suis rentrée de Dinard en bus et si je passe par la route depuis larrêt, jen ai pour un quart dheure à pied, mais si je coupe par le parc de lhôtel, jen ai pour cinq minutes. Jai entendu du bruit en passant devant votre chambre, je me suis approchées
Cest tout !
- Cest tout ?
- Ben voyons ! Si tu ne lavais pas vue, elle se serait masturbée en nous observant, jen suis sure !
- Mais non, je vous assure, je passais seulement ! Jallais partir dailleurs
- Cest ça, on va te croire ma grande, lui dit Séverine en lagrippant çà nouveau pas le bras. Puisque tu veux mater, eh bien matte, mais autant être aux premières loges pour ça !
Elle la fit sassoir au bout du lit et me rejoignit sur le lit et colla sa bouche à la mienne. Sa main courait sur mon ventre et mon entre-jambe, la mienne sur son cul.
Elle sest couchée sur moi, puis a gobé mes tétons lun après lautre. Elle les a longuement tétés, léchés et sucés. Puis sa bouche est descendue, sa langue glissait sur mon ventre vers mon pubis.
Elle a levé la tête et sest tournée vers Bérénice au bout du lit et lui a dit :
- Elle est à point, je vais lui manger le sexe ! elle dégouline. Si tu voyais ça ma petite Bérénice !
Bérénice était assise la jupe remontée, les cuisses écartées, une main dans sa culotte, lautre sous son pull.
- Ça lui plait vraiment, me dis Séverine
- On soccupe delle ?
- On y va
Nous lavons déshabillée, découvrant notamment un triangle brun bien taillé entre ses jambes. Nous lavons allongée sur le lit, la tête calée par les oreillers. Jai mis ma langue dans sa bouche, pendant que Séverine glissait la sienne entre ses lèvres intimes.
Bérénice haletait, hoquetait sous leffet de la caresse buccale de Séverine. Jai repoussé Séverine, jai écarté les cuisses de Bérénice, relevé son bassin et jai pris la place de Séverine, goutant la cyprine de Bérénice mélangée à la salive de Séverine. Séverine, a écarté les fesses de Bérénice et à léchouillé sa petite rondelle, avant dy glisser son doigt.
Bérénice se pétrissant les seins a laissé exploser lorgasme. Pour crier, elle a crié ! Lespace dune dizaine de seconde lui a été nécessaire pour reprendre ses esprits. Elle a eu ensuite un geste très mignon, en réajustant se lunettes de travers.
Je me suis mise en face delle en écartant les cuisses :
- Tu veux essayer toi aussi ?
- Je ne sais pas
- Essayes, tu vas voir, à tous les coups on gagne !
- Et si tu veux être une vrai petite goudou, il faut avoir léchouillé une chatte ! rajouta Séverine
Elle sest penchée sur moi et a posé sa bouche sur mon sexe. Sa langue balayait mon entre-jambes.
- Eeeehhh ! Ce nest pas un cornet de glace ! lui fis-je
- Vas-y en douceur, lui Séverine. Tu écartes avec les doigts, oui, comme ça
Tu poses tes lèvres dessus, tu aspire, comme pour gober
Voilà comme ça, cest bien ! Maintenant tu sors la langue tu tournes autour du clito
- Ouiiiii, comme ça cest mieux ! fis-je en appuyant derrière la tête de Bérénice.
Séverine est venue se positionner à côté de moi é écarté les cuisses comme moi. Jai repoussé la tête de Bérénice vers lentre-jambes de Séverine.
Bérénice maintenant alternant entre Séverine et moi, sa technique saméliorant de minute en minute.
- Vas y, fais-moi jouir, dis-je en soufflant.
Jai senti la langue de Bérénice accélérer autour de mon clito. Deux de ses doigts me branlaient le vagin. Jai crié agrippant Bérénice par les cheveux au moment de lorgasme.
Bérénice sest tournée vers Séverine pour la faire jouir son tour.
Séverine et moi étions allongée lune contre lautre en reprenant notre souffle. Bérénice nous regardait un sourire aux lèvres, humide de cyprine et de salive, les lunettes à nouveaux de travers. Elle semblait fière davoir réussi à nous faire jouir toute les deux à la suite.
Nous lavons attirée vers nous. Puis serrées les unes contre les autres, nous nous sommes embrassées et caressées mutuellement.
Puis Bérénice sest levée et sest rhabillée :
- Je dois y aller, dit-elle visiblement déçue. Ma grand-mère va sinquiéter
Elle nous a quittée comme elle était venue.
Séverine et moi avons un peu profité de linstant présent en nous caressant du bout des doigts les seins et le ventre
Le lendemain, nous avons proposé le contrat à nos clients. Il leur a convenu. Séverine ma ramenée à Paris, dans son coupé vintage. Devant le bureau, nous nous sommes donné un dernier baiser, avant de nous promettre de nous rappeler, ce que nous navons pas fait
enfin, pas encore
.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!