Deux Salauds, Une Femme, Un Cocu 1

Deux salauds, un cocu


Dans ma cave je me livre à mon loisir préféré, la peinture sur toile de natures mortes. Tout à coup j'entends des éclats de voix. Celle de ma femme Thérèse domine. Elle est bigrement énervée. Je tends l'oreille.

- Ah! Non, vous n’allez pas, en plus, vous y mettre à deux. Un coït unique serait déjà insupportable. Par ton manque de douceur tu m'as blessé le vagin. Je refuse de subir aujourd'hui deux pénétrations. Aucune d'ailleurs si je veux espérer me refaire une santé. Vous rêvez. Blaise, que gagneras-tu à casser ton jouet ? Ah comme je regrette de m’être montrée si faible. Ton chantage me lasse. Cela suffit maintenant; tu m’as estropiée, je ne ressens que de la douleur en faisant l’amour. Es-tu en train de te venger, veux-tu me détruire? Cette fois tu exagères, j’en ai marre, peu importent les conséquences, je vais me plaindre à ta femme, à mon mari et à la gendarmerie si vous me prenez de force. A deux vous serez plus forts que moi, mais si ton copain me touche encore, ne serait-ce que du bout des doigts, je porterai plainte pour viol en réunion contre vous deux. Foutez le camp!

-Hé, hé, doucement. Ne t’énerve pas. Trouvons un compromis au lieu de nous fâcher. Nous sommes là pour nous amuser. Parce que je t’adore, j’ai voulu te faire découvrir de nouvelles sensations. Avec deux hommes, c'est encore mieux et nous travaillerons en douceur, c'est juré. Reconnais que tu ne protestes plus quand je viens te baiser. Tu as compris où est notre intérêt depuis des mois. Tu ferais bien rire les gendarmes si tu portais plainte maintenant; il est un peu tard. Je t’ai convaincue que tu avais avantage à collaborer, tu me reçois régulièrement, je peux décrire par le détail tous tes draps : ce n’est pas le résultat d’une incursion unique dans ton intimité. Tu auras du mal à prouver que tu n’étais pas consentante.

- Salaud, maître chanteur, briseur de ménage !

- Allons, calme-toi.

Les injures ne produisent rien de bon. Voilà ma proposition. Nous ne toucherons pas ton sexe aujourd’hui. Mais tu as d’autres armes: tes mains, ta bouche et ton cul. Tu as de quoi nous satisfaire tous les deux. Une branlette, une fellation suffiront avant une sodomie. Nous ne voulons rien d'impossible ou de compliqué, hein Hervé ?

- Pas lui, je ne le connais pas et je ne veux pas le connaître. Je ne lui dois rien.

- Après tout le mal que je me suis donné pour convaincre cet honnête homme de participer à une partouze, il a accepté d’oublier ses principes vieillots. Et maintenant tu le laisserais baver d’envie devant une superbe femme nue ?

- Fallait pas promettre n’importe quoi à un inconnu. Je suis chez moi, je suis nue parce que je sors de la douche et vous m'avez surprise nue parce que Paul a oublié de fermer la porte en sortant.

- Il a bien fait ton cornard. Nous n'aurons pas à te déshabiller. Fais moi une bouche... c'est bien

- Quand il reviendra...il vous chassera.

- Maintenant la porte est fermée, il patientera dehors si nous sommes encore en train de te faire reluire. Hervé te dévore des yeux. Tu n'es pus une étrangère pour un gars qui se repaît de l'examen intéressé de ton corps, des nibards au con ou au cul et du reste. Regarde comme il bande pour toi. Tu n’auras pas la cruauté de lui demander de remballer son matériel. Ça ne se fait pas.

- Et baiser une femme à deux ça se fait ? C’est la nouvelle règle? Je suis curieuse d’avoir l’avis de Patricia. Tu fais avec moi ce que tu n’as pas le courage de demander à ta propre femme.

Deux types ont coincé ma femme sortant de la salle de bain, dans l'entrée. L'un, Blaise,est, je l'apprends, un habitué de la maison, un amant régulier dont Thérèse me cachait l'existence. Il est venu avec un renfort prénommé Hervé. L'amant vit avec une femme que Thérèse appelle Patricia. Thérèse me croit sorti, elle ne juge pas utile de m'appeler au secours.
Moi je tombe des nues en entendant qu'un autre homme vient la baiser brutalement à domicile depuis longtemps et j'ai un réflexe de cocu furieux; je n'interviens pas, qu'elle se démerde avec son baiseur ! Il lui fait mal; tant mieux! Elle aime ça, puisqu'elle ne m'en parle pas. Je suis curieux de voir ou entendre ce qui va suivre. Blaise ne veut pas perdre de temps:

- Bon, on n’avance pas. Si je le veux, tu vas te soumettre. Tu as le choix, ou tu te montres gentille et tu coopères ou nous nous montrons méchants et ta quetsche passera un mauvais quart d'heure, nous te ramonerons la cheminée jusqu'au sang. Tu te démerderas pour expliquer tes douleurs à ton mari quand il voudra te tringler maritalement. Tu n'as pas osé te plaindre jusqu'à ce jour, tu ne commenceras pas ce soir. Alors ? Choisis et tais-toi.

- Tu appelles ça un choix! C’est un abus.

- Des passants nous ont vus entrer chez toi sans forcer la porte. Trêve de discussion, buvons le verre de l’amitié et de la réconciliation. Tu as toujours ce cognac ou ce whisky? On trinque, tu retrouveras la forme et tu me remercieras pour le bel après-midi.

Il passe devant les deux autres, va au salon se servir dans mon bar et lève son verre sans doute :

- A ta santé et à la nôtre. Comme dit l’autre, A notre santé, à nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent. Aux cornes de Paul et à nos amours. Souris et avale. Ne grimace pas, elle est fameuse ta "vieille réserve", cul-sec. Tire la langue, fais voir à Hervé: elle n’est pas irritée,elle fera l'affaire, ta bouche est désinfectée, prête pour sucer. C’est trop bon, allez encore un verre pour oublier ta rancœur. Avec moi, cul-sec. C’est du velours, enfin tu souris. l'alcool détend et arrondit les angles. Façon de parler puisque tu as plutôt des rondeurs que des angles à caresser.

- Ne pince pas, cochon. Dis à Hervé de tirer ses pattes de mon cul. Vous êtes enragés !

Quel culot, il ne se contente pas de baiser ma femme, il vide mes meilleures bouteilles.
Et après deux verres de cognac, il prétend lui faire avaler un whisky pour chasser les idées noires? L’alcool va surtout chasser ses dernières défenses. L’alcool va les microbes et elle se sentira mieux, dit-il. Je me demandais pourquoi mes bouteilles se vidaient si vite. Maintenant je sais, comme je connais la cause de l’irritation vaginale quasi chronique de Thérèse.

Avec sa grosse râpe Blaise a écorché brutalement le passage que moi, le mari, je ménage par abstinence. C'est un comble ! Certains hommes sont ainsi faits, ils affirment leur virilité dans la violence, égratignent les peaux avec leurs ongles, gâchent un vagin avec leurs doigts trop nerveux, obéissant à des pulsions sauvages. L’impossible est arrivé, ma femme a accepté de me tromper avec ce triste individu. Et pour mieux la soumettre à ses envies, il la saoule. Je devrais mettre fin à son manège.

Seul contre deux, il ne me suffira pas de mon bon droit ou de ma qualité de mari. D’ailleurs, si j’ai bien compris, l’adultère dure depuis des mois et, depuis des mois, Thérèse ne m’a adressé aucun signal de détresse. Allez savoir si le chantage de Blaise n’est pas une aubaine pour elle. Peut-être ne demande-t-elle pas mieux: elle se cache derrière un chantage assez douteux pour justifier son manque de résistance ou son goût immodéré pour le sexe et l'alcool.

Ce type, je le hais. Il me vole l’amour de ma femme et se conduit comme une brute ; il pourrait me la rendre en bon état quand il vient l‘utiliser. Non content de ses méfaits, il introduit un nouvel exécutant dans ma maison. Elle va coucher avec deux autres hommes à l’avenir contre la promesse de Blaise de ne pas pénétrer son sexe aujourd’hui. Elle ne m’en parlera pas davantage, c’est sûr: elle a accepté le compromis. Ses parties non douloureuses vont servir. Elle a beau aimer la bite, la mienne devrait lui suffire. Eh bien, non ! Elle s’apprête à en sucer deux, elle va en branler deux et je ne l’ai pas entendue refuser d’en prendre deux dans le cul, simultanément ou successivement.
Ce soir je n'épargnerai pas son vagin. Ni ce soir, ni les autres aussi longtemps qu'elle me trompera. Pourquoi serais-je le seul à avoir pitié? A l'avenir elle devra se décider à garder porte close si elle ne veut pas transformer son sexe en enfer enflammé.

Ma maison risque de se transformer en maison de passes. Combien d’amis Blaise compte-t-il présenter à Thérèse pour assurer son bonheur ? Si elle admet Hervé, comment repoussera-t-elle les suivants. Ils vont profiter de chacune de mes absences pour défiler entre ses cuisses ou entre ses fesses après une préparation manuelle ou buccale. Sa chatte sera la plus fréquentée du quartier. Son cul suppléera lors des épisodes d'irritation vaginale insupportable. D’irritation en irritations, je ferai tintin et le biologiste n’a pas fini de me recommander la douceur dans les relations sexuelles !

Intervenir pour lui épargner les inconvénients de ses excès pourrait se retourner contre moi. J’ai de quoi douter de son amour. Donc la perspective de faire l’amour avec deux gros membres pourrait lui plaire et mon intervention irriterait son caractère. Mieux vaut patienter, ils finiront par partir et nous aurons une sérieuse explication, suivie de pénétrations impitoyables. En attendant Blaise mène la danse:

- Tu vois, tu attends la suite. On va s’organiser. Pour commencer agenouille-toi entre nous. Nos queues sont à ta disposition. Tu vas faire à Hervé une brillante démonstration de tes talents de tailleuse de pipes. Il va aimer. N’hésite pas à avaler la fumée, tu pourras te rincer le gosier avec un petit verre. Tu broutes la sienne, tu gobes la mienne et tu nous manipules allègrement. Crache sur les nœuds et branle.

- J’avais dit; pas lui, tente Thérèse.

-Tu recommences? Attention, au lieu de préparer ton anus, je vais te soigner le minou, comme ça.

Thérèse pousse un hurlement, il lui a pincé la vulve ou fourré un doigt.

- On y va, occupe-toi de nos affaires, lèche, suce, mouille de salive, mordille, avale. Quand tes mâchoires seront assouplies nous essayerons de te mettre nos deux engins dans le garage. Ta bouche doit supporter une entrée double. Je t’avais promis des nouveautés, il faut savoir imaginer. Bouffe ou je recommence.

- Non, pitié, ne touche pas mon abricot, tu m’as fait trop mal.

La douleur est une arme infaillible pour ce sadique. Je m’en souviendrai. Actuellement il se tait, donc il savoure. Hervé prend le relais :

- C’est vrai, c’est une championne. Sa main remonte les couilles, elle suce mes bonbons, c’est fameux. Dommage qu’elle tire la tronche.

- Tu as entendu? Fais pas la gueule quand tu dégustes. Ne m’oublie pas mais continue chez lui avec ta main. Attends, avale bien, je vais me secouer le baigneur au fond de ta gorge, c’est trop bon. Clac, clac, clac. La vache. Tiens, premier service, avale ton biberon mon bébé. Hervé fonce, elle meurt de soif, abreuve-la de foutre.

Des bruits humides et des hoquets de suffocation indiquent la violence et la rapidité des mouvements du nouvel amant de ma salope de femme. Quand vient la délivrance, elle tousse.

-Avale, cochonne, ne gaspille pas. Tiens, rince-toi la bouche au whisky. Doucement, ne t’enivre pas. On se repose deux minutes et après on va te prendre par derrière, l’un après l’autre.

Curieusement un silence s’installe. Le sommier a gémi, ils se sont couchés pour regonfler les accus.

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