Charles Et Julien 2 Et 3
Partie 2 :
Jen ai le souffle coupé, mon corps entier ne rêve que de répondre à son invite tandis que ma raison me paralyse
« Lâchez-vous, jai bien vu que vous me désiriez tout à lheure alors que je suis tout à vous » me dit-il en me passant la main sur le torse. Sa voix me fait chavirer, mes défenses seffondrent. La couette souvre complètement, tandis quil approche ses lèvres des miennes et membrasse tendrement. Un long baiser nous accapare. Ma raison capitule, mes bras se referment sur son corps alors que la couette vole. Mes mains commencent une exploration timide de ses fesses, jouant de ses poils, tandis que nos langues se mêlent, nos sexes frottent lun contre lautre, nos corps ondulent, sa main descend vers mon bas ventre et commence de savantes arabesques, je mabandonne à ce plaisir que je pensais interdit. Son corps me fascine, je lui souris, il me répond, complices déjà. Nous nous embrassons encore et encore. Il prend ma main et la guide vers son pieu de chair. Je leffleure à peine. Il sallonge à mes côtés, soffrant à mon exploration, ma bouche commençant alors la découverte de son corps, sattardant sur ses tétons saillants, lui arrachant des soupirs de satisfaction. Il se cambre, offrant son sexe tendu à la caresse de mes lèvres. Je lui caresse lentement lentrejambe, effleure son sexe de mon souffle brûlant, le titille de la langue, le lèche sur toute sa longueur mattarde sur son frein puis ma langue entreprend de caresser son gland : il soupire, gémit, sa main me caresse, mencourage et je lui offre enfin cette gourmandise quil appelle de ses sens en le prenant en bouche et en jouant de ma langue pour profiter de la douceur de sa chair. Jentame un lent va et vient en alternant sucions et jeux de langue.
Limpatience de sa jeunesse lui fait alors prendre les choses en main, il me saisit la tête et guide la cadence, je le sens vibrer, après quelques minutes de ce jeu je le sens prêt à jouir.
Le réveil sonne, je suis seul dans mon lit
Je dois me lever pour passer dans les chambres.
Enfin Charles me lance depuis la couchette haute où il est assis en tailleur « Il va falloir acheter mon silence ! »
Je lève les yeux vers lui, éberlué, à la limite de la panique, plein dinterrogations dans le regard sans doute car il ajoute très vite : « Vous avez ronflé une bonne parte de la nuit ! »
Toute lagitation de cette nuit naurait-il été quun rêve ? Je nose lenvisager.
Je passe un autre vêtement et mapprête à sortir pour réveiller les autres. Il descend de son perchoir alors que je passe tout près de lui pour atteindre la porte. Il menlace alors, se frotte contre moi, pose sa tête contre mon épaule puis me chuchote à loreille « ce soir, je vous veux en moi. »
Cette déclaration me trouble, je me retourne et lenlace, glissant les mains sous son T-shirt et en profitant de sa chaleur tandis quil me tire à lui pour mieux rapprocher nos corps dont les parfums se mêlent.
Mais la sonnerie de linternat qui nous héberge retentit : la laideur de ce son tranche avec la beauté de notre étreinte, je marrache de ses bras et parts sonner le réveil dans les chambrées.
Partie 3 :
La journée se passe sans incident et selon le déroulé prévu : les lycéens sont en binômes, reçus chez leurs correspondants pour la journée avec repas en famille, je vois Charles partir avec sa correspondante et me retrouve pour la journée avec les collègues pour visite et shoping dans la ville. Comme jai hâte de le retrouver, tant il me manque déjà. Les élèves ne seront de retour à linternat que pour 22 heures.
Il me faut encore contrôler tous les retours, attendre les inévitables retardataires, je vois Charles renter et rejoindre la chambre qui nous est assignée alors que je suis retenu dans le hall au téléphone avec un autre élève qui mindique que sont retour est retardé à 22 h 30 un souci de transport lié à la neige fraîchement tombée ces dernières heures.
Je suis finalement contraint de patienter dans ce hall terne pour accueillir le dernier à nous rejoindre jusque 22 h 45. Tous les élèves ont réintégré leur chambre quand je peux rejoindre la nôtre. Le départ vers la France se fera dans la matinée du lendemain.
Charles est allongé mais pas dans la couchette du haut, il semble endormi et son visage est serein, comme il est beau dans la pénombre de la pièce !
Il ouvre les yeux et me dit :
_ Je vous attendais, vous en avez mis du temps.
_ Après lintimité que nous avons partagée cette nuit, le vouvoiement nest plus indiqué ne crois-tu pas ? Répondis-je du tac au tac.
_ Justement si ! Me rétorque-il, jy ai pensé. Imaginez que je vous tutoie en plein cours ! On serait grillé, ça le ferai pas ! Et puis jaime bien lidée...
Je navais envisagé encore le retour en classe, comme ça me semble loin, peut-être na-t-il pas tord.
_ Comme vous voulez... vous avez sans doute raison, en public en tous les cas.
_ Venez plutôt vous allonger près de moi me dit-il, la journée a été trop longue. Il soulève la couette pour minviter à le rejoindre sans délai et je constate quil mattend nu, son sexe ne cachant rien de lexcitation qui fut la sienne durant lattente de nos retrouvailles. Alors mes chaussures volent dans la pièce, mes vêtements glissent au sol et je me précipite à ses côtés. Le lit, étroit, nous serre lun contre lautre. Charles se love aussitôt contre moi, se niche, menlace, pose sa tête sur mon épaule, me donne ses lèvres et nous nous lions aussitôt, pour un baiser profond et sensuel alors quil me stimule la peau du bout des doigts légers mais il se fige soudain, et avec une voix singulière mannonce avoir besoin de me parler sérieusement. Quest-ce quil veut ?
_ Je suis trop bien dans vos bras mais pour vous, je suis quoi exactement pour vous ?
_ Et toi, tu ressens quoi ? Oui je sais, cest pas très courageux de retourner la question mais en fait tout cela va trop vite.
_ Eh bien pour tout dire, je narrête pas de penser à vous, en cours votre présence, votre voix, me transporte. Je me suis souvent fait jouir en pensant à vous. Je vous imagine, dans mes délires, nu sous votre blouse blanche. Je suis un garçon plutôt timide dhabitude, mais depuis quon ma dit que jallais partager votre chambre, jai rêvé de partager aussi votre lit. Jai tout fait pour. Jai surpris une conversation entre deux personnels du lycée. On vous aurait vu entrer dans un bar gay. Alors, il fallait que je trouve le moyen de vous séduire pendant ce voyage.
_ ...
Je ne sais quoi répondre, sa déclaration me laisse sans voix. Aussi il reprend, comme pour le silence.
_ Quand vous êtes renté hier dans la chambre, je me suis offert à votre regard volontairement, javais attendu que vous rentriez pour sortir de la douche, je voulais vous allumer... et je crois bien que jai réussi. Et puis quand jai vue votre pantalon se déformer, sans équivoque, je nai plus eu aucun doute, je ne vous laissais pas indifférent alors jai foncé.
Alors vous je repose ma question, je suis quoi pour vous ?
_...
_ Allez, soyez honnête.
_ Cest vrai que je tavais remarqué bien avant hier soir. Quand je tai vu hier au sortir de la douche, jai été profondément troublé. Quand nos mains se sont touchées, jai été électrisé, comme par la foudre. Jai réagi instantanément, comme tu las remarqué tu mas fait bander, cest vrai, tu mattires. Je ne savais plus où me mettre.
_ Cest clair et tu as bafouillé comme jamais ! se moque-t-il en passant lui aussi au tutoiement.
_ Cest que ... Mais quand tu mas rejoint, jai cédé à ton charme, à mes pulsions. Je nai plus rien calculé ...
_ OK, ça va le faire pour le moment. Prépare une capote. Je me donne à toi ce soir.
Charles se tait et se jette littéralement sur moi, son corps chaud se colle, on sembrasse à nouveau pendant quil me caresse avec frénésie, presque trop vite, comme affamé, gonflé de désir, sa main sempare de mon sexe, en joue, se lapproprie, le modèle. Je tente de modérer ses ardeurs teintées de maladresses, par des en dessinant sur tout son corps des arabesques improvisées qui stimulent ses sens et ralentissent sa partition, tant il est félin. Ses muscles se contractent sous mes sollicitations, je le sens vibrer, vivre. Nos gestes asynchrones nous affolent, nos sexes apprennent à se connaître lors de contacts tantôt furtifs, tantôt recherchés, tantôt appuyés tantôt légers, qui exacerbent nos envies et que nous espérons le contact de la peau contre la peau. Il prend linitiative de saisir nos deux membres à pleine main pour une branlée serrée. Nos sexes nous inondent de sensations partagées que nos désirs appellent. Nos bouches se soudent encore, nos langues se cherchent, se fuient pour finir pas saccoupler. La fusion de nos corps estompe toute réserve, nous nous donnons lun à lautre, totalement. Surexcité, je lui demande bientôt de me lâcher pour ne pas venir trop vite, tant la pression monte, je veux profiter encore. Je me contorsionne pour visiter sa grotte cachée dune langue humide et cest tête bèche que nous poursuivons lexploration du corps de lautre. Tout animé du désir de déguster de ma bouche avide sa chair érigée, jalterne mes caresses entre sa bite et son trou, noyant mon visage dans une mer de poils blonds. Charles gémit et ses soupirs guident mon voyage initiatique vers le creux de sa raie. Je my emploie, avec fougue, et, mefforce de lamadouer. A force de patience, jarrive à lassouplir un peu mais je devine bientôt avoir atteint une limite. Cette voie nest manifestement pas un boulevard ! Sa langue ayant entretenu ma vigueur, je mets fin aux préliminaires. Je le plaque sur le matelas, le positionnant dautorité pour la pénétration. Equipé de latex, je me plaque contre lui. Jen frissonne dappétence et dappréhension aussi.
- Détends-toi, tout ira bien. Je ne veux pas te brusquer et tu marrêtes quand tu veux.
- OK, mais vas-y doucement.
- Prêt ?
- Jen rêve le jour ! Tais-toi et baise-moi maintenant !
Alors je pousse doucement ; maladroit, je dé. Je me positionne à nouveau, lanneau résiste encore mais soudain cède et jentre en partie en Charles qui pousse un cri que le moelleux de la couette étouffe. Létroitesse de son conduit me comble, cest une sensation indescriptible. Il est contracté encore et je moblige à stopper mon avancée pour lui donner le temps de shabi à ma présence, ma main sempare de son sexe débandé, pour lui redonner vigueur et le détourner de la douleur. Egoïste, je ne peux me retenir plus longtemps de bouger : je veux jouir de lui, je veux jouir en lui, cest animal, incontrôlable. Je menfonce plus loin, lentement mais Charles ne lentends pas ainsi et dun mouvement de reins achève le travail. Je suis à fond et comme le je devine motivé, je peux débuter ma danse intime.
Peu à peu son corps shabitue à ma présence envahissante, la crispation cesse et il se laisse maintenant explorer plus facilement, il apprécie si jen crois le développement de son sexe que je flatte toujours. Jen profite pour accélérer mes mouvements, après ces quelques minutes, longues mais toujours trop courtes, nos corps emboités vibrent à lunisson, dans la communion des sens. Charles gémit, appelle le plaisir, sa grotte intime se resserre soudain, ses chairs memprisonnent. Ma main se retrouve vite couverte de son sperme chaud, tandis que je ressens un plaisir accrus par la manifestation de son plaisir. Je perçois limminence du mien, le point de non retour est passé, rien ne larrêtera plus. Jexplose, mon corps exulte, ravagé par la déferlante de lorgasme. Fatalement, lunion charnelle cesse, nous nous effondrons côte à côte sur cette couche étroite, atteints par ce reflux qui envahit les hommes après lamour. Des minutes passent, on ne sait combien. Quand nous reprenons conscience, nous sommes dans les bras lun de lautre, lexcitation est retombée, nous nous enfouissons sous la couette à la recherche dun cocon protecteur pour nos corps apaisés mais comme orphelins.
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